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Chapitre 2

[Quelques heures plus tard]

Je finis par reprendre connaissance. Mon visage est posé contre quelque chose de doux, et mes jambes sont mouillées contrairement au reste de mon corps. Une lumière pure me frappe au visage, la sortant de mon sommeil qui a duré pendant un temps que j'ignore.

Je fronce légèrement les sourcils, puis ouvre enfin les yeux, me prenant de plein fouet la lumière du soleil de l'aube. Je ne comprends rien du tout, de là où je suis tout comme le temps où je suis resté endormi.

Une petite montée d'eau atteint une nouvelle fois mes jambes, une eau glaciale qui me ramène brutalement à la réalité. Une vive migraine me prend subitement, m'obligeant à plaquer une de mes mains sur mon front.

-{Bordel...}

Je plaque mon autre main sur le sable doux, et me relève en plaquant mes pieds contre le sable, afin que mes jambes ne soient plus mouillées sans cesse par la marée. La migraine me frappe de nouveau, légèrement plus fort que d'habitude, et un second problème rejoint le premier : mon ventre qui commence à faire des bruits.

Rapidement, mes souvenirs encore clairs me reviennent. Le repas à la cale, l'attaque des impériaux, ce serpent bizarre, Aurore qui est tombée à la mer la première... Pourquoi fallait-il que ces impériaux nous tombent dessus ?

Mais je me pose une autre question en plus de la première, en remarquant que l'aube se lève à l'horizon. Est-ce que je suis vraiment restée plusieurs heures sur la plage sans que personne ne me trouve ? Pas même les impériaux ?

D'un mouvement de tête, je remarque mon fourreau et mon épée sur le sol à même pas dix pas. Je marche en boitant vers mon équipement pour le récupérer et l'accrocher à ma ceinture.

En voyant mon équipement, je fus pris d'une vive inquiétude suivi d'une peur. Écarquillant les yeux, je relève ma main vers le haut de ma poitrine pour sentir si j'avais encore mon collier autour du cou, qu'il ne soit pas tombé à la mer. Heureusement, il était là, et mon rythme cardiaque peut enfin s'abaisser. Je pousse un long soupir de soulagement.

-{Me fais plus peur comme ça...}

Une vive brise matinale du Sud tape sur ma peau, balançant mes cheveux vers l'arrière. En examinant la mer, je ne vois aucune trace de navire, ni du monstre marin. Je ne peux pas oublier ce moment où avant de perdre conscience, le monstre s'était tourné vers moi. Je ne devrais même plus être en vie, en vérité.

Je fais un rapide regard derrière moi, et une forêt dense avec des arbres de 8 mètres est aux bordures de la plage. Vers l'Est, c'est juste de grandes falaises impossibles à escalader, et l'Ouest est complètement sans issue. La forêt reste mon seul accès, et mon ventre me rappelle que me nourrir est ma priorité actuelle, d'une quelconque façon

Après un instant d'hésitation, je tire mon épée et m'aventure dans la forêt, dans l'unique espoir de trouver quelqu'un qui peut m'aider à comprendre où je suis. Rien ne prouve que j'ai fait naufrage à Itren, de toute façon, je peux très bien être complètement ailleurs.

Les arbres sont très jeunes, une légère brise fait bouger les feuilles pour animer cette dense forêt où le bois qui constitue les troncs est le même. Des buissons çà et là, et des petits oiseaux qui se posent sur les branches, parfois accompagnés de rares écureuils.

A chaque animal que j'aperçois, mon ventre m'appelle. Tuer des animaux pour les manger est quelque chose que je n'ai jamais voulu faire, même pendant les entraînements de survie avec Aurore... Mais au point où j'en suis, c'est tuer les animaux ou me laisser mourir.

Les baies qui poussent sur les buissons peuvent être empoisonnés, et les champignons sur les pieds de certains arbres peuvent contenir des spores bactériennes ou paralysantes. C'est ce que j'ai tiré des leçons de Aurore, et à aucun moment je pensais que cela allait me servir, et encore moins dans une telle situation

-{Tant pis...}

Je me cache rapidement derrière un arbre, mais mon manque de nourriture me fait quitter mes forces et m'oblige à poser un genou au sol. Le bruit de mon mouvement alerte les autres animaux, les écureuils commençant à fuir la source du bruit en partant dans une autre direction.

