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Chapitre 51 : Un sentiment de malaise persistant.

————— Quelque part en Espagne, 13h52, port inconnu.

Sur le quai vide et désertique, un homme attendait, fixant le soleil avec appréhension. Au loin, un navire approchait. Il avait tout préparé pour qu'elle puisse le retrouver. Il avait téléphoné à tous les hommes sous ses ordres et chacun était à sa place, laissant dans son sillage quelques rares indices pour elle. Il ignorait quand elle se rendrait compte qu'il ne lui avait pas menti sur sa possibilité de le suivre et que jamais il ne l'abandonnerait à nouveau elle et sa famille qui était devenue la sienne à présent.
Maintenant, le bateau était amarré. Il devait monter à bord. Partir. Loin de l'Espagne. Pour qu'elle puisse être libre de le rejoindre sans problème.

- « Monsieur. Veuillez monter. Nous devons partir au plus vite avant que les gardes côtes ne remarquent notre présence dans ce port désaffecté. » dit un homme habillé de noir en s'approchant du bastingage, tirant une planche de fortune entre le quai du port et le bateau pour lui permettre de monter.

Il soupira, regardant une dernière fois en arrière avant d'avancer d'un pas. Un seul pas qui le conduisait alors à l'exil, loin de l'Espagne, loin d'elle jusqu'à ce que, enfin, peut-être, elle le retrouve à l'autre bout du monde. C'était un petit pas pour les autres, mais pour Sergio, c'était le plus grand du monde. Rien ne pouvait être plus séparateur qu'un océan. Et là où il allait, ils étaient même plusieurs à le faire.

Sergio monta à bord, suivant l'homme habillé de noir. Il était le dernier ici à devoir partir. Marcus était partis voila déjà six heures et son transporteur l'attendait sur le bateau. Seul restait le livreur d'indice à présent. Insoupçonnable de tout lien avec lui car il était une cellule dormante depuis déjà des années.

- « Nous sommes prêt. Vous devez rentrer à l'intérieur. » dit l'homme en noir avant de retourner au poste de pilotage.

Sergio hocha la tête et traversa le pont du bateau dont le plancher de bois vieilli craquait sous ses pas. Il marcha jusqu'à l'unique porte ouverte et descendit les quelques marches, le menant à un couloir de métal rouillé par le temps. Il avança et toqua à la première porte. Celle-ci s'ouvrit.

- « À Professeur ! Vous voilà ! Suivez-moi je dois vous montrer votre cabine dissimulée. Si un contrôle des douaniers à lieu, vous devrez automatiquement aller là-bas. » expliqua le transporteur en marchant dans le couloir jusqu'à une porte dérobée cachée dans les entrailles plus sombres du bout du couloir, là où les lumières étaient éteintes, ne fonctionnant plus depuis déjà quelques années.

Il ouvrit la porte dans un grincement, laissant entrer celui qu'il pourrait qualifier de « patron » ou de « sauveur » selon les circonstances. Il lui avait évité de tout perdre en lui offrant un travail passionnant bien qu'illégal. Il avait été au chômage pendant des années, ses ressources s'épuisant au fil du temps sans que jamais il ne puisse retrouver un travail le payant suffisamment pour lui permettre de vivre décemment. Bien sûr, il n'avait jamais craché sur un travail fastidieux et le payant très mal mais ils avaient été si rares que même cela était insuffisant. Il s'était retrouvé à la rue sans rien et à présent, il pouvait se permettre d'acheter une maison cash. En toute logique, il ne l'avait pas fait bien évidemment. Cela attirerait trop l'attention. Mais c'était l'idée de cette possibilité qui était importante.

- « Merci. » dit Sergio en entrant dans la pièce.

