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Chapitre 26 : Une aura unique fusionnée par l'amour.

Ils discutaient tranquillement en savourant leur plat, riant de multiples sujets depuis plus d'un quart.

- « Maman ? »

- « Oui Paula ? »

- « Vous allez vous marier un jour ? » demanda innocemment la petite avec un regard espiègle.

Sergio faillit s'étouffer avec sa bouchée. Il toussa, devenant tout rouge en grande partie à cause de la question de Paula et non parce qu'il s'étouffait. Raquel éclata de rire devant sa réaction, une main plaquée contre sa bouche pour éviter d'attirer l'attention. Sergio se racla la gorge. Paula l'observait, visiblement ravie de l'effet produit.

- « Alors ? » demanda Paula, sa tête posée sur ses deux mains en coupe autour de son visage.

- « Hmmm...je... Peut-être je... Hmmm... Je l'ignore... » balbutia-t-il gêné en se raclant la gorge, manquant de s'étouffer une nouvelle fois avec sa salive.

Raquel ne put retenir un gloussement qui n'échappa pas à Sergio. Son regard mi-furieux mi-vexé la fit rire encore plus, lui arrachant un petit sourire de contentement. Il faillit remonter ses lunettes avant de se souvenir qu'il n'en avait pas car il portait des lentilles de contact depuis la dernière fois. Son geste ne passa pas inaperçu, faisant rire Paula. Raquel tentait à grande peine de contrôler son fou-rire. Pendant ce temps-là, Sergio souriait piteusement, gêné de la situation, le rouge aux joues. Quand elle parvint enfin à reprendre le contrôle de sa respiration, Raquel se tourna vers sa fille.

- « Ce n'est pas au programme pour l'instant chérie. » dit-elle en lançant un regard complice à Sergio qui soupira de soulagement visiblement rassuré qu'elle est répondue à sa fille plus clairement que lui.

- « D'accord ! Mais quand ça sera le cas, je pourrais être la demoiselle d'honneur ? » demanda Paula en souriant.

Raquel questionna Sergio du regard. Il lui répondit par un sourire gêné et perdu. Visiblement, niveau mariage, Sergio n'était absolument pas au point.

- « Je pense que oui ma puce. » répondit Raquel.

- « Génial ! » s'exclama cette dernière ravie.

Pablo apparut à la gauche de Sergio, le faisant presque sursauter.

- « Vous avez fini ? » demanda-t-il.

Raquel hocha la tête.

- « Hmm... Oui. » répondit Sergio.

- « Très bien. Vous voulez voir la carte des desserts ? » leur proposa Pablo.

Sergio interrogea Raquel qui fit non de la tête.

- « Non merci Pablo. » le remercia Sergio en souriant.

- « Pas de souci ! Je vous apporte l'addition. » dit-il en repartant vers le comptoir pour la préparer.

- « Que préfères-tu ? On partage, tu souhaites payer ou je paye ? » demanda Sergio.

- « Je ne sais pas... » répondit Raquel en réfléchissant.

- « Normalement c'est pas le garçon qui invite la fille ? » s'interrogea Paula.

- « Cela dépend. Ça peut être vu comme de la galanterie mais aussi comme une insulte. » expliqua Raquel.

- « Pourquoi ? » demanda Paula voulant savoir.

- « Et bien... Parfois les garçons peuvent penser que c'est obligatoire car on le leur a toujours répété ou bien le garçon peut penser qu'accepter est une forme d'acceptation pour que ça aille plus loin après le rendez-vous, ça peut aussi être rabaissant vis-à-vis de la femme car cela peut la faire passer pour une dépensière qui ne peut pas être indépendante financièrement parlant etc... » commença Raquel.

- « Pour les garçons bien souvent cela vient de leur éducation. Ce principe de payer le restaurant à une fille est appris en même temps que celui de leur tenir la porte par galanterie ou ne pas frapper une fille dans la cour de récréation ou autre pour la simple raison que c'est une fille et qu'elle est considérée, selon les clichés de la société, comme une chose délicate et fragile ce qui est bien évidemment faux. » rajouta Sergio.

