Chapitre 13 : Je t'aime.
Sergio était disons...stressé. Non en fait c'était un euphémisme. De manière vulgaire on dirait qu'il se chie littéralement dessus mais en vérité il ne faisait que marcher de long en large sans pouvoir se calmer. Jamais personne ne lui avait causé un tel niveau de stress. Pas même durant le braquage et pourtant Dieu seul sait combien il était nerveux par moment ! Mais là c'était un autre niveau. Des milliers de questions lui venaient en tête. Et si elle ne m'aimait plus ? Et si elle trouvait ça ridicule ? Et si elle ne venait pas ? Peut-être qu'elle fait juste ça pour s'amuser avec moi ? Et si je ne lui plaît plus ? Il continuait, encore et encore, à creuser sa tranchée dans le sol gris du hangar. La déco autour de lui était parfaite. Il espérait si fort que cela lui plaise aussi. Peut-être qu'elle trouverait cela stupide ou puérile ? Oh mon dieu ! Sergio se regarda encore dans le miroir pour vérifier pour la millième fois sa tenue. Il avait opté pour un costard noir et une chemise saumon. Il remonta pour la centième fois ses lunettes sur son nez avec son fameux tic qui faisait si souvent sourire Raquel quand ils étaient ensemble il y a un an. Il arrêta sa course effrénée en y repensant.
Flashback
Il l'observait dormir contre lui. Elle était si belle. Il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle sourit. Elle était réveillée. Elle ouvrit les yeux et lui lança le regard le plus amoureux et lumineux qu'il n'est jamais vu de sa vie. Il se prit à sourire béatement en plongeant son regard dans le sien.
- « Ça fait combien de temps que tu me regardes dormir ? » lui demanda Raquel d'une voix encore ensommeillée.
- « Depuis plus d'une heure je crois. »
Elle le regarda mi-surprise mi-choquée devant cette réponse, cherchant en lui une trace de moquerie mais non, il n'y en avait aucune.
- « Et tu ne t'es pas lassée ?! »
- « Non. Je ne pourrais jamais me lasser de toi Raquel. Tu es si belle que j'en ai le souffle coupé à chaque fois que je te vois. » répondit-il en rougissant maladroitement.
Raquel rit doucement en enfouissant sa tête dans son oreiller.
- « Tu es bien le seul à me trouver belle au réveil. Même moi je trouve que j'ai une tête horrible. » s'amusa-t-elle.
Elle se redressa et vint poser sa tête sur le torse de Sergio. Celui-ci passa une main dans les cheveux ébouriffés par leur nuit agitée de sa belle.
- « Tu es divine Raquel. À n'importe quel moment de la journée. »
Elle rougit.
- « Attends de me voir bourrée Salva. Après on verra. » dit-elle en riant.
- « Je suis sûr que tu es parfaite comme ça aussi. » répondit-il en riant à son tour.
Ils se perdirent dans les yeux l'un de l'autre pendant un instant.
- « Tu m'aimes ? » lui demanda soudainement Raquel d'une voix douce en détournant le regard quelques secondes.
Celle-ci releva son regard interrogateur vers lui. Leurs yeux se croisèrent. Sergio ne savait quoi répondre. Il connaissait la réponse mais ne connaissait pas son ampleur. Il se noya dans ses yeux noisettes et son coeur s'emballa à nouveau. Il rougit de gêne. La réponse venait de lui parvenir avec une telle évidence.
- « Oui... Oui je t'aime Raquel. Plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer. » répondit-il.
Le visage de Raquel s'éclaira du plus beau des sourires. Sergio remonta ses lunettes sur son nez avec gêne. Raquel rit de son tic.
- « Moi aussi je t'aime. » lui avoua-t-elle en rougissant à son tour.
Sergio la regarda et, sans pouvoir résister, il captura ses lèvres dans un baiser passionné. Ils se séparèrent, à bout de souffle, le sourire aux lèvres. Il remonta à nouveau ses lunettes. Raquel sourit d'amusement.
- « J'aime bien ta façon de remonter tes lunettes quand tu es gêné. C'est si drôle. » s'amusa-t-elle en riant.
- « C'est un tic. Je l'ai depuis des années... »
- « Cela me plaît. » dit-elle en se redressant pour le surplomber.
Ses cheveux couleurs caramel resplendissaient à la lumière du jour et caressaient le torse nu de Sergio. Les yeux de Raquel étaient espiègles et pleins de malice.
- « Penses-tu vraiment qu'après ce que tu viens de me dire tu allais pouvoir t'en sortir aussi facilement ? » lui susurra Raquel à l'oreille.
Sergio frissonna de plaisir de la sentir aussi proche de lui.
- « Qu'attendez-vous de moi Inspectrice ? »
Il rougit aussitôt, se rendant compte de son erreur. Raquel sembla surprise elle aussi mais elle sourit.
- « J'aime que tu m'appelle comme ça. Continue. »
- « Comme vous le souhaitez. Que voulez-vous Inspectrice ? » lui redemanda-t-il en rapprochant son visage du sien en appuyant sur le dernier mot avec malice.
Raquel sourit et frissonna. Elle l'embrassa fougueusement puis lui murmura :
- « Toi. »
Sergio sourit à nouveau et l'embrassa.
- « À vos ordres Inspectrice. »
Elle rougit et se retrouva sous lui. Il captura ses lèvres à nouveau puis elle toute entière dans une étreinte comme elle n'en avait jamais connu. Pour la première fois elle baissait les armes et laissa quelqu'un faire ce qu'il voulait d'elle. Et cela lui plaisait. Ils se laissèrent aller ensemble jusqu'au feu d'artifice, les yeux dans les yeux, s'aimant comme les deux amants qu'ils étaient.
Fin du Flashback.
Sergio fût tirer de ses pensées par le bruit d'une porte que l'on refermait. Il se tourna vers l'entrée. Elle était là; il regarda sa montre; avec exactement trente-six minutes d'avance. Elle contemplait avec ébahissement la décoration autour. Il avait tout recréé à l'identique, comme la première fois qu'elle était venue ici. Il détailla sa tenue. Elle portait la même qu'il y a un an. Elle était encore plus belle. Les yeux de Raquel se posèrent sur lui. Tous deux se sourirent sans trop savoir quoi faire. Sans s'en rendre compte, ils se rapprochèrent l'un de l'autre jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres d'écart. Ils se regardaient, les yeux dans les yeux, sans se lâcher du regard ne serait-ce qu'une seconde. L'atmosphère électrique était palpable. Soudainement, sans même réfléchir, Raquel se jeta sur ses lèvres et Sergio sur les siennes. Il la serra contre lui, voulant la sentir dans chaque parcelle de son corps, dans chaque recoins de son âme. Elle passa une main dans ses cheveux, savourant son parfum qui lui avait si cruellement manqué. Il lui enleva sa veste. Elle lui enleva la sienne. Les deux tombèrent l'une sur l'autre à l'autre bout de la pièce tandis que Raquel essayait de déboutonner la chemise de Sergio.
- « J'ai plus simple si tu préfères. » murmura-t-il.
Elle comprit et sourit. Raquel déchira sa chemise.
- « C'est plus rapide en effet. » répondit-elle en le dévorant du regard.
Sergio sourit et lui enleva son haut. Il la plaqua contre le mur tout en l'embrassant. Raquel l'enserra de ses bras pour le presser contre elle.
- « Tu m'as manqué Lisbonne. » lui susurra Sergio à l'oreille.
- « Tu t'en souviens...?! » s'étonna-t-elle entre deux baisers.
- « Comment oublier ?! »
Elle rougit et défit la boucle de la ceinture de Sergio. Tout deux se débarrassèrent de leur bas et Sergio la porta jusqu'au canapé noir, le même que la première fois.
- « Lisbonne ? »
- « Oui Professeur ? »
- « Je t'aime. »
- « Je t'aime aussi. »
Assise sur le canapé, elle le tira à elle. Sergio la surplomba de toute sa hauteur. Elle sourit et le fit tomber sur elle. Sergio plaqua ses poignets contre le cuir doux du canapé et l'embrassa.
- « Rendez-vous les armes Inspectrice ? » murmura-t-il à son oreille.
- « Seulement devant vous Professeur. » répondit-elle avec malice.
Sans prévenir, elle inversa leur position de l'autre côté du canapé.
- « Et vous Professeur ? »
- « Je vous l'ai dit Inspectrice, vous êtes ma seule faille. »
Elle sourit puis Sergio la plaqua de l'autre côté, inversant encore une fois leur position. Ils se sourirent puis Sergio l'embrassa pour l'empêcher de parler à nouveau. Dire qu'ils s'aimaient simplement aurait été un euphémisme, un mensonge pur et simple. Ils s'aimaient comme si leur vie en dépendait, comme s'ils allaient mourir ou se perdre à nouveau dans l'instant. Ils voulaient graver dans leurs mémoires des souvenirs inoubliables de l'un et de l'autre car ils sentaient au fond d'eux que rien ne seraient jamais simple entre eux. Le monde entier cherchait à les séparer. Ils tentaient simplement de vivre, de s'aimer. Ils voulaient juste être heureux. Juste être ensemble. C'était tout ce qu'ils souhaitaient.
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¡Hola mis ángeles!
Comment allez-vous ?
Moi je vais bien écoutez !
Je suis super heureuse de vous retrouver pour ce chapitre que j'avais tellement hâte de vous poster !!!
Sont-ils pas mignons tous les deux ?!!!!
Même moi je fonds en relisant ❤️
Enfin bref ! J'espère que ce chapitre vous a plus !
Tu vois solenexserquel j'ai pas attendu trente-six chapitres pour leurs retrouvailles ! 😉❤️
Mon dieu ce que je suis contente si vous saviez ! J'ai trop hâte d'avoir vos retours !
Prenez soin de vous !
À dimanche !
Je vous aime ! ❤️❤️❤️
¡Besos a todos! 💜
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