Une faible lampe s'alluma quand il pressa l'interrupteur. La lumière était faible pour ne pas être détectable de l'extérieur de la pièce mais suffisamment forte pour lui permettre de pouvoir lire sous elle et de voir correctement la pièce qui lui servirait de chambre jusqu'à son arrivée à son pays d'accueil.
La pièce était petite, exiguë et l'espace n'était pas optimisé au maximum mais cela conviendrait parfaitement pour les quelques jours de voyage.

- « Je vous laisse vous installer dans votre cabine. Nous avons quitté le port depuis déjà quelques minutes. Aucun signe de gardes côtes, comme prévu. Nous mettons le cap sur l'Asie. Nous y serons selon les estimations et les variables météo, courants marins, douanes et police maritime, dans une fourchette de deux à quatre semaines. » le renseigna le transporteur.

- « Bien. » répondit Sergio en hochant la tête.

Le transporteur le salua avant de repartir, laissant seul le Professeur. Ce dernier entra dans sa cabine de fortune et referma la porte. Il laissa tomber le peu d'affaires qu'il avait avec lui sur le sol avant de s'assoir sur le lit qui grinça sous lui. Il n'avait pas la force de ranger ses affaires maintenant. Il voulait juste être seul un instant avec ses pensées contraires, à mi chemin entre le soulagement d'être parvenu à s'échapper et la culpabilité, la douleur d'avoir laissé ainsi sans préavis réel la femme qu'il aimait le plus au monde, le centre même de son univers, et sa famille si accueillante avec lui malgré qu'il soit déjà parti une fois en la laissant seule face à tous. Sergio s'allongea en silence sur son lit, laissant libre cours à son esprit ravageur pour s'autodétruire et se fustiger lui-même. Il espérait juste qu'elle ne se sentirait pas trahi qu'il soit parti si vite et qu'elle recevrait rapidement le premier indice. Il devait attendre à présent. Attendre sans savoir si elle viendrait, si elle le trouverait, si même elle parviendrait à quitter l'Espagne maintenant que l'Europe entière était en alerte, sur sa trace pour enfin avoir la tête du « plus grand braqueur de l'histoire » selon leurs dires. Si seulement ils savaient que ce n'était pas lui qui avait conçus ce plan au départ mais son père...

Seul, couché sur son vieux lit grinçant, Sergio se laissa aller à des pensées et des images de sa belle Raquel... Ses sourires sous le soleil, son rire porté par le vent, le reflet doux et lumineux des étoiles, de la lune ou bien de l'astre solaire sur ses délicats cheveux aussi fins que la plus douce des soies d'Orient. Raquel... Son coeur criait, battait pour elle furieusement, son esprit l'imaginait pour combler le vide laissé par son absence, ses yeux cherchaient sans relâche la forme de son corps et son âme souffrait d'être séparée de sa jumelle. La brûlure de l'amour... Quelle sensation incroyable prouvant la force d'un lien... Mais quelle douleur invisible l'affligeait également... Il n'était même plus sûr de pouvoir bouger, quand bien même sa vie en dépendrait. Plus rien n'avait de sens en son absence. Sergio le savait, il était déjà passé par là il n'y a pas si longtemps, à partir de maintenant, il essayerait juste de rester à flot dans l'espoir de la voir réapparaître un jour à ses côtés.
L'espoir, c'était tout ce qu'il lui restait à présent.

—————  Hôpital La Paz, Chambre de Raquel Murillo, 14h16.

Raquel trouvait cela étrange. Elle se sentait à la fois seule au plus profond d'elle-même, comme si quelque chose venait de lui être enlevé ou de s'éloigner brusquement loin d'elle et en même temps, elle avait l'impression que cette solitude douloureuse n'était qu'une illusion en sachant qu'un petit être grandissait en elle à présent. Jamais Raquel n'aurait pensé retomber enceinte un jour. Et surtout pas de Sergio. Elle avait toujours pensé que si cela devait arriver, ils en auraient parlé avant et ça aurait été volontaire. Pourtant, malgré l'intelligence supérieure de l'un et la déduction rapide de l'autre, ni l'un ni l'autre n'avait envisagé cette hypothèse : la possibilité qu'un bébé naisse par accident. Pourtant, c'est bien ce qu'il s'était passé. Eux d'habitude si prévoyants de bien des manières avaient été surpris par Dame Nature. Du moins elle pour l'instant étant donné que Sergio n'était toujours pas réapparu. Elle se demandait bien où il était passé mais elle n'avait aucune nouvelle. Une main sur son ventre encore plat, Raquel se mit à réfléchir à tous les scénarios possibles d'explications probables de son absence à ses côtés à cet instant si important de leur vie, n'en omettant aucun. Les pires et les meilleurs s'enchaînaient, faisant valser ses plus grandes peurs avec ses plus grandes joies dans un ballet entraînant qui manqua plusieurs fois de la faire paniquer pour de bon. Seul le rappel constant dans sa tête que le stress était mauvais pour le bébé l'empêchait de sombre dans le tourbillon sombre de son esprit torturé par l'ignorance de ce qu'il était advenu de celui qu'elle aimait. La coupant net dans sa réflexion, la porte de sa chambre s'ouvrit sur une infirmière en blouse blanche.

- « Bonjour madame Murillo. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? » demanda-t-elle en refermant la porte.

- « Bonjour. Je me sens bien. Je n'ai plus de vertige. » répondit Raquel avec un sourire.

- « Tant mieux dans ce cas. Je vois que vous avez mangé. C'est une bonne chose. Vous pourrez sortir cet après-midi normalement si les analyses de ce matin sont rassurantes. Avez-vous quelqu'un qui peut venir vous chercher ou avez-vous besoin d'un taxi ? » demanda la jeune femme en blouse blanche, attrapant le plateau vide de Raquel pour le poser sur le chariot qui était dehors dans le couloir bondé.

- « Ma mère garde ma fille, je suppose qu'elles pourront venir. » dit Raquel.

- « Très bien. Avez-vous un téléphone portable ? » continua-t-elle en notant rapidement les constantes vitales de sa patiente.

- « Non. Ma fille l'a probablement gardé avec elle. »

- « D'accord. Je vais avoir besoin du numéro de portable de votre mère ou du fixe de sa maison pour que nous puissions l'appeler afin de la prévenir. » dit l'infirmière.

- « Bien entendu. Avez-vous un crayon et du papier ? » demanda Raquel.

L'infirmière lui tendit rapidement le nécessaire et Raquel griffonna une série de chiffres qu'elle donna ensuite à la jeune femme d'une vingtaine d'années face à elle qui le prit en la remerciant.

- « De rien. C'est le fixe de chez-moi. Elle vit là-bas, vous avez plus de chance de l'avoir avec celui-ci que son portable. Il est toujours éteint au fond de son sac ou bien déchargé de sa batterie. » s'amusa Raquel.

- « Je comprend j'ai le même problème avec la mienne. » plaisanta l'infirmière en riant.

Elle se tourna ensuite vers la porte, se retournant pour saluer rapidement sa patiente.

- « Je dois y aller, j'ai d'autres patients à surveiller. Je vais donner le numéro à la réceptionniste et le médecin passera vous donner les résultats de vos analyses dans quelques minutes. » dit-elle en sortant, le plateau vide dans sa main droite.

- « Très bien. Merci. » répondit Raquel, la regardant disparaître dans l'embrasure de la porte qui se ferma ensuite dans un claquement sec.

Elle était à nouveau seule. Son esprit dériva à nouveau vers ses pensées d'avant jusqu'à ce que, comme promis, le médecin passe lui donner les résultats. Ils étaient rassurants, le bébé allait parfaitement bien et elle également, elle était donc libre de partir à 14h30. N'ayant pas réussi à joindre sa mère, l'hôpital avait appelé un taxi qui serait là dans quelques minutes à présent.

