Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 17

***

[Le lendemain, 11h]

Après avoir établi un camp pour la nuit où j'ai pu parler tranquillement avec Aurore, comme il y a longtemps, en compagnie des autres chevaliers, nous avons immédiatement pris la route vers Thyrendiel, à cause d'un imprévu : les progénitures étaient de retour, et donc que la calamité allait revenir.

Voilà une heure que nous sommes arrivés à cette capitale, et sur le chemin, nous avons rencontré le groupe des Cyclopes que Aurore avait déjà rencontré, et leur commandante Olivia. Ils nous accompagnent jusqu'à la Première Tour, là où le Premier Archimage nous attend, et qu'il a les forces d'élites avec lui.

Sur le chemin, les progénitures étaient dans un nombre incroyable, mais avec la force des chevaliers, de ma puissance, des invocations de Aurore, de Lucilicca toujours avec nous, et du talent des Cyclopes, nous les repoussons facilement.

Il nous faut quelques minutes pour atteindre la Première Tour, ou plutôt la passerelle qui relie la Première Tour à la capitale, qui est grandement surélevée et dans une architecture pour le moins originale.

Sur le pont, des forces elfiques repoussent les derniers monstres, et une personne se démarque des autres de par son style.

-Laphlaes, on est là ! hurle Lucilicca vers les forces elfiques.

Le concerné se retourne. Un elfe flottant dans les airs, à même pas 10 centimètres du sol. De longs cheveux blancs pâles assez longs descendant dans son dos, une veste en deux parties blanches dont les manches très larges couvrent toute la longueur de ses bras, et un short blanc aux bords noirs. Cependant, ce qui attire l'œil est ce qu'il fait flotter avec lui : des cristaux entourés d'anneaux pointus dorés par lesquels semblent se dégager de la magie.

Laphlaes se rapproche de nous, tout comme les forces à ses ordres. Une elfe remarque Aurore, et c'est Shalia, la cousine de mon amie. Le Premier Archimage remarque la monarque d'Avillon avec nous, et l'ambiance est bizarrement agréable, par rapport à quand c'était Lucilicca.

-Chevaliers d'Avillon, je vous souhaite la bienvenue, même si nous n'avons pas beaucoup de temps.

***

Je m'approche de Laphlaes, l'ancien commandant des forces de Lumisade pendant l'assaut sur Gallus. Je m'attendais à une réaction comme Lucilicca, mais il se révèle bien plus sage que prévu.

-Archimage Laphlaes.

-Monarque Adelyne, te revoir me ravi. J'ai eu vent de rumeurs disant que Avillon a failli tomber sous un assaut combiné de Rhodon et Gallus.

-C'était vrai, mais nous avons pu les repousser et libérer Rhodon. Je m'excuse d'avoir mis autant de temps.

-Tu n'as pas à t'en vouloir. Personne ne peut savoir à l'avance ce qui va arriver.

-{En fait, si...}

Un violent tremblement secoue le pont, manquant de nous faire tomber, à l'exception de Laphlaes qui flotte. Vers la rive, la marée commence à monter, et je peux sentir une présence écrasante tout près de nous.

-{Elle arrive...}

Une bourrasque de vent nous frappe de plein fouet, alors que la calamité arrive en volant, ses bras et ses pieds le long de son corps. Une tête énorme légèrement plate avec une fourrure grise sur le dessus de la tête, et deux longues cornes semblables à des bois qui sont peints de lignes magiques vertes.

Le corps de la bête est très long, plus de 12 mètres, et des pattes géantes aux griffes si pointues et tranchantes qu'elles pourraient tout casser. La queue du monstre fait dans les 4 mètres, mais c'est surtout la tête du monstre que je guette.

La calamité se dévoile devant nous, accrochant ses pattes sur les deux bâtiments qui servent d'extrémité à la passerelle où on se trouve, et pousse un grand rugissement à notre attention.

-{Nous devons gagner...}

Je tends mon bras droit sur le côté.

-Chevaliers, combattez de toutes vos forces !

***

Dégainant mes dagues, je les plante dans la gorge d'un impérial et en même temps, je le pousse vers le bord du navire pour le faire tomber à la mer en extirpant mes dagues au dernier moment.

