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Chapitre 21

***

[5 jours plus tard, 10h]

Nous sommes partis il y a deux jours, mais le trajet était si long que nous n'arrivons que maintenant. Passer la frontière avec Rhodon n'était pas une mince affaire,e t ce n'est clairement pas Charles qui nous a facilité la tâche.

Varhya, la nation des terres sauvages et le paysage désertique de Itren. Des étendues de sable à perte de vue, avec parfois des hauts cantons ayant survécu à l'épreuve du temps, couvert de grains de sable qui s'étaient fait emporter par les vents chauds.

Cela dit, cette région abrite les vestiges d'anciennes tribus des avifaunes, le peuple dominant de Varhya. Ce peuple à l'apparence d'oiseaux, mais il n'y a pas qu'eux qui y vivent, car on peut trouver la tribu des pierres-écailles, ainsi que des dragonniers.

Avec moi, j'ai emmené Mei, Mikhail, Astrid et Charlotte, parmi mes chevaliers. J'ai préféré laisser Schneider, Fram et Johan à Avillon, car les terres sauvages n'est pas leur meilleur élément.

Et également, il y a Aurore et Mona avec nous. C'était très compliqué pour moi de les prendre toutes les deux, mais je ne pouvais pas en prendre qu'une seule.

J'ai fait une recherche avec les Chroniques, et l'Empire est beaucoup présent, avec à leur tête un des autres généraux, pour couronner le tout.

Astrid est la plus dynamique et enjouée depuis que l'on a foulé le sable, mais c'est uniquement son envie de trouver des impériaux pour se battre. Mona et Aurore ont un peu parlé sur le trajet, mais je sentais dans la voix de la guerrière qu'elle n'était pas confiante. Quant à Mikhail, Charlotte et Mei, ils ont beaucoup discuté entre eux.

-{Mona semblait aussi forte qu'un des généraux, alors avec les autres chevaliers, et si la communauté tribale nous aide, nous pourrons rapidement vaincre Frédérick...}

Je n'ai pas informé mes compagnons du plans, et comme nous sommes encore vers les plaines désertes à l'Ouest de la région, et sans ennemis, je peux le faire.

-Tout le monde, venez ici.

A ma demande, ils se mettent à m'entourer et me donnent leur attention.

-Nous avons deux objectifs : déjouer les plans de l'Empire et prendre contact avec la communauté tribale. En vue des circonstances, la communauté peut nous prendre pour des traîtres, alors vous devrez limiter les dégâts. Si des soldats de l'Empire s'allient avec les tribus, concentrez-vous sur les impériaux.

Tout le monde acquiesce, et on reprend notre déplacement au sein de Varhya.

***

Mon cœur n'arrête pas de battre de plus en plus fort, tout comme le rythme de mes pas qui est anormal, et mon regard se contente de fixer le sable jaune et brûlant dont la chaleur arrive à traverser mes bottes.

-{Je ne sais pas si je pourrais...}

-Mona ?

En écoutant mon nom, une main se pose en même temps sur mon épaule. Je relève la tête pour voir qui c'est, et il s'agit d'Aurore. Je me secoue brièvement la tête avant de donner toute mon attention à mon amie.

-Oui ?

-Tu es perturbée, depuis que nous sommes ici. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Je n'ose même pas répondre. D'un revers de main, je balaye sa main pour la décrocher de mon épaule et avancer rapidement de trois pas.

-Un conflit intérieur.

Je ne veux pas de la pitié des autres. Je refuse qu'ils souffrent à cause d'un problème purement personnel. Cela ne les regarde pas, alors pourquoi veulent-ils m'aider ? A quoi bon écouter les problèmes des autres quand nous mêmes avons des problèmes ?

Nous marchons pendant une bonne heure, où je n'ai pas dit un seul mot, plongé dans mes réflexions. Du sud-ouest de Varhya, là où nous sommes arrivés, nous avons suivi le chemin qui montait jusqu'au Nord-ouest, sans jamais rencontrer quelqu'un vivant dans ce désert de ruines.

Cependant, je remarque dans le sol des traces étranges, comme des pattes d'oiseaux bizarrement profondes. Devant moi, du sable se relève pour former des nuages de sable, et des silhouettes commencent à se dévoiler.

-Reculez, tout le monde ! ordonne Adelyne.

