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Chapitre 22

Je tire quatre nouvelles flèches pour appeler une meute de loups pour les diviser en duos afin de soutenir les tigres. Ma main droite qui tient mon arc se serre un peu plus, tout comme ma main gauche tatouée des signes de ma magie.

En voyant l'avantage que prennent mes invocations, je commence à courir vers les impériaux afin de bondir vers l'un d'eux et lui envoyer un coup de pied en plein visage, le repoussant en arrière. Par la pensée, je donne les ordres à mes animaux tout en me battant au corps à corps.

***

Aurore et Astrid s'en sortent. Charlotte arrive à soigner ses camarades du mieux qu'elle peut, et en haut des falaises, Mikhail s'occupe facilement des artilleurs. Le danger le plus important n'est pas Frédérick, mais ce dont s'occupe Mei. Mona, une main au niveau de son cœur et ses yeux fermés toujours en larmes.

Dans cette situation, c'est la seule qui peut vaincre Frédérick, si notre unique option est le combat. Je connais la cause de son traumatisme, mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit dans un lieu comme celui-ci.

-{...}

En l'observant, je repense à la première fois qu'elle est venue à Avillon, et de la joie de vivre qu'elle dégageait et son sourire radieux. Je suis responsable de son état, et elle est devenue aveuglée et corrompue par sa propre colère. Si elle continue à la conserver dans son cœur, elle va se détruire.

Je commence à marcher vers Mei, qui me remarque, alors que Mona continue de pleurer. Les bruits de l'affrontement continuent de casser le silence de la zone. Je m'abaisse pour être à la hauteur de Mona, et lui fait face.

-Mona, si tu m'entends, peux-tu relever la tête ?

Vu qu'elle ne relève pas la tête et qu'elle continue de pleurer en baissant la tête avec sa main vers son cœur, elle ne doit vraiment pas se sentir bien. Le mieux serait de battre en retraite, mais ce n'est pas sûr qu'elle arrive à nous suivre.

Je serre ma main droite par-dessus ma jambe, et prends un air sérieux.

-Mona, je te prie de m'excuser par avance de ce que je vais dire, mais...

Ma parole se fait interrompre par un violent souffle provenant de là où se trouvaient les impériaux. Je peux entendre un faible cri féminin, avant de me retourner pour voir Astrid projetée vers nous, bien qu'elle glisse sur le sable un peu avant.

Quant à Aurore, elle a pu conserver son équilibre, bien que mes pieds ne touchent plus le sol. Ses invocations ont disparu, tout comme les traces de sa magie sur son corps, et elle a une vive entaille à la joue droite.

Là où était les impériaux, il ne se lève qu'un nuage de fumée qui ne laisse apparent que des silhouettes couchées sur le sable, et une seule personne debout. Cette personne à un bras abaissé qu'il relève d'un mouvement franc, soufflant le nuage de fumée pour se dévoiler complètement.

Frédérick, sans aucune blessure, et sa hache violette lumineuse et menaçante. Il ne dit pas un mot, gardant sa posture de monstre, le dos complètement droit, et sa main qui tient avec ferveur le manche de son arme.

Je lance un regard vers le haut de la falaise, et Mikhail est toujours en hauteur, avec une vue a priori suffisante pour nous surveiller et guetter les renforts. Je lui fais un signe de la main que j'ai l'habitude d'utiliser pour indiquer de rester à sa position, et il hoche la tête en signe de réponse.

-Il est beaucoup plus fort qu'avant, je n'ai même pas réussi à lui faire une égratignure. avoue Astrid.

Je me relève pour faire complètement face à Frédérick, bien que Charlotte et Aurore soient devant moi. Sans dire un seul mot, le général commence à avancer vers nous, et le bruit de ses pas qui peut faire frémir les faibles d'esprits.

-{Astrid est affaiblie. Mei et Charlotte ne peuvent pas faire d'assaut frontal, et Mikhail doit guetter...}

Aurore se met à marcher devant nous, laissant tomber son arc contre le sable et défait son carquois par la même occasion.

