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Chapitre 9

***

[Un peu plus tard]

-Repli stratégique, soldats ! ordonne un capitaine de Rhodon.

Les derniers soldats encore debout fuient la base de Sarellon, désormais prise au nom d'Avillon avec l'aide des guerriers de Tangur. J'étais avec Johan et Fram en première ligne, soutenus par les tirs de Mikhail et du soutien des guerriers de Tangur prêts à se venger des impériaux.

La base est désormais libérée, et je peux enfin souffler. Ma magie de foudre est relativement pratique pour cette attaque, et les techniques des autres chevaliers d'Avillon nous ont permis de rapidement venir à bout des ennemis.

J'aperçois Charlotte qui soigne les blessés, et Mikhail qui faisait face à Adelyne, mais il s'en va juste après, probablement parti en reconnaissance.

-{Je serai déjà parti pour le château du Roi de Rhodon, si je ne devais pas rester avec eux... Mais ils connaissent l'endroit, et c'est très important.}

-Tout le monde, approchez-vous. ordonne Adelyne.

Je me rapproche de la monarque en même temps que les autres chevaliers, et elle aborde son regard rare et sérieux.

-A l'exception de Mona, vous savez tous que Rhodon possède un groupe de chevaliers d'élites : l'Ordre des Épines, avec la vice-capitaine Zaira et le capitaine Krom. Il est plus que probable que nous allons les rencontrer, et qu'on devra les défier si l'Empire l'oblige. Soyez très prudents, car ils sont redoutables. Restons ici avant de reprendre le chemin, on part dans 30 minutes.

Mikhaïl revient d'un bond dans les airs, et visiblement pressé. On donne notre attention au rôdeur.

-Les forces impériales arrivent, et ils sont nombreux. Je suggère que nous sortions de la base pour ne pas se faire encercler.

-Très bien, Mikhaïl. Chevaliers, regroupez-vous vers...

Après avoir écouté Mikhail, ma seule envie est de tous les éliminer pour apaiser ma colère. Je cours droit vers le mur où les impériaux doivent se trouver derrière selon le rôdeur, et claque un violent coup de poing électrique qui crée un grand trou.

Je ne m'arrête pas de courir, car les impériaux se dirigent droit vers moi. Mes éclairs tourbillonnent autour de mes jambes et de mon épée, des petits éclairs s'échappent de mes bottes, et je prends une impulsion pour me retrouver plus facilement face à eux.

[Un peu plus tard]

Les chevaliers d'Avillon m'avaient rattrapés assez rapidement et m'ont aidé contre l'Empire. Adelyne refusait que je tue les chevaliers de Rhodon, car ce n'était pas leur volonté à eux mais celle de l'Empire. Evidemment, je n'aimais pas cet ordre, alors je faisais au mieux pour limiter ma puissance.

Nous avons repris l'entrepôt de Varan et le Vicomté de Luenne, et nous sommes en route vers la porte de Moravi. Cependant, je ne suis pas les ordres de Adelyne, car ma seule envie est de rapidement libérer Rhodon pour partir à Lumisade.

Après avoir tranché la tête d'un impérial, je prends une première impulsion pour aller droit vers des archers de Rhodon, puis une autre impulsion pour prendre de la hauteur. Avec ma lame entourée d'éclairs, je les envoie vers les archers de Rhodon qui se retrouvent paralysés et tombent au sol.

Atterrissant au sol, j'invoque un shuriken de foudre dans mon autre main pour l'envoyer vers un impérial épéiste qui courait droit vers moi, mais en visant ses jambes pour le faire tomber au sol. Je me dépêche de me relever et claque un coup de pied chargé de magie pour lui écraser la tête.

-Vous osez nous envahir, Avillon !

Je donne mon attention vers la voix. Un grand type d'1m90, vêtu d'une armure d'un style similaire à Loader, mais dont les couleurs sont beaucoup plus rouges et nuancées.

-{...}

Johan me rejoint, mais je reste surtout concentrée sur un détail : le duc est uniquement avec des soldats de Rhodon.

-Mona, tu devrais rester en arrière, tu t'es beaucoup dépensé. me conseille Johan.

Je lance un regard à l'arrière, et la monarque et Fram se rapprochent. Les soldats d'Avillon, les serfs et les Tangur se tiennent prêts à combattre. Adelyne tend son bras vers le duc.

-Duc Leblanc, je suis la monarque d'Avillon ! Nous sommes venus aider Rhodon à se libérer de l'Empire !

-Mensonges ! Comment pourrait-on croire une souveraine qui nous a condamné après un assaut raté avec son alliance réunissant les nations de Dushines et de Giabax contre Gallus et qui nous a mis dans ce pétrin ?!

