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Chapitre 46 : Réflexions, manipulations, destructions.

Il était sûr de sa victoire. Sûr qu'il gagnerait, les ridiculiserait à nouveau. Alberto les observait de ce regard moqueur, supérieur, qu'il avait si souvent à destination de son ex-femme ou même de n'importe quelle personne susceptible de vouloir entacher sa réputation à laquelle il tenait énormément. Il la pensait inébranlable, immuable, un roc, une statue des plus solides qu'il serait impossible de détruire ou même d'effleurer. Quelle belle erreur.

- « Raquel. Où est Laura ? Qu'est-ce que tu lui as fait croire encore ? » demanda Alberto d'un ton froid, faussement soucieux de sa compagne.

- « Tu ne l'approcheras plus jamais. Elle ne veut plus jamais te revoir. » répondit Raquel, glaciale.

- « Qu'est-ce que tu es encore allée raconter Raquel...? Je veux bien être patient, comprendre que tu vis mal notre séparation mais est-ce une raison pour me gâcher la vie de cette manière ? Tu m'empêches même de voir ma propre fille te rends-tu compte ? Tu ne peux pas priver Paula de son père. » soupira Alberto.

Raquel leva les yeux au ciel. Toujours cette même manière de se désigner comme la personne la plus sensée des deux, celle qui pardonne et est patiente avec l'autre et sa « folie ». Elle aurait presque envie d'en rire tant cela pouvait être prévisible de la part de cet homme. Comment diable avait-elle bien pu tomber amoureuse de lui ? Elle se le demandait tous les jours sans trouver une autre réponse que « Il t'a fait miroiter ce qu'il n'était pas ».

- « Je n'ai rien raconté. C'est elle qui m'a parlé. De tout ce que tu lui as fait. De cette même violence que tu as utilisé contre moi. Paula ne veut plus te voir. » annonça simplement Raquel d'un ton calme, neutre, réprimant un sourire amusé en sentant la rage commencer à naître chez son adversaire.

- « Tu sais très bien que je n'ai jamais levé la main sur toi Raquel. Jamais ! Je ne suis pas un homme violent ! J'aime profondément ta soeur et notre fille ! Comment peux-tu même en douter ? » s'exclama Alberto, faussement touché par les accusations de son ex-femme.

- « Tu peux la faire à tous sauf à moi Alberto. C'est toujours facile de se rattacher à la version que l'on préfère écouter plutôt qu'à la vérité si cette vision vous conforte dans ce que vous préférez croire. » répondit Raquel.

Julia eut un sourire.

- « Il est normal que ta plainte n'est jamais aboutie. Tu n'as aucune preuve tout comme ta soeur n'en a pas non plus. Vous vous plaisez simplement à tenter de détruire ma vie. Toi particulièrement. Tu mens comme tu respires Raquel. Depuis toujours. Mais je suis prêt à ne pas porter plainte pour harcèlement moral si tu cesses des bêtises dès à présent. » dit Alberto, jouant si bien la carte de l'altruisme qu'on aurait presque pu y croire.

Presque.

Raquel se mit à rire. Elle essuya quelques larmes de rire qu'elle avait aux coins des yeux et adressa un sourire à la femme qui l'accompagnait, Julia, qui avait un sourire moqueur aux lèvres, levant un sourcil amusé pour accompagner ce dernier.

- « Pourquoi ris-tu ? Es-tu devenue folle ? » s'inquiéta Alberto, un peu perdu.

- « Oh non mon cher. Julia peux-tu me passer ce beau dossier ? » demanda Raquel à sa voisine.

- « Avec plaisir. » répondit la jeune femme en lui donnant le dossier.

Alberto pâlit un bref instant mais se reprit aussitôt, affichant une moue détachée à toute épreuve bien qu'il avait un très mauvais pressentiment.
Raquel sortit du dossier des images qu'elle se garda bien de montrer tout de suite en les plaquant face contre le bureau de bois qui la séparait de l'homme violent qu'était son ex-mari.
Une fois qu'elles furent toutes sorties, Raquel eut un sourire carnassier envers Alberto qui sentit que cette fois-ci, il allait le payer. Raquel n'avait cette expression cruelle qu'exceptionnellement, quand elle savait ce qu'elle faisait, qu'elle était sûr que la personne devant elle allait payer pour ce qu'elle avait fait d'une manière ou d'une autre. Ce sourire-là, il ne l'avait vu qu'une fois, durant un interrogatoire avec un proxénète il y a quelques années de cela. Il savait qu'elle ne le réservait qu'à ceux qu'elle haïssait plus que tout au monde et qu'elle prendrait un malin plaisir à détruire pierre par pierre devant tout ceux qui seraient présent. Accessoirement, lui devant tout le commissariat à présent.