J'amène une main au niveau de mon ventre, et avec mon autre main, je commence à faire tourner un de mes doigts pour former un cercle, qui lentement concentre l'énergie en un petit éclair qui crée une vive traînée jaune.

D'un mouvement vif, j'envoie le petit éclair contre un des oiseaux, le paralysant en lui étirant les ailes, avant que tous ses muscles se retrouvent inutiles et que sa vie l'abandonne. La force de l'éclair cuit même la peau de l'animal, après avoir calciné les plumes.

Le corps du moineau tombe de la branche, mais je me dépêche de le récupérer dans sa chute, bondissant même pour l'attraper entre mes mains. La vue de cet oiseau mort qui a subi mon châtiment terrible juste pour apaiser ma faim me fait rapidement culpabiliser... Si Aurore apprenait cela, je me ferai réprimander pendant une heure.

Quand même, manger un oiseau mort est quelque chose de nouveau pour moi... Mais je n'ai clairement pas le choix, si je veux découvrir où je suis. Mais si la viande se révèle nocif pour les humains, au moins ce sera une mort rapide...

Alors que j'approche l'oiseau de ma bouche, des bruits de fougères agitées me coupent dans mon élan. Je balance l'oiseau sur le côté et part me cacher derrière un tronc, dans un angle mort où la source du bruit ne me trouverait pas. Mon ventre refait des siennes, et je fais au mieux pour penser à autre chose.

-Ils nous prennent vraiment pour des idiots. Ils envoient des petits groupes de 2 ou 3 personnes qui se dispersent pour retrouver une vulgaire femme. d'une voix masculine étouffée par un casque.

-On ne parle pas de n'importe qui, on parle d'une femme qui fait partie du groupe qui a repoussé la terreur souterraine, imbécile ! On a eu de la chance d'avoir fait couler leur navire avec le dieu de la mer, mais ils ont pu s'échapper ! d'une seconde voix masculine, aussi étouffée.

-Elle a peut être trouvé refuge à Avillon, nous sommes à quelques kilomètres de leur frontière Est. renchérit le premier

-{l'Est...}

-Hé, regarde !

Je peux entendre leurs bruits de pas devenir plus rapides, mais un peu plus faibles, comme s'ils s'éloignaient. Le son qui suit est quelque chose frottant le sol.

-Un oiseau mort ?

-Ouais, et ce n'est pas à cause d'un animal. Il est mort par magie, mais celui qui a fait ça n'a pas eu le temps d'en profiter...

Rien que les écouter m'énerve. Je sors de ma cachette en invoquant une lance de foudre dans ma main droite, et après un tour sur moi-même pour prendre de l'élan et charger mon attaque, je l'envoie aux pieds des deux impériaux qui viennent tout juste de me remarquer.

L'impact de la foudre est si fort que les deux sont projetés, perdant leurs flingues qui tombent au sol. L'un d'eux percute violemment un arbre, tandis que le second glisse sur le sol. Je me dépêche de courir vers une des armes pour la récupérer et l'analyser pour voir les similitudes avec le fusil d'Eluard.

Après avoir trouvé la gâchette, je vise le soldat au sol qui commençait à se relever et le descend d'une balle dans la tête, le projectile perforant même le casque. Juste après, je me dépêche d'aller vers celui qui a percuté l'arbre, qui commençait déjà à se relever, et lui claque un coup de pied électrique qui lui fait retirer son casque.

-Argh !

Avec ce même pied, je mets un second coup pour que la tête de l'impérial se remette vers le haut puis je place ma botte sous son menton, appuyant brièvement sur sa gorge et aussi pour l'obliger à garder la tête relevée vers moi.

Un homme de la trentaine, la peau bronzée, aux yeux vairons et aux cheveux blancs. Son visage se rougit légèrement, à cause de la pression sur son cou par ma botte. Le regard du blessé, dès qu'il croise le mien, s'écarquille de surprise

-Toi...