Je m'appuie contre le bord pour ne pas tomber avec l'élan, observant le corps sans vie de l'impérial se faire engloutir par la mer. En me retournant, les derniers impériaux se font tuer, dont deux vaincus en même temps par Ricardo.

Les ennemis vaincus, Ricardo annonce l'arrêt du 7eme navire d'approvisionnement depuis que nous avons remplacé l'équipe de nuit. Apparemment, ce n'est pas normal qu'on ait eu autant de navires, mais selon le capitaine, c'est dû au fait que nous en ayons stoppé beaucoup en peu de temps, ce qui produit cet effet.

-Allez les gars, on prend ce qu'on peut et on coule ce navire ! Nous ne devons pas rester là trop longtemps, le détroit silencieux est à proximité !

Le détroit silencieux est le nom donné par la Présidente d'Isola pour décrire le territoire du dieu de la mer, délimité par des pics rocheux et de gros cailloux. Je range mes dagues et reprend mon fusil en main, sauf que mes sens de lycans s'agitent, l'annonce d'un danger imminent.

Je retourne au niveau du bord, et l'eau prend une teinte sombre, et je sais parfaitement ce que cela signifie : le dieu de la mer se rapproche, et pas tout seul.

-Eluard, à ta droite !

Sous le message d'avertissement, je fais un bond de côté tout en me tournant vers la droite, préparant mon fusil. Une ondine se dévoile, plongeant vers moi. Sa tête aplatie avec deux yeux assez spéciaux : un trait noir pour la pupille dans un petit cercle blanc, deux traits jaunes pour les sourciles, le tout par-dessus un cercle vert foncé.

Derrière leur tête se lèvent 4 pics roses avec des pointes vertes. Leur corps en eux-même est petit et enrobé, d'une teinte qui varie souvent. Dans sa main droite, elle tient un petit gourdin en bois qui sert d'arme. Le bas de la bête est un petit short qui suffit à couvrir ses petites jambes jusqu'à ses talons.

L'ondine ouvre sa grande bouche en longueur, révélant une longue langue comme celle des grenouilles, et c'est exactement l'endroit où je braquais mon fusil. Après un appui sur la détente, la balle entre dans la bouche de la bestiole et ressort de l'autre côté, la tuant sur le coup.

-{Toujours envoyer les pions en premier...}

La plupart des ondines me ciblent principalement, et l'autre minorité attaquant sans prise de consciences et sans aucune logique. Je ne compte plus le nombre d'ondines que j'ai vaincu, ni combien de fois j'ai appuyé sur cette gâchette et déployé mes dagues, mais cela fait beaucoup.

Après quelques minutes, l'assaut des ondines prend fin, mais mes sens de lycans me hurlent de faire gaffe. Je retourne vers le bord du bâteau pour constater la couleur de l'eau, et la teinte se fait un peu plus claire, mais avec une nuance beaucoup plus menaçante et terrifiante.

-{...}

Sans prévenir, de l'eau se concentre sous la forme d'un jet et me frappe de plein fouet, me reculant en arrière en plus de me faire lâcher mon fusil. Alors que mon armure percute le sol du bâteau, le dieu de la mer sort de l'océan, à une hauteur où on peut admirer tout son long corps couvert d'écailles bleues.

-Le dieu de la mer ! hurle un pirate.

Je me dépêche de récupérer mon flingue et tire une balle dans le long corps du serpent, l'impact produisant une petite explosion, mais cela ne fait même pas sourciller la créature. Le visage de la bête est complètement guidée vers moi, et sa gueule s'entrouvre, ce qui me donne une idée. Je fais un geste de bras vers Ricardo qui me regardait.

-Retournez sur votre navire, j'ai un plan !

Sans même attendre la réponse de Ricardo, je me mets à courir vers le fond du navire, passant à côtés des caisses de ravitaillements, et poursuivis par des ondines montant une à une sur le bâteau.

Mes appuis sur la détente sont rapides et frénétiques, alors que le serpent des mers flotte littéralement au-dessus du sol, m'envoyant des projectiles d'eau que j'évite où en tirant dessus.