-Altesse, je peux vous demander un service ? demande l'elfe sans me regarder.

-Comment cela ?

-J'aimerais que vous protégiez Mona, au moins jusqu'à ce que vous trouviez les autres membres de M.E.G.A.

-Pourquoi nous demander cela ?

-Quoi qu'il arrive, n'intervenez pas. conclut-elle.

***

S'il y a une chose que mon expérience m'a apprise, c'est que même sans Astrid et Mona, on peut vaincre Frédérick avec nos forces actuelles. Le problème, c'est que ce n'est pas vaincre ce général qui est important.

Sans mon arc et sans mon carquois, je me mets à courir vers Frédérick en lui faisant complètement face. Il réplique en commençant aussi à courir dans ma direction, levant sa hache pour préparer un grand coup vertical.

Dès qu'il abaisse sa hache, j'effectue une glissade sur le côté, esquivant son coup mais dont l'impact de sa lame crée un violent souffle qui agite violemment mes cheveux.

-{Je dois tenir...}

Le général se retourne d'un coup, sa hache se déplaçant dans le sable pour remonter brutalement en soulevant des milliers de grains jaune dans le mouvement. J'arrive à l'éviter d'un mouvement en arrière, mais le vent que je peux ressentir me fait comprendre une chose : si je me prends une seule attaque comme celle-là, je suis fichue.

J'effectue un bond vers Frédérick par les airs pour lui claquer un coup de pied en plein dans son casque, tout en y ajoutant de l'élan. Cependant, dès que mon pied rencontre l'épais métal composant cette protection, j'ai la sensation que le choc m'est complètement renvoyé, me faisant serrer les dents.

Frédérick lève sa main gauche pour tenter de m'attraper la jambe, mais je me sers de cette dernière pour prendre appui sur son armure et me propulser en arrière.

-{C'est comme taper dans un mur...}

Sous les pieds du grand homme, une vapeur sombre commence à se propager tandis que sa hache se charge d'une magie violette. Une seule seconde après, il se jette sur moi, sa main libre tendue pour tenter de m'agripper.

Je l'esquive en penchant le haut de mon corps en arrière, et j'en profite pour tenter de le frapper au niveau des chevilles. Dès que mon coup rencontre sa protection, je ressens la même sensation qu'avec son casque, et c'est mon pied qui commence à m'envoyer des signes de douleur.

En relevant les yeux, la hache de Frédérick me tombe dessus, mais j'arrive l'éviter en me déplaçant sur le côté. Le tranchant de l'arme manque de me retirer une mèche, et je prends un appui pour me dégager de cette situation où mon adversaire était clairement au-dessus de moi.

-{C'est le seul moyen...}

La brume ténébreuse commence à se lever, dont une partie qui rejoint la hache du cavalier. Ce dernier lève son arme et frappe un grand coup haut-bas dans ma direction, ce qui projette un déluge de magie noire.

Sans même réfléchir, je cours droit vers l'attaque avant de la longer et partir sur le côté en frôlant de peu le bout dont je peux ressentir la force magique. Une fois l'attaque passée, je reprend une offensive vers Frédérick en abaissant brièvement mon corps afin de raser le sol.

-Vas-y, défends-toi !

Mon adversaire replace sa hache pour effectuer une attaque en diagonale qui commence en rasant le sable à sa gauche. Il relève sa hache, envoyant une lame d'énergie inclinée qui lève les grains de sable, et je l'évite d'un plongeon sur le côté.

Je fais complètement face à Frédérick qui ne s'est pas encore repositionné, et je lui balance un uppercut en plein dans son menton, qui est moins protégé que le reste de son visage. Ce coup-ci, je peux sentir que mon coup à porter et que celui sous cette armure a senti mon attaque, mais il ne vacille presque pas.

Sa main gauche se dirige une nouvelle fois vers moi, mais ce coup-ci c'est mon bras que j'ai utilisé qui se fait agripper. Sa force à sa main est si forte que mon sang circule moins bien, et il me tire vers le haut pour que je ne touche plus le sol.