- « Tu l'aimes tu dis ? Bien sûr voyons ça se voit. Tu l'aimes plus que tout. Tu prends soin d'elle. Tu la traites comme elle le mérite n'est-ce pas ? Tu la rends heureuse. Je le vois bien. Je le sais. Ça se voit. » dit Raquel d'un ton calme en regardant son ex-mari d'un air faussement compatissant.

Alberto était complètement perdu, il la fixa un instant en silence. Il s'était attendu à une avalanche de mépris, d'accusations avec leurs preuves comme la dernière fois qu'il avait vu ce sourire mais rien. Suspicieux, il finit par croire qu'il avait peut-être confondu ce rictus cruel qui avait étiré les lèvres de son ex-femme avec un autre.

- « Exactement Raquel. Je prends soin d'elle. Je l'aime plus que tout. Je suis heureux que tu le vois enfin. Arrêtons-nous là tu veux bien ? Je ne porterai pas plainte contre toi. » répondit finalement l'homme avec prudence, un peu soulagé tout de même car il avait la sensation de reprendre le contrôle qu'il avait perdu quelques secondes plus tôt.

- « C'est vrai oui. Seulement... Je crois qu'on ne s'accorde pas sur la même notion de "prendre soin de quelqu'un » vois-tu. » siffla Raquel en mimant des guillemets, retournant une des photos présentes.

Il s'agissait de celle d'un bleu immense sur la cuisse de sa soeur, bien qu'on ne voyait pas sa tête.
Alberto pâlit un instant mais se reprit. Il ne s'était pas trompé. Elle allait le détruire. Très bien, il ferait de même.

- « Qu'est-ce que tu montres encore ? Une photo trouvée sur internet ? Tu n'en as pas marre d'ennuyer tout le monde avec tes accusations sans fondement. Tu te ridiculises ma chère. Encore. » répondit Alberto d'un ton glacial, soutenu par les rires de ses collègues.

Raquel les entendait rire. Les moqueries. Les mêmes. Toujours les mêmes. Pourtant cette fois-ci, un visage s'afficha dans son esprit, celui de Sergio. Il lui souriait d'un air encourageant. Lui la croyait. Il croyait en elle. Elle n'avait pas besoin de plus.
Alberto était satisfait de l'effet de sa pique. Raquel ne répondait pas, le regard vide. Il tourna la tête vers García et commença à plaisanter avec lui sur la crédulité des femmes quand la voix de son ex-femme le glaça sur place.

- « C'est drôle parce que ma soeur a exactement la même petite tâche de naissance sur la cuisse que celle sur la photo. Au même endroit. De la même taille. Sur la même cuisse. »

Il se tourna vers Raquel. D'habitude elle n'arrivait jamais à faire face aux rires de ses collègues mais très bien, il allait la détruire un peu plus alors.

- « Tu es allée jusqu'à photoshoper une photo ? Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne Raquel putain ? Comment les juges ont pu te laisser la garde de notre fille ? Qu'est-ce que tu lui as raconté d'ailleurs à Paula ? Que j'étais un monstre ? Un menteur ? Un homme violent ? Tu n'en as pas marre de sans cesse m'accuser de ce que je ne suis pas ? Change de disque ! Tu es pitoyable, pathétique ! » Cracha Alberto.

- « Oh non mon cher ce qui est pathétique, c'est de penser que tu vas t'en sortir une nouvelle fois celle fois-ci. Tu le sais, tu vas perdre. » répondit Raquel, masquant parfaitement que les mots l'avaient blessé.

Alberto fronça les sourcils de rage.

- « Regarde bien. Tu dis que tu l'aimes n'est-ce pas ? C'est faux. » dit Raquel d'un ton hargneux, retournant une deuxième photo.

Elle la montra tout comme la première. Un hoquet échappa à certaines personnes présentes.

- « Tu dis que tu prends soin d'elle mais regarde ce que tu lui fais ! » continua-t-elle, retournant une troisième photo puis une quatrième qui montraient quant à elles des plaies qui étaient ouvertes avant d'avoir été refermées avec des points de suture parfaitement visibles sur les deux images.

- « Je n'ai jamais fait ça ! » gronda Alberto.

- « C'est bête, un enregistrement prouve le contraire ! » rétorqua Raquel en retournement rageusement trois photos supplémentaires.

- « Tu n'as... Tu n'as pas réellement fait ça mec ? » s'exclama un collègue d'Alberto en le regardant fixement avant de replonger dans les photos étalées sur la table.

- « Bien sûr que non ! Ce n'est pas Laura ! Je n'ai jamais fait ça de ma vie ! » répondit Alberto.

Raquel se mit à rire, attirant à nouveau l'attention de tous sur elle.