-Ma présence ici-même avec mes chevaliers et avec les serfs qui ont été soumis à l'esclavage tout comme les guerriers de Tangur sont une preuve qu'ils me font confiance pour vous libérer !

-Ah ouais ?! Comment pouvez-vous expliquer le rapport faisant mention que vous ayez tué le duc Loader ?! Je vous écoute !

Je plaque violemment ma main contre mes yeux, car non seulement ce n'est clairement pas la faute de la monarque, mais en plus cela rend ces négociations plus difficiles pour elle.

-{Putain...}

Je remarque que maintenant, mais la souveraine se trouvait déjà tout devant, faisant face au duc qui était à 10 mètres de distance, avec ses soldats derrière lui.

-Je ne compte pas nier ce qui s'est passé, et je m'excuse pour la mort d'un des trois ducs de Rhodon, la nation du soleil.

-Le mal est déjà fait, monarque d'Avillon ! Peu importe le poids de vos excuses, cela ne fera pas revenir le duc qui est mort de la main d'un de vos chevaliers !

Le duc tend sa lame vers la monarque d'Avillon.

-Nous allons régler cela dans les règles, c'est une offre à prendre ou à laisser, je vous propose un duel d'honneur !

j'ai déjà entendu ce terme par le passé, mais je n'arrive plus à me souvenir de ce dont il s'agit, ni même s'il s'agit de la même chose à Itren. Adelyne pose une main sur son menton pour réfléchir, là où les autres chevaliers commencent à hésiter. Je me rapproche de Johan.

-Johan, c'est quoi cette histoire de duel d'honneur ?

Johan se penche légèrement vers moi pour chuchoter afin de ne pas perturber ce qui se passe sur le terrain.

-Un duel d'honneur est un rituel entre nations. Le chef du groupe doit désigner un de ses combattants pour combattre en un duel. Cela peut paraître inutile, mais cela a un énorme côté psychologique.

Suite à cette réponse, je ne peux pas m'empêcher de reposer une main contre mes yeux, repensant une nouvelle fois à ma bêtise.

-{Mais pourquoi Adelyne considère que c'est sa faute, au juste ? Cela n'a pas de sens...}

-Que décidez-vous, monarque d'Avillon ?

Dans ma tête, je me pose une seule question : et si tout n'était qu'une supercherie et que d'autres soldats attendent pour prendre en tenaille ? Sans dire un mot, je dirige des éclairs dans mes bottes et les libère sous la forme d'une onde circulaire se propageant dans le sol.

L'onde passe sous les maisons à proximité et même derrière, mais aucune présence n'est dissimulée. Ici, dans cette grande allée, ne se trouve que les forces d'Avillon et celles du Duc Leblanc.

***

-Duc Leblanc, est-ce que l'on est vraiment obligé d'en arriver là ? Fais-tu cela uniquement par vengeance ? à l'attention du duc.

-Qui donc ne vengerait un de ses camarades tué lâchement par une nation voisine ?! Quelle question est-ce là ?!

Mon regard se fronce suite à cette haine de quelqu'un voulant venger un de ses camarades. La situation est délicate, et je dois trouver un moyen de régler cela sans impliquer de conflits. Je tends mon bras vers lui en ouvrant la main.

-Vous êtes asservis par l'Empire, votre véritable ennemi. Nous sommes restés défensifs et le duc Loader a choisi son propre terrain. Au lieu de vous rapatrier sur sa mort, vous devriez d'abord vous occupez de récupérer votre pays.

-Espèce de... !

-Ça suffit ! hurle Mona.

Je me mets à regarder dans la direction de Mona, qui passe à côté de moi pour se mettre tout devant, tendant son bras devant moi

-Ce n'est pas Avillon qui a tué votre duc, mais moi ! Je ne suis pas une chevalière d'Avillon, et encore moins aux services de la monarque ici présente ! Votre duc a eu ce qu'il méritait, cela s'arrête là !

Je pose la paume de ma main contre mon front, après avoir entendu cela. Ce n'est clairement pas le genre de discours à avoir en ce moment-même.

-{Je dois réagir... !}

-Je te reconnais... répond enfin Leblanc.

***

Je révèle une brève interrogation avec mon regard, alors que ma main droite tire mon épée que je garde abaissée.

-Ah bon ? Pourtant c'est notre première rencontre.

-Des soldats nous ont fait un rapport qu'une femme recherchée par l'Empire a surgi à la frontière Est d'Avillon et qui a porté un violent coup... Tu es Mona Olkelda, des Héros de l'Aube de Crieji !

