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Chapitre 28

Ils m'écoutent avec une incrédulité totale. C'est Simon qui se reprend le premier.

- Tu vas choisir sur pièce ? C'est pas l'étal du boucher non plus !

Plus j'y réfléchis, plus il me semble que cette solution folle est la réponse à toutes nos questions.

- C'est moi que vous punissez quand vous me demandez de choisir...

Je garde les yeux dans le vague pour ne pas croiser leur regard, et je déroule mon raisonnement.

- Si cette journée ne doit ressembler à aucune autre. Si elle est déjà plus extravagante que tout ce qu'on a pu imaginer en partant ce matin. Si c'est vraiment ma putain de journée de princesse... Alors, allons au bout du concept !

Noah semble avoir du mal à se faire à l'idée.

- Mais avec qui tu veux sortir, au juste ?

Je le regarde avec franchise et les paroles qui franchissent mes lèvres sont de celles que je n'aurais jamais imaginé pouvoir prononcer un jour.

- Avec personne. Je veux juste faire l'amour avec vous deux.

Ils me regardent et commencent à comprendre.

Simon est le premier à baisser la garde.

- Bon, s'il faut vraiment choisir, je préfère une partie à trois que rien du tout...

Noah le fixe ébahi, puis me dévisage longuement. Il est temps de faire exploser ma bombe avant que leurs petits cerveaux de Cro-Mignons ne se fassent de fausses idées.

- Mais j'ai une condition...

- Laquelle ?

- Vous commencez tous les deux.

- Quoi ?

Ils se récrient dans un même chœur horrifié. Belle unité retrouvée !

- Tu délires !

- Ça va pas la tête ?

Simon se frappe la tempe avec l'index, pour me signifier tout le bien qu'il pense de ma proposition.

- On est potes, on n'est pas homos !

- Et moi je baise pas avec deux garçons à la fois. Il y a un début à tout !

L'emploi du mot "baiser" les choque dans ma bouche. Ça a le mérite de les calmer instantanément.

- Dites-moi que ça ne vous a jamais tenté ? je demande sur un ton badin.

- Ben non. Pas vraiment, répond Noah.

- Idem pour moi, renchérit Si-Lo. Pourquoi je m'emmerderais avec un garçon alors qu'il y a des millions de femmes qui ne me connaissent pas encore ?

Bravo Simon : une bonne réponse de mâle alpha ! Va falloir penser à mettre à jour ton logiciel.

Je tente une approche plus câline, en espérant dédramatiser la situation.

- Allez... vous êtes déjà à moitié déshabillés, vous avez fait le plus dur !

Il se passe alors quelque chose que j'aurais eu du mal à croire, même si on me l'avait annoncé.

- Fait chier ! gueule Noah, puis il se lève... et commence à retirer son jean.

Simon le regarde, franchement abasourdi.

- On n'est pas obligé de faire ça, tu sais ? C'est pas parce qu'elle le demande...

Noah le toise furieusement, en serrant les mâchoires.

- Si tu veux pas le faire, il y a un super bar en terrasse... Repasse nous voir dans une heure !

Simon se redresse à son tour et défait lentement la boucle de son ceinturon, en l'affrontant avec le même regard de défi.

Une comète passerait sur Paris à ce moment-là, que ça ne me surprendrait pas plus que ça...

Je tire les rideaux à demi pour plonger la pièce dans la pénombre et je pense même à accrocher le petit panneau "ne pas déranger" sur la porte. Totalement cliché, à presque six heures de l'après-midi, mais le geste m'amuse.

Je me retourne. Simon et Noah sont en caleçon de part et d'autre du lit, un peu empruntés, et ils regardent dans ma direction en s'évitant soigneusement du regard. L'atmosphère est devenue tout à coup très épaisse. Il suffirait qu'Ennio Morricone nous joue un petit air d'harmonica pour la rendre tout à fait suffocante.

Je me place sur le lit pendant qu'ils restent debout, plantés de chaque côté.

Simon se tourne vers moi, pas très content.

- Tu veux qu'on fasse quoi exactement ?

- Quelque chose qui me prouve que vous tenez à moi...

