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Chapitre 55 : Sous le soleil embrassant la mer et dans la nuit d'Hanoï.

————— Quelque part sur le globe, 13h34, cabine de Sergio.

Pensant en silence sur son lit, Sergio réfléchissait à la suite du voyage qu'il allait réaliser. Dans quelques heures, il débarquerait à terre et devrait gagner un minuscule aéroport clandestin pour pouvoir prendre un petit avion et être sûr d'arriver à bon port avant Raquel et sa famille si celle-ci décidait par miracle de venir le retrouver. En attendant, il prenait autant de repos qu'il le pouvait ou du moins, il essayait. Car pour l'instant, il lui était impossible de fermer l'œil. Son esprit tournait à plein régime, rendu totalement fou par l'ignorance de toutes les variables possibles que pouvait comporter la suite du voyage et le futur de sa vie également. Il n'avait aucune garantie pour certaine chose ce qui plongeait sa tête dans le chaos de l'imagination débordante de tous les scénarios possibles et impossibles également qui pourraient avoir lieu dans une une issue de futur possible. Et maintenant, il en venait à réfléchir également sur des principes philosophiques... Le futur par exemple : qu'est-ce que c'est ? Pouvait-il vraiment prétendre avoir tout prévu et sachant que des milliers de combinaisons différentes existaient, parfois avec des variables si petites qu'elles en étaient invisibles mais pouvaient tout changer par leurs seules présences ? C'était comme jouer au loto en connaissant les quatre premiers chiffres, tu avais plus de chances de réussir, d'être assuré de ta sécurité, mais il fallait choisir parmi des milliers d'autres pour avoir la bonne combinaison gagnante qui ici, te garantissait ta survie. Comment ne pas être impressionné par ce champ des possibles et même des impossibles ? C'était tout simplement spectaculaire ! Un changement de décision, une habitude, un changement même infime tel qu'un pas de travers de seulement deux millimètres et tout pouvait basculer. Vous pourriez vous retrouver sur la trajectoire de quelqu'un qui se décalera probablement et pourrait en décaler un autre qui finirait sur la chaussée et serait heurté par un véhicule. Tout ça pour deux millimètres. Deux millimètres. Mais si tout était déjà déterminé comme le pense Descartes, alors vous seriez fatalement déterminé à échouer ou à réussir. Quelle maigre consolation face à la douleur de perdre quelqu'un ou d'avoir échoué à quelque chose... Mais ce ne serait pas de votre faute alors si cette personne c'était fait renversé par une voiture car elle était prédestinée à cette fin. Sergio trouvait cela bien trop facile de simplement blâmer le destin pour une erreur humaine que quelqu'un aurait fait... Bien sûr, parfois, des catastrophes ou des bonnes choses arrivent sans qu'on ne puisse en voir les liens de causalité pourtant, on ne peut nier que si une chose arrive, c'est que quelque chose l'a causé, même si elle nous semble invisible ou inexistante. Il y a toujours une cause, une cause venant de quelque chose ou de quelqu'un qui aurait pu changer sa décision pour éviter cela. Tout dépend des autres et pas forcément de nous-même. Il est si simple de causer la mort de quelqu'un si vous aviez... Une simple décision, un geste incongru et tout bascule. Et après, vous nous demanderez de ne pas nous inquiéter ? C'était juste impossible pour l'esprit de Sergio. Il en venait à calculer chaque possibilité, à essayer de contrôler tout ce qui l'entourait pour éviter au maximum les marge d'erreur pouvant mener à la mort ou à la blessure de quelqu'un. Malheureusement, bien trop souvent, cela devenait illusoire dans certaines situations... Comme son premier braquage... Parce qu'il n'avait pu voir toutes les possibilités, Moscou, Oslo et Berlin étaient morts... Il était le seul à blâmer... Il le savait... Et il le regretterait toute sa vie. Jamais plus il ne pourrait se regarder dans le miroir sans y penser... Il ne pourrait jamais plus regarder Denver ou Helsinki dans les yeux sans se sentir coupable également... Il ne se faisait pas d'illusions, il savait que c'était de sa faute... Juste la sienne. Et celle de personne d'autre. Il aurait dû savoir, prédire, voir, comprendre pour éviter cela mais non, il avait été distrait, certes de la plus belle des façons et par la plus belle des femmes qu'il lui aie été donné de rencontrer dans sa vie, mai il avait été distrait, et voilà à quoi cela avait mené... La mort. Elle était partout et il la sentait derrière chacun de ses pas, comme un fantôme invisible qui attendrait la moindre de ses erreurs pour lui enlever quelqu'un d'autre. Sa plus grande peur était qu'à cause de lui, Raquel ou un membre de sa famille finisse par en payer le prix fort... Jamais il ne pourrait se pardonner si il arrivait malheur à la femme qu'il aimait ou à Paula qu'il se prenait à aimer comme si elle était sa propre fille ou à Mariví qu'il appréciait tellement pour sa personnalité pétillante et taquinante. Bien sûr, bien trop souvent, elle le mettait mal à l'aise avec ses questions indiscrètes mais cela était rafraîchissant et faisait partie de son charme ainsi que du pourquoi Sergio l'appréciait tant. Elle était incroyable ! Ça lui changeait tant de sa vie d'avant maintenant qu'elles étaient toutes les trois ici, là, dans sa vie, dans sa tête et surtout dans son cœur. Voilà pourquoi Sergio calculait d'autant plus, réfléchissait à s'en griller les neurones pour éviter tout malheur possible. Parce qu'il ne s'en relèverait pas et ne se le pardonnerait jamais. Et il savait que causer de la peine à Raquel, Paula ou Mariví le détruirait d'autant plus. Il les aimait. L'amour était et serait toujours le sentiment le plus fort rendant un invisible plus résistant et prêt à se battre pour ceux qu'il aimait mais aussi, il était le responsable de la plus grande des faiblesses et des peurs de cette même personne. C'était beau mais douloureux. Aimer quelqu'un, c'est lui donner la possibilité de nous détruire si il le souhaite ou par sa disparition, que cela soit intentionnel ou non.

