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Chapitre 33

***

Dakkeon, la terre des mercenaires. Ces habitants sont des guerriers et guerrières de toutes races, prêts à tout pour accomplir leur objectif, et qui vénèrent le lion du soleil. L'architecture de ce pays est diamétralement opposée à Isola.

Des habitations en pierre taillée, sur une surface qui prend de la hauteur. Dans ce pays, le soleil tape relativement fort, mais cela reste plus facilement supportable contrairement au désert de Varhya.

Les pirates nous ont déposés à Pasnaktos, la région la plus à l'Ouest de la nation. Cet endroit comporte douze régions, en incluant le palais, mais qui sont divisées en deux camps.

En compagnie de mes chevaliers, nous posons le pied à l'entrée de Pasnaktos. Je donne l'attention à mes camarades.

-Mes chevaliers, regroupez-vous.

A ma demande, ils se rassemblent devant moi. Je prends une inspiration, puis commence à parler.

-Dakkeon est pris entre deux feux : Les lions dorés, le groupe sous le commandement d'Alev Valkyrios, notre alliée du premier assaut. Son équipe fait face à un groupe de mercenaires rebelles qui se sont alliés à l'Empire.

Je marque une petite pause, puis reprends.

-Le roi de Dakkeon, Aslan Valkyrios, est en captivité dans son propre palais, gardé par Solphi Revenheight, un des quatre généraux. Vous vous en doutez, ce sera elle notre ennemi.

Mona lève la main, et je lui donne la parole.

-Le roi de cette nation, ainsi que celle que vous appelez Alev, ont le même nom de famille ? Ils ont un lien de sang ?

-Pas exactement. Alev est l'héritière du trône, et Aslan a voulu qu'elle hérite de son nom de famille.

Cela dit, en voyant Mona, je me rends compte d'un détail que je me dois d'éclaircir pour les héros de Crieji.

-Solphi manie la foudre par le biais d'un sceptre arcanique, et sa puissance est presque égale à celle de Brandon. Des questions ?

Astrid lève la main, je lui donne la parole.

-C'est par rapport à Ian. S'il ne fait pas partie des généraux, alors en excluant Solphi, il reste encore un général à démasquer.

-C'est bien un détail où il faudra faire attention. Astrid, toi qui était alliée à l'Empire avant, tu n'as pas de théories ?

L'elfe met une main au niveau de son menton, réfléchissant.

-Sur l'instant là, je ne sais pas qui cela peut être. Je vais y penser pendant le voyage, et je vous préviendrai si j'ai quelque chose.

-Merci, Astrid.

Les explications données, on se met à entamer notre aventure dans la dernière région du continent central.

***

Bien que nous soyons arrivés au milieu de la matinée, nous sommes proches de la fin de l'après-midi sans même avoir pu traverser Pasnaktos. Au moins quatre fois, j'ai utilisé ma zone de foudre pour localiser des personnes, avec la portée la plus élevée que je peux faire, mais rien du tout.

Cela dit, sur le chemin, j'ai remarqué deux choses : D'abord, je suis bizarrement calme, contrairement aux dernières régions que nous avons libérées. La seconde, c'est que je commence à appréhender le côté pacifique de la monarque, en essayant d'éviter la mort de mes ennemis.

En repensant à cela, les événements de Rhodon commencent à me ronger la tête, notamment ces trois ducs. En y repensant, il s'agit du seul endroit où je n'avais pas hésité à tuer et où cela m'a fait comprendre la dure réalité de notre monde.

-{"On ne peut pas rationaliser la guerre, car il y aura toujours des victimes"...}

La phrase n'est pas exacte, mais c'est ce que m'avait dit Adelyne, quand on a pris le bâteau pour les Îles Ballar. Peu importe nos actions, il y aura des gens blessés, et c'est inévitable. Pendant un bref instant, mes pics de colère et les morts que j'ai provoqués me frappent l'esprit, bloquant mes pas.

