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Chapitre 15 : Je reviendrai, je te le promets.

————— Matin, 8h56, « Faux-hangar » du Professeur.

Raquel et Sergio étaient toujours l'un contre l'autre, aucun ne voulait se résoudre à sortir de cette bulle paisible, loin de tout problème que pouvait causer la réalité là dehors. Sergio s'amusait à jouer avec les cheveux de Raquel. Elle, le laissait simplement faire en le regardant avec des yeux brûlant d'amour. Sergio plongea son regard dans le sien avec délice. Elle était si belle, si divine, si parfaite à ses yeux qui ne pouvait se lasser de l'admirer. Elle rougit légèrement sous son regard. Elle ferma les yeux, savourant la chaleur de son corps contre le sien, essayant d'enregistrer tout ses petits détails qu'elle oublierait dès qu'elle aurait quitté cet endroit magique. Raquel inscrivait dans son coeur et dans ses souvenirs le parfum suave de Sergio, le touché de ses cheveux, la caresse de ses mains, la douceur de ses lèvres et la chaleur de son amour. Elle rouvrit les yeux, un sourire de bonheur et de légèreté sur ses lèvres rosées. Son regard noisette reflétait parfaitement ce qui brillait dans le regard de Sergio. Le reflet similaire de leur amour inébranlable malgré la distance, les lois, le temps... Ni l'un ni l'autre n'avait jamais ressenti cela pour quelqu'un avant. C'était si fort qu'ils se demandaient souvent si c'était réel. En un regard, ils savaient que oui.

- « Tu dois rentrer quand ? » lui demanda Sergio d'une voix tendue, brisant cet instant magique.

Raquel releva le regard et lui caressa la joue en le voyant si triste de penser à son départ.

- « Vers 9h15. » répondit-elle.

Le regard de Sergio se voila. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille. Juste le fait d'y penser lui brisait le coeur.

- « Je reviendrais c'est promis Sergio. Dit-moi juste quand et où et je serai là. » le rassura-t-elle en lui souriant d'un air rassurant.

- « C'est plus prudent de se voir ici Raquel. »

- « J'ai donc le où. » dit-elle en souriant ironiquement, décrochant à Sergio un petit rire qui la fit fondre davantage.

- « Oui en effet. Quant au quand... Es-tu libre ce soir à la même heure ? » lui demanda Sergio plein d'espoir.

- « Ce soir et tout ceux qui suivront oui. » répondit Raquel.

Cette réponse ravit Sergio qui sourit avec bonheur.

- « Est-ce qu'on t'a déjà dit combien tu étais belle Raquel ? » demanda Sergio.

Elle rit doucement en enfouissant son visage dans le cou de celui-ci.

- « Très peu. » répondit-elle.

- « Il va falloir combler cela dans ce cas. » observa-t-il en la regardant avec passion.

- « Fait moi voir comment tu t'en sors dans ce cas. » dit Raquel en souriant, amusée.

Il l'embrassa.

- « Tu es magnifique. Si éblouissante que même le soleil est jaloux et parait pâle quand il est près de toi. Tes yeux sont comme des étoiles, je pourrais me noyer dans tes iris aux couleurs si chatoyantes. Ta peau est plus douce que n'importe quelle autre, ton seul touché me fait frémir et soigne n'importe laquelle de mes blessures. Mon coeur n'a jamais autant battu qu'en pensant à toi. Mon esprit affiche sans cesse des images de toi et ta beauté m'éblouit plus que n'importe quel astre. Tu es le plus beau trésor de cette planète. La plus belle partie du braquage était ta rencontre et le temps passé à tes côtés. Tu es ce que j'ai de plus précieux Raquel. La plus belle des femmes, la plus belle des roses, la plus belle des fleurs, la plus belle des étoiles, la plus belle déesse c'est toi. Tu es tout simplement divine Raquel. »

Elle le regarda, les yeux brillants de larmes retenues. Jamais on ne lui avait dit des choses aussi belles. L'une de ses larmes coula lentement, scintillant avec douceur sur sa joue. Sergio sourit doucement en l'essuyant. Il l'embrassa tendrement. Jouer avec les mots pour lui dire qu'il l'aimait était plus simple pour lui que ses trois même mots qu'il essayait de dire depuis si longtemps. Elle était son monde, son univers, sans elle il était vide, une chose inutile et silencieuse qui disparaissait petit à petit dans l'enfer de l'existence. Elle était la plus belle chose qu'il avait trouvé dans ce braquage et dans toute sa vie. Raquel passa sa main sur sa joue en lui souriant tendrement, émue aux larmes par les mots qu'il lui avait dit.

- « Tu es bien le seul qui arrive à me faire pleurer ainsi... » dit-elle en riant gênée.

Sergio sourit davantage.

- « Je crois que tu as gagné Sergio... Tu m'as eu... »

- « Il t'a fallu tout ce temps pour t'en rendre compte ? » s'étonna-t-il en plaisantant.

