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Chapitre 16 : Pas ma Paula !

Sergio relisait pour la millième fois le journal de la veille. Il s'ennuyait à mourir en vérité. Raquel lui manquait terriblement. Elle n'était partie que depuis cinq minutes et cela lui semblait déjà une éternité. Sergio déposa le journal sur la table et décida de se préparer à sortir. Il changea de vêtements et mit un chapeau sur sa tête. Il se regarda dans le miroir en face de lui. Il ressemblai un peu à Andrès habillé de cette façon. Il se prit à sourire en repensant à son frère et ses manies étranges. Une fois, il en avait pleuré, son frère avait failli lui enlever une des choses auxquelles il tenait le plus.

*Flashback*

- « Hé ! Rends le moi ! » cria un petit garçon en blouse blanche en courant après un plus grand.

- « Comment tu veux conquérir la petite Ana fringué avec ça ? »

- « Mais je l'aime bien ce pull moi ! »

- « Vert pomme ! Ce truc immonde est vert pomme frérot ! Je te sauve la mise tu devrais me remercier ! » cria le grand en le jetant dans une benne à ordure.

- « NON ! C'EST MAMAN QUI ME L'A OFFERT ! T'ES MÉCHANT ! » cria le petit en se mettant à pleurer.

Il essaya de monter dans le benne pour le récupérer mais son frère l'en empêcha.

- « Ce truc est super moche ta mère n'a aucun goût petit frère ! »

- « OUIN ! LÂCHE MOI ! LÂCHE MOI ! JE VEUX LE RÉCUPÉRER ! »

- «  T'es mieux sans ! » argumenta son frère en commençant à l'emmener vers l'entrée de l'hôpital.

Le petit se débattit en hurlant. Il pleurait si fort que les passants s'étaient arrêtés, ne sachant quoi faire. Le plus petit était si désespéré qu'il frappa son frère en plein visage. Celui-ci tomba au sol, le nez en sang, le lâchant enfin. Enfin libéré, le petit grimpa dans la benne et attrapa, victorieux et heureux, le pull vert pomme que sa mère lui avait offert.

- « Sergio lâche ce truc dégeux ! Ana va pas vouloir sortir avec toi sinon ! »

- « JE M'EN FOUS D'ANA ! JE VEUX PAS SORTIR AVEC ELLE C'EST JUSTE MON AMIE ! LAISSE MOI T'ES MÉCHANT ! C'EST LE SEUL SOUVENIR QUE J'AI DE MAMAN ET TOI TU VOULAIS LE JETER ! JE TE DÉTESTE ! » hurla le petit Sergio en descendant.

Il tira la langue à son frère et partit en courant vers l'entrée de l'hôpital pour regagner sa chambre, serrant contre lui le pull usé d'avoir été tant porté. Il ne pleurait plus mais était triste de s'être disputé avec son frère. Il l'adorait mais il ne comprenait pas combien ces petites choses lui permettait de tenir et de ne pas sombrer dans l'obscurité de son esprit et de ses pensées sombres.

*Fin du flashback*

Il soupira. Cette dispute était aujourd'hui pour lui un beau souvenir lui permettant de se souvenir de lui, de son frère, Andrès De Fonollosa, Berlin. Il se sentait si bête d'avoir perdu du temps avec cette dispute et les rares autres. Sergio avait très peu de photos de son frère et aucune avec lui. Tout était à Palawan, là où il espérait emmené Raquel, Paula et Mariví avec lui. Il regarda l'heure. Il était l'heure de sortir. Sortir oui mais avec prudence en évitant toutes les caméras qui ne lui appartenait pas. Il était devenu expert dans cet art du camouflage, son frère aurait été fier de lui. Il sourit, mît des gants noirs, attrapa ses faux papiers et un peu d'argent liquide puis quitta le hangar, ne comptant pas y revenir avant ce soir. Il devait retourner dans le premier hangar, là où se trouvait ses écrans de sécurité.

————— Midi, 9h28, rues de Madrid, près du hangar du Professeur.

Raquel sursauta en entendant son téléphone sonner. Rangeant le croissant qu'elle venait d'acheter à la boulangerie sous son bras, elle l'attrapa et décrocha :

- «  Raquel ? Chérie ? Oh mon dieu ce que je suis heureuse que tu décroches ! Paula ne va pas bien elle a mangé du gâteau que Selena lui avait donné et elle s'est sentie mal juste après ! Elle est allée dormir mais là je n'arrive plus à la réveiller et elle respire mal ! J'ai appelé les pompiers ils arrivent mais elle a besoin de toi ! » Lui expliqua rapidement Mariví.