Noah secoue la tête comme si c'était la chose la plus stupide qu'il ait entendu. Puis il se rapproche de son pote à pas comptés.

Simon m'examine d'un air songeur. Je crois distinguer une petite lueur de respect dans ses prunelles vertes. Mais s'il savait... Je n'exige pas cela pour assurer une quelconque domination, mais juste par simple équité. Je veux bien faire l'amour avec deux garçons qui m'attirent, pas être une pauvre fille qu'ils ont prise entre potes. Je sais que mes mots sont violents, injustes, à mille lieues de ce qu'ils pensent et de ce qu'ils sont. Et je me dis que, quelquefois, c'est nous les femmes qui dressons trop de barrières ou de qu'en-dira-t-on. Mais il y a ces siècles de sexualité à sens unique à rattraper, et s'ils me veulent autant que je les veux, ils doivent me le prouver.

- Bon, quand faut y aller..., soupire Si-Lo en retirant son boxer short.

Il s'interrompt le caleçon encore sur les chevilles.

- Hé, toi aussi ! gronde-t-il en me menaçant du doigt.

Je dégrafe mon soutien-gorge et fait glisser lentement les bretelles sur mes épaules.

Les deux garçons me regardent fixement et se rapprochent instinctivement du milieu du lit.

Merde..., gémit Noah en se débarrassant rapidement de son caleçon blanc.

Je crois que si on n'était pas dans la semi-obscurité, et à un moment totalement hors du temps, je rougirais moi-même de la façon dont je suis en train de les aguicher. Mais toutes mes barrières tombent quand je regarde les deux sublimes spécimens avec qui je vais partager chaque seconde des prochains instants. Les filles dans ma tête peinent à avaler leur salive, tandis qu'un petit démon me susurre à l'oreille que cette journée est sans conséquence.

Ils sont à présent face à face, au pied du lit. Ils feignent de ne pas se voir et leurs regards restent bloqués dans ma direction. Je suis assise très droite, plus haut sur le matelas, et je comprends que je dois guider les opérations.

J'ai l'impression d'avoir deux poupées Barbie à ma discrétion. Ken et GI Joe... Mais ce ne serait pas leur rendre un juste hommage. Aucun jouet d'enfant ne rendra jamais, et c'est heureux, la splendeur de ces deux jeunes corps pleins de vie qui attendent mes instructions. La musculature élancée de mon prince blond, dont les prunelles irradiées transpercent même la semi-obscurité, l'incroyable élégance de cette silhouette dont le moindre geste est une œuvre d'art. Et la stature puissante de mon prince brun, dont le regard calme posé sur moi dégage une force incroyable.

Simon pose la main à tâtons sur l'épaule de Noah, tout en continuant à me fixer obstinément. Il la caresse un peu maladroitement et j'ai le sentiment, à voir son regard figé, que c'est moi qu'il caresse par procuration. Noah aussi me dévore du regard, même s'il ne peut s'empêcher de frissonner en sentant les doigts de son pote s'aventurer plus loin. Simon glisse une main légère sur les clavicules longues qui souligne le V de ce corps d'athlète, avant de se poser plus longuement sur les pectoraux.

- J'ai toujours rêvé de faire ça, rigole-t-il d'une petite voix comique, ce qui fait marrer Noah et contribue à soulager un peu l'atmosphère.

Noah place directement sa large paume sur le ventre de son vis-à-vis. Les abdos de Simon tressaillent sous la chaude pression et il me semble voir son sexe se redresser légèrement.

Ils s'effleurent l'un l'autre pendant quelques instants, sans jamais me perdre du regard. C'est assez troublant. J'ai l'impression de ressentir directement sur ma peau les circonvolutions de leurs mains sur leurs corps respectifs. Je me redresse sur les genoux et je me contorsionne pour enlever ma culotte. J'essaie de le faire dans un mouvement qui soit à la fois élégant et sexy, le plus lentement possible, et je suis récompensée par leur petit gémissement, à l'unisson.

Les garçons sont rarement bons dans l'attente. Moi j'aime cuire à petit feu et monter doucement en température ; eux préfèrent tout cramer à gros bouillons. Mon strip-tease improvisé joint aux caresses que lui rend Noah ont raison de Simon, qui décide d'en finir avec ces préliminaires embarrassants. Il prend à pleine main son sexe et celui de Noah et commence à les masturber sans me quitter des yeux.

Noah a un petit hoquet de plaisir. Il accentue ses caresses et, tout d'un coup, fait un mouvement qui nous surprend tous les trois, lui le premier je pense : il attrape brutalement Simon par la nuque, plaque ses lèvres contre les siennes, et commence à l'embrasser avec la même fougue que je l'ai vu déployer pour moi, peut-être un peu plus de violence.

Les deux garçons cherchent une posture plus instinctive et commencent à s'allonger puis se rouler dessus, sans que j'arrive bien à savoir si la mêlée a dégénéré en baston. Simon n'a pas lâché leurs deux sexes et Noah est en train de le mordre à pleines dents.

Je ne pense pas qu'ils aient changé d'orientation sexuelle juste par la magie de quelques caresses, mais il y avait peut-être quelques tensions à évacuer entre eux.

Je décide de me glisser au milieu, avant que la masturbation ne devienne irréversible, et ils m'accueillent tous les deux avec un net soulagement.

D'une façon incroyable, je trouve ma place assez facilement. Simon libère leurs verges et me caresse dans un même élan, en essayant même de rentrer son doigt directement dans mon intimité. Noah embrasse mes seins d'une bouche friande, avec cet art qu'il a de vous donner le sentiment que vous êtes le dessert le plus tentateur dans la vitrine d'un pâtissier.

J'ai sur ma peau quatre mains et deux bouches, sans compter la caresse furtive de deux sexes durcis, et les frissons qui m'agitent délicieusement parcourent mon corps dans une ronde sans fin.

Je ne sais pas à quel moment ils ont changé de position, mais Simon agace les pointes roses de mes seins d'une langue taquine, tandis que Noah introduit la sienne entre mes cuisses. Je commence à me tendre et mon bassin ondule sous l'assaut, comme pour l'inciter à aller chercher plus profond.

Simon tâtonne sur le côté du lit, jusqu'aux préservatifs qu'il a prévu en conséquence.

- Pierre, feuille, ciseaux ? Il demande ironiquement à Noah qui n'a pas cessé de me caresser et de m'embrasser.

- Heeeeinnnn ?! je grogne, énervée. Comme si on avait le temps pour ces enfantillages !

Simon rigole, déchire le sachet d'aluminium et le tend à son pote.

- A toi l'honneur !

Noah dégage aussitôt le préservatif et l'enfile dans un même mouvement.

Simon reprend sa place et ses caresses tentatrices. Je sens soudain qu'il me bascule et se glisse adroitement sous moi. Je suis étendue de tout mon long sur son corps nerveux tandis qu'il me caresse les fesses et les seins, tout en me mordillant la nuque. Pendant ce temps Noah se présente de face, et s'introduit avec une infinie douceur dans mon vagin mouillé.

Les premiers mouvements sont souples, presque onctueux. Noah me regarde droit dans les yeux et j'y lis tout son amour et la quête attentive de mon plaisir. Pour moi, accueillir Noah tout en étant allongée sur le corps de Simon est une sensation envoutante. D'autant que ce dernier ne reste pas inerte et pousse assez loin ses caresses. Il tente même de faire pénétrer un doigt entre mes fesses mais je le repousse assez fermement : j'avoue que je ne suis pas encore prête pour ce genre d'expérience.

Noah accélère ses mouvements de bassin et, même s'il se soutient à la force des bras pour ne pas trop peser sur moi, ses solides coups de rein me secouent de décharges toujours plus puissantes. Je me raccroche à Simon que ce roulis déséquilibre aussi un peu. Je l'entends qui jure entre ses dents et traite son pote de brutasse, même s'il a à cœur de ne pas interrompre ses caresses sur le reste de mon corps.

Aucun de nous trois ne prononce plus un mot, mais nos halètements s'accélèrent et se coordonnent. Mes mains se crispent à la recherche d'un appui, et s'égarent sur des muscles contractés, je ne sais pas distinguer à qui ils appartiennent, où perlent des gouttes de sueur.

Je sais bien qu'une partie cynique de mon cerveau lève les yeux au ciel en croisant les bras, et qu'elle ne pourra pas s'empêcher de railler : "Ma pauvre fille, on dirait une tranche de jambon au milieu d'un croque-monsieur ! Faites griller et servez chaud !". Mais je peux heureusement compter sur les autres furies qui vivent dans ma tête pour la faire taire et commencer à préparer les feux d'artifice.

Noah vient, dans un râle qu'il ne peut pas retenir, au moment même où je pousse un cri qu'on doit entendre jusqu'à la réception. Toutes mes terminaisons nerveuses ont été attaquées et battues en brèche, mon corps se crispe violemment en partant du noyau le plus profond, puis libère le souffle d'une bombe au fur et à mesure que l'orgasme déferle. Je ferme instinctivement les yeux et je vois, littéralement, une étoile exploser derrière mes paupières closes.

Merde. Noah et Simon. Ensemble. Corps et âme. Cela a suffi à me faire complètement dérailler.

Noah se repose enfin sur moi, le corps en sueur et le cœur battant. Il souffle bruyamment. Je crois qu'il voudrait rester quelques minutes comme ça, à profiter de la tiédeur de nos corps ramassés. Mais Simon doit se sentir un peu écrasé là-dessous car il s'arc-boute en bandant les muscles et nous fait basculer tous les trois sur le côté.

Noah roule mais refuse de me lâcher. Je me retrouve allongée sur lui. Alors Simon caresse nonchalamment mes fesses en demandant.

- Besoin d'une petite pause ?

Il se lève pendant que je me renverse sur le lit à côté de Noah, tous les deux sur le dos, reprenant calmement notre respiration.

Je sens soudain un liquide froid couler sur mon ventre et j'ouvre les yeux en sursautant. Simon est en train de verser un reste de champagne dans le creux de mon nombril, avec un sourire démoniaque. Naturellement, ça déborde de tous côtés, même si je m'efforce de rentrer l'estomac le plus possible pour éviter de tremper les draps. Ça fait rigoler mon camarade, qui se penche et commence à lécher le champagne tiède directement sur ma peau, me procurant des frissons nouveaux dans le bas ventre.

Noah ouvre un œil et regarde d'un air intéressé. Je ne sais pas comment font ces garçons : une petite étincelle suffit à les faire repartir, un peu comme si leur cerveau contenait juste un neurone oui, un neurone non. Noah passe une tête pour essayer de laper à son tour, mais Simon le repousse fermement. L'autre revient à la charge, alors Simon lui maintient le visage hors de portée d'un bras solide, tout en s'activant à terminer le champagne jusqu'à la dernière goutte. Mais c'est un peu comme si un Saint-Bernard voulait s'inviter dans nos jeux : Noah essaye de gagner centimètre par centimètre pendant que Simon fait tout pour l'en empêcher. J'en rigole et mon rire communicatif se transmet vite à mes deux garnements.

- Prête à remettre ça ? me demande Si-Lo d'une voix douce et caressante qui ne laisse aucun doute sur ses intentions.

Il se glisse au-dessus de moi. Je lui souris et lui emprisonne la tête avec mes deux bras, un peu pour profiter de l'éclat fiévreux de ses beaux yeux verts, un peu pour temporiser car j'avoue que j'ai besoin de temps.

Il se penche vers ma bouche et m'embrasse amoureusement. C'est un Simon tendre que je connais moins bien et que j'aspire à découvrir.

Tout d'un coup, je fais un bond en poussant un petit hurlement. On regarde vers le bas et c'est Noah qui a mon gros orteil dans sa bouche. Il lève les yeux, un peu penaud.

- Je voulais voir ce que ça fait...

- Excuse-moi Noah, j'ai juste été surprise...

- Putain, si on se coordonne pas un peu, ça va être une boucherie, proteste Simon en ricanant.