J'arrête ma marche, baissant la tête, mes yeux guidés vers le manche de mon épée. Mon poing se serre sous le coup de mes émotions, me rappelant mes excès de colère dans le passé.

-Mona ?

Je relève la tête devant moi, apercevant Aurore et Eluard qui me regardent d'un air intrigué. Je lance un bref regard vers l'arrière, et les autres chevaliers sont aussi à l'arrêt, me fixant. Adelyne avance d'un pas vers moi, penchant la tête sur le côté.

-Un problème, Mona ?

-{Je dois le faire...}

Je me retourne pour avancer vers la monarque, les bras baissés et conservant mon air sérieux. Les chevaliers ne détournent pas leur regard, et ne montrent aucun signe pour m'arrêter. Je fais face à Adelyne, avec trois pas qui nous séparent.

-Altesse, il y a quelque chose dont je veux vous parler, en privé.

Elle me fixe un bref instant, et finit par hocher la tête. Elle tend son bras pour avoir l'attention de ses chevaliers.

-Chevaliers, surveillez le périmètre !

Avec Adelyne, on rebrousse un peu chemin pour être tranquille et certain que l'on ne nous entend pas. Mon cœur commence à se serrer, car pour la première fois de ma vie, je vais devoir expier mes fautes.

Finalement, on se refait face, et je baisse la tête, serrant les poings. Dans ma tête, je fais défiler les mots que je dois lui dire, puis j'ouvre la bouche.

-Adelyne... Je voulais m'excuser.

-T'excuser ? Par rapport à quoi ? en penchant la tête.

-Pour tout.

Une sensation bizarre me parcourt le corps, comme s'il s'allège au fil des mots que je prononce. Je prends une dernière respiration, puis regarde la monarque dans les yeux.

-Les ducs de Rhodon que j'ai tué. Vos ordres que je n'ai jamais pu écouter. Ma colère que j'ai trop laissé exprimer. Les problèmes que vous avez eu à cause de mes actions. Ma vie que j'ai mise en danger qui vous a inquiété plusieurs fois. Vos mots que je n'ai jamais écoutés avec mon cœur... Tout cela, c'était un poids sur mes épaules que je voulais lâcher en m'excusant auprès de vous, qui me connaissez mieux que quiconque.

A la fin de mes mots, le visage surpris de la monarque se change en un regard attendrissant avec un large sourire. Elle s'abaisse pour être à ma hauteur, posant une main sur mon épaule.

-En cet instant, tu as révélé que sous tes émotions, tu possédais un cœur très pur, et que tu restes fortes malgré tes erreurs et tes douleurs du passé. Je serai toujours l'épaule contre laquelle tu pourras te poser, si tu as besoin.

-...

Ses mots me donnent envie de pleurer, mais aussi de la prendre dans mes bras, sauf que ce serait trop déplacé, surtout dans un endroit et dans une situation pareille. Je ferme mon poing droit, fermant les yeux et penchant la tête sur le côté.

-Désolé.

-J'accepte tes excuses.

Mes épaules deviennent beaucoup plus légères, et la tension de mon corps diminue brusquement, me procurant un soulagement assez profond. Sa main se retire mon épaule, mais j'aurai voulu qu'elle la laisse pour toujours. Elle baisse la tête en conservant son sourire, sauf que je voulais qu'elle continue de me noyer dans son regard.

Elle se remet complètement debout, m'obligeant à relever la tête. On retourne auprès des chevaliers pour reprendre la route, sauf que mon cœur veut rester ici à jamais. Aurore et Eluard me rejoignent, mais je n'ose pas révéler ce dont j'ai discuté avec Son Altesse.

On reprend la marche pendant quelques minutes, sauf qu'une de mes ondes électriques repère une présence ennemie un peu plus loin. Un terrain habité, semblable à un campement, délimité par des barrières en pierres.

Des soldats sont déjà présents, agenouillés et regroupés devant un début de feu de camp. Adelyne nous donne les directives, ce qui m'oblige à avoir une main au niveau de mon épée si la situation vient à empirer.