- « Oh putain ! J'arrive tout de suite ! » hurla Raquel en se mettant à courir dans la rue, bousculant sans s'excuser les piétons qui ne se décalaient pas dans la seconde qui suivait son « DÉGAGEZ LE PASSAGE ! ».

- « Merci je t'attend dépêche toi !!! » répondit sa mère.

- « Oui j'arrive tout de suite ! » lui répondit Raquel.

Elle raccrocha et traversa le centre ville de Madrid en deux minutes chrono. Elle trouva rapidement sa voiture qu'elle avait garé assez loin du hangar au cas-où. Fébrile, elle monta dans sa voiture. Elle démarra en trombe. Elle ne respecta pas du tout les limitations de vitesse mais elle s'en foutait royalement ! Elle arriva trois minutes plus tard chez elle. Les lumières des pompiers éclaireraient les façades des maisons d'une lueur inquiétante. Raquel se gara rapidement, sortit de sa voiture et traversa la rue en courant. Elle passa le portail et chercha sa mère des yeux. Celle-ci l'aperçue et elle courut vers elle. Elles pénétrèrent dans la maison.

- «  Vient vite ! Elle est là-bas, ils vont l'emmener à l'hôpital ! Elle aurait fait une réaction allergique violente à un ingrédient du gâteau ! Elle est allergique à quelque chose Paula ? Je n'ai pas pu oublier ça quand même ! » S'exclama Marivi en entraînant sa fille vers le salon où les pompiers portaient Paula sur une civière, un masque à oxygène sur le visage.

- « Mais Paula n'est allergique à rien maman ! » lui répondit Raquel complètement perdue.

- « Parfois des allergies se déclarent subitement madame et elles peuvent être très violentes. Qui est-ce ? » dit un pompier en se tournant vers Mariví.

- « C'est la mère de la petite. » répondit rapidement celle-ci.

- « Vous êtes sa mère ? Raquel Murillo ? L'inspectrice ? » lui redemanda le pompier.

- « Oui, oui et non, ex-inspectrice. Je peux voir ma fille ?! » lui répondit Raquel en le pressant du regard.

- « La voir maintenant non l'accompagner jusqu'a l'hôpital oui ! Suivez moi ! » lui dit le pompier.

- « Merci ! À toute à l'heure maman ! Je te préviens dès que j'en sais plus ! » dit Raquel en partant en courant pour rejoindre le policer et ses collègues qui avaient déjà monté Paula dans le camion de pompier après l'avoir couchée dans un brancard.

- « Vous avez fait du bon boulot sur l'affaire de la Fabrique madame ! N'écoutez pas les deux cons de l'émission d'il y a quelques jours. Le premier auditeur qui a donné son avis avait raison vous savez ! Bon courage à vous et à votre fille ! » lui dit le pompier en la regardant avec un regard insistant.

- « Merci. » répondit juste Raquel en ignorant son regard insistant, pressée de rejoindre sa fille à l'arrière du camion de pompier.

Le pompier ferma la porte. Raquel sentit la voiture démarrée et la sirène se mettre en marche. Raquel saisit la main de sa fille. Elle la serra tout en caressant son visage si doux de ses doigts.

- « Ma puce c'est maman. Je t'en prie reste avec moi. Ne part pas ma chérie. Tu sais tu as toute la vie devant toi. Je t'en prie reste ! » la supplia Raquel les larmes aux yeux.

Elle sursauta, légèrement surprise, quand elle sentit la main de Paula serrer doucement la sienne. Sa fille l'entendait pensa Raquel. Elle se mit alors à lui parler de tout et de rien pour qu'elle reste avec elle. Elle ne voulait pas la perdre. Raquel savait qu'elle n'y survivrait pas.

- «  Mon bébé, je sais que tu n'aimes pas quand je t'appelle comme ça mais tu le seras toujours pour moi » plaisanta Raquel.

Sa fille serra sa main comme pour lui signifier son désaccord.

- «  Je sais que tu m'entends, je sens la pression de ta main quand je parle alors on va essayer de communiquer d'accord ma princesse ? Quand tu voudras dire oui serre une fois ta main et quand tu voudras dire non serre deux fois ma main d'accord ma princesse ? » Lui demanda Raquel.

Paula serra une fois sa main. Elle était d'accord.

