❥ Pʀᴏʟᴏɢᴜᴇ
© Le roman est protégé. Le plagiat est puni par la loi. Pour rappel, le plagiat, ou pour celles/ceux qui ne savent pas, c'est ça : Définition du plagiat de l'article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle : "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur [...] est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque".
⚠️Je ne parle pas que de recopier mot pour mot mes phrases. Je parle également du fait de voler des cènes, des lignes narratives qui ne viennent PAS DE VOUS. Je vous serai donc reconnaissante de respecter mon travail ; et si vous voyez une histoire similaire à la mienne, n'hésitez pas à venir m'en parler et à la signaler ⚠️ ⚠️
SUITE DE L'HISTOIRE "Le Cartel Orlando : TOME 2"
Le Cartel Orlando : TOME 3
Première publication / Dépôt légal : Juillet 2020
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Le personnage de Darryl Orlando, qui est l'héros de cette histoire, a été inspiré physiquement de Daryl Ortega des studios 1492. Cependant, le déroulement de l'histoire est mon invention de A à Z. Tout plagiat, vol de l'histoire ou autre sera signalé et sanctionné immédiatement !
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
1 mois plus tard...
- - - - - PDV Sakura - - - - -
La nuit est tombée depuis deux bonnes heures maintenant sur le continent français. J'étudie encore une dernière fois le plan de la maison que l'on doit infiltrer. Les proprios refusent de payer les Dagger Rose, alors qu'ils nous sont redevables d'un million d'euros.
Mon père n'est pas autorisé à venir sur le terrain. Maintenant que je suis à la tête de son cartel, il va très peu sur le terrain. Il faut dire que j'ai voulu prendre mes marques à Paris, voir comment les hommes qui bossent pour moi se débrouillent, et surtout, il fallait que je me fasse respecter.
Cela fait un mois qu'El Demonio m'a passé le flambeau. J'ai voulu retourner à New York, mais Darryl m'a clairement expliqué que si je laissais les gars sans leur montrer que je suis digne d'être leur cheffe, ils allaient me planter un couteau dans le dos.
Je soupire. Notre plan, nous l'avons répété maintes et maintes fois. C'est un gros poisson que nous devons aller chercher, et quelque chose me dit que ce ne sera pas de la tarte. J'ai beau avoir des gars surentrainés avec moi, un seul faux pas et c'est toute la mission qui tombe à l'eau !
Papa : - Alors, mi hija. Comment tu te sens pour cette dernière mission ?
Je relève la tête, apercevant El Demonio qui avance jusqu'à moi. J'ai monopolisé toute la table du salon pour y déposer correctement mes plans et pouvoir énumérer toutes les possibilités qui s'offrent à nous.
Sakura : - Ça devrait le faire. Si les gars suivent à la trace ce que j'ai dit, il ne devrait pas y avoir de problèmes !
Papa : - C'est l'un de nos plus gros concurrents chez qui tu vas. Tu es certaine que tu ne veux pas que je t'accompagne ?
Je souris, ne lâchant pas le regard de mon paternel.
Sakura : - Non papa. Je dois faire mes preuves. C'est la dernière ligne droite avant mon retour à New York. Et ainsi, je verrai quels sont les gars qui ne sont pas dignes de confiance.
Papa : - Promets-moi de ne pas éradiquer tout mon cartel tout de même...
Sakura : - Papa, je n'ai tué pers...
Je me tais brusquement, repensant au type qui s'était fait la malle pendant que nous récoltions de l'argent blanchi la semaine dernière.
Sakura : - Non mais là, j'étais obligé ! Cette couille molle nous a laissé nous débrouiller sans lui, alors que c'était notre indic' !
Je m'offusque, alors qu'un rictus étire les lèvres de mon père. Oh, je vois, il me charrie !
Papa : - Tu sais, Saku', j'ai fait bien plus de victime que le palmarès que tu te traines qui est déjà bien glorieux. Quand je m'énerve, je me défoule sur mes gars.
Sakura : - Si tu me dis que je ne suis pas assez sanguinaire pour toi, tant pis, t'as déjà passé le flambeau à La Muerte !
Papa : - Et je suis fier de La Muerte.
Il me colle un baiser sur le front, avant d'étudier le plan que j'étais en train de revérifier pour la énième fois.
Darryl : - Je crois que je me ferai jamais à ces actes de tendresse entre vous...