Par réflexe, j'agite mes jambes pour tenter de me débattre, mais ce n'est qu'un échauffement pour lui envoyer un coup de pied dans un endroit que j'ai repéré : sous son épaule, ou plutôt les aisselles, qui font partie des articulations qui ne sont pas protégé.

Mon coup lui fait légèrement fléchir les genoux, sauf qu'il utilise son étreinte sur mon bras pour me balancer contre la paroi de la falaise derrière moi avec une force surhumaine. Le choc m'extirpe un cri de douleur, alors que mon corps tombe sur le sol.

J'arrive à amortir la chute avec mes mains, et en relevant la tête, Frédérick me fonce dessus, ses deux mains tenant le manche de sa hache.

-{Un plus grand sentiment d'urgence !}

Ce coup-ci, il ne prend même pas d'élan, et il effectue un coup vertical haut-bas à bout portant. Je me relève d'un coup et me rapproche de lui afin de me retrouver en dessous du bâton afin de l'agripper avec mes deux mains.

Ma force est telle que je ne peux pas complètement bloquer son coup, mais j'arrive à utiliser l'élan qu'il a pris pour dévier brièvement son attaque vers la droite. L'énergie libérée frappe de plein fouet la falaise, et l'onde de choc du coup me parvient quand même.

Cependant, j'en profite pour refaire mon uppercut dans le menton de Frédérick, et il perd un bref instant l'équilibre en reculant. Je fais un bond en arrière pour augmenter l'écart entre nous, et il a sa main gauche vers son casque, sa hache abaissée.

-{Le fait qu'il ne dise rien est assez malaisant...}

Derrière le guerrier, la vapeur commence à réagir. Un bruit se fait entendre, celui d'un animal bien connu à notre époque : le cheval. Frédérick se retourne, et la silhouette d'un cheval galopant vers nous se fait apercevoir. L'homme m'ignore et commence à courir vers la monture.

Une fois hors de la brume, c'est une crinière d'un rouge incandescent pour une peau aussi noire que les ténèbres et des sabots entourés de flammes noires. Frédérick grimpe sur lui en saisissant la cordelette de la selle, et il lève sa hache vers le ciel.

***

-{Voilà l'origine de son surnom de "Cavalier de la Mort"...}

A mes côtés, mes chevaliers se retiennent de venir aider Aurore, malgré l'ordre qu'elle nous a donné. Je n'arrive pas à savoir ce qu'elle cherche à faire exactement, mais si elle a décidé d'affronter Frédérick seule, ce n'est pas par hasard.

Derrière moi, Mona continue de pleurer, mais cela semble diminuer, si j'en juge aux bruits de ses sanglots. Mei est toujours à côté d'elle, essayant tant bien que mal de lui parler.

-{...}

Un violent bruit se fait entendre au lieu du combat entre Aurore et le général, tandis qu'un souffle arrive jusqu'à nous. Une seconde après, l'elfe se fait projeter au sol, alors que le cavalier descend de sa monture, avec une aura maudite et donnant une impression beaucoup trop dangereuse. Je serre mes poings, car je n'arrive pas à supporter le fait de voir Aurore se faire malmener.

-{Aurore, que cherches-tu à faire ?}

***

A force de pleurer, c'est la fatigue qui commence à me prendre, mais je suis tout bonnement incapable d'ouvrir les yeux. Rien que voir cet endroit où j'ai perdu ce qui comptait le plus pour moi, ce sont mes émotions du passé qui me harcèlent.

Le moindre de mes gestes réveille mes souvenirs les plus douloureux, et même si cela a commencé il y a plusieurs minutes, je ne suis pas assez forte pour les supporter.

-{Je suis horrible...}

"Ne cède pas à la colère, ma chérie". C'était les mots qu'il m'a adressés, et je n'ai pas été capable de tenir sa dernière promesse. Ma vie s'est effondrée ce jour-là, car j'ai tout gâché...

Cependant, je peux sentir que quelqu'un agrippe ma main gauche, et la relève tendrement. Je reconnais cette sensation, des petites mains douces qui sont celles de Mei. Sans regarder, je la laisse guider ma main, et elle l'emmène vers mon collier.