Elle éclata de rire dans ses bras. Son rire était si mélodieux aux oreilles de Sergio qu'il se promit de la faire rire ainsi chaque jour de sa vie. Il aimait la voir aussi heureuse.

- « Bon... Il est possible que je m'en sois rendue compte il y a environ disons...oh à peine un an... » dit-elle sans cesser de rire.

- « Moi je m'en suis rendue compte dès que je t'ai vu la première fois. »

- « Au Hanoï ? »

- « Non. En préparant le plan il y a deux ans. »

Raquel se redressa sur ses avants bras pour le surplomber.

- « Tu es sérieux ? C'est vrai ? » s'étonna-t-elle.

- « Il est possible qu'une certaine Inspectrice est disons attirée mon attention plus que de raison oui... » avoua-t-il.

- « Et c'est maintenant que tu me le dis ? »

- « Euh...je...oui... » balbutia-t-il.

Raquel le fixa.

- « Berlin enfin Andrès s'en était rendu compte... Il m'a d'ailleurs laissé un sympathique post-it me disant « Seulement PARLER à l'Inspectrice ! » ce qui était assez drôle et gênant... » ajouta Sergio en riant avec une gêne non dissimulée.

- « Seulement parler à l'Inspectrice hein ? Je crois que tu as échoué dans ta mission non ? » plaisanta Raquel.

- « Possible mais c'est la plus belle de mes erreurs. »

- « Je suis d'accord là-dessus. » minauda-t-elle.

Sergio ne put résister à l'envie de l'embrasser une nouvelle fois pour le plus grand bonheur de Raquel. L'atmosphère ambiante de la pièce grésillait tant la tension était palpable entre eux. Ils se détachèrent sans cesser de se regarder avec amour.

- « Quel est le plus beau moment de ta vie Raquel ? » lui demanda Sergio.

- « Hmm... Je ne sais pas... Je dirais qu'il y en a trois qui sont très important pour moi... »

- « Lesquels ? »

- « Le jour où j'ai appris que j'étais enceinte de Paula est le premier chronologiquement parlant. J'étais si heureuse, tu ne peux pas savoir ! »

- « Tes yeux brillent tellement quand tu en parles que ça me donne une vague idée de ce que tu as pu ressentir. » observa Sergio.

- « La réaction d'Alberto était plus mitigée mais au final ça allait... Malgré le fait qu'il ait pensé que je l'avais piégé en faisant exprès de tomber enceinte pendant environ trois mois... »

- « Sérieusement ? »

- « Malheureusement oui... » soupira Raquel en calant sa tête sur le torse de Sergio.

- « Le deuxième ? » demanda Sergio voulant lui faire oublier ce passage douloureux pour elle.

- « Sa naissance ! » répondit sans hésitation Raquel en souriant, les yeux pétillants.

- « Comment était-elle ? » demanda Sergio avec intérêt.

- « C'était une crevette, elle était toute petite, à peine 2,6 kg. Tu aurais vu ses yeux quand elle m'a regardé pour la première fois... C'était indescriptible... » dit Raquel les yeux rêveurs.

- « Et le troisième ? »

- « Toi bien sûr. » répondit aussitôt Raquel en le regardant.

Sergio sourit face à cet aveu.

- « Plus précisément le jour où on s'est tenu la main au Hanoï, quand tu m'as écouté et cru, juste avant qu'Ángel ne se ramène. J'ai réalisé que tu avais fait plus pour moi en cinq minutes que n'importe quelle autre personne dans ma vie... » expliqua Raquel.

Sergio la fixa du regard, l'invitant à continuer son explication.

- « Oui c'est ce jour-là que tu m'as conquise sans que je le sache. » répondit Raquel en riant doucement.

Sergio sourit de ravissement.

- « Et toi ? » lui demanda Raquel avec intérêt.

- « Le premier c'est le jour où Andrés m'a offert mon premier documentaire sur les océans. Je dirais que le deuxième se partage entre le jour où mon père m'a raconté l'histoire du braquage de la Fabrique Nationale de la Monnaie et du Timbre et entre le jour où j'ai rencontré tout ceux qui font partie aujourd'hui de ce que j'appelle « La Famille des Dalís » dont tu fais désormais partie Lisbonne. Le troisième... C'est la première fois que j'ai pu poser mes lèvres sur les tiennes... » dit Sergio après un instant de réflexion.

- « Je suis donc si importante que ça pour toi ? Qu'est-ce que mes lèvres ont de si spéciales Monsieur Sergio Marquina ? »

- « Plus que n'importe qui dans toute ma vie Raquel. Elles sont particulières car ce sont les tiennes. Je ne voudrais pas embrasser une autre personne que toi Raquel, tu es tout ce dont j'ai besoin pour être heureux. »

Elle sourit béatement à ses mots.

- « Je vois que cela te rend heureuse de le savoir. » observa Sergio en riant.

- « Possible oui possible... Qui ne serait pas heureuse d'entendre la personne qu'elle aime parler d'elle ainsi ? »

- « Hmm... Je ne sais pas... » réfléchit Sergio.