On reprend notre avancée droit vers le camp, et on se fait rapidement remarquer par un des soldats. La plupart sont des hommes avec une musculature assez impressionnante. Leurs têtes sont protégées par un casque spartiate, et équipées de lances et de boucliers qui font la moitié de leur corps.

Ils sont vêtus de simples gants et d'une ceinture au niveau de la taille, couplés à des bottes renforcées. Cela dit, d'autres personnes se remarquent : Des félins, de la tête jusqu'à leur pattes en passant par la façon de se tenir sur leurs pieds et en conservant une main au sol. Leur buste est couvert par un habit simple et pas trop léger, et ne sont pas équipés.

Sur les ordres de la monarque, on se met en formation. Les mercenaires se rapprochent, prêts à combattre, sauf que celui en tête de file, avec un casque différent des autres, fait un mouvement de lance pour obliger les autres à interrompre l'assaut.

-Attendez !

Les guerriers se stoppent, et celui en avant marche vers nous en baissant les armes. A ma droite, la monarque avance de deux pas, s'arrêtant juste après.

-Vice-capitaine des lions dorés. C'est un plaisir de vous revoir.

-Souveraine des dragons...

-{C'est la première fois que j'entend cette appellation, et aussi...}

Le mercenaire se retourne vers ses camarades, levant son bouclier.

-Mes frères ! Avillon est de retour ! Ils ont su braver l'Empire sur leur chemin comme le lion qui suit la course du soleil !

-{La deuxième fois que des personnes sont heureuses de revoir la monarque.}

Les mercenaires lèvent leurs armes et poussent un cri mutuel, exprimant pleinement leur joie de revoir les chevaliers d'Avillon. D'un regard sur le côté, les acclamés semblent légèrement gênés, sauf Astrid qui en profite pour sourire. La monarque plaque sa main sur sa tête, embarrassée. Une fois la joie des soldats passée, Adelyne s'exprime.

-Mercenaire, où se trouve Alev ?

-Notre cheffe est partie avec Nyx récupérer des informations sur le conflit contre l'Empire, elle ne devrait pas tarder.

Je peux voir le regard de la monarque se questionner, en plus de froncer les sourcils.

-Nyx ? Qui est-ce ?

Le mercenaire n'a pas le temps de répondre, car un autre soldat annonce le retour de Alev, en compagnie de cette fameuse Nyx. Ce sont deux filles, rentrant dans le camp, et la capitaine de ces soldats reconnaît immédiatement les chevaliers et la monarque.

Des cheveux d'un rouge magnifique, au départ en épi mais qui tombent en une longue queue de cheval. Des yeux dorés à couper le souffle, accompagné à un teint de peau béni. La jeune femme est couverte d'un manteau en cuir gris mêlé a du noir, avec ses gants couvertes par des mitaines.

Son haut est un sweat à capuche zippé d'un rouge foncé par-dessus un haut blanc. Son bas est un jean noir, se concluant par des bottes d'un rouge semblable à celui de ses cheveux. Dans son dos, je distingue son arme : une grande faux de combat, dotée d'une lame relativement grande et dont la composition semble indiquer qu'elle est extensible.

La seconde personne, sans doute la fameuse Nyx, a un style complètement différent. De longs cheveux argentés, d'une nuance presque métallique, qui descendent jusqu'à ses genoux. Devant son visage, une brève mèche passe entre ses yeux d'un vert émeraude éclatant. Un accessoire à droite de sa tête est accrochée à ses cheveux, une étoile métallique avec un noyau au centre, brillant comme de la neige.

Une peau blanche d'une beauté envoutante, et une robe d'un blanc neige aux bords verts clairs qui laisse visible le bas de ses jambes dénudées, tout comme ses bras. Le haut de sa poitrine est à l'air libre, et en bas de son cou est greffé à même la chair un symbole magique de la même couleur que ses cheveux.

-{...}

***

J'esquisse un sourire à l'attention de Alev, cette dernière marchant rapidement vers moi.

-Ravi de te revoir, Alev.

La mercenaire à la queue de cheval s'arrête devant moi, baissant la tête et avec un poing vers le cœur.