Alors que j'effectue un bond en arrière, les silhouettes sortent de la brume. Les avifaunes, des êtres aux attributs d'oiseaux, avec leurs becs et plumes sur leur visage et sur le reste de leur corps, ainsi que des serres en tant que mains et pieds.

Ils sont vêtus d'une faible tenue qui s'apparente à un kimono, couvrant tout le haut de leur corps. Ils sont tous équipés d'un bâton où les extrémités ont été taillés en deux pointes. Je me retrouve à côté de Aurore et des autres chevaliers, et j'aperçois la monarque tendre son bras vers les oiseaux.

-Communauté tribale, attendez !

Les membres de la communauté devant nous, au nombre de 12, s'arrêtent suite à la demande de Adelyne, mais ils restent sur leurs gardes. L'un d'eux s'avance un peu plus vers nous pour entamer la discussion.

-Chevaliers d'Avillon, que faites-vous ici ?

-Nous savons que l'Empire menace la tranquillité des terres sauvages ainsi que votre communauté. Je suis venu avec mes chevaliers pour vous sauver.

-C'est à cause de votre assaut raté que nous en sommes là. Qui nous dit que vous ne vous êtes pas alliés à l'Empire ?

Je me serai déjà jeté sur ces oiseaux pour les éliminer d'un seul coup de lame, mais en vue de l'endroit où nous nous trouvons et de la façon dont Adelyne arrive à contrôler la situation par les mots, je m'abstiens.

-Nous avons chassé l'Empire qui avait pris possession de Rhodon et de Lumisade, et on va continuer sur notre lancée.

Les oiseaux baissent un instant leurs gardes, mais restent en proie au doute. Je n'arrive pas à rester concentré sur ce qu'il se passe en ce moment, car ce que je redoute va forcément arriver...

-Si je peux me permettre, où sont Dhuradan et Laïrei ? demande la monarque.

L'oiseau met un peu de temps à répondre, à en juger par le silence qui atteint mes oreilles. Je peux sentir mon cœur battre un peu plus fort, quand je me rappelle mon traumatisme. Je lève ma main gauche vers mon cœur pour essayer de me calmer, alors que mon regard fixe le sable.

Une main se pose sur mon épaule, me provoquant un sursaut de peur et mon rythme cardiaque qui atteint un pic beaucoup trop grand. En tournant la tête, c'est Aurore, avec un air inquiet, et sa main gantée posée sur moi.

-Mona, dis-moi ce qu'il se passe, s'il te plait.

Je n'ai même plus la force de lui répondre, alors que c'est de loin celle avec qui je suis le plus proche parmi ceux présents. Je dégage sa main d'un mouvement d'épaule et part brièvement sur le côté, sans même lui lancer un seul regard.

-{...}

-Tout le monde. venant de la monarque.

Une nouvelle fois, je coupe mes pas pour regarder Adelyne, alors que l'oiseau avec qui elle parlait retourne vers ses semblables.

-Ils vont nous guider jusqu'à leur refuge. Restez prudents sur le chemin.

Avec les chevaliers, nous suivons les membres de la communauté, et en vérité, je ne prête même pas attention au chemin que l'on prend. La seule chose que j'entends, c'est les battements de mon cœur qui sont toujours aussi rapides, et mes pensées qui se déchaînent dans ma tête à en provoquer un désordre.

Je ne fais même pas l'effort de regarder si je les suis toujours, ou même si quelqu'un est en train de m'appeler alors que mes pieds continuent d'aller tout droit. Je n'arrive même plus à savoir si je suis encore consciente, ou bien possédé par quelque chose.

***

Je lance un regard derrière moi, et Astrid discute avec Mikhail, Mei et Charlotte, n'étant pas trop inquiète. Cependant, Mona est assez à l'écart, la tête abaissée et le regard triste. Aurore est de l'autre côté de la formation, son arc en main et sa seconde main tenant une flèche.

-{Mes chevaliers qui ont le sourire, Aurore et Mona qui sont distantes...}

Un détail me dérange, c'est que nous n'avons pas rencontré de résistance venant de l'Empire. Même si on a manqué un conflit avec les membres de la communauté, cela s'est réglé pacifiquement.