En écoutant cela, je tape ma main gauche contre la paume de ma main droite pour faire un claquement.

-Félicitations, je suis censée te remettre une médaille ? sur un ton arrogant.

Quelqu'un pose une main sur mon épaule pour attirer mon attention, et c'est Adelyne. Les deux femmes se lancent un regard assez froid et téméraire.

-Mona, laisse-moi discuter avec lui.

-C'est vous qui voulez porter sur vos épaules des erreurs dont vous n'êtes clairement pas responsables. C'était mon choix de tuer le premier duc, et je compte bien l'assumer ici-même.

D'un mouvement d'épaule, je retire la main de Adelyne et fait face au duc Leblanc, faisant trois pas en avant et en pointant mon épée vers ce dernier.

-Je représente Avillon durant ce duel d'honneur. Envoyez moi votre meilleur combattant !

Cela pouvait sembler illogique, vu que je venais d'avouer avoir aucun lien avec Avillon, mais là il n'est pas question de Avillon, mais de mes erreurs.

-T'as vraiment un sacré culot, Mona de Crieji... il lève son épée vers le ciel. Soldats ! Un million de pièces d'or à la personne qui me ramènera cette fille !

A l'annonce de la récompense, les soldats de Rhodon foncent comme des vautours qui verraient une charogne vers moi. Cependant, d'autres soldats surgissent des petites allées entre les maisons, sous la surprise des chevaliers, et également la mienne.

-{Quoi... ?}

-Mona, recule ! m'ordonne Adelyne.

Ce type, portant le titre de duc, qui envoie ses soldats se sacrifier en y mettant une quelconque récompense probablement fausse, mais qui exploite les psychologies des humains... Dire que ces mêmes humains se cachent sous les armures de Gallus, et qui ont infligé des souffrances aux serfs et aux Tangur.

Cela n'a aucun sens que je pense à cela, mais mes douleurs de jadis toujours profondes me rappellent tout ce qu'a enduré ceux qui ont accepté de se joindre à Avillon pour libérer leur pays. Ce duc, quel que soit son nom, n'a pas une once d'humanité sous sa carapace de métal.

En plein dans mes pensées, je n'ai pas encore réagi au fait qu'un premier soldat de Rhodon était face à moi et avait levé son épée. En une seconde, mon poing gauche frappe de plein fouet l'armure sombre du soldat, le repoussant violemment.

Les éclairs entourent mon autre bras, puis je prends mon arme à deux mains alors que les autres soldats se rapprochent. Je lève mon arme et la fait tourner pour la planter violemment dans le sol, créant une zone circulaire jaune aux bords et à l'intérieur d'où s'échappe de petits éclairs.

Dans la seconde qui suit, c'est plusieurs éclairs très violents et amplifiés avec la magie de lumière qui s'abattent dans toute la surface du cercle, frappant les soldats de Rhodon, mais aussi des soldats d'Avillon.

Sous les cris de douleur des chevaliers, je retire mon épée et entame une charge vers le duc qui est encore sous la surprise. Des éclairs se concentrent sur mon pied droit, et je me retrouve en un instant à droite du duc, avec mon épée au niveau de la gorge du type grâce à une fente sous son casque.

Personne n'ose dire le moindre mot suite à cela. J'ai ma tête abaissée et mon regard fermé, n'osant même pas regarder le duc.

-{...}

Dans la posture du duc, le dos courbé vers l'arrière, la tête relevée et mon épée touchant sa gorge, le moindre faux geste lui ôte la vie. La seule chose qu'il arrive à faire, est de légèrement tourner la tête pour qu'avec ses yeux, il puisse observer un seul de mes yeux fermés. J'ouvre les yeux, et lance un regard froid d'émotions vers ma proie.

-Lâche ton arme, duc..

Inspirant longuement, le duc laisse glisser le manche de son épée de ses doigts, la laissant tomber au sol dans un bruit métallique qui est la seule chose audible pour le moment. Je mets un coup de pied traître sur les pieds du duc pour le faire tomber, son armure percutant le sol, avant que mon pied droit se pose sur la gorge du duc pour l'empêcher de se relever.

Les soldats de Rhodon, choqués par cette scène, déposent les armes. J'amène mon arme pour que la pointe soit au niveau de la tête du duc. Ma seule envie est de faire comme après mon réveil et de laisser ma proie deviner les questions que je veux poser, sauf que ce n'est pas à moi de le faire.

Avec ma main gauche, je fais un signe à la monarque de s'approcher, tandis que les autres chevaliers d'Avillon se font soigner par Charlotte.

-Tu n'as jamais voulu me tuer ? demande le duc.