-Vous me flattez, monarque d'Avillon. Je suis très contente de vous revoir en face de moi.

Je donne mon attention à Nyx, effectuant une révérence.

-Enchanté, monarque d'Avillon. Dame Alev m'a beaucoup parlé de vous. Je suis Nyx, magicienne électrique alliée aux lions dorés.

-Tu peux parler librement avec moi, Nyx, ne t'inquiète pas. Je suis Adelyne, la monarque d'Avillon, accompagnée de mes chevaliers.

Alev se relève, mettant une main vers ses hanches.

-Pour tout vous avouer, Altesse, Nyx était une soldate enrôlée de force par l'Empire, suite à l'échec de notre premier assaut. Elle s'est retournée contre les soldats et a accepté de nous apporter son aide.

-Je vois...

Je redonne mon attention à la fille aux cheveux blancs.

-Est-ce que tu as des infos sur Solphi, la générale actuellement présente à Dakkeon ?

-Je n'en ai pas, désolé. Je l'ai rapidement vue, quand on m'a obligé à rejoindre l'Empire, mais je ne sais pas grand-chose, à part qu'elle se terre dans le palais de la nation.

-Je te remercie.

Je repose mon attention sur Alev, car il me reste un détail à savoir.

-J'ai entendu dire qu'une troisième force s'est mêlée au conflit entre tes soldats et l'Empire.

Alev plaque une main contre ses yeux, baissant la tête sur le côté.

-Cela ne fait que peu de temps, mais des mercenaires d'un groupe nommé Myriade se permettent d'intervenir dans mes assauts contre l'Empire, empêchant notre progression ainsi que celle des envahisseurs. Du moins, c'était avant.

-Que s'est-il passé ?

-Cela ne fait que deux jours, mais Myriade est devenu bizarrement proche de l'Empire, sans pour autant être dans les régions qu'il contrôle. Ils interviennent seulement quand mon groupe prend l'avantage, pour nous obliger à fuir. J'ai le réflexe de les appeler les cinglés.

-Tu es libre de te faire ton propre avis sur la situation de ton pays, ne t'en fais pas.

Nous continuons de partager nos informations, jusqu'à la nuit tombée où Alev nous laisse dormir dans son camp. J'ai posté Aurore et Mikhail pour faire la garde de nuit, en tournant toutes les deux heures avec Mona et Nyx.

***

Aurore me réveille calmement pour que je prenne sa place. Je lui fais la bise et me lève, récupérant mon épée et sortant de la tente. Depuis un autre abri, Nyx se révèle en se frottant les yeux.

-{Je dois vérifier quelque chose...}

Alors que je la rejoins, j'envoie une onde électrique dans le sol pour localiser les personnes à l'extérieur du camp, et je ne perçois personne. On s'installe sur un point en hauteur, au-dessus d'une habitation assez solide pour supporter nos poids respectifs, et on s'assoit.

Nous restons silencieuses, à observer les environs sous la vive brise qui balaye nos cheveux et avec la pleine lune dans le ciel.

-Vous aimez la nuit ? me demande Nyx.

Pendant un instant, j'ai été surprise par le vouvoiement qu'elle a utilisé, et ensuite par sa question soudaine. Je tourne la tête vers elle, et ses cheveux magnifiques sont illuminés par la boule blanche dans le ciel nocturne. Quelques secondes de silence se suivent où je reste éblouie par sa beauté, alors qu'elle fait si jeune.

Finalement, je relève la tête vers l'astre au-dessus de nous.

-Pas spécialement. Pour moi, la nuit est aussi banale que le jour.

Elle lève sa main droite vers le ciel, comme si elle cherchait à en attraper les étoiles.

-En voyant cette mer d'étoile, je m'abandonne au cours du temps, les yeux noyés dans l'obscurité, en ressentant cet espace qui me domine par sa taille.