Après une nouvelle ondine abattue, je grimpe sur les caisses qui sont empilés comme une pyramide, et je l'escalade avec plusieurs petits sauts tout en abattant les créatures qui escaladaient en même temps.

Une fois au sommet, le serpent se retourne pour aller tout droit afin de réduire la distance entre nous. Les ondines se déchaînent à monter alors que je les tue un par un en appuyant sur la gâchette, tout en surveillant si le dieu de la mer va faire ce que je veux.

Finalement, la dernière ondine vivante se prend une balle, son corps tombant de la pile de caisse, et le dieu de la mer se tourne vers moi. Après deux secondes, il fait une charge dans ma direction, avec son long corps derrière lui en ligne droite. Je recule de deux pas pour être au bord de ma surface, et avec l'angle, je peux faire 4 pas sur la pyramide avant d'atteindre l'autre extrémité.

Je lance un bref regard vers le navire des pirates, et ils ont déjà décroché les harpons et se sont éloignés du navire. Je ferme les yeux et relève la tête vers le monstre qui se rapproche rapidement et furieusement, sa bouche entrouverte.

-{J'arrive, mes camarades...}

J'envoie mon fusil sur le côté, avec une force et un angle que j'espère suffisants pour qu'il atteigne le bâteau de Ricardo, alors que je sors mes deux dagues que j'empoigne fermement. Le dieu est désormais à bonne distance.

Le premier pas que j'effectue, je me rappelle mes souvenirs où je m'entraînais à l'arc mais que je n'étais qu'un incapable. On m'a toujours dit "essaie avec une arme à feu" mais la réputation de ces dernières étaient si mauvaises que je refusais d'en tenir une.

Le deuxième pas me fait revivre un moment précis dans mon école d'artillerie, où un étranger qui ne savait pas tenir un flingue venait donner ses conseils, car il était réputé pour être un prodige. Je prenais ce type pour quelqu'un d'orgueilleux, et au cours d'un duel improvisé, il m'a fait comprendre l'écart de force, mais c'était aussi un entraînement où il me donnait des conseils pour m'améliorer.

A mon troisième pas, je me rends compte de tous ces efforts que j'ai fait grâce aux conseils de ce type, mais que je n'ai jamais pu remercier. La dernière fois que je l'ai vu, c'est quand il a refusé d'intégrer les Héros de l'Aube quand notre groupe est né.

-Allez, viens !

Je bondis vers le dieu de la mer qui hurle en même temps, sa bouche grande ouverte, et mes dagues aiguisées qui font un dernier tour entre mes doigts avant que je les empoigne fermement.

***

-A toi de jouer, Mona ! hurle Adelyne.

Sur ses ordres, je me mets à courir vers la droite, m'éloignant du groupe tout en guidant tous mes éclairs vers mon épée. Ce combat a définitivement trop duré, et s'il dure ne serait-ce que trois minutes supplémentaires, nous sommes tous morts.

J'entends le bruit d'invocation de Aurore, et cela fait partie du plan. Je tourne rapidement la tête, et un griffon vole vers moi en rasant le sol de la plateforme. J'effectue un bond très haut dans le ciel, avec en prime un salto arrière et le griffon me rattrape avec son dos à la fin de ma figure.

Avec moi sur son dos en chargeant mon épée, il fait le tour du bâtiment situé à droite de la passerelle pour être dans un angle mort de la bête occupée avec les autres chevaliers qui temporisent.

-{Si Adelyne a raison, alors cela devrait passer...}

Je m'accroche du mieux que je peux au griffon qui se met à voler parallèlement au bâtiment jusqu'au sommet, toujours dans l'angle mort. Mon épée émane une lumière aveuglante, mais qui heureusement reste limitée à la surface de l'arme, sinon je serai très vite démasquée et la calamité m'aurait prise pour cible.

Au sommet du bâtiment qui se conclut par une petite pointe, le griffon passe au-dessus et je peux admirer toute la grandeur et la longueur de cet animal. Cependant, la bête ne me remarque clairement pas, et cela semble confirmer ce que m'a dit Adelyne : la bête ne peut pas voir au-dessus d'elle, malgré la position de ses yeux sur les côtés.

