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CHAPITRE 6 : LA REBELLE

Pendant que Loup Gris lançait pour la énième fois sa bombe puante, je remontais encore toujours un peu plus haut pour ne pas m'évanouir encore une fois. Il ne cessait de me répéter que je pouvais descendre un peu plus. Je ne voulais pas m'évanouir une deuxième fois. C'était déjà assez humiliant.

Nous répétons encore une bonne dizaine de fois. Nous sommes ensuite partis vers la salle où Pedro se trouvaient. Nous nous sommes baissés pour qu'ils ne nous remarquent pas. Avec notre ouïe superfine, nous tentions d'entendre la conversation de l'autre côté.

- Moi je crois qu'ils sont arrivés.

- Non! Sinon nous les aurions repérés.

Nous avons entendu des bruits de pas qui se dirigeaient vers où nous étions cachés. Loup Gris a pris les poignées pour faire comme si les portes, lorsqu'elles étaient ouvertes à leur maximum, se bloquaient. Je fis pareil.

Parmi les bruits de pas, je distinguais une sorte de reniflement rapide. J'ai aussitôt éternué, brisant le silence ambiant de la pièce. Il fallait bien que mon allergie aux chiens se pointe lorsque nous devons être discret. Le chien jappait en direction de la porte derrière laquelle je me tenais.

- Je vous l'avais dit, ils sont arrivés.

Je dû me débattre pour retenir la porte car Pedro la tirait vers lui avec vigueur. J'étais prise au piège. Je tirais et tirais mais malheureusement, il était plus fort que moi. Bientôt, je me suis retrouvée sur son épaule en essayant de m'enfuir mais sans succès. Loup Gris n'avait pas non plus réussi à s'en tirer. Pedro et son esclave nous ont mené vers une autre pièce. Lorsque Pedro a ouvert la porte et a vu que ses compagnons étaient attachés et bâillonnés, il nous a lancé dans une cellule ressemblant à une prison en nous effrayant par son regard meurtrier sachant que nous étions les seuls qui auraient pu faire une chose pareille. Avant de quitter la pièce, Pedro nous avisa que si nous avions l'intention de nous échapper, Titan allait s'occuper de nous. J'ai alors supposé que Titan était le nom de son chien.

Du coin de l'œil, je vis que la télévision projetait les nouvelles de l'après-midi. Le présentateur, dans son complet, annonçait les nouvelles d'un ton sérieux.

« La police cherche également Alexandra Couture, une élève de 16 ans. Elle se serait enfuit de l'école Kinsley vers 9h30. Il s'agirait d'un cas de fugue. Voici le témoignage de sa professeure de mathématique:

- Elle m'avait demandé si elle pouvait aller ses parents parce qu'elle avait un mal de ventre. J'ai accepté mais je ne savais pas qu'elle aurait l'intention de fuguer... »

J'aurais dû lui dire que ma mère travaillait et que j'allais devoir retourner chez moi à pied. Étonnant comment vous pouvez perdre toute la confiance que vous accordait le corps étudiant de votre école...Plongée dans mes pensées, je n'avais pas remarqué la main de Loup Gris posée sur mon épaule.

- Dommage qu'on ne puisse pas aller la sauver, je trouve qu'elle a l'air vraiment charmante.

Mes joues se sont embrasées. Respire Alexandra! Il ne faut surtout pas qu'il puisse connaître ta véritable identité.

- Si elle a fugué, c'est qu'elle ne doit pas avoir les idées claires.

Est-ce que j'étais vraiment en train de me dénigrer à la troisième personne? Une chose était sure : il fallait que je sorte de là. Si je disparaissais trop longtemps, ma mère allait s'inquiéter.

- Il faut que l'on sorte d'ici.

- Pourquoi? Tu n'apprécies pas ma compagnie?

- Pas quand j'y suis obligée.

Il se retourna, l'air déboussolé. Est-ce que ma remarque l'avait autant offusqué? La culpabilité m'avait alors envahi.