Dès que je peux sentir le cristal, je me rappelle de mes moments où tout allait bien, avant que la réalité me dévoile sa véritable cruauté. Je serre le cristal avec deux de mes doigts, et je commence à ouvrir les yeux, dont la première vue est ce sable qui a subi mes larmes.

Mes oreilles entendent le bruit d'un affrontement, et mon esprit est complètement épuisé. J'arrive à relever la tête, et devant moi se dresse Mei avec un air inquiet. Derrière elle, la monarque et les chevaliers semblent regarder quelque chose.

-Dame Mona, vous allez bien ? me demande la léporidée.

Je ne réponds pas, cherchant Aurore du regard. Je la vois rapidement, couchée au sol face à un type très grand en armure tenant une hache lourde. En la voyant, mon unique envie est d'aller l'aider, mais je n'arrive même pas à me remettre debout. Mei plaque ses petites mains sur mes épaules.

-Calmez-vous, Dame Mona. Votre corps n'est pas en état.

-Mais... Aurore...

Mei baisse un bref instant la tête, lançant un regard vers le lieu du conflit.

-Elle nous a demandé de ne pas intervenir.

***

Je relève la tête face à Frédérick qui commençait à lever sa hache, sauf que je prends appui sur mes pieds pour me jeter sur lui. Avec mon bras gauche, je saisis son cou au niveau de mon coude et me sert de sa partie du corps comme appui pour me retrouver dans son dos.

Dans mon mouvement, je lance un bref regard vers les chevaliers, et j'ai pu croiser le regard avec Mona qui avait surmonté sa crise. Pendant un bref instant, la voir comme cela me provoque un léger réconfort, mais je n'ai pas le temps d'en profiter.

Le coup de Frédérick part dans la falaise. L'énergie libérée est si forte que le souffle manque de me faire lâcher prise, en plus d'agiter mes cheveux. En une seconde, je subis un violent coup de coude droit directement dans mon ventre par le cavalier, et le choc me décroche immédiatement de lui.

***

Mon esprit déjà instable l'est encore plus en voyant Aurore mener un combat perdu d'avance. Pourquoi est-elle partie au corps à corps ? Que cherche-t-elle à faire ? Pourquoi ? Je n'arrive pas à bouger, car le moindre de mes gestes me rappelle mes souvenirs douloureux.

Sous mes yeux, l'homme se déplace à une vitesse trop grande et saisit Aurore en plein visage avec sa main gauche. Mon sang ne fait qu'un tour, car le type en armure plaque violemment mon amie contre le sol dans un grand bruit.

Un souffle nous atteint une seconde après, agitant mes cheveux et m'obligeant à fermer les yeux pour ne pas me prendre les grains de sable. En les rouvrant, Aurore était couchée, et l'homme levait sa hache avec un air beaucoup plus machiavélique que d'habitude.

Mes souvenirs du passé me refont surface. La situation n'est pas exactement la même, mais la finalité qui va se produire si je reste immobile sera clairement identique, et je ne pourrai pas le supporter. Même si je suis moins attaché à Aurore qu'a celui que j'ai connu, je ne pourrai pas vivre avec deux pertes sur la conscience.

Le problème, c'est que mes douleurs du passé me font mal aussi longtemps que je resterai dans cet endroit maudit. Je suis clairement dans une impasse, où pour sauver mon amie actuelle, je dois couper ce qui me retient dans le passé.

J'aperçois Aurore se démener, arrivant à se défaire partiellement de l'étreinte de Frédérick et se remettre debout, mais ses genoux sont fléchis, comme si elle ne pouvait plus tenir correctement.

Je finis par baisser la tête et amener une main vers mon collier, serrant le cristal du mieux que je peux. Lentement, je pose mon pied droit sur le sable, suivi du second. J'appuie sur mes jambes pour me relever, en conservant ma main vers mon collier.

-{Je n'ai pas pu tenir ta dernière promesse, mais je compte bien respecter celle que tu m'as dit sur le bateau.}

-Mona ? demande Mei.

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