Mon épée est tellement chargée que j'ai dépassé ce que je pensais être la vraie limite, et le griffon commence à faire une attaque en plongée vers le monstre pour se rapprocher. La calamité lève sa patte droite et balaye la passerelle d'un grand coup, ne captant pas ma présence.

Sauf que cette bête à un spasme, et c'est pour cette raison que Adelyne m'a donné l'ordre maintenant : après le balayage, elle lève la tête en ramenant ses deux pattes avant pour faire un coup en marteau.

En me rappelant cela, c'est exactement ce que la bête commence à faire, et j'étais assez près d'elle pour en finir. Je bondis du griffon et lève mon épée de foudre en y libérant tous les éclairs et particules de lumière que j'ai emmagasiné.

Dès qu'elle relève la tête, on se croise tous les deux le regard, sauf qu'au même moment, je plante ma lame dans son front, libérant toute la magie d'un coup sec. Le cri de la bête est simultané au bruit de mes éclairs qui rugissent et des rayons de lumière qui s'échappent sous forme de traits lumineux et d'ondes de chocs.

La bête agite sa tête dans tous les sens, alors que les alliés sur la passerelle enchaînent les sorts pour la prendre entre deux feux. Je m'agrippe à ses poils avec ma main gauche, et lentement, je sors mon épée du front plat et large de la bête pour la replanter avec plus de force.

Elle pousse un second cri et frappe la passerelle si fort qu'un morceau s'en sépare, où je peux voir quelques-uns de mes alliés perdre leur équilibre. Je peux voir deux ombres se poser sur le front de la créature, des ombres immenses.

Alors que je tiens de toutes mes forces, que ce soit avec mon épée et avec ma main gauche, je relève la tête et je reste sans voix. Aurore, sur le griffon, a invoqué deux dragons avec un long corps de serpent, sans pattes. Ces invocations saisissent les cornes de la calamité et lui font s'écrouler la tête contre la passerelle, l'empêchant de gueuler de douleur.

Finalement, je peux me remettre debout, et je saisis mon épée encore plantée à deux mains pour la retirer. Je la relève une dernière fois, amenant quelques éclairs, et y donne la force de mes deux bras ainsi qu'en pliant mes jambes pour donner le dernier coup à cette bête retenue contre sa volonté.

Une seule onde de choc, qui souffle sur plusieurs mètres, et la bête qui hurle dans un dernier spasme avec un ultime mouvement de tête qui le libère des deux dragons d'Aurore. Son cri s'étouffe peu à peu, et son corps commence à tomber, sa tête glissant de la passerelle vers le vide.

Je me dépêche de retirer ma lame et court sur son front afin d'effectuer un bond d'éclair pour rejoindre la plateforme, mes jambes pliées et ma tête abaissée, avec en prime mon bras droit tenant mon épée tendu sur le côté.

***

Depuis le sommet de la Première Tour, spectateur de la fin du combat entre Avillon et la divinité volante, cela m'a permis de confirmer certaines choses.

-{Quand elle a retrouvé cette elfe, elle est devenue bien plus forte et confiante, mais sans elle, la divinité volante aurait eu raison d'eux.}

Un large sourire se dessine sur mes lèvres, alors qu'un pétale d'un bleu azur se pose sur mon épaule.

-{Mais tu n'auras aucune chance contre Frédérick, et même si par miracle tu le bats, le dieu de la mer est la plus puissante des calamités. J'ai hâte de voir ton désespoir en voyant que tu n'es qu'une humaine fragile et faible.}

Je ferme les yeux tout en prolongeant mon sourire, alors que des pétales se mettent à flotter autour de moi sans être affectés par la gravité.

Je tourne mes pieds pour regarder de l'autre côté et tendre mes bras vers les côtés.

-{Tout comme lui...}

Je me laisse tomber vers l'avant, caché par l'immense structure qu'est cette Première Tour. Des pétales de fleurs apparaissent devant moi et m'enveloppent progressivement, me faisant disparaître dans une explosion de pétales.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro