Chapitre 10
***
[Plus tard, proche du château de Neace]
Après avoir repris la porte de Moravi, nous avons continué vers le Comté de Breneau, ou plusieurs serfs ont décidé de rester là-bas pour retrouver leurs familles, alors que les Tangur continuent d'accompagner notre groupe. Jac ainsi que d'autres serfs sont restés avec Avillon, afin d'aller jusqu'au bout de la libération de leur pays.
On arrive au château de Neace, et une grande partie des forces ennemies sont des impériaux. J'observe un bref instant mes chevaliers ainsi que nos alliés pour décider de l'approche à suivre, même si le souci principal sera si Mona veut m'écouter.
-Chevaliers, guerriers de Tangur, écoutez-moi.
Tout le monde se met à m'observer, formant un cercle autour de moi.
-Le château de Neace comporte deux portes au nord et au sud. Si nous tentons une charge directe, nous serons désavantagés. Schneider, Johan, Fram, emmenez les guerriers de Tangur avec vous et attaquez la porte nord. Les serfs, restez avec moi et les autres chevaliers, on ira attaquer la porte sud. Si l'un des deux groupes finit son opération en avance, qu'il vienne aider l'autre groupe.
Je donne mon attention à Fram.
-Fram, je te laisse le commandement de ton groupe. Veille à faire au plus vite pour limiter les pertes.
-A tes ordres, Altesse ! répond Fram.
La division de Fram prend un autre chemin pour contourner le château, mais je remarque Mona qui est silencieuse et un peu éloignée des autres.
-{J'espère qu'elle ne va pas encore se déchaîner...}
-Altesse, des soldats impériaux se dirigent droit vers nous ! s'exclame Mikhail.
J'aperçois les soldats ennemis, mais je remarque Mona qui les a vu au même moment et enroule sa main autour du manche de son épée. Je tends mon bras droit vers le côté et prend une voix forte.
-Mona, part en première ligne avec les serfs ! Charlotte, concentre tes boucliers sur ceux où le combat est le plus intense ! Mikhail, occupe-toi des ennemis plus éloignés grâce à ton corbeau !
***
Je tire mon épée, et les premiers serfs commencent à avancer vers les impériaux armés pour se battre au corps-à-corps. Je mène la charge sans dire le moindre mot, avec des éclairs qui commencent à entourer mon arme et mes bottes.
Autour de moi, de la fumée magique commence à m'envelopper, formant un bouclier dont je devine être la magie de Charlotte.
-{Merci...}
Les impériaux de mêlée se mettent à crier en nous chargeant, et ce que je sais, c'est que nous avons une pensée commune : faire de cet endroit un bain de sang.
***
A l'intérieur du château sous ordres de l'Empire, je suis en pleine discussion avec mes forces. Cependant, un chevalier arrive au pas de course, et en vue de son expression de visage, il a quelque chose d'important à dire.
-Vice-capitaine Zaira ! s'exclame un chevalier.
Je me retourne vers le chevalier, en prenant appui sur mon arme, un gourdin lourd avec 4 branches noires avec un noyau rouge d'où se dégage de petites flammes.
-Je t'écoute, Sir Nihalen.
-Les impériaux nous ont informé que les forces d'Avillon attaquent le château de Neace et nous obligent à prendre part à l'assaut !
En écoutant le nom d'Avillon, je fus pris d'un sentiment de réconfort en me rappelant la monarque de cette nation. Malheureusement, les circonstances ne sont vraiment pas au mieux pour des retrouvailles.
-Quelle stratégie adoptent-ils ?
-La monarque d'Avillon a divisé ses forces en deux : un groupe avec 3 de ses chevaliers et les guerriers de Tangur attaquent la porte nord, tandis que la souveraine est avec trois autres chevaliers et les serfs à la porte sud !
-Quels sont les ordres de l'Empire ?
-Le plus gros des forces d'Avillon est à la porte sud, où la monarque commande personnellement ses forces. L'Empire veut que nous défendions cet endroit et leur laisser la porte nord !
***
Après un long affrontement, un nouvel éclair élimine les derniers impériaux encore présents sur le terrain tâché du sang des chevaliers, des serfs et des impériaux. Il n'y a plus d'ennemis présents, permettant de conclure que la prise de la porte sud est un succès, sauf que la division sous le commandement de Fram n'est pas encore revenue.
J'achève un dernier soldat impérial en lui plantant mon épée dans la tête, avant de retirer le sang en effectuant un bref mouvement sur le côté. Cependant, d'autres bruits se font entendre, plus loin en provenance du château, et je tourne le regard vers la source du bruit, tout comme les autres personnes de mon côté.
Des soldats vêtus d'une armure différente mais du même style que les autres chevaliers de Rhodon, levant les drapeaux portant le symbole de la rose bleue, l'emblème de cette nation qu'on envahit. En tête de file, une personne se démarque car son visage est à l'air libre.
Un teint de peau métissé avec de courts cheveux d'un rouge cramoisi foncé, et des yeux jaune légèrement foncé. Je peux apercevoir un semblant de boucle d'oreille à son oreille gauche, décoré d'un petit cristal.
Son corps est couvert d'une lourde armure noire, avec des plaques épaisses et des pics par endroit, notamment aux niveau des épaules. Son arme est comme une massue, mais avec 4 branches et un noyau rouge au centre qu'elle tient avec une seule main.
En l'apercevant, je comprends que je dois rester sur mes gardes. Je fais un bref mouvement en arrière pour rejoindre les chevaliers et la monarque, et pour une fois c'est de mon propre gré. Par ailleurs, Adelyne semble surprise en voyant ces renforts ennemis.
***
-Zaira... sur un ton nostalgique.
Mona me lance un regard jugeur et interrogatif.
-Qui ?
-La capitaine de l'Ordre des Épines. Elle est née dans les classes les plus basses, et qui a travaillé dur pour se faire respecter et devenir chevalière dans cette nation où les classes les plus basses sont défavorisées. Elle était une de mes alliées par le passé, et la voir obéir envers l'Empire me procure un vrai pincement au cœur... Mes derniers mots étaient dit avec une vive tristesse.
Zaira et ses chevaliers s'arrêtent à une distance où ils peuvent communiquer, et je peux la voir surprise de me revoir après tout ce temps.
-Monarque d'Avillon ! s'exclame Zaira.
La voir ici et maintenant me déprime, sur un terrain où l'Empire doit l'obliger...
-Zaira... Tu n'as pas le choix, j'imagine ?
-Adelyne, beaucoup pensent que c'est de la faute d'Avillon que nous sommes en enfer, mais pas moi. Je me suis raccroché à l'espoir que vous viendrez nous retrouver et nous libérer.
-Je suis là, désormais. Je vais réparer mes erreurs. avec un regard sérieux.
-Mais ce ne sera pas aussi simple. Krom a rejoint ceux qui vous détestent, et veut la tête de tous les chevaliers... Zaira baisse la tête Mais j'ai l'impression qu'il s'est fait lavé le cerveau. Lui qui était loyal envers le Roi et contre l'Empire, maintenant il est leur élément le plus fort...
-Altesse, des impériaux arrivent derrière l'Ordre des Épines. renchérit Mikhail.
En voyant les impériaux arriver, c'est le signe que la confrontation est inévitable. Les chevaliers de l'Ordre se mettent en position de combat, et c'est la même chose pour mes alliés, surtout Mona. Je tends mon bras sur le côté et élève la voix.
-Immobilisez l'Ordre des Épines et éliminez les impériaux ! Serfs, concentrez-vous sur la défense ! Mikhail et Mona, partez en première ligne ! Charlotte, concentre-toi sur les chevaliers !
Zaira saisit un des drapeaux de Rhodon et le lève.
-Nous sommes les Épines qui protégeons la rose bleue ! Chevaliers, repoussez Avillon avec l'aide de l'Empire !
-{Il faut tenir jusqu'au retour de la division de Fram...}
***
J'ai de plus en plus d'interrogations, suite à la discussion entre la monarque et cette chevalière... D'abord ce Jac qui est étrangement familier avec Adelyne, et maintenant cette Zaira. Cependant, la vice-capitaine ennemie semble aussi forte que les chevaliers d'Avillon, et sa présence en impose.
-{Celle-là...}
Mon épée en main, je commence à courir vers Zaira qui effectue la même chose. Mon épée se charge de magie de lumière où s'ajoutent mes éclairs, alors que la masse de la chevalière de Rhodon se charge de flammes, et le croisement de leurs regards sont clairs : ce sera un duel entre eux deux uniquement.
Des éclairs émanent de mon pied droit, et je prends un appui pour me retrouver plus rapidement devant Zaira, et en faisant un tour sur moi-même pour donner de l'élan à mon coup d'épée. Mon adversaire place son arme et effectue un coup pour contrer l'arme, et le choc des éléments produit deux ondes de choc.
La première onde de choc est composée de flammes purificatrices qui laissent des marques de cendres sur le sol en plus de repousser les serfs et les chevaliers de Rhodon. La seconde onde est composée d'éclairs, mais ceux-ci partent dans les airs, frappant les habitations à proximité et laissant de grandes marques d'impact.
Cela dit, elle se révèle beaucoup plus forte que je ne le pensais, et son coup me repousse en arrière de quelques pas. Je reprends mon équilibre et fléchit les genoux, posant une main au sol.
-{Elle semble plus forte que l'autre gosse...}
Cependant, Zaira se dépêche de courir vers moi, et bondit dans les airs pour envoyer son arme vers le sol. Je prends une impulsion en arrière pour éviter l'arme, mais dès que la masse rencontre le sol, des fissures rouges se dessinent d'où s'échappent des explosions, et même sous moi.
-{Merde !}
Je place mes mains devant moi, et ce sont eux qui encaissent les brûlures de l'explosion, avec un début de marques rouges très profondes que je sens jusqu'à mes veines. Je serre les dents tandis que Zaira atterrit au sol et récupère son arme pour faire un retourné sur elle-même, et conclut en m'envoyant une boule de feu depuis son arme.
Pour répondre à cela, je dessine une lame d'énergie uniquement composée de lumière qui part droit vers la sphère. Les flammes se retrouvent coupées en deux puis dispersées, et mon attaque continuant sa course vers Zaira qui se fait toucher de plein fouet.
Zaira se fait repousser de quelques pas, et j'en profite pour ranger mon épée afin de charger mes éclairs dans mes deux mains. J'ai compris avec notre premier échange qu'avec mon épée je n'ai aucune chance, donc autant employer une autre approche.
Sans attendre, je reprends une course en fermant mes poings en direction de Zaira, qui se met à courir vers moi, son arme levée. Elle envoie son gourdin pour faire une attaque en diagonale, mais je l'évite en me penchant sur le côté, sentant le vent produit par l'arme.
Je lève mon poing gauche pour atteindre directement l'armure de Zaira, dont mon mouvement crée une onde qui représente le mouvement que je viens de faire. L'impact est si fort que des éclairs partent dans plusieurs directions, et la chevalière serre les dents pour ne pas crier.
Pendant plusieurs secondes, j'évite les coups de sa massue et augmente le nombre de coups de poings électriques qui arrivent à passer outre la résistance de l'armure de mon adversaire, où elle ressent chacun de mes coups. En parallèle, je peux voir les soldats d'Avillon et les serfs courageux affronter les chevaliers de l'Ordre et les impériaux.
Je finis cet affrontement d'un ultime coup de poing au visage de Zaira, avec un choc si puissant qu'elle tombe au sol en lâchant son arme. Les impériaux ont été éliminés et face à la défaite de leur capitaine, le moral de l'Ordre s'est brisé.
Mais à travers mes gants, je peux sentir que je me suis beaucoup plus blessée que précédemment. Je conserve mon attention sur Zaira, me rapprochant d'elle pour la saisir par le cou et l'obliger à me regarder.
-Tu... commence Zaira.
-Mona. de la voix de Adelyne, derrière moi.
***
Tout en tenant Zaira par la gorge, Mona me lance son regard énervé, identique que lorsque l'on s'est retrouvé à la frontière nord d'Avillon quand j'ai autorisé qu'elle nous rejoigne. La mort des deux ducs est déjà un problème, et si elle tue Zaira, ce sera une véritable catastrophe. Mon regard devient beaucoup plus sérieux et je serre ma main gauche sur mon bras opposé.
-Mona, je t'interdis de faire plus de mal à Zaira.
-Aux dernières nouvelles, je ne suis pas votre chevalière, et je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous.
-Tu te trompes. Le Roi de Crieji m'a donné son autorité sur les Héros de l'Aube, ce qui signifie que tu es sous mes ordres.
Les serfs blessés se font soigner par les soldats d'Avillon, alors que les chevaliers reprennent leur souffle tout en étant témoins de cette scène où la vie d'une chevalière ennemie ne tient qu'à un fil.
-Il y a quelque chose qui me dérange, depuis que nous avons posé le pied ici...
Sous mes yeux, Mona enlève sa main de la gorge de Zaira, mais c'est pour y mettre un disque de foudre qui serre fermement la gorge. En prime, deux éclairs s'échappent de l'anneau pour capturer les mains de la vice-capitaine et l'obliger à laisser ses mains au sol.
La guerrière de Crieji me fait complètement face, avec son avant-bras droit relevé devant Zaira, avec son poing fermé pour maintenir l'anneau de foudre.
-D'abord le duc Loader où vous refusiez que je lui ôte la vie pour avoir conspiré avec l'Empire. Ensuite Leblanc qui était clairement rangé du côté de l'Empire où vous étiez également contre sa mort. Qui plus est, ce serf nommé Jac semble assez proche de vous, alors qu'il fait partie du peuple de Rhodon. Et maintenant vous voulez que j'épargne une chevalière ennemie ?
Si il y a bien une chose que je sais, c'est que si je ne trouve pas les bons mots, Zaira va mourir et cela nous sera très défavorable pour tout ce qui nous attend, et pas uniquement sur ce qui se passe dans Rhodon. Je ferme les yeux et baisse la tête sur le côté, par pitié.
-Mona, tu te souviens de ce que je t'ai dit il y a deux jours, derrière la citadelle ? Zaira et Jac font partie de ces personnes avec qui j'ai un lien, et je compte bien les protéger tout comme je veux protéger mon entourage, toi y compris.
En rouvrant les yeux, j'aperçois Mona qui ne sait plus du tout comment réagir ni même parler, sa respiration devenant de plus en plus irrégulière et son bras droit qui tremble.
-Mona. La dernière fois qu'on a parlé, tes émotions ont mis fin à notre discussion. Si tu libères Zaira, je te dirai tout.
Mona semble baisser la tête ainsi que son bras, et le collier de foudre autour du cou de Zaira se retire lentement pour la laisser respirer, mais il reste présent.
-Il y a une chose que je vous ai dites, une phrase que je veux tenir jusqu'au bout de ce conflit... sur un ton menaçant.
Je fus pris d'une inquiétude, est-ce encore sa colère ? Par précaution, je lance un regard à Mikhail, et il comprend ce que j'attends de lui si la situation tourne mal.
-C'est que je ne suis pas venu pour mettre fin à la guerre, mais pour me venger de quelqu'un, et je compte bien le retrouver...
Le collier d'éclair disparaît, et Zaira peut enfin se tenir la gorge qui a été grièvement brûlée par les éclairs. Cependant, Mona enroule les doigts de sa main droite sur son épée et se retourne brusquement vers Zaira.
-Même si cela implique de tuer tout le monde ! termine-t-elle en tirant sa lame.
-Mikhail ! à l'attention de ce dernier.
Une flèche de ténèbres est décochée par l'archer, qui touche l'épée de Mona au moment où elle allait tuer Zaira, extirpant un cri de douleur à la guerrière et son épée qui tombe au sol.
Bien entendu, je suis consciente que l'opinion de Mona sur ma personne va encore se dégrader, mais je ne veux pas avoir des morts douloureuses et impactantes plus que j'en ai déjà.
L'impact du projectile a touché la partie métallique du gantelet de Mona, et sa main a été épargnée. Elle lance un regard énervé vers MIkhail, puis vers moi.
-Vous êtes beaucoup trop gentille...
-Altesse ! venant d'une autre personne.
J'aperçois l'escouade de Fram revenir avec à première vue très peu de pertes, et Johan et Schneider semblent aller bien également. A leur arrivée, Mona oublie complètement Zaira et s'en va récupérer son épée, ne m'adressant plus le moindre regard.
-{C'est devenu trop risqué...}
Fram me rejoint, et les guerriers de Tangur blessés sont emmenés vers Charlotte pour qu'ils se fassent soigner.
-Comment cela s'est passé ?
-J'ai eu du mal avec la communication avec les Tangur, donc j'ai mobilisé la plupart avec Schneider comme ils font partie du peuple thérian. Il n'y avait presque que des impériaux, ceux qui tirent des missiles et qui ont des boules de piquants dans une main, et c'est ce qui nous a le plus embêté.
-Je vois...
-Et de votre côté ?
-L'opération s'est bien passée, mais... On a manqué de peu un désastre. En finissant ma phrase, je lançais un regard pour désigner Mona.
Les forces de l'Ordre se relèvent, et Zaira également, face aux forces d'Avillon. Les Tangur et les serfs se tiennent prêts à se battre, mais je tends mon bras sur le côté pour indiquer de baisser les armes.
-Ordre des Épines, je refuse de faire couler plus de sang ici. Je vous suggère de retourner au château et de nous attendre.
Le regard confus de Zaira suite à mes mots est compréhensible, car elle ignore mes intentions.
-Que comptez-vous faire, monarque d'Avillon ? me demande Zaira.
-Je vais reformer l'Alliance d'Avillon, et libérer Itren de l'Empire avant qu'il ne soit trop tard. Rhodon est notre première cible. Retourne vers Charles, et tenez-vous prêts pour l'ultime ligne de défense.
-...
Zaira donne l'ordre de se retirer, laissant les corps morts des impériaux sur le terrain. J'observe un bref instant les Tangur qui se reposent, puis Mona qui n'arrête pas de fixer sa main gantée. Je mets une main au niveau de mon menton.
-{La prochaine destination sera la ligne de défense à côté de la maison Ledios, et selon Zaira, Krom a complètement rejoint l'Empire. Il nous restera plus qu'à atteindre Strath et se confronter au dernier duc pour enfin libérer Charles...}
Mais en repensant au dernier duc, Bourden, je plaque une main contre mon front.
-Je vais devoir trouver quoi lui dire, à lui et à son immaturité...
-Altesse. venant d'une voix masculine à ma gauche.
Je tourne ma tête vers la voix, et c'est Johan qui se rapproche, avec un air intrigué.
-Johan, comment te sens-tu ?
-Je vais bien. J'ai juste une question : où est-ce que t'as envoyé Mona ?
Sur l'instant, je ne comprends pas sa question, puis je fus pris d'une inquiétude. Je commence à regarder autour de moi, et je ne trouve pas Mona parmi nos alliés.
-Elle est...
Reprenant mon calme, je tends mon bras droit sur le côté pour m'adresser à mes alliés, mais je n'ai pas le temps de dire le moindre mot qu'une lumière aveuglante se dévoile dans la direction de la capitale. Par réflexe, je place mon bras devant mes yeux, tout comme les autres personnes qui ont subi le flash.
Une seconde après, le bruit d'un éclair nous atteint, et cela ne fait que renforcer mes inquiétudes.
-{Bordel...}
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