- Je suis désolée, je ne pensais pas que ça allait te faire du mal. Je m'excuse...

- Quoi?

- Quand j'ai dit que je n'appréciais pas ta compagnie forcée.

- Tu parles de la grimace que j'ai faite?

- Oui. Je vois bien que je t'ai fait du mal et j'en suis sincèrement désolée.

Il hurla alors de rire. Je rougissais encore mais cette fois, c'était de la honte pure et dure. Je hais quand ça me fait ça.

- Je ne faisais que penser. Tu croyais vraiment que j'étais offusqué?

- Oui...

- Ce n'est pas grave. Au fait, aurais-tu pensé à un plan d'évasion?

- Non. Sommes-nous vraiment pris au piège?

- Jusqu'à preuve du contraire, oui.

Une larme roula sur ma joue. Mon coéquipier l'essuya du revers de son doigt et me sourit pour me rassurer. Il me pointa donc celui qui avait été désigné pour nous surveiller. Loup Gris me murmura à l'oreille qu'il était notre dernier espoir.

- Monsieur? J'aurais quelques questions à vous poser.

L'homme se leva pour nous faire face. Il posa ses poings sur ses hanches et afficha un air de brute.

- Je voulais simplement savoir quand allait être servi le diner.

J'avais compris en quoi consistait son plan. Il avait fait en sorte que le surveillant se rapproche de nous et de faire une diversion tandis que j'allais lui voler ses clés qui étaient dans sa poche afin de nous libérer.

Pendant que Loup Gris était en train de nous obtenir un repas digne de ce nom, j'essayais de tirer le trousseau hors de sa poche. J'étais minutieuse car si je pourrais mettre en péril notre chance de sortir. Je tirais et tirais et lorsque les clés furent enfin en ma possession elles se sont entrechoquées entre elle. J'ai ensuite fait semblant d'éternuer et ai ensuite demandé si je pouvais avoir un mouchoir. En rogne, il est donc parti en chercher et pendant ce temps, nous nous sommes enfuis de notre cellule.

Nous avons convenu. Loup Gris et moi que nous allions enfermer notre cher surveillant dans notre cellule pour éviter qu'il alerte celui que nous surnommons maintenant Pedro. Nous nous sommes collés des deux côtés de la porte ; mon coéquipier à droite et moi, à gauche. Lorsque nous avons entendu des bruits de pas s'approcher nous avons attendu qu'ils se rapprochent et lorsqu'il fut assez près, nous avons abattu la porte massive sur son crâne. Il s'est alors effondré de tout son poids et a tombé dans un bruit sourd.

Loup Gris et moi nous sommes regardés et nous sommes précipité à son secours. Nous avons essayé de le secouer, de lui tapoter le visage mais rien ne parvenait à lui faire ouvrir les yeux ne serait-ce que quelques secondes. Paniqués, nous avons appelé les urgences. Pendant ce temps, nous avons vérifié son pouls. Son cœur battait toujours. C'était une bonne nouvelle.

Les ambulanciers sont arrivés quelques secondes plus tard et nous avons dû porter l'homme jusqu'à eux pour ne pas mettre la vie des urgentistes en danger. Loup Gris les ont persuadés de le faire monter avec eux et ils ont acceptés. Avant de partir, il m'a fait promettre de ne pas continuer la mission seule. Je n'en avais pas l'intention non plus. Je n'aurais jamais pu continuer à combattre en sachant qu'un semi-innocent a été envoyé à l'hôpital par ma faute. Je suis donc retournée chez moi en attendant le diagnostic.

Une ou deux heures plus tard, je reçois un message de Loup Gris me disant qu'il était en vie et qu'il venait de se réveiller. Il était dans un état grave mais il était stable. C'était déjà ça.