- « Tu dis que ce n'est pas ma soeur ? Regarde bien. » répliqua-t-elle en retournant les dernières photos où le même corps meurtri apparaissait mais cette fois-ci, avec le visage de la personne.

Laura. Les bleus étaient exactement aux mêmes endroits ainsi que les blessures refermées. On pouvait même apercevoir quelques marques plus anciennes sur la peau blanche de la jeune femme qui montraient que ce n'était pas la première fois qu'elle subissait les coups.

- « Alberto Vicuña, vous êtes en état d'arrestation pour violences conjugales et viol. » annonça la voix glaciale de Julia qui n'avait rien perdu de la joute verbale.

- « Tu me dégoûtes mec. » dit Gomez, un ancien collègue de Raquel, ami avec Alberto depuis deux ans maintenant.

- « Messieurs dames j'annonce également la mise en examen d'Alberto Vicuña dans l'affaire de la tentative d'enlèvement de la fille de Raquel Murillo, Paula. » s'exclama également une voix masculine en sortant de l'ascenseur qui venait à peine de s'ouvrir.

Ses deux collègues féminines s'empressèrent de passer les menottes à Alberto qui menaçait qui voulait bien l'entendre de faire payer à tout le monde cette humiliation. Il n'était plus rien à présent.
Raquel, épuisée mentalement, bien qu'elle se refusait de le montrer, par la joute verbale, rejoignit sa soeur dans le bureau de son ancienne collègue Julia qui se tenait à présent assise sur une chaise, non loin de la porte du bureau qu'elle rouvrit à l'aide la clé que son amie venait de lui redonner pour rejoindre sa soeur. Elle ne se rendit pas compte de l'arrivée d'Ángel dans l'open space du commissariat.

- « Connard. Tu as osé lever la main sur Raquel et Laura. » cracha Ángel à destination d'Alberto qui le fusilla du regard.

- « Ne l'ouvre pas Ángel c'est un conseil. » le prévint Julia.

- « Ce n'est pas moi qui court après une femme depuis des années sans rien recevoir à part des moqueries et des rejets. » répondit Alberto d'une voix moqueuse avant d'être emmené par les deux policières qui venaient de le menotter.

Il n'écouta pas et se rapprocha de Raquel qui parlait avec sa soeur appuyée contre un mur du bureau de Julia, Laura étant toujours au téléphone avec Zoran ce qui rassurait sa grande soeur qui sentait qu'elle allait un peu mieux à présent.
Laura finit par raccrocher et Raquel se détacha du mur pour faire face à sa soeur, se tenant dos à son ancien ami qu'elle n'avait toujours pas remarqué.

- « Raquel... Est-ce que ça va ? Si tu as besoin d'aide je suis là d'accord ? » s'enquit-il en posant sa main sur l'épaule de Raquel qui tressauta au contact.

Pensant que c'était bon signe, Ángel s'approcha davantage, se collant à Raquel pour l'entourer de ses bras qu'il voulait protecteurs. Raquel tentait de contrôler sa respiration, sentant que soit elle allait faire une crise d'angoisse, soit encastrer cet abruti fini dans le mur dans la seconde.

- « Écoute-moi bien Ángel. Lâche-moi c'est clair. LÂCHE-MOI ! » s'écria Raquel, une telle tension dans la voix qu'elle aurait pu se briser à tout instant.

- « N'est pas peur c'est moi. Il ne recommencera plus. » tenta-t-il à nouveau sans s'éloigner.

La vision de Raquel se brouillait. Trop c'était trop. Soudainement, elle sentit le poids d'Ángel disparaître de ses épaules.

- « Si tu la retouches, tu es un homme mort. » siffla Laura qui venait d'arracher violemment Ángel à sa soeur qu'elle sentait prête à craquer.

- « J'essaye de la réconforter ! Elle a besoin de moi ! » s'exclama Ángel.

- « ELLE N'A PAS ET N'AURA JAMAIS BESOIN DE TOI ! METS-TOI ÇA DANS LE CRÂNE PUTAIN ! ELLE NE T'AIME PAS ET NE T'AIMERA JAMAIS ! TU N'ES QU'UN GROS LOURDAUD SANS LE MOINDRE INTÉRÊT À SES YEUX ALORS LÂCHE-LÀ TU VEUX ?! ELLE N'EN A RIEN À FAIRE DE TOI ! TU CONDAMNES ALBERTO POUR SON COMPORTEMENT MAIS TU N'ES PAS MIEUX QUE LUI ! TELLEMENT PERSUADÉ QU'ELLE T'APPARTIENT QUE TU NE PRÊTES MÊME PAS LA MOINDRE ATTENTION À SA VOLONTÉ ! TU LA DÉGOÛTES ! TU LA DÉGOÛTES ! C'EST SUFFISAMMENT CLAIR DIS COMME ÇA OU T'AS BESOIN D'UN PUTAIN DE SONOTONE ?! » S'énerva Laura en le poussant hors du bureau.