Nous arrivons au refuge après plusieurs minutes de marche, la frontière balisée par des totems et des barrières construites avec les moyens que la nation peut prêter. L'intérieur du refuge comporte plusieurs petites huttes pour se reposer et se protéger de la forte chaleur de la région, et des coins pour se reposer.

Un des membres qui nous a accompagnés s'éloigne pour aller vers une hutte plus grande que les autres et décoré d'une façon assez spéciale et unique. Les autres restent avec nous, et à vrai dire, j'ai des questions pour eux.

-Quelles ont été les actions de l'Empire, durant les deux derniers jours ?

L'un des oiseaux me donne son attention, positionnant son arme pour qu'il passe derrière son dos.

-Ils nous ont laissés tranquille hier, en monopolisant l'Est des terres sauvages. Le centre de Varhya, situé un peu plus loin sur le chemin, est un peu la frontière entre notre territoire et le leur.

Je penche la tête sur le côté, lançant un regard intrigué.

-Et vous n'avez pas reçu d'ordres ?

-Non. Un des commandants de l'Empire a débarqué pour rappeler toutes les forces qui nous surveillent à notre camp et nous ont laissés vivre en coupant les terres sauvages en deux.

Je mets une main au niveau de mon menton et baisse le regard.

-{Si c'est un commandant, alors il a dû recevoir les ordres de Frédérick, qui est l'un des généraux...}

Je retire ma main pour redonner mon attention à l'avifaune.

-Est-ce que l'un des généraux s'est montré à vous, ces derniers temps ?

-Le dernier que l'on a vu est celui en armure sombre qui ne dit pas un mot, mais cela fait plusieurs jours qu'il ne s'est pas montré.

-Je te remercie.

Derrière l'avifaune, quelqu'un arrive, et je le reconnais immédiatement de par sa taille d'1m85. Sous sa tenue assez orientale se cache des plumes d'un blanc neige. Son visage est celui d'un oiseau, avec des yeux jaunes et un bec noir. Son couvre-chef est un mini cache-soleil fixé à l'arrière de sa tête. Dans son dos est accroché un long bâton blanc avec des bandes vertes sur les bords.

Il me reconnaît et plaque ses mains devant lui avant de baisser la tête.

-Ravi de te revoir, souveraine de la nation des dragons.

-Je suis heureuse de voir que tu vas bien, Dhuradan Atirkan, grand chef de Varhya.

-Tes paroles m'honorent.

Il décolle ses mains et relève la tête pour me faire face, malgré notre différence de taille.

-Selon mes camarades, tu aurais repoussé l'Empire sur les autres nations de l'Occident ?

-C'est exact. J'ai fait appel à une force à l'extérieur d'Itren, et nous avons libéré Rhodon et Lumisade.

-Tu as toujours eu le don de t'entourer des bonnes personnes, et cela continue de me surprendre.

Honnêtement, j'aurai aimé pouvoir continuer cette discussion amicale, mais le temps presse.

-Selon tes compagnons qui nous ont amenés ici, l'Empire s'est réfugié dans l'Est des terres sauvages ?

-C'est exact. Le chemin principal de Varhya est un zigzag aux bords arrondis qui commence au Sud-Ouest et finit au Nord-Est. Le Centre est la limite entre la région qu'ils nous ont laissée et celle qu'ils ont revendiquée.

-Je vois...

Je penche un peu la tête sur le côté, avec un air interrogatif.

-Laïrei est toujours au cimetière des dragonniers ?

-Depuis hier, oui. Comme tu le sais, l'Empire a tué ses congénères, et en est l'unique survivant.

Je baisse la tête sur le côté, fermant les yeux.

-Je m'en souviens clairement. Que leurs âmes puissent retourner à la poussière et au vent.

La poussière fait référence au sable des terres sauvages, et le vent emporte les grains dans le ciel. Dans Varhya, l'âme d'un défunt est comme ces grains, et se faire emporter lui permet de vivre en paix.

-Merci beaucoup. renchérit Dhuradan.

Un cri de douleur nous coupe dans notre discussion. Dhuradan a les yeux écarquillés face à quelque chose derrière moi, et en tournant la tête, c'est Mona qui s'en prend à un avifaune. Des éclairs entourent le bras droit de la guerrière, tout comme son épée, et son regard exprime une haine encore plus grande que d'habitude.