Cette simple petite blague me rappelle que c'est Simon que j'ai en face de moi. Simon-Loup ! Rien que cette pensée me fait oublier mes préventions et m'excite à nouveau.

J'ai un peu peur d'une deuxième pénétration si rapprochée, alors je décide de prendre les commandes. Je le pousse doucement sur le lit et il s'allonge sans quitter mon regard des yeux. Noah lui rend la politesse en nous tendant une petite protection lubrifiée. Je m'en empare et la déroule moi-même sur le membre déjà attentif et dressé. Le préservatif s'enfile naturellement et je m'assure d'un petit coup de langue audacieux, de la rigidité de la mécanique.

Cette précaution fait sourire Simon qui me dit, avec son petit ton arrogant.

- Tu avais vraiment besoin de contrôler ?

Je mordille brièvement la verge pour lui rappeler qu'en cet instant, c'est moi qui ai le pouvoir. Il sursaute et me fixe d'un air étonné, mais toujours curieux.

Ce qu'il y a de parfait avec Simon-Loup, c'est qu'il est assez sûr de lui pour ne pas s'effrayer d'un petit moment de soumission. Je tente alors une position que je n'ai jamais essayée mais que j'ai apprise dans une de ces pyjama-parties où certains sujets de discussion reviennent en boucle : je m'accroupis au-dessus de mon cavalier et je me laisse glisser sur son membre, selon l'angle le plus doux et le plus sensible.

Simon gémit et une petite lueur sensuelle allume ses prunelles vertes. Je crois que cette position s'appelle l'Andromaque. J'ai mon Achille sous les yeux, aussi beau que valeureux, presque aussi invulnérable. Et je vois mon Hector à ses côtés, l'autre visage de héros, le défenseur courageux des murailles de Troie, qui se redresse et commence à s'approcher de nous avec l'idée de participer. J'espère que mon histoire finira mieux que dans la tragédie grecque.

Je commence à le chevaucher doucement. Je veux que ce soit sensuel et presque soyeux. J'avoue que je perds un peu de vue le plaisir de mon partenaire et je commence à gémir faiblement, perdue dans ma propre jouissance.

Noah se glisse entre nous, son membre est à nouveau gorgé d'excitation, et il a repéré que ma course me laissait la bouche libre et grande ouverte.

- Même pas en rêve, gronde Simon qui n'est décidément pas très partageur, entre deux gémissements qui disent la montée de sa volupté.

J'avoue moi-même que je ne suis pas tout à fait prête à passer d'un triolisme libertin mais déjà très charnel, à des numéros d'acrobatie pour porno amateur. Chaque chose en son temps !

Noah se le tient pour dit, et se venge en embrassant brusquement Simon, étouffant ses protestations derrière ses lèvres redoutables. Puis, assez content de lui, il me contourne pour m'embrasser et me caresser le bas des reins, puis remonter le long de ma colonne en déclenchant en moi de délicieux frissons qui ne font qu'accélérer ma chevauchée et la rendre plus pressante.

Noah réclame alors ma bouche et commence à m'embrasser langoureusement. Je le laisse faire en même temps que j'attrape la main de Simon pour accélérer et coordonner nos mouvements de bassin. Simon grogne de plus en plus fort, et je le vois mordre son autre main comme pour se ralentir. Notre cavalcade devient frénétique. Noah presse ma nuque pour ne pas décrocher mais notre équilibre est de plus en plus précaire au fur et à mesure que se forme, derrière mes yeux à nouveau fermés, la deuxième étoile prête à exploser.

Je sais bien qu'on est patauds. Qu'il y aurait mille jeux, mille postures à inventer. Je sais bien qu'on a dix-huit ans et qu'on a tout à apprendre.

Mais c'est donc si simple ? Se confier, se plaire, se toucher comme par mégarde et pour finir, s'en remettre totalement à l'autre. S'enlacer dans une étreinte aussi ardente qu'effrontée, qui doit autant à l'apprentissage de l'amour qu'au désir qu'on a, à notre âge, de s'assurer qu'on est aimé.

Simon s'est redressé et dispute à présent ma bouche à Noah.

Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

On s'embrasse tous les trois comme si on venait d'inventer l'amour.

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