Elle sentait que le peu de courage qu'elle avait réussi à rassembler pour faire face au harceleur de sa soeur commençait à s'estomper. Elle ne tiendrait plus très longtemps et malheureusement, bien que les mots semblaient avoir profondément blessé l'homme qui se tenait face à elle, il ne voulait toujours pas s'en aller.

- « Raquel ? Raquel ? Je sais que c'est faux ! On a toujours été amis. Depuis toujours. Et je sais que même si tu t'y refuses, tu m'apprécies plus qu'un ami. J'ai toujours été là pour toi et cette nuit à Cercedilla représentait autant pour moi que pour toi. Raquel je... »

- « C'est la que tu te trompes Ángel. J'étais saoule. Je ne savais même pas ce que je faisais. Je ne m'en souviens que parce que tu me la rabâches depuis des années. Je ne me souviens de rien. Tu pourrais raconter n'importe quoi que ce serait pareil pour moi. Je ne verrai même pas la différence. Je te l'ai déjà dit. Je ne t'aime pas. Tu me répugnes de plus en plus au fil des jours alors lâche-moi. Je ne veux même plus être amie avec toi. Ça n'a été qu'une erreur de penser que tu finirais par comprendre. Tu es bien trop obstiné et abruti pour penser que je puisse te résister ainsi. Laura a raison, tu me dégoûtes Ángel et il ne se passera jamais rien entre nous. Jamais. » répondit Raquel d'un ton froid, ne le regardant même pas dans les yeux.

- « Je sais que tu mens ! » s'exclama Ángel en s'approchant.

Une main attrapa soudainement le bras gauche d'Ángel, l'empêchant de faire un pas de plus vers la jeune femme.

- « Je crois qu'elle t'a dit quelque chose non ? » prévint une voix masculine d'un menaçant.

Ángel se dégagea rageusement pour faire face à son interlocuteur.

- « En quoi ça te regarde ? T'es qui toi déjà ? » demanda Ángel d'un regard noir.

- « Ça me regarde c'est tout. » répondit l'homme d'un ton froid.

Laura se tourna vers l'homme qui venait de provoquer le petit Ángel, blessé dans sa fierté de mâle absolument pas dominant.

- « Zoran ?! » s'exclama-t-elle en souriant, lâchant un soupir de soulagement que tous entendirent.

En le sentant près d'elle, Laura avait l'impression que plus rien ne pouvait leur arriver à présent. Elle se sentait enfin en sécurité.

- « Tu vas bien Laura ? » s'inquiéta-t-il, lui lançant un regard doux.

- « Beaucoup mieux à présent. » répondit-elle, le laissant comprendre le sous-entendu implicite qui lui arracha un sourire.

- « Tant mieux alors. Raquel ? » demanda Zoran.

- « Ça irait mieux si tu pouvais faire dégager cet abruti. » répondit la jeune femme en fusillant du regard Ángel.

- « Avec plaisir. » dit Zoran en éjectant Ángel loin d'elle, le traînant vers la sortie pour l'y laisser tandis qu'il n'arrivait même pas à se détacher de l'emprise du médecin tant celle-ci était forte.

Zoran revint ensuite, un sourire sur les lèvres.

- « Merci. » soupira Raquel, soulagée.

Julia fit soudainement signe à la jeune femme.

- « Je crois que j'ai quelques papiers à compléter avant de partir. Tu peux ramener Laura s'il te plaît ? Sa plainte a été enregistrée et la journée a été très éprouvante pour elle. » dit Raquel en retrouvant tout son aplomb.

Zoran hocha la tête, prenant la main d'une Laura qui aurait préféré rester avec sa soeur. Celle-ci lui intima d'un mouvement de tête de suivre l'homme, la rassurant d'un sourire sur le fait qu'elle y arriverait très bien seule à présent. Dubitative, Laura obtempéra pourtant, non sans une pointe de regret et de crainte qu'elle tentait de camoufler du mieux qu'elle pouvait.
Une fois qu'ils eurent quitté le commissariat, Raquel rejoignit Julia et son collègue de la criminelle pour compléter les dossiers.

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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien !

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
J'espère qu'il vous a plu !
J'espère qu'il a été la hauteur de ce que vous attendiez.

Je m'excuse si il est moins bien que d'habitude ou si il y a trop de fautes j'ai essayé de vérifier mais mon attention est minimal en ce moment...

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
Soyez heureux ❤️🫂

¡Besos a todos! 💜

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