Alors que je m'approche d'eux avec Dhuradan, Aurore saisit le second bras de Mona pour tenter de l'arrêter, mais elle se libère d'un unique mouvement très fort.

-Mona, arrête ! à l'attention de cette dernière.

La guerrière levait déjà son épée chargée, mais elle s'arrêta après ces mots, me lançant un regard meurtrier. L'avifaune blessé se fait aider par deux autres de ses congénères, alors que je me rapproche de Mona.

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

Elle ne me répond pas, tournant le regard en pouffant légèrement avant de s'éloigner. D'un regard sur le côté, Dhuradan fait face à son camarade blessé.

-Mon frère, quelle est la raison de ce conflit ? demande le grand chef.

-Je passais à côté, et cette humaine avec son amie elfe étaient en train de discuter. Je m'approchais d'eux sans vouloir les déranger, et la fille épéiste m'a heurté et à penser que je la provoquais. répond l'avifaune blessé.

-Je peux confirmer, en tant que témoin. renchérit Aurore, me faisant face ainsi qu'au grand chef.

Dhuradan lance un regard vers l'elfe, et cette dernière explique sa version des faits.

-J'ai essayé d'insister pour faire parler Mona, car je voyais qu'elle ne se sentait pas bien, mais elle s'est brusquement emballée et à chercher à s'éloigner. C'est là que l'avifaune passait à côté de nous et qu'ils se sont bousculés.

A cette réponse, je peux voir Dhuradan baisser la tête et plaquer de nouveau ses mains.

-Je te remercie de ton honnêteté, chevalière d'Avillon.

Je lance un regard vers le grand chef.

-Aurore n'est pas une de mes chevalières. Elle fait partie de l'aide extérieure dont je te parlais, ainsi que de Mona, celle qui s'est embrouillée avec un de tes camarades.

-Je comprends mieux.

Finalement, nous arrivons à reprendre notre discussion. J'ai envoyé Mikhail en reconnaissance dans le territoire de l'Empire, et leur base la plus proche est au sud de Varhya. Je demande à mes chevaliers de se reposer, car on part en fin d'après-midi.

Il est 20h. Le soleil est à moitié caché, et le nuage se teint d'un orange pur. Sur le trajet, Mikhail et Aurore ont pas mal discuté, ainsi que Charlotte et Astrid, tandis que Mei était restée proche de moi. Quant à Mona, elle est toujours écartée des autres, la tête vers le bas et le regard vide.

Finalement, on arrive à un campement, mais celui-ci semble avoir été oublié. Des barrières en matériaux locaux sont abîmées, voire réduites en plusieurs morceaux, signe d'un ancien affrontement.

Les tentes sont poussiéreuses et en lambeaux, abandonnées depuis un temps indéterminé. Sur le sol et les parois des falaises sur les côtés sont dessinées des marques qui ont subi l'érosion du temps, mais ont tenu bon jusqu'à aujourd'hui.

Cependant, je ressens comme une désagréable sensation, la sensation que quelque chose est proche de nous. Ma vue est un peu plus développée, ce qui me permet de voir les flux magiques, et ils ne sont pas interférés, tout est normal.

-Mei, tu ressens quelque chose ?

Mei pose une main devant sa bouche et se concentre, fronçant les sourcils.

-La magie ici a été surabondante dans cette zone il y a longtemps, les lignes magiques le ressentent encore, malgré une absence des séquelles de jadis.

-Ressens-tu une présence ennemie ?

-Aucune.

Je fais un signe aux chevaliers, et on s'avance un peu plus dans l'ancien campement. Après quelques secondes, Mikhail retrouve un ancien drapeau appartenant à l'Empire, déchiré et victime d'un combat lointain.

-Mona ! hurle Aurore derrière moi.

Je me retourne d'un coup, m'attendant à ce que la guerrière ait de nouveau lever son épée, mais ce n'est pas le cas. Mona est à genoux, son épée couchée sur le sol, sa main gauche à plat sur le sable alors que son autre main est vers son cœur. A côté d'elle, Aurore s'abaisse pour essayer d'avoir son attention, alors que je me rapproche en même temps que mes chevaliers.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Elle s'est soudainement mise à genoux et a commencé à pleurer !

Je lève la tête vers mes chevaliers, tendant le bras sur le côté.

