Chapitre 20 : Raconte moi une histoire...
————— Matin, 8h45, Hôpital La Paz, Chambre de Paula.
Sergio surveillait de très près les constantes vitales de Paula tandis que Raquel s'était endormie dans ses bras. Il finit par détourner le regard pour regarder Raquel. Elle ressemblait à un ange.
- « Dit...tu vas pas...me laisser...hein ? » demanda Paula d'une voix faible.
Sergio releva son regard vers elle.
- « Bien sûr que non pourquoi me demandes-tu ça ? » s'inquiéta Sergio.
- « J'ai fait un cauchemar...où maman partait sans moi...avec toi...et me laissait toute seule avec mon pas-papa... » gémit Paula au bord des larmes.
Sergio se redressa en prenant garde à ne pas réveiller Raquel et prit la main de Paula dans la sienne.
- « Je suis désolé que tu sois aussi angoissée par cela mais ça n'arrivera jamais Paula. Ni moi ni ta mère ne te laisseront derrière nous avec ce connard qui te servait de père. » répondit Sergio en lui souriant.
- « Faut pas dire de gros mots...c'est pas bien maman elle a dit. »
- « Ta mère a raison excuse-moi ça m'a échappé... » s'excusa Sergio en souriant avec malice.
Elle ressemblait tant à Raquel.
- « C'est pas grave, t'es pardonné si tu mets un euro dans le bocal à gros mots à la maison. » répondit Paula.
- « Très bien je le ferrai. » dit Sergio.
- « Tu peux me raconter une histoire s'il te plaît ? » lui demanda soudainement Paula.
- « Euh oui mais je ne connais pas d'histoire de princesse ou de super-héroïne ou autres moi par compte... »
- « C'est pas grave raconte-moi ce que te racontait tes parents quand tu étais petit. »
- « Très bien. »
Sergio réfléchit un instant puis sourit, l'histoire était toute trouvée. Il ne se rendit pas compte que Raquel s'était réveillée. Celle-ci resta d'ailleurs dans la même position contre Sergio, voulant entendre ce qu'il allait raconter.
- « Très bien alors il était une fois un jeune homme qui avait un rêve. Un rêve presque irréalisable. Il souhaitait braquer une banque mais pas n'importe laquelle ! La plus importante de toutes, celle qui servait à créer la monnaie, La Fabrique Nationale de la Monnaie et du Timbre pour imprimer son propre argent. Ainsi, il ne volerait personne. Il prit des années à créer un plan sans faille pour y parvenir avec l'aide de son frère et d'un ami en commun. Il finit par réussir à avoir LE plan parfait. Tout était fin prêt mais ils ne pouvaient pas y arriver seuls. Leur ami s'était retiré du plan. Les deux frères réunir alors sept autres compagnons dans une vieille maison pour leur apprendre le plan. Cela leur prirent cinq mois mais ils étaient enfin prêts. Ils choisirent de prendre des noms de villes. Tokyo, Rio, Moscou, Denver, Berlin, Helsinki, Nairobi et Oslo. Ils entrèrent en se cachant dans le camion de livraison du papier monnaie. Nairobi et Tokyo, elles, entrèrent par les portes standards pour suivre une des clés fondamentales du plan, Alison Parker, la fille de l'ambassadeur. Ils prirent rapidement le contrôle de la Fabrique sans faire la moindre victime et pendant une heure, personne ne soupçonna qu'ils étaient là. Les braqueurs déclenchèrent l'alarme pour faire venir la police. Ils arrivèrent rapidement et malheureusement, certains furent blessés mais aucun ne mourut. Les braqueurs prirent grand soin des otages car leur objectif n'était pas de leur faire du mal ou de les blesser. D'ailleurs, le chef de la bande qui était à l'extérieur de la Fabrique s'en voulait beaucoup pour le mal causé aux policiers et demanda de leurs nouvelles dès le premier appel avec une charmante inspectrice qui était en charge de l'affaire. Ils parlèrent ensemble longtemps mais le braqueur avait des questions vraiment étranges. Il demandait à cette inspectrice ce qu'elle portait etc... Cet homme était un peu à part dans la société... Dans son plan parfait, il devait approcher cette même inspectrice avec qui il parlait tous les jours dans la vraie vie. Il devait seulement se lier d'amitié avec elle et pas plus. Il s'était même écrit un post-it pour s'en rappeler. Mais comme on dit souvent, l'amour frappe au moment où on s'y attend le moins et c'est ce qui est arrivé à cet homme, ce braqueur. Il est tombé amoureux de la femme qui devait l'arrêter. Elle aussi l'aimait mais elle ignorait jusqu'a son nom car il ne lui avait pas donné le vrai. Quand celle-ci l'apprit, elle fut énormément blessée et voulut le dénoncer. Le braqueur ne lui en aurait pas voulu car il se détestait de lui avoir fait tant de mal. Cependant il parvint à se libérer après un interrogatoire qu'elle lui avait fait subir durant lequel il lui avait raconté son histoire. L'homme parvint à s'enfuir avec la voiture de la jeune femme, la laissant seule dans la grande et vieille maison qui lui avait servi à préparer le braquage avec la bande durant cinq mois. Le braqueur parvint à rentrer dans sa cachette et à ouvrir le tunnel reliant sa cachette à la Fabrique. Ainsi, il pouvait faire sortir l'argent et ses compagnons pouvaient s'enfuir de la Fabrique en toute sécurité avec le butin. Malheureusement certains de ses compagnons étaient morts courageusement durant la prise d'otages. L'un par un coup à la tête donné par un otage et l'autre par par trois balles tirées par la police en protégeant Tokyo qui avait réussi à s'échapper du fourgon grâce au braqueur à l'extérieur et qui n'avait d'autre choix que de retourner dans la Fabrique en moto. Oslo et Moscou n'étaient plus... Durant ce triste moment de deuil, celui-ci ne se doutait pas que l'inspectrice avait été relevé de ses fonctions et soupçonnée de complicité dans son braquage. Elle avait décidé de se lancer à sa poursuite. Son meilleur ami avait eu un grave accident durant l'affaire et elle soupçonnait le braqueur de ne pas y être étranger. Néanmoins elle finit par croire à ce qu'il lui avait promis, que non il n'avait rien fait. Cette inspectrice était très intelligente et elle réussit à le trouver, armée de son arme, bien décidé à livrer cet homme qui s'était moqué d'elle et l'avait tant blessé à la police. Mais l'homme n'était pas seul dans sa cachette et elle fut maitrisée par les deux autres qui s'y trouvaient malgré qu'elle se soit débattue avec forces. Elle finit prisonnière et elle et le braqueur purent parler ensemble. Elle finit par le croire, laissant son amour la guider comme lui le faisait. Il avait refusé que ses compagnons la tuent. Il la libéra pour qu'elle puisse aller retrouver son ami à l'hôpital pour l'empêcher de parler car il connaissait l'adresse de la cachette. Elle fut arrêter là-bas et soumise à un interrogatoire car la police savait qu'elle connaissait l'endroit de la cachette du braqueur. Malgré les menaces, elle n'a rien dit leur permettant ainsi de s'enfuir avec le butin après le sacrifice d'un de leurs camarades, Berlin, pour empêcher la police de les attraper. Cette personne n'était autre que le frère de l'homme à l'extérieur de la Fabrique, le chef du braquage et du plan parfait. Ils réussirent à s'enfuir sur un bateau en prenant la mer, chacun partant vivre avec quelqu'un d'autre dans un endroit différent connu seulement de l'homme en charge du braquage. Denver et partit avec l'otage dont il était tombé amoureux et c'était réciproque. Rio et Tokyo étaient ensemble. Helsinki et Nairobi, les deux meilleurs amis, aussi. Seul le dernier homme était seul. Sans la femme qu'il aimait. Alors il décida après quelques mois de revenir en Espagne la chercher elle et sa famille, ne pouvant supporter de vivre sans elle. Il espérait qu'elle accepterai de lui pardonner et de le suivre. » raconta Sergio.
- « Et il s'est passé quoi après ? Elle a dit quoi la madame ? » le questionna Paula avec intérêt.
- « La madame a accepté de le suivre avec sa famille non sans doute, par amour, prenant le nom de Lisbonne. » dit Raquel en ouvrant les yeux, maintenant parfaitement réveillée.
Sergio la regarda les yeux ronds d'étonnement. Elle lui sourit. Paula se mît à rire en voyant la tête de Sergio.
- « Prévient le la prochaine fois maman ! » se moqua Paula en proie à un fou rire incontrôlable.
- « J'essayerai d'y penser oui ! » ajouta sa mère en riant à son tour.
Sergio sourit et rit un instant avec elle.
- « C'est comme ça que tu l'as rencontré ? » demanda Paula en pointant Sergio du doigt après avoir reprit son souffle.
- « Oui. »
- « C'était toi alors l'inspectrice ? » redemanda Paula.
« En effet. » répondit Raquel en souriant.
- « Pourquoi t'as menti à ma maman ?! C'est pas bien de mentir ! » dit Paula en croisant les bras, se tournant vers Sergio.
- « Euh...Et bien... Je ne pouvais pas lui dire qui j'étais... Sinon elle allait m'arrêter et mes compagnons seraient restés prisonniers dans la Fabrique... »
- « C'est pas faux... T'as vraiment aidé tout le monde à s'échapper maman ? C'est grâce à toi ? » s'exclama Paula les yeux brillants d'admiration en regardant sa mère.
- « Oui c'est vrai. Je n'ai rien dit pendant suffisamment de temps pour pouvoir leur permettre de s'enfuir. » répondit Raquel.
- « Ouais ! Ma maman c'est la meilleure !!!! » dit Paula en se jetant de son lit dans les bras de sa mère qui la rattrapa non sans grogner de douleur.
Sergio grimaça. Raquel était toujours sur ses genoux...
- « Doucement Paula s'il te plaît. » dit cette dernière en voyant la grimace de douleur de Sergio.
- « Désolé maman... Pardon James... » s'excusa Paula.