- « Pas moi en tout cas. » conclut Raquel en souriant.

Soudain son téléphone vibra. Elle l'attrapa puis soupira.

- « Que se passe-t-il ? » lui demanda Sergio inquiet.

- « Je dois y aller... Il est plus de 9h00... »

- « Oh... » dit simplement Sergio, déçu.

Raquel lui sourit tristement en se redressant pour se lever.

- « Tu reviens ce soir ? » lui redemanda Sergio.

- « Oui. » répondit Raquel en ponctuant ces paroles par d'un baiser sur ses lèvres.

Elle attrapa ses affaires et se rhabilla sous le regard de Sergio qui imprimait chaque courbe de son corps dans sa rétine et sa mémoire. Il l'admirait tandis que Raquel rougissait, consciente de son regard posé sur elle. Quand elle se fut rhabillée, elle se tourna vers Sergio qui, à sa grande surprise, c'était lui aussi rhabillé en même temps qu'elle. Celui-ci se leva et avança jusqu'à elle. Ils se regardèrent un instant.

- « Je reviens ce soir je te le promets. Je t'aime Sergio. »

Raquel l'embrassa puis, après lui avoir sourit une dernière fois, se retourna et commença à marcher vers la sortie. Sergio se mordit la lèvre inférieure. Il prit son courage à deux mains et lui courut après. Il attrapa sa main, celle-ci se retourna pour le regarder, surprise.

- « Oui ? »

- « Je... »

Sergio se tut un instant, hésitant.

- « Raquel... Je... Je t'aime infiniment. » réussit-il à dire enfin.

Un sourire éblouissant se peignit sur le visage de Raquel. Ces mots étaient rares mais d'autant plus précieux.

- « Si tu savais comme j'attendais que tu me le dises enfin de cette manière. »dit Raquel en passant ses bras autour de son cou.

Son sourire était rayonnant de bonheur. Elle embrassa fougueusement un Sergio rassuré et fier d'avoir réussi à lui dire avec autant de sincérité et sans être en pleine action avec elle ce qu'il ressentait.

- « Je suis désolé... Je... Je ne suis pas très doué ni très courageux pour le dire... » balbutia Sergio.

- « Alors ils sont d'autant plus précieux à mes yeux. Moi aussi je t'aime infiniment Sergio Marquina. » murmura-t-elle doucement, son front collé au sien.

Ils restèrent ainsi, se regardant avec amour les yeux dans les yeux, pendant quelques minutes qui leur semblèrent durée une éternité. La plus belle d'entre toutes. Ici, dans le hangar, le temps n'avait plus d'importance, plus d'emprise, il n'existait plus. Ils finirent par se détacher à regret. Raquel et Sergio s'embrassèrent une dernière fois puis celle-ci disparut dans la lumière que laissait s'écouler la porte à présent ouverte. Elle semblait disparaître comme un doux rêve au réveil. Un rêve qui reviendrait ce soir et tous les autres d'après espérait Sergio. Il referma la porte en soupirant. Le manque lui déchirait déjà le cœur et l'absence de sa douce lumière qui éclairait sa vie laissait revenir ses démons. Il ferma les yeux, repensant à Raquel et ceux-ci disparurent. Un doux sourire se peignit sur ses traits. Il se sentait mieux. Raquel s'afficha dans son esprit et ne le lâcha plus, le sauvant de cette douleur insupportable qu'il trainait dans son cœur depuis si longtemps et que seule Raquel parvenait à atténuer, même à la faire disparaître. Elle était comme un ange, une déesse qui veillerait sur lui. Raquel était sa sauveuse.

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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Moi je vais bien écoutez !

Je suis désolée de poster un peu en retard sur l'horaire mais j'ai eu quelques problèmes de réseaux et j'ai dû recopier la moitié de chapitre à la main ici et c'était très long...

J'espère que ce chapitre vous plaît !
Laissez-moi vos avis sur celui-ci j'adore avoir vos retours !

Vous avez entendu parler de cette histoire de reconfinement national ?
À votre avis c'est possible ou non ?
Je ne sais pas pour vous mais moi ça ne me dérangerait pas je suis très casanière et j'adore être chez moi ! Je peux choisir quand travailler et ça m'arrange. En plus ce la veut dire que j'ai davantage de temps pour écrire mes fanfictions. Celle-ci a d'ailleurs été commencé durant le précédent confinement donc moi je le vivrai bien je pense. Après le seul problème c'est que j'aurais un style de schlague h24 et que niveau estime de soi ça aide pas mais ça ça s'arrange avec un petit jean à porter de temps en temps.
Et vous ? Avez-vous bien vécu le dernier confinement ? Appréhendez-vous un possible second confinement ou bien êtes-vous heureux de cette perspective ?

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

Je vous remets la musique du haut du chapitre ici parce que je trouve qu'elle exprime bien ce que peut ressentir Sergio pour Raquel. ❤️

Je vous mets aussi la version espagnole qui est magnifique !❤️❤️❤️

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

¡Besos a todos! 💜

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