Le tirant de ses pensées, un coup à la porte résonna dans sa cabine.

- « Professeur, nous arrivons au port clandestin. Preparez-vous à partir d'ici rapidement. Il semblerait qu'INTERPOLE soit déjà sur le pont. » le prévint la voix de son transporteur.

- « Merci de m'avoir prévenu. Je me prépare. » répondit Sergio en soupirant, se levant du lit avec difficulté tant il était resté allongé longtemps.

Les pas s'éloignant de sa porte l'avertirent que ce dernier était reparti d'où il était venu. Sergio prit le temps de remettre ses pensées en ordre avant d'empaqueter les rares affaires qu'il avait emmener avec lui et qui étaient de sortie actuellement dans le sac de fortune qu'il possédait. Très vite, tout fût prêt. Il s'allongea alors à nouveau, attendant que son transporteur vienne l'avertir que la voie était libre et qu'ils devaient y aller à présent. En attendant, Sergio se replongea dans ses réflexions sans fondement pour un temps indéterminés.

————— Aéroport d'Hanoï, 1h37 (heure vietnamienne, 21h37 en Espagne), avion de Raquel.

Il était arrivé. Enfin. Sous leurs yeux s'étendaient le Vietnam et ses forêts verdoyantes. Raquel savait qu'elles devaient fuir l'aéroport au plus vite. Probablement que durant leur voyage, leurs disparitions avaient été signalé. Elles devaient disparaître de la circulation le plus rapidement possible. Sans attendre, Raquel attrapa les sacs de sa fille et le sien avant de faire signe à sa mère et à sa fille de se lever et de la suivre. Chacune tenait la main de celle de devant de sorte que Raquel menait, la main de Paula dans la sienne qui tirait elle-même sa grand-mère derrière elle. Raquel sortit de l'avion en remerciant les hôtesses avec politesse. Elles étaient dans les premières à sortir. Rapidement, elles parcoururent la passerelle aux murs de verre qui montraient l'ensemble de l'aéroport et rentrèrent dans ce dernier. Elle se sentit rassurée légèrement en ne voyant aucun policier civil ou en uniforme les attendant à la sortie. Elle connaissait les attitudes de ces derniers quand ils essayaient d'être invisible dans la foule. Parfois, elle se disait qu'être une ancienne Inspectrice et membre des forces spéciales était vraiment très utile pour ce genre de cavale. Cavale pour l'amour. Ça aurait pu être le nom d'un film à l'eau de rose du mardi midi se dit Raquel, un petit rire franchissant ses lèvres en y pensant. C'était tellement...trop... Et pourtant réel. Étonnant de sa part en sachant qu'elle trouvait toujours ces films là ridiculement faux. Et maintenant, elle pourrait carrément y jouer... Ironie du sort dirons-nous.

- « Maman on va où ? » demanda Paula d'une petite voix perdue, fatiguée du décalage horaire, en fixant la marée d'inconnus qui les entouraient.