J'appuie un peu plus sur sa gorge, l'empêchant de parler. Dans cette situation, je sais une chose : si je commence à parler, ma garde sera affaiblie. Je conserve cette position quelques instants, obligeant l'homme à demander lui-même les questions que je veux lui poser

-Tu ne me tues pas ?

Je ne réponds pas, commençant à poser un doigt sur la gâchette, où je n'aurai besoin que d'une seule pression pour le tuer, mais ce n'est pas encore le moment. Malgré la pression sur sa gorge, l'homme étouffe un léger rire.

-Si tu veux savoir où sont tes amis, nous n'en savons rien. Vous avez tous été dispersés quand votre bateau a été détruit.

Je rapproche davantage le canon du visage de l'homme, à tel point que le bout entre en contact avec son front. Le visage de l'impérial vire de plus en plus au rouge, à cause de ma botte qui écrase brièvement sa gorge.

-Tu... Cherches Avillon ?

En signe de réponse, je décolle le bout de l'arme du front de l'homme et réduit la pression de mon pied sur la gorge du type pour qu'il puisse respirer. Il prend deux bouffées d'air, la rougeur de son visage se dissipant peu à peu, et montre une direction à ma gauche

-Avillon est là-bas. Leur frontière Est est actuellement assiégée par mes frères d'armes et par les soldats de Rhodon. Si tu te dépêches, tu peux y arriver avant qu'elle tombe.

-{Rhodon...}

La réponse de l'impérial me confirme que je suis bien à Itren, et à proximité d'Avillon. Cependant, de douloureux souvenirs refont surface dans ma tête, mes mains serrant davantage le fusil.

Je retire son pied de la gorge de l'impérial, et abaisse le flingue. L'homme peut enfin reprendre son souffle, amenant une de ses mains vers sa gorge, surpris qu'il soit encore en vie. Il me lance un regard surpris, alors que je garde mon expression fermée et froide.

-Tu m'épargnes ?

Une lumière aveuglante, une boule lumineuse enveloppe mon pied gauche, avec des éclairs d'un blanc étincelant qui parcourent la surface ronde de cette sphère. Je balance mon pied au visage de l'impérial, et le bruit du tonnerre se fait entendre dans toute la forêt. Un flash très soudain envahit la dense forêt un bref instant, avant que le calme regagne de nouveau les environs.

Le corps sans tête de l'impérial s'écroule au sol, mais il n'y pas que lui. L'arbre auquel il s'est adossé à un grand impact à la même hauteur que le cou plat de la victime, cela a même perforé le bois qu'un trou béant permet de voir à travers. L'arbre finit par tomber sur le côté, produisant un énième bruit qui se fait moins entendre que le bruit de l'éclair.

Je lance un regard à l'arme à feu du premier impérial que j'ai tué, et que j'ai encore dans ma main droite. Même si je n'ai clairement pas eu d'entraînement, je pense me débrouiller avec. J'adresse un ultime regard au corps de celui que je viens de tuer.

-Connard.

Je commence à regarder la direction qu'il m'a montré, mais comme je ne connais pas cette forêt, il est probable qu'il m'amène tout droit dans un piège. Malheureusement, c'est l'unique piste que j'ai, et la première fois que je les ai entendus discuter et que je me suis cachée, ils n'avaient aucun moyen de savoir que j'étais là.

Sur le chemin, la réalité me rattrape et me rappelle que mon ventre n'arrête pas de crier, au point de rendre mes déplacements de plus en plus compliqués. Pourtant, pendant que je m'occupais des deux impériaux, ce problème avait complètement disparu.

Rapidement, je perds l'équilibre. Mon corps commence à basculer, et une de mes jambes commence à ne plus tenir debout. J'utilise mes bras et le fusil pour amortir le choc contre un arbre, où je reste appuyée pendant un certain temps.