Ce qu'elle vient de dire me surprend. Je ne la pensais pas capable de dire de telles phrases. Je m'apprêtais à lui répondre, mais un bruit attire notre attention. J'envoie une bille électrique au sol, produisant l'onde électrique qui permet de localiser les personnes autour.

-Il y a quelqu'un.

Je me lève en tirant mon épée, puis bondit du toit. Nyx descend une seconde après moi, avec une expression encore plus froide que la monarque. Des éclairs d'un blanc comme la neige entourent le corps de ma partenaire, et ses cheveux qui se lèvent.

Cela dit, en seulement deux secondes, son apparence se modifie. Ses cheveux virent au noir de jais, et sa robe s'assombrit pour se mélanger dans la nuit noire. En parallèle, ses yeux émeraude passent à l'améthyste. L'accessoire dans ses cheveux se transforme en une fleur violette, relativement belle.

-Tu...

-Je t'en parle après.

Les éclairs autour de son corps prennent la même couleur que sa robe, et elle commence à courir vers la provenance du bruit. Je la suis de près, avec mes jambes amplifiées par ma propre magie.

L''intrus se révèle seulement être un aigle qui chassait sa proie et s'était posé au sol pour l'immobiliser et le dévorer. On retourne à l'intérieur du camp, et Nyx me fait arrêter mes pas au milieu du camp.

-Tu es surprise par mon apparence nocturne ?

-Hé bien, je n'ai pas l'habitude de voir cela.

Elle reprend sa première apparence, sa tête relevée vers la lune.

-Seule Alev est au courant de ma seconde forme. Je déteste revêtir cette apparence, car c'est celle où j'ai été créée.

-Créée ?

Elle hoche la tête, puis se retourne vers moi.

-Tout comme Frédérick que vous avez vaincu à Varhya, je suis une homoncule créée par l'Empire. J'étais destinée à faire partie d'une équipe d'élite, mais mon cœur trop humain fait qu'ils m'ont délaissé et isolé du reste du monde. Le premier assaut d'Avillon a obligé Gallus à me déployer avec la division de la générale Solphi. A peine arrivée, je me suis enfuie, et j'ai aidé Alev.

-...

Elle s'approche de moi, réduisant notre distance pour qu'il ne reste qu'un seul pas. Elle agrippe délicatement ma main droite qui tient mon épée, la levant vers sa poitrine.

-Si tu ne me juges pas digne de confiance, alors tue-moi. En vérité, tu me libéreras.

Sa phrase me prend complètement de court. Je ne la connais que depuis aujourd'hui, mais je me suis trop rapidement attaché à elle. Une homoncule de l'Empire ? Comme Frédérick ? Elle ne donne tellement pas cette impression, par rapport aux autres généraux.

-Te libérer ? De quoi ?

-De ma vie que je n'ai pas pu profiter. De l'objectif de ma création que je n'ai pas tenu. En tant que homoncule, nous sommes des êtres créés avec un but, des armes, et devons tout faire pour le tenir. J'ai échoué, et je ne devrais plus être vivante.

Je lâche mon épée, la faisant tomber entre nous deux. Je lui saisis une de ses mains et la relève entre nous.

-Moi aussi, je suis entré dans une phase où je voulais mettre fin à ma propre vie. Deux fois, depuis que j'ai posé le pied à Itren, et trois fois encore avant, car on m'a pris ce que j'avais de plus cher.

Je serre fermement la main de Nyx, puis baisse la tête.

-Pendant trois ans, je me suis enfermé dans ma colère et enchaîné à mon désir de me venger de celui qui m'avait volé. A chaque fois que je m'apprêtais à mourir, je me suis rappelé que ma vengeance était une promesse, et pas un souci personnel.

Je relève la tête, l'observant dans ses yeux d'émeraude.

-J'ai survécu, et dans le monde dans lequel on vit, c'est une responsabilité à accepter. Je sais que c'est facile à dire, mais avec ce que j'ai vécu et les obstacles qui se sont dressés, je peux l'affirmer sans problèmes.

-Mona...

Une larme s'échappe de l'œil de Nyx, et elle l'enlève juste après.

-Merci.

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