En réponse, j'appuie un peu plus fort avec mon pied sur la gorge du duc, la peau de l'homme se teintant de rouge.

-Laisse, Mona, je vais poser les questions. Continue de le tenir.

C'est bien le genre d'ordres que je suis prête à exécuter sans broncher. J'éloigne mon épée du visage de l'homme, Adelyne se rapprochant.

***

-Duc Leblanc.

Le duc tourne brièvement la tête dans ma direction, mais le pied de Mona contre sa gorge l'empêche de faire plus d'efforts.

-Ecoute, duc Leblanc. Je n'ai pas envie de faire couler davantage de sang. Si tu te montres coopératif, on te laissera la vie sauve.

-D'a...ccord...

Mona réduit brièvement la pression de son pied pour laisser le duc parler, mais elle continue de le laisser dos contre le sol.

-Où est Charles III ?

-Il est retenu dans son château, à... la capitale.

-Où se trouve le duc Henry de Bourden, le dernier des trois ducs ?

-Il... Est également au château de Sa Majesté, servant... de dernière ligne de défense pour empêcher Sa Majesté de s'enfuir...

-Bien. Maintenant dis-moi ce que tu sais de la stratégie de l'Ordre des Épines, leurs positions, leurs forces, et leurs commandants, principalement.

-Je n'ai pas... accès à... ce genre d'infos...

Mona augmente la pression de sa botte sur le cou du duc, la peau de l'homme prenant une teinte légèrement violette. Je lance un regard vers Mona.

-Mona. d'un ton sec.

Soufflant par le nez, la guerrière réduit la pression de sa botte et laisse le duc souffler. Je redonne mon attention au duc au sol

-Tu ne sais donc rien de Krom Ledios et de Zaira ?

-Ils... Font partie... de l'Ordre des Épines... Mais ne sont plus sous les ordres de Charles III, mais d'un des quatres généraux de l'Empire.

Je guide une main au niveau de mon menton. Les quatres généraux, ceux qui répondent aux ordres de l'Empereur en personne. Lors de mon premier assaut, nous avons rencontré Frédérick, le Cavalier de la Mort. Brandon, le Dévoreur d'âmes, et Solphi, la Vipère de la Foudre. Le dernier porte le titre de Lame de l'Empire, mais il ne s'est pas dévoilé.

-{Solphi serait-elle ici ?}

Mikhail revient au pas de course, me sortant de mes pensées.

-Altesse, mon corbeau a repéré des soldats de Rhodon qui se rapprochent. Nous ne pouvons pas rester ici.

-Bien, nous allons reprendre notre avancée. Je lance ensuite un regard à Mona. Libère-le, Mona.

***

Pendant quelques instants, je reste figée, avec un regard à glacer le sang adressé au duc. Je finis par retirer mon pied de la gorge de l'homme et m'écarte pour le laisser se relever. Les soldats qui ont déposé les armes commencent à partir, sans même attendre d'ordres, car c'est la seule solution envisageable.

-Kof kof... Vous avez beaucoup de compassion...

-Tu peux aller retrouver le dernier duc, ou même rejoindre l'Ordre des Épines. Nous sommes venus vous libérer de l'Empire, et c'est ce que nous allons faire. déclare Adelyne.

Sur ces derniers mots, la monarque passe à côté du duc et se met à marcher devant elle, alors que je la suis de près en restant muette, avec les autres chevaliers et esclaves qui nous suivent.

-Hé hé...

D'un mouvement de regard derrière moi, le duc se relève et lève son épée pour attaquer la monarque, sans même laisser le temps aux chevaliers, ou à n'importe qui d'autres de comprendre ce qui se passe. D'un seul bond, je me retrouve devant lui, avec la monarque dans mon dos, et mon épée plantée dans la gorge de l'homme.

-Ar...

-Imbécile. d'un ton glaçant.

Je serre fermement le manche de mon arme, alors que je la laisse enfoncer dans la gorge du type. Sans délicatesse, je tourne mon épée pour que la lame soit à la verticale, déchirant davantage de peau pour former presque un trou complet, en détruisant les cordes vocales.

D'un mouvement sec, je sors mon épée par le haut. Le casque de l'homme dégage dans le mouvement, et la tête du duc est complètement ouverte en deux, laissant à l'air libre un cerveau coupé en deux, un œil de chaque côté du visage, et plusieurs litres de sang s'échapper de cette tête décapitée.

Le corps de l'homme tombe au sol, et j'observe un bref instant ma lame ensanglantée, où je me dépêche de faire un bref mouvement pour retirer le liquide rouge qui s'en va tâcher le sol.

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