- « Chercher les bagages et loin d'ici. » répondit Raquel, lui adressant un sourire rassurant.

- « Tu ne devrais pas courir dans ton état ma chérie... » s'inquiéta Mariví.

- « Je ne cours pas je marche vite nuance maman. Et de toute façon, si on reste là trop longtemps, je t'assure que ma course sera le cadet de nos soucis. » s'amusa faussement sa fille en marchant d'autant plus vite.

Elles finirent par arriver dans la partie récupération des bagages. Raquel attrapa le bagage de sa fille, le sien et celui de sa mère avant de partir pratiquement en courant en apercevant un groupe de policiers cherchant dans la foule.

- « Tenez-vous droites et agissez comme si nous étions simplement en vacances d'accord ? Il y a quatre policiers derrière nous et j'ignore si ils nous cherchent ou non. N'attirez pas l'attention. » les prévint Raquel d'un ton légèrement alarmiste.

- « D'accord maman. » répondit Paula qui se mît à sautiller gaiment comme si tout était normal malgré que ses yeux exprimaient son inquiétude profonde et sa peur viscérale.

Mariví hocha simplement la tête, agissant normalement comme la grand-mère qu'elle était. Raquel sourit. Sa fille avait sa force morale. Heureusement qu'elle n'avait pas pris cette partie d'elle chez son père... Il se faisait dessus dans les moments de stress... Raquel gloussa en repensant à une mission qu'il avait réalisé il y a quelques années. Il avait été tellement sous pression que les toilettes s'en souvenaient encore.

Raquel traversa l'aéroport, prenant soin de dissimuler son visage aux caméras le plus naturellement possible, prévenant sa petite famille de faire de même. Elles traversèrent l'aéroport et en sortirent tout aussi vite, prenant un des rares taxis encore en service à cette heure tardive et leur donnant un adresse aléatoire dans la capitale vietnamienne pour éviter tout traçage. Bien sûr, Raquel avait détruit son téléphone en Espagne et avait à présent un prépayé avec elle qui était éteint, ne permettant ainsi aucun traçage GPS possible pour les forces de police qu'elles devaient fuir. Ce téléphone n'était qu'en cas d'urgence réelle. Autant dire qu'elle ne comptait absolument pas l'utiliser en vérité mais on ne sait jamais après tout.

Le taxi s'immobilisa devant la devanture d'un magasin quelconque dans la capitale du Vietnam. Raquel, qui avait pris le temps de changer ses euros en dong, la monnaie du pays, paya le chauffeur et quitta le véhicule. Elles récupérèrent leurs affaires et partir dans la ville. Se rendant compte que leurs bagages pourraient attirer un peu trop l'attention, Raquel fut signe à sa mère et sa fille de rester à l'extérieur pendant qu'elle allait acheter trois sacs de randonnées dans un magasin ouvert 24h/24. Elle les paya et ressortit rapidement, menant sa fille et sa mère dans une ruelle quelconque dans laquelle elles ouvrirent leurs valises et refirent encore un tri rapide de leurs affaires que Raquel conserva et décida d'offrir aux personnes se trouvant dans la rue. Avec un peu de chance, cela mènerait à quelques fausses pistes pour la police qui leur laisseraient de prévenues minutes de temps. Elles changèrent également de vêtements et de coiffure pour passer davantage inaperçues. Une fois qu'elles furent prêtes, chacune prit son sac, sacs étant plus léger pour Paula et Mariví car Raquel savait qu'elles ne pourraient pas les porter sur une longue distance sinon malgré les protestations de sa mère. Raquel avait l'habitude de mettre son corps à rude épreuve. Ce n'était pas parce qu'elle portait une vie supplémentaire que cela allait changer. Cependant, elle veilla tout de même à avoir un sac aussi léger que possible. Elle ne souhaita pas non plus faire un malaise... Ce serait vraiment le pompon sinon... Elles repartirent dans les rues, Raquel donnant leurs anciens vêtements et affaires choisies comme inutiles parmi les plus utiles à des personnes sans-abri. Elle leur donna aussi un peu d'argent pour leur silence et elles disparurent dans la foule de touristes étrangers venant tout juste d'arriver dans la capitale et cherchant leur hôtel dans la nuit et de vietnamiens natifs du pays partant pour certains déjà au travail malgré qu'il soit très tôt.

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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien !

J'espère que ce chapitre vous a plu !
Qu'en avez-vous pensé ?

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
Soyez heureux ❤️🫂

¡Besos a todos! 💜

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