Je souris automatiquement, relevant la tête vers mon latino qui avance fièrement jusqu'à moi. Je le détaille de la tête aux pieds, au fil du temps qui s'égraine, mes sentiments pour lui accroissent de jour en jour. Nous avons réussi à nous remettre de la perte de nos jumeaux, et je sais que c'est grâce à Darryl que j'ai gardé la tête hors de l'eau. Sans lui, je me serais noyée.
Papa : - Va te faire foutre Orlando, si j'ai envie d'embrasser ma fille, je le ferais. Et j'aimerais bien que tu ne fasses aucun commentaire !
Je soupire, levant les yeux au ciel.
Darryl : - Epepep, il me semble que c'est ma femme aux commandes des Dagger Rose maintenant, et moi, je suis à la tête du Cartel Orlando. Ce qui nous place tous les deux sur un piédestal bien plus haut que toi, papy. Alors El Demonio à la retraite, il apprend à respecter ses ainés !
Je hausse les sourcils. Il n'y a vraiment que Darryl Orlando pour oser parler de la sorte à Damian Soterraña !
Papa : - Revois tes classiques alors, gringo, parce que Sakura n'est pas encore ta femme. Je peux encore m'opposer à ce mariage !
Darryl : - Ouais, dans tes rêves, le sous-fifre !
Sakura : - Eh dis donc vous deux, vous allez arrêter un jour de vous chercher des poux comme ça ? Comment vous allez faire quand nos deux familles seront réunies ?
Je me prends les prunelles noisette de Darryl de plein fouet, puis celles de mon père et ne peux m'empêcher d'éclater de rire.
Sakura : - Vous verriez votre tête... Vous vous êtes engagés les gars, pas de retour possible !
Papa : - J'aurais dû décapiter Orlando quand j'en avais encore l'occasion...
Sakura : - Papa !
Darryl : - Un problème, beau-papa ? Je te jure qu'on te donnera de beaux petits enfants...
Sakura : - Darryl !
J'enroule le plan que j'avais devant moi, les deux idiots me servant de fiancé et de père n'arrêtant pas de se lancer des piques. Jusqu'à ce que Sean et Hicho entrent dans le salon à leur tour.
Hicho : - Nous sommes prêts, patronne. A quand le départ ?
J'ai encore un peu de mal à ce que les propres hommes de mon père m'appellent ainsi. J'avais l'habitude que Hicho soit l'homme de main d'El Demonio, et je crois que je n'arriverai jamais à m'y faire.
Sean : - On abandonne les bagnoles flamboyantes pour cette mission, on a sorti les vans noirs pour se fondre dans la masse. On a chargé des KG9 et des Glock 17 dans l'un d'eux au cas où ça dégénère !
Sakura : - Ça va dégénérer dans tous les cas. Il faut se préparer au pire. On a combien d'équipes ?
Sean : - Quatre, comme tu voulais. Une qui fera diversion, une qui foncera dans le tas, une qui passera par derrière et une autre qui attendra près des vans pour monter la garde.
Je hoche la tête.
Sakura : - Parfait. Je suis prête aussi, allons-y.
Je dépose un baiser sur la joue de mon père qui me demande de faire attention. J'opine du chef, avant d'emmêler mes doigts à ceux de mon homme et de prendre la direction de la cour extérieure.
Nous retrouvons mes hommes déjà apprêtés, adossés aux véhicules. Ils se redressent tous lorsque j'arrive, Hicho claquant des doigts pour leur ordonner de prendre place dans les voitures.
Avant que je ne monte dans notre van, Darryl tire légèrement sur mon bras pour attirer mon attention.
Sakura : - Bébé ? Que...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'enveloppe dans une étreinte chaleureuse, ses lèvres se déposant à la naissance de mon cou. Je lui rends son câlin avec grand plaisir, bien que je ne comprenne pas cette soudaine tendresse.
Sakura : - Darryl ?
Darryl : - Je ne t'ai pas encore prise dans mes bras aujourd'hui... Tu es partie faire ton footing matinal hyper tôt ce matin, me laissant seul dans nos draps...
Sakura : - Désolée, je... Je suis assez perturbée par cette mission, je te l'avoue. Je ne veux pas de pertes dans mes rangs.
Darryl : - Et tout ira bien trésor, tu es la meilleure. Et n'oublie pas que je suis à tes côtés !