- « Donc si je comprends bien... Ma question venait de ce qu'on m'a répété à l'école parce qu'un garçon doit être galant avec une fille ? » demanda Paula souhaitant être sûr.

- « Exactement. » répondit Sergio.

- « Comment je peux faire pour y échapper ? »

- « Tu peux interroger ta maîtresse sur ce sujet en orientant tes questions et donc ses réponses sur cette partie. » dit Raquel, fière de l'intérêt de sa fille pour ce qui l'entourait.

- « Ou bien tu peux prendre exemple sur ta maman. Elle est un bon exemple de femme indépendante n'ayant pas besoin d'un homme dans sa vie pour être épanouie et vivre, payer les factures ou autres. » compléta Sergio en regardant cette dernière.

Raquel rougit, touchée par ses mots.

- « Ma maman c'est la meilleure ! » s'exclama Paula très fière.

- « Je suis tout à fait d'accord là-dessus ! » renchérit Sergio en souriant.

- « Top là virtuel ! » dit Paula en tendant sa main.

- « Top là virtuel ! » répondit Sergio en faisant de même.

Raquel ne put s'empêcher de rire, ravie de cette complicité entre les deux des trois personnes les plus importante de sa vie. Pablo s'approcha et déposa l'addition sur la table avant de retourner vers le bar.

- « Je suis indépendante mais ce soir c'est quand même toi qui paye mon amour ! » dit Raquel en riant.

Sergio sourit.

- « Comme tu le souhaites. » répondit-il.

Raquel sourit et attrapa son téléphone. Elle se leva et déposa ses lèvres sur celles de Sergio.

- « Je t'attends dehors. » lui dit-elle avec un clin d'oeil.

Un sourire de ravissement se peignit sur les traits de Sergio. Il se leva pou aller payer. Une fois que cela fut fait, il sortit dehors. L'air froid de la soirée l'enveloppa, le faisant frissonner. Sa respiration formait des nuages de buée flottant vers le firmament des étoiles. Il faisait très froid pour un mois de septembre ce soir. Sergio aperçut Pablo qui frottait sans ménagement leur table et les banquettes, effaçant de son produit toutes traces de leur passage ici. Il le salua et Sergio fit de même. Il chercha Raquel des yeux. Elle était en face, assise sur un banc entrain de fixer le ciel étoilé. Sergio traversa la rue pour la rejoindre.

- « Oh tu tombes bien ! Paula voulait te dire bonne nuit. » dit Raquel en le voyant s'approcher.

Il sourit et s'assit à sa gauche, fixant l'écran du téléphone où Paula baillait, luttant contre le sommeil qui l'envahissait.

- « Sergio... Bonne nuit... » murmura Paula d'une voix ensommeillée.

Il sourit. Elle était adorable.

- « Bonne nuit petite princesse. » répondit-il.

Paula sourit, visiblement ravie de ce nouveau surnom. Elle ferma les yeux et s'endormit. Raquel, le sourire aux lèvres, raccrocha. Elle rangea son téléphone dans sa poche.

- « Et si on marchait un peu avant de rentrer ? » proposa-t-elle, ses mots s'évanouissant dans l'obscurité glacée de la nuit.

- « J'allai te proposer la même chose. » répondit Sergio.

Raquel sourit. Ils se levèrent et entrèrent dans un des rares parcs encore ouvert à cette heure tardive. Ils marchèrent main dans la main, se réchauffant l'un contre l'autre pour éviter le froid mordant de cette nuit. Sergio contempla le visage de Raquel éclairé par le clair de lune. Les étoiles se reflétaient dans ses yeux, lui donnant une contenance irréelle semblable au divin. Le bruissement quasi silencieux des feuilles encore présentes sur les arbres secouées délicatement par la brise les accompagnait. Aucune parole n'était dite mais ils n'en avaient pas besoin. Ils savouraient juste cette atmosphère enchanteresse que leur offrait cette obscurité bienfaitrice, les camouflant des regards indiscrets et des caméras de Madrid qui n'avait pas d'infrarouge dans cette partie de la ville. Dans un accord tacite conclut d'un simple regard, Raquel se blottit dans les bras de Sergio, savourant son parfum réconfortant qui l'enveloppait toute entière. Sergio huma le parfum fruité de ses cheveux, jouant avec pour le simple plaisir de la voir sourire de cela. Nulle crainte n'existait à cet instant précis. Ils s'isolaient juste du monde extérieur, souhaitant que ce moment de paix et d'amour pur s'éternise à jamais. Qu'ils puissent rester dans les bras l'un de l'autre dans cette nuit glacée de septembre qui ne les atteignait plus. Le froid mordant de cette soirée que l'on pourrait qualifier d'hivernale ne parvenait même plus à effleurer le pourtour de leur aura devenue unique. Ils se sentaient bien, en sécurité dans cette chaleur qu'eux seuls sentaient. Chaleur unique de la combustion de leurs deux êtres rapprochés, raccrochés l'un à l'autre et ne souhaitant jamais se séparer. L'horloge sonna minuit. Ils ouvrirent les yeux, conscients de leur promiscuité. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser des plus doux et des plus sincères puis, toujours sans un mot, ils se remirent à marcher, le bras de Sergio autour de la taille de Raquel, le sien étant dans le dos de ce dernier. Ils sortirent du parc suivis par ce même silence qui pourtant signifiait plus que toutes leurs paroles, toutes leurs promesses, toutes leurs déclarations réunies. Ils finirent par arriver devant la maison de Raquel. Aucun des deux ne voulaient perdre l'autre dans la noirceur de cette nuit qui leur semblait sans fin. C'est tout naturellement que Raquel dit :

- « Tu restes avec moi cette nuit. »

Elle savait que poser la question était inutile. La réponse silencieuse de son regard était clair. Ils passèrent le portillon puis Raquel ouvrit la porte. Sur le perron de cette maison qui lui semblait si accueillante, Sergio savoura encore la douceur des lèvres de Raquel. Les yeux scintillants de leurs propres étoiles à présent, Raquel le tira à l'intérieur. La lumière de la cuisine était allumée, signe que sa mère était toujours debout. Sergio referma la porte sans un bruit.

- « Raquel ! Tu es rentrée ! » dit une voix.

Raquel, inquiète, interrogea Sergio du regard. Il lui répondit de la même manière.

« Non ce n'était pas grave si Mariví le voyait. »

Cette dernière apparut dans l'entrée, visiblement surprise de voir quelqu'un d'autre avec sa fille.

- « Chérie, tu as ramené quelqu'un ? Je croyais que tu ne voulais personne d'autre à part le bel inconnu ? » s'étonna Mariví.

Raquel sourit, visiblement gênée de ce que venait de dire sa mère. Sergio entoura sa taille de ses bras. Le sourire de cette dernière s'élargit.

- « Étrange... Il n'y avait pourtant qu'avec lui que tu souriais de cette façon... » observa sa mère dubitative.

Elle appuya sur l'interrupteur de l'entrée, éclairant les deux amoureux. Elle les observa, se concentrant sur le visage de cet homme qui lui rappelait quelqu'un. Soudainement, comme si un éclair de génie venait de la traverser, un sourire apparut sur ses lèvres.

- « Je suppose qu'il est un peu tard pour prendre un café n'est-ce pas. » dit Mariví d'un air entendu.

Ils hochèrent la tête d'un même mouvement synchronisé, tous deux surpris qu'elle se soit souvenue de lui.

- « Et bien... Vous vous êtes bien trouvés tous les deux. » conclut-elle.

Elle disparut dans la cuisine. Raquel et Sergio se sourirent puis déposèrent leurs chaussures à l'entrée. Ils accrochèrent leurs affaires sur le porte manteau de l'entrée puis pénétrèrent dans la cuisine. Mariví finissait de ranger la vaisselle au grand damne de Raquel.

- « Maman... Je t'ai dit que j'allai m'en occuper... » soupira Raquel.

- « Je sais mais tu es rentrée tard et je m'ennuyais. » répondit Mariví.

- « Tu es intenable... » dit Raquel en riant.

- « Je sais. Tu tiens de moi là-dessus chérie. Bon sur ce je vais aller me coucher. Passez une bonne nuit. » les salua-t-elle en se dirigeant vers l'escalier.

- « Attends maman ! Paula voudrait que tu viennes la voir avec nous demain. Tu viendras ? » lui demanda sa fille.

- « Quelle question ?! Bien sûr que oui enfin ! À quelle heure doit-on être là-bas ? » l'interrogea Mariví.

- « Les visites reprennent à 8h30. » répondit Raquel en souriant.

- « Je serai réveillée ! » s'exclama Mariví.

Elle les salua de la main puis monta les marches en se répétant de mettre un réveil et un post-it pour se rappeler de pourquoi elle devait se lever. Raquel soupira tristement. Le parfum réconfortant de Sergio l'enveloppa quand celui-ci l'entoura de ses bras. Elle sourit, se retournant pou enfouir sa tête dans son cou avec ravissement. Ils restèrent là quelques minutes puis Raquel le conduisit à l'étage, dans sa chambre. Cette même chambre où il était entré, où ils s'étaient revus pour la première fois depuis un an il y a quelques jours. N'ayant pas son pyjama, Sergio se résigna à dormir torse nu, chose inhabituel chez lui, pour le plus grand plaisir de Raquel. Elle se coucha à sa place, lui occupant l'espace qu'il avait abandonné il y a un an presque jour pour jour. Raquel posa sa tête sur son torse, caressant ce dernier tandis que Sergio l'entourait de ses bras.

- « Tu m'as manqué... » avoua Raquel.

Sergio savait que cette confession était vraie pour elle comme pour lui mais que surtout, elle concernait cette place sur ce lit qu'il avait laissé vacante, vide et de cette position, cette présence qu'elle n'avait plus ressenti depuis ce jour fatidique où tout avait basculé dans un tourbillon médiatique, juridique et destructeur, particulièrement destructeur, aussi bien pour l'un que pour l'autre.

- « Toi aussi tu m'as manqué... » murmura-t-il.

Raquel sut que, comme pour elle, c'était ces mêmes choses qui lui avaient tant manqué à elle qui lui avaient manqué à lui aussi. Mais elle sentait aussi très bien que c'était elle tout entière qui lui avait laissé un vide si cruellement douloureux et profond au fond de lui.

- « Je sais... » dit-elle d'une voix douce.

- « Moi aussi. » répondit-il d'une voix à peine audible.

« Moi aussi je sais que tu as souffert. »

« Moi aussi je te jure de ne plus jamais recommencé. »

Raquel s'endormit, le sourire aux lèvres, paisible enfin dans les bras de cet homme qu'elle aimait plus que tout. Sergio la regarda dormir longtemps à la lueur de la Lune qui passait par la fenêtre. Si longtemps qu'il en perdit le fil. Finalement, il finit par la rejoindre dans les bras de Morphée. La tête de l'un reposant sur celle de l'autre qui entendait à travers son rêve les battements du coeur de l'amour de sa vie.

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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien ! Juste j'avais mis un réveil pour être à l'heure aujourd'hui et devinez quoi ! Je me suis rendormie...
Je m'énerve moi-même...
Donc désolée du retard je suis un petit boulet mais bon je le vis bien 😅

Voici le nouveau chapitre !
J'espère qu'il vous a plu !
Qu'en avez-vous pensé ?
Je l'ai écrit hier soir jusqu'à presque 1h30 du mat donc j'espère qu'il n'y a pas trop de répétition ou de tournure de phrases étranges...

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
Soyez heureux !

¡Besos a todos! 💜

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