-{Je dois partir d'ici...}

Cependant, quelque chose attire mon attention. Des bruits d'un conflit, avec des bruits de métaux et de rares coups de feu, un peu plus loin devant moi... Je comprends ce que veulent dire ces bruits, c'est ma dernière chance de trouver de l'aide, avant que je perde connaissance.

Le fusil que j'ai toujours en main pourrait laisser penser que j'appartiens à l'Empire, mais le garder reste un moyen de pression psychologique pour ceux qui voudraient tenter de m'attaquer. Je n'ai pas le même niveau que Eluard ou même Aurore, mais je compte bien faire de mon mieux dans mes derniers instants.

Avec ma main gauche, je serre mon collier, fermant les yeux pour calmer légèrement ma colère. Après quelques instants à me remémorer les bons moments de ma vie qui sont encore intacts dans ma tête, je rouvre les yeux et enlève ma main de mon accessoire. Même si mon ventre me déconcentre, même si mes capacités de réflexion diminuent, je dois tout donner

Je prends une dernière inspiration, tient fermement le fusil avec une de mes mains, et après avoir fermé les yeux pendant deux secondes, je commence à courir vers la source du conflit.

Les oiseaux témoins de ma course effrénée s'envolent, les buissons s'agitent par le vent que je produis, alors que mon seul objectif est une lumière blanche située un peu plus loin, et où la source de l'affrontement semble de plus en plus proche.

Après plusieurs pas, je vois le conflit. Des impériaux qui s'allient à des soldats en armure sombre contre des soldats vêtus d'une armure grise et qui ont un bouclier rouge aux bords métalliques. Cependant, je me souviens parfaitement que les chevaliers gris sont ceux d'Avillon, car ce n'est clairement pas ma première fois à Itren.

Sans m'arrêter de courir, je concentre mes éclairs vers mes bottes pour faire un saut foudroyant et arriver sur des branches épaisses qui peuvent supporter mon poids. J'entame une course en me déplaçant de branches en branches, en étant camouflée par les feuilles, jusqu'à atteindre les derniers arbres qui délimitent un sentier avec un chemin de terre, là où à lieu le conflit.

Je sors de l'ombre par les airs, emportant des feuilles avec moi, et vise avec le flingue pour tirer deux projectiles dans la direction des impériaux. Les balles partent dans le sol, mais la mini-explosion de l'impact déstabilise ceux qui sont proches de l'épicentre. Les impériaux lèvent la tête, et me reconnaissent, moi qui leur a échappé quand ils ont détruit le bâteau où j'étais.

-C'est la guerrière des Héros de l'Aube ! Tu...

Le soldat impérial ne finit pas sa phrase, car je lui ai balancé le fusil en pleine figure, et le temps qu'il reprenne sa concentration, je me trouve à côté de lui. D'un mouvement de lame très précis, je lui décroche la tête de son cou, sous le choc des chevaliers en armure sombre.

A ce moment-là, j'entame un conflit avec les impériaux et les présumés soldats de Rhodon. Les éclairs, la lumière, toutes les techniques y passent, en veillant à ce que les soldats gris ne soient pas blessés.

Mais d'autres soldats de Rhodon arrivent, avec des armes similaires à ceux d'Avillon. En voyant toutes ces armes, tous ces hommes et ces femmes attaquer à l'aveugle cette nation qui a... Tout cela ne fait que m'énerver, et je suis tellement concentré sur eux que je n'entends pas les appels des chevaliers d'Avillon.

Avec un appui de foudre et mon épée qui se charge d'éclairs, je me propulse vers les soldats de Rhodon, entamant un duel d'épées où chaque coup lâche des éclairs dans des ondes de chocs. Les soldats de l'Empire se joignent à la partie, mais ce n'est pas grand chose pour moi, car je fais tomber des éclairs depuis le ciel grâce à un seul ordre et un seul mouvement de regard.

Sauf que la réalité est toujours cruelle. Mes forces déjà faibles lâchent plus vite que je ne le pensais, et un soldat de Rhodon armée d'une longue épée à deux mains tente une attaque. J'arrive à bloquer le coup, mais l'impact est si fort que je me fais repousser et à la limite de tomber au sol.

Derrière le soldat noir, un des hommes de l'Empire tire un projectile dans ma direction, et le guerrier en profite pour réitérer le même coup d'épée. Je prends appui sur un seul pied, et tourne sur moi-même pour effectuer une attaque en diagonale pour, dans un premier temps dévier le projectile, mais aussi bloquer le coup de lame de l'autre guerrier.

Sauf que ma force quitte également mes bras, et le coup d'épée que je bloque me fait tomber en arrière et en lâchant mon arme. Dans cette position de faiblesse, l'un des impériaux ne tarde pas à donner un ordre très précis aux soldats de Rhodon.

-Dépêchez-vous de la tuer ! Il ne faut pas qu'elle se relève !

A cet instant, je le sais. J'ai encore de la magie pour me défendre, mais c'est mon corps qui risque d'être un problème. Les gardes d'Avillon sont coincés par les chevaliers de Rhodon qui surgissent par les forêts, soutenus par les hommes de l'Empire.

Le même soldat noir tourne sur lui-même en levant son épée, tandis que je charge des éclairs dans mon poing droit, prête à tout donner ici et maintenant. Un cri de courage, d'une détermination inébranlable, venant de quelqu'un derrière moi se fait entendre. La voix masculine devient de plus en plus forte, plus rapidement que le temps que met l'épée du soldat noir à descendre sur moi.

A une seconde de la sentence, une lame dorée passe au-dessus de ma tête pour bloquer l'épée sombre du soldat, et le repousser avec une attaque d'énergie dorée à bout portant. C'est au tour d'autres guerriers d'Avillon de prendre les devants, formant des lignes d'attaques pour repousser les hommes et femmes de Rhodon.

Mais dans le lot, certains se démarquent, car ils n'ont pas d'armures comme les autres. Ils ont leurs propres armures, leurs propres armes qui les définissent, et je les ai déjà vu il y a 4 ans : les chevaliers d'Avillon, les membres rapprochés de la monarque, et à la force prodigieuse.

Un des soldats d'Avillon me rejoint et m'aide à me lever. Je pose mon bras droit derrière le cou du soldat pour s'y agripper et il m'amène vers les lignes arrière, où se trouvent deux personnes spéciales : La première est une chevalière dans une tenue rouge, un corset qui lui serre autour de la taille. Une robe qui s'étale au niveau de sa taille, une veste rouge qui flotte derrière ses épaules sans avoir le moindre contact. Des yeux verts avec des pupilles en ligne verticale noire, couplés à des cheveux blonds en chignon derrière.

Sur sa tête est posé un petit chapeau rouge avec une ligne noire au centre. Ses jambes sont couvertes par un bas-résille blanc sous des chaussures à talons rouges, et un petit cristal sur un lotus flotte à côté d'elle.

Mais la seconde personne, qui s'avance en marchant, accompagnée des renforts, est une personne que je ne peux pas oublier. Des cheveux et des yeux d'un noir relativement clair, un teint de peau relativement blanche, et une tenue noire avec des ornements dorés qui peuvent la laisser se confondre avec un général de guerre. Une cape est accrochée à son épaule droite grâce à un léger blason, et qui passe derrière son dos. A droite de sa ceinture se loge un fourreau avec une épée, qui est rarement tirée.

Cette personne n'était nulle autre que la souveraine de la nation des dragons : Adelyne, la monarque d'Avillon.

-Vous... sur un ton faible.

La jeune fille en rouge se rapproche et m'attrape en plaçant ses mains sous ses épaules. Elle remercie le soldat qui retourne en première ligne, nous laissant toutes les deux.

-Ne bouge pas, mes esprits vont te soigner. déclare la fille en rouge, en me regardant

-{Esprits... ?}

A l'intérieur de mon corps, je peux sentir une douce énergie me parcourir, et je commence à apercevoir des êtres fantomatiques autour de moi qui dégagent une énergie chaleureuse. Malheureusement, mes forces épuisées et ma fatigue mentale me font lentement fermer les yeux. Mon corps m'abandonne, mon esprit aussi, et je tombe en avant, inconsciente.

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