Après avoir médité sur la question, je suis retournée à l'école. Évidemment, les professeurs ne s'empêchaient pas de me faire part de leur déception ou bien de me lancer des regards, parfois triste, parfois désobligeant. Les élèves, toutefois, s'en sont donné à cœur joie. Ils m'ont attribué un nouveau surnom : la rebelle. On me stoppait dans les couloirs pour me rappeler mon absence et mon apparition dans le bulletin de nouvelles. Évidemment, certains professeurs m'avaient aussi honoré de ce surnom. Je devais bien avouer que j'avais hâte de retrouver mon ancienne réputation, c'est-à-dire, celle de la fille qui n'est pas rejeté mais qui n'est pas populaire non plus. Le juste milieu, l'équilibre parfait.

Bien rentrée à la maison, j'ai été accueillie par ma mère, sur le canapé, le regard inquiet. Lorsqu'elle m'a vu, elle a tapoté la place à côté d'elle et je m'y suis assise. Elle m'a câliné et m'a gentiment repoussé au bout de quelques secondes pour me regarder dans les yeux. Elle m'demandé la question qui tue : pourquoi as-tu manqué tes cours? Mon rythme cardiaque s'accélérait. Je ne suis pas une bonne menteuse. Chaque fois que je mens, mes joues deviennent rouges. La dernière fois, c'était avec Sabrina et nous parlions de garçons alors elle n'a vu que du feu. J'ai dû mentir pour sauver ma peau... en fait, ma deuxième peau.

- Pendant la pause, je suis sortie dehors et j'ai vu une vieille dame qui avait fait tomber ses sacs au beau milieu de la rue. Malheureusement, sa pastèque a roulé jusqu'à la ligne et une voiture s'approchait d'elle a toute vitesse. Je n'ai pas réfléchi et je me suis jeté sur elle pour éviter qu'elle ne se fasse écraser. Au moment où je l'aidais à se relever, la cloche a sonné. Je l'ai aidé à porter ses sacs jusqu'à chez elle et je suis revenue le plus vite possible.

Durant mon monologue, j'ai mis mon visage dans mes mains et j'ai fait semblant de pleurer. Je crois que ma mère me croit.

- Pauvre Alexandra, tous les gens croient que tu t'es enfuie de l'école alors que ce n'est pas vrai! Je vais en parler avec tes professeurs, je suis sure qu'ils vont comprendre.

Elle me fait un grand sourire. Je la remercie et lui rappelle que j'ai tout de même des devoirs à faire. Je me lève et me dirige vers ma chambre. Je reçois un texto mais décide de ne l'ouvrir que dans ma chambre.

Loup Gris : Et puis? Tu t'en es sortie?

Lady Fox : J'ai dit à ma mère que j'avais sauvé une personne âgée de la mort.

Loup Gris : Elle t'a cru?

Lady Fox : Oui. Et toi?

Loup Gris : J'ai dit que j'avais une grosse migraine.

Lady Fox : Tu es rentré chez toi après?

Loup Gris : Oui. Pas toi?

Lady Fox : Non!

Loup Gris : On se reparle plus tard. Bye!

Lady Fox : Bye!

Je reçois aussitôt un message d'une autre personne. Décidemment, je suis réellement devenue populaire...

Frédérick : Et puis, comment ça va, la rebelle ?

Alexandra : J'ai peur. Comment le sais-tu?

Frédérick : J'ai des sources...

Alexandra : J'ai peur...

Frédérick : :)

Frédérick : J'air raté quoi aujourd'hui?

Alexandra : Je ne peux pas vraiment te le dire...

Frédérick : Effectivement...

Alexandra : Tu devrais demander à Sabrina, elle, au moins, était là.

Frédérick : Je n'ai pas son numéro.

Alexandra : Tu veux que je te le donne?

Frédérick : Elle ne va pas se faire des idées?

Alexandra : Quoi?

Frédérick : Non, rien.

Alexandra : Je vais lui demander de m'envoyer les pages et je te les transférerai après.

Frédérick : Ok, merci!

Alexandra : De rien!

Dès que Sabrina m'a envoyé les pages, je les aie envoyés à Frédérick. J'ai fini la soirée en faisant mes devoirs. C'est comme ça que j'ai terminé ma journée plutôt banale...

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