- «  Très bien. Bon alors maman est un peu perdu en ce moment... Parce que...Tu te souviens de Salva ? »

Paula dit oui avec sa main.

- «  Et bien Salva s'appelle Sergio en faite... Et... Il m'a recontacté... Mais en même temps je voudrais lui pardonner de m'avoir menti mais en même temps j'ai peur qu'il recommence vois-tu ? C'est assez ridicule de demander conseils à sa fille mais bon... » dit Raquel en rigolant légèrement.

Raquel rit quand elle sentit la pression que Paula venait d'exercer sur sa main.
« Oui maman tu es ridicule ! ».

- «  Tu l'aimais bien Salva ? Enfin Sergio ? » demanda Raquel doucement à Paula.

Elle serra sa main une fois puis deux.

- «  Comment ça oui et non ? Oui pourquoi ? Parce qu'il étais gentil ? Parce qu'il a cassé la gueule à ton père ? » lui demanda Raquel intéressée.

Paula dit oui puis oui encore avec sa petite main. Elle n'arrivait pas à parler ni à sortir de l'était presque comateux dans lequel elle se trouvait mais elle s'accrochait à la voix de sa mère. Elle sentait qu'elle avait besoin d'elle et de parler de ça, de connaître son opinion sur lui. Paula aimait bien Salva enfin Sergio maintenant et elle détestait son père. En fait elle ne le considérait plus comme son père maintenant après ce qu'il lui avait fait à elle et à sa mère. Dire que personne ne les avait cru quand elles étaient allées portées plainte ensemble au commissariat ! Même pire il avait failli poursuivre sa mère pour coups et blessures sur son ex-mari ! Il avait porté plainte contre elle mais heureusement ça n'avait pas aboutie ! La place de père dans le coeur de Paula était à pourvoir. Ça lui faisait bizarre de se dire qu'elle n'en avait plus maintenant. Paula entendit sa mère la questionner à nouveau.

- «  Et tu ne l'aimes pas pourquoi ? Parce qu'il a menti ? Parce qu'il te fait peur ? Parce que tu ne veux pas d'un autre papa ? Est-ce que tu considère toujours Alberto comme tel d'ailleurs chérie ? » la questionna Raquel avec douceur.

« Oui », « Non », « Oui et Non », « Non, Non, Non » répondit rapidement Paula à sa mère.

Raquel sourit. Elle ne considérait plus Alberto comme son père et Raquel non plus d'ailleurs. Raquel voulut lui demander pourquoi bien que sa fille ne pourrait pas lui répondre mais elle sentit la voiture ralentir. Les sirènes se turent et les portes s'ouvrirent laissant passer des infirmiers en blouses blanches qui firent descendre rapidement Raquel et sa fille. Raquel ne remarqua même pas le pompier qui lui disait au revoir en souriant. Elle put suivre sa fille dans les couloirs puis on la mena en salle d'attente pendant que les médecins s'occupaient d'elle. Elle s'assit sur une des nombreuses chaises que contenait la salle d'attente avec un regard vide. Elle avait besoin de soutien. Mais qui pourrait l'aider à ce moment-là ? C'est alors qu'un homme s'approcha d'elle.

*************************************
¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien mais clairement je flippe pour demain...
Impossible de respecter toutes les mesures sanitaires...

Oh la la la la !!!!!
Désolé !!!!!
Je suis clairement à la bourre là !!!
Je me suis pas réveillée ce matin désolé...

Voici du coup avec deux heures non trois heures de retard le chapitre suivant !
Comment le trouvez-vous ?
A votre avis, qui est l'homme qui vient d'arriver dans la salle et qui s'approche de notre belle Raquel ?
Je vous laisse à vos pronostics !!!

Je tiens à vous informer aussi que ma fanfiction Si tu savais mon amour... étant terminée, j'ai posté une toute nouvelle fanfiction !
C'est du Serquel et il y a déjà deux chapitres, le suivant sortant en même temps que celui-ci que vous venez de lire !
Cette nouvelle fanfiction s'appelle Petit Ange et sortira tous les deux jours.
Elle commence à la fin de la saison 2 et ne spoile normalement pas la saison 3 et 4 et juste un peu la saison 1 et 2.

Voilà voilà !
Bon et bien bonne rentrée à tous !
Joyeux Halloween en retard de quelques heures lui aussi 😉
D'ailleurs vous aimez Halloween vous ?
Moi j'adore !

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

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