Quelques temps plus tard, une infirmière passa la chercher, lui signifiant qu'elle pouvait y aller. Habillée à nouveau de ses vêtements, ses quelques affaires à la main, Raquel quitta sa chambre, saluant les médecins et les infirmières avant de descendre et de traverser le hall pour arriver sur le parking baigné par le soleil de l'après-midi. Un taxi l'attendait et elle monta, lui donnant son adresse pour qu'il puisse la ramener chez elle. Le taxi démarra et avec lui les pensées de Raquel. Elle ne pouvait se défaire de ce sentiment de malaise profond qui étreignait sa poitrine depuis près d'une heure... La sensation de solitude ne disparaissait pas. C'était étrange mais elle avait l'impression que quelque chose ou quelqu'un était parti, l'avait quitté. Elle ne pouvait décrire exactement cette sensation de poids et de tiraillements profonds au fond d'elle pourtant, elle ne pouvait pas les ignorer c'était impossible. Juste impossible.

Le taxi passa devant quelques rues, magasins, parcs où elle était allée avec Sergio et un sourire fantôme se forma sur ses douces lèvres. Il lui manquait tant. Elle espérait qu'il allait bien. Ils passèrent même devant le Hanoï et quand elle le vit, un sentiment de malaise constant pris possession d'elle. Le taxi finit par s'arrêter devant sa maison dans un crissement de pneus et Raquel comprit pourquoi l'hôpital n'avait pu avoir sa mère au téléphone. Elle était dans le jardin avec Paula. Elle n'avait probablement même pas entendu la sonnerie du téléphone fixe dans la cuisine. Raquel remercia le chauffeur et paya sa course avant de sortir et de pénétrer dans son jardin en ouvrant le portillon tandis que le taxi partait dans un vrombissement de moteur puissant. Sa mère lui sourit en la voyant là et Paula courut dans ses bras, rassurée de voir sa mère en parfaite santé à nouveau. Elles rentrèrent à l'intérieur, Paula voulant aller jouer dans sa chambre et Mariví souhaitant s'occuper de préparer un petit goûter décent pour sa petite-fille qui aurait probablement faim dans une heure. La gâteau au chocolat étant sa pâtisserie préférée, elle décida d'en faire un. Mariví commença alors à sortir lentement les ingrédients nécessaires tandis que sa fille restait encore un peu dehors, ne comprenant pas ce sentiment de malaise et de vide qui l'étreignait à nouveau.

En entrant dans la maison, Raquel eut un mauvais pressentiment. Quelque chose était arrivée. Elle ignorait simplement quoi. Sous le regard interloqué de sa mère, Raquel gravit les marches de l'escalier menant à l'étage pour gagner sa chambre, voulant allumer la télé afin de regarder les informations. L'écran s'alluma, lui révélant alors l'atroce vérité. Raquel resta là, pantelante, ne pouvant croire ce qu'elle voyait. Non c'était impossible... Il lui avait pourtant promis...

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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous depuis toutes ces semaines ?
Pour ma part je vais bien ! Je suis enfin en vacances, mon bac est passé ! Du coup j'ai enfin du temps pour moi, l'écriture et la lecture !
Bonne nouvelle n'est-ce pas !!!

Bon je m'excuse de cette absence prolongée mais j'en avais vraiment besoin pour me focaliser au maximum sur mes deux épreuves survivantes du covid pour mon bac...
Et je m'excuse aussi du retard d'aujourd'hui mais je suis très désorganisée... Du coup j'ai commencé le chapitre hier et je l'ai fini aujourd'hui...
Désolée...

J'espère qu'il vous a plu en tout cas !
Qu'en avez-vous pensé ?

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
Soyez heureux ❤️🫂

¡Besos a todos! 💜

PS : je compte publier de nouvelles choses, de nouvelles Fanfictions mais sans aucun lien avec La Casa de Papel. J'ignore si cela vous intéressera quand je les sortirai mais si ça vous tente vous pouvez toujours passer voir ! Besos 💜

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