Je souris lorsque son visage se plante devant le mien. Je lis une sorte d'admiration dans ses belles prunelles noisette.
Sakura : - Je t'aime Darryl. Merci d'être là...
Darryl : - Je t'aime plus que de raison Saku', et crois-moi, je serai à tes côtés encore un bon moment.
Il m'embrasse chastement, avant de m'abandonner. Je me hisse côté passager, tandis que mon bad boy se glisse derrière le volant. Notre van contient les armes, aucun autre membre des Dagger Rose n'est là. Orlando démarre rapidement, et nous ouvrons le cortège.
La villa où nous nous rendons est à l'extérieur de Paris, isolée au milieu d'un jardin d'épicéas. Mon beau brun conduit sereinement, alors que je suis totalement ailleurs. Durant ce mois, j'ai su faire mes preuves, mais nous ne sommes pas à l'abri d'un éventuel traitre. Je n'oublie pas le fait que Cristiano avait réussi à placer des caméras dans le bureau de mon père par je ne sais quel miracle. J'ai eu beau retourner la question dans tous les sens, je ne sais pas encore qui est derrière tout ça !
Darryl : - T'es trop songeuse, Soterraña, ça fait presque peur... Où est passé ma fougueuse Espagnole ?
Je souris, tournant la tête vers lui.
Sakura : - Attends qu'elle ait son Beretta en main et qu'elle aille sur le terrain. Elle redeviendra elle-même !
Darryl : - Ça, c'est une bonne nouvelle !
Il me dédie un clin d'œil, avant de lancer notre voiture sur un chemin de terre. Un nuage de poussière se créé derrière l'essieu arrière, je ne vois même plus les autres vans de mes hommes ! Au bout de plusieurs minutes, nous arrivons à la lisière d'une forêt, la grande bâtisse étant déjà bien visible.
Orlando stoppe le van et coupe le moteur. Nos regards se croisent et je le vois poser une main sur la poignée de portière.
Sakura : - Que fais-tu, Darryl ?
Darryl : - Quelle question. Je vais m'armer jusqu'aux dents et on va cueillir ces connards !
Sakura : - Non, tu restes là. Tu fais partie de l'équipe qui monte la garde. Je veux quelqu'un de confiance qui reste ici.
Darryl : - Pardon ? Nan, ça c'était pas prévu dans le plan !
Sakura : - J'ai changé quelques détails au dernier moment. Darryl, je veux simplement que tu restes ici et...
Darryl : - Et quoi ? Que je te regarde te jeter dans la gueule du loup ?! Mais bien sûr, tu crois trop au Père Noël Sakura, il est hors de question que je reste là !
Il esquisse un mouvement vers la portière, mais j'appuie sur le bouton de la fermeture centralisée, bloquant ainsi toutes les ouvertures.
Darryl : - J'ai plus 4 ans. Ouvre ces portes, Soterraña !
Sakura : - Tu restes ici, Orlando. Ordre de La Muerte.
Darryl : - J'suis à la tête du Cartel Orlando, j'ai pas d'ordres à recevoir de ma femme !
Sakura : - Comme a dit mon père tout à l'heure, je ne le suis pas encore officiellement, mon loulou.
Je tapote sa joue, le faisant encore plus gronder contre ses lèvres.
Sakura : - Tu veux que je te respecte et que je ne discute pas tes ordres face à tes hommes, alors tâche de faire pareil bébé. Sinon... Je t'enculerai comme tu l'as fait pour me montrer que c'était toi le boss !
Darryl : - T'as cru qu'on était dans Deadpool ou quoi ? Dans tes rêves, tu touches pas mon cul !
Sakura : - Oh, Orlando, tu me blesses... J'avais prévu de demander un gode-ceinture pour les cadeaux de mariage...
Je ne peux m'empêcher de rire. La pression sur mes épaules s'enlève instantanément, même s'il n'en est pas conscient, Darryl vient de me détendre !
Darryl : - Au moindre coup de feu, je rapplique. C'est compris ?
Sakura : - Voilà, je préfère quand t'es docile comme ça ! lui répondis-je avec un clin d'œil.
Je déverrouille la voiture, m'extirpant de l'habitacle. J'ouvre aussitôt les portes arrières, récupérant mes deux Berettas favoris. J'ai mes fidèles cuissardes aux jambes, et un poignard est caché entre mes seins, juste au cas où.