-Mikhail et Astrid, surveillez le périmètre !

A mes ordres, Astrid se met à monter sur une de ses lames et se déplacer dans les airs, alors que Mikhail envoie un corbeau dans le ciel avant de grimper sur une des falaises pour avoir un meilleur visuel. Je donne mon attention à Mei.

-Mei, tu perçois quelque chose ?

-Je n'ai pas pu le détecter avant, mais elle souffre du syndrôme du survivant. Je ressens un lien sombre entre elle et ce camp délabré.

Je me doutais que ce moment allait arriver, mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit dans un tel endroit.

-Altesse, derrière toi ! hurle Mikhail.

En me retournant, j'aperçois une brume violette et terrifiante se répandre au-dessus du sable de Varhya. Devant nous, à travers la brume, une silhouette se rapproche, celle d'un homme d'1m82, imposant, qui marche vers nous.

Le corps entier de cet homme est couvert par une lourde armure sombre avec un intérieur légèrement beige. Son casque abrite cinq lignes verticales dessinées verticalement dans un style démoniaque, ainsi que d'autres lumières sur certains endroits de ses articulations qui brillent dans la zone assombrie par le crépuscule.

Les jambes de l'homme sont tout autant couvertes par des plaques épaisses, et ses bottes abritent des cercles violets au niveau des talons. L'arme de ce type est une hache d'énergie violette qui reflète les derniers rayons du soleil qui se couche.

Derrière Frédérick, d'autres silhouettes plus petites se dévoilent : des impériaux avec des petites épées d'énergie , et une armure bien plus légère. En voyant cela, les chevaliers se mettent en position. Astrid et Mei se mettent sur mes côtés, alors que Mikhail et Charlotte restent en retrait.

-Altesse, au-dessus de nous ! réplique le rôdeur.

Je relève la tête, et au-dessus des deux falaises, d'autres soldats impériaux nous tiennent en joue avec leurs fusils, bien qu'ils ne semblent pas être plus de 5 par côté.

-{Est-ce qu'ils se sont retirés pour tendre cette embuscade ? Savent-ils quel est cet endroit ?}

En vérité, je me rends compte de la situation délicate dans laquelle on se trouve. Mona est incapable de se battre, et Mikhail, Charlotte et Mei ne sont pas fait pour le corps à corps contre Frédérick et les impériaux avec lui.

***

Je vois parfaitement l'embuscade en face de nous et dans les airs, alors que je réconforte Mona du mieux que je peux en passant une main dans ses cheveux et en lui caressant l'épaule, mais ses sanglots ne se calment pas. La monarque tend son bras sur le côté, le signe de ses ordres.

-Astrid, part défier Frédérick en mêlée ! Mei et Charlotte, offrez du soutien à distance ! Mikhail, grimpe sur les falaises et occupe-toi des artilleurs !

Diviser pour frapper sur plusieurs fronts, c'est une possibilité seulement si on fait pleinement confiance en la force de ses chevaliers. Si elle avait opté pour une formation défensive, nous n'aurions eu aucune chance. Cela dit, je ne compte pas rester les bras croisés alors que ceux qui nous ont appelés vont se sacrifier.

Je dépose un dernier baiser sur le front de Mona qui a encore son visage entre ses mains avant de me relever en saisissant mon arc.

-Altesse, puis-je suggérer un changement dans votre plan ?

Mikhail et Astrid étaient déjà partis accomplir les ordres, afin d'attirer le feu ennemi. Adelyne, ainsi que Charlotte et Mei, me donnent leur attention.

-Quel changement ?

Sans répondre de vive voix, ma magie sylvestre se dévoile. Des signes magiques se dessinent sur mon bras gauche, et une vapeur magique s'échappe de mes yeux. Je passe à côté de la monarque sans lui adresser un seul regard, et saisit deux flèches de mon carquois que j'encoche.

-On va s'occuper des soldats de mêlée, et que Charlotte reste en soutien. Je veux que Mei veille sur mon amie.

-Comment cela, "on" ? demande Charlotte.

Silencieuse, je tire mes deux flèches vers les impériaux, appelant deux tigres émeraude qui se ruent vers les impériaux beaucoup trop près, attirant même leur attention pendant que Astrid tient tête à Frédérick.

-Nous.

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