Raquel l'embrassa sur la joue, signe que c'était oublié. Sergio ne réagit pas. Il était complètement à l'ouest.
- « Tu...Tu vas vraiment venir avec moi Raquel ? » balbutia Sergio encore un peu sous le choc de cette nouvelle qu'il espérait tant.
Celle-ci lui sourit avec ravissement.
- « Oui en effet. Je ne compte pas passer ma vie dans une ville où à chaque instant je peux croiser un ancien collègue, mon ex-mari, Ángel ou tout autre personne susceptible de me poser des questions sur ce qu'il s'est vraiment passé durant ton putain de braquage ou de m'inviter à boire un verre ! Tu sais combien de fois j'ai dû lui dire non durant ton absence ? J'ai compté crois-moi ! Soixante-treize fois ! » Affirma Raquel.
Le silence de Sergio la déstabilisa.
- « Pourquoi ? Tu... Tu ne veux pas que je viennes ? Ça te pose à un problème ? » demanda Raquel incertaine.
Sergio sembla sortir subitement d'un long rêve en entendant la voix angoissée de Raquel. Il papillonna des yeux quelques instants.
- « Hein ? Si bien sûr que si que je veux que tu viennes avec ta fille et te mère Raquel ! Désolé c'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu me le dises maintenant... Je me suis perdu dans mes pensées... »
- « Oui je vois ça... » observa Raquel dubitative.
Paula remonta dans son lit.
- « Hé ce n'est pas parce que j'étais contrarié que je réfléchissais. C'est parce que je vous imaginais toutes les trois chez moi et c'était si agréable comme vision que je suis légèrement resté prisonnier... » la rassura Sergio en passant son pouce sur sa joue.
Raquel sembla rassurée et se blottit dans ses bras, désireuse d'être câlinée. Sergio la serra contre lui en l'embrassant.
- « Beuark ! C'est dégoûtant... » dit Paula en faisant semblant d'être dégoutée.
Raquel et Sergio rirent.
- « Bon c'est quand même mignon mais c'est dégoutant quand même ! » dit Paula.
- « Tu verras quand tu seras grande Paula tu ne diras plus la même chose ma puce. » plaisanta Raquel.
- « Oui bah on verra hein ! » dit Paula en riant.
- « Attends Raquel ! Tu as dit qu'il t'avait demandé combien de fois de boire un verre Ángel ? » dit Sergio en sursautant.
Oui il venait juste de repasser dans sa tête le peu qu'il avait entendu de sa conversation avec elle juste avant et craignait d'avoir mal entendu.
- « Soixante-treize fois... » soupira-t-elle.
- « SOIXANTE-TREIZE FOIS ! » s'écria Sergio faisant sursauter Paula.
- « Oui mais doucement s'il te plaît parle moins fort ou tu vas rameuter tout l'hôpital ! » râla Raquel.
- « Et il n'a toujours pas comprit ? »
- « Il faut croire que non car en arrivant dans la chambre de Paula il m'en a encore proposé un... » soupira Raquel d'un ton lasse.
Sergio sentit un sentiment qui lui était encore inconnu envahir son esprit. La jalousie.
- « J'ai une vague envie de le lui faire comprendre moi ! » gronda Sergio.
- « Je vais bloquer son numéro Sergio. Inutile de le tuer je lui ai déjà mis quelques claques. » dit Raquel.
- « Il n'empêche que c'est du harcèlement à ce niveau là Raquel ! Si il continue je te préviens que ce n'est pas sûr que j'arrive à me retenir de lui en foutre une ! »
- « Moi non plus à vrai dire... Il commence sérieusement à m'énerver. »
Raquel sortit son téléphone. Elle avait sept messages d'Ángel...
- « Oh putain... Qu'est-ce qu'il veut encore ? » râla Raquel en le déverrouillant.
Sergio jeta un coup d'oeil et contracta ses poings pour éviter d'envoyer valser le téléphone de Raquel contre le mur tant ces messages étaient insupportables à lire. Même Raquel se retenait.
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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien !
Chapitre surprise !!!!!
¿Porqué?
Parce que c'est l'anniversaire de quelqu'un aujourd'hui !!!!
SI VOUS POUVIEZ CRIER AUSSI FORT QUE MOI JE ME SENTIRAI MOINS SEULE 😂
BON ANNIVERSAIRE lulu3619
J'ESPÈRE QUE CE CHAPITRE TE PLAÎT !!!
PASSE LA MEILLEURE DES JOURNÉES !
JE T'AIME !!!
Alors ? Ce chapitre ?
QUI VEUT CASSER LA GUEULE DE ÁNGEL ???
🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️🙋🏻♀️
Choisissez vos armes :
🔧🔨⚒🛠⛓🪓🚬🔪⛏💣🧨⚔️🗡💉🦠💊🧪🪒
Bon et bien voilà !
Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️
¡Besos a todos! 💜
ET ENCORE BON ANNIVERSAIRE lulu3619 ❤️❤️❤️🎂🎉🎊🎁
[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]
Oui j'ai osé 😂
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