Mes hommes viennent récupérer les petites mitraillettes et les autres armes, restant tous silencieux. Ceux qui doivent rester avec Darryl le rejoigne, d'ailleurs cet ours a croisé les bras contre son torse et me toise méchamment.
Sakura : - Tu vas finir par avoir des rides, papy. Souris un peu !
Orlando plisse les yeux, mais un rictus en coin étire légèrement ses lèvres.
Darryl : - Un coup de feu et je rejoins la cavalerie.
Je hoche la tête, de toute manière, je vais utiliser ma machette, donc aucun coup de feu ne sera tiré et Darryl restera hors de cette boucherie. Je sais que tout va dégénérer !
Sakura : - Bien, allons-y !
Je passe furtivement à côté de mon latino et lui embrasse la joue, avant de trottiner jusqu'au chemin de goudron qui mène tout droit à l'entrée de la bâtisse. Je fais signe à certains de mes hommes de se cacher derrière des troncs le temps que l'on observe les mouvements. Hicho se place à mes côtés, les sourcils froncés.
Hicho : - C'est trop calme !
Sakura : - C'est ce que je pensais aussi. C'est peut-être l'heure de la ronde nocturne. On reste sur nos gardes.
Je croise le regard de Hicho. Je m'avance lentement, épiant tout autour de moi à l'affût du moindre changement. Mais rien. Comme si... Comme si tout était désert !
Je finis par arriver devant la porte d'entrée. Pas de gardes, pas de bruit, c'est pas normal. J'attends que mon équipe se place sous les fenêtres, d'autres gars restent en retrait bien camouflés derrière les arbres, prêts à tirer en cas de fuite.
D'un geste vif du pied, je broie la clenche de la porte, ouvrant le battant d'un coup sec. Le brouhaha aurait dû ameuter du monde, mais non, rien. Je ne le sens pas. Pas du tout. Il devrait déjà y avoir toute une fourmilière de types armés !
Hicho : - C'est quoi ce délire ?
Je passe dans une première pièce. Les jetons de poker ont carrément été abandonnés en pleine partie, des tas de billets jonchant au centre de la table. Des cigarettes encore fumantes sont dans le cendrier, ils ont été prévenus de notre arrivée !
Sakura : - Faites le tour de la propriété. Ils sont peut-être cachés quelque part !
Mes hommes s'éclipsent les uns après les autres. Je vérifie dans les moindres recoins à la recherche d'un éventuel passage secret ou que sais-je, on ne sait jamais ! Je continue d'avancer, m'arrêtant net lorsque quelque chose m'interpelle au niveau de la baie vitrée du salon. L'un de mes hommes, je le reconnais, bandana sur la tête, cicatrice sur l'œil digne de Scar, carrure imposante mais corps complètement difforme. Kylian, si je me souviens bien.
Il n'est pas seul. Il est avec un type que je ne connais pas. Je m'approche doucement de la vitre qui est entrouverte, tentant de capter leur échange.
? : - C'était moins une. Vos bagnoles sont arrivées au moment où les nôtres partaient. Le boss voulait que je reste sur place au moins pour vérifier que tout soit clean. Hors de question qu'on débourse un million pour El Demonio. Les affaires sont pas très florissantes en ce moment.
La voix de l'inconnu est posée, calme. Son anglais est souligné par un fort accent français, une chance que je sois bilingue dans les deux langues ! J'en étais sûre, les gars ont été prévenus de notre arrivée !
Kylian : - Ouais, j'ai pas pu vous prévenir avant. Depuis le passage de flambeau à La Muerte, c'est compliqué pour moi de rester en contact avec vous. Elle a beau être plus fluette qu'El Demonio, elle est aussi redoutable que lui, voire pire !
? : - J'ai entendu ses prouesses, ouais, une vraie légende. T'es sûre qu'elle soupçonne rien ? Déjà quand nous étions en collab avec Cris, c'était tendu d'effacer nos traces...
Kylian : - Ça fait un mois que j'arrive à dégoupiller les moindres tentatives de Soterraña. Orlando aussi est bon, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac.
? : - Bien. Tu seras payé dans la semaine, avec les remerciements du patron évidemment. Je crois même que t'auras droit à un bonus.
Putain, l'enfoiré ! Je savais qu'il restait un traitre dans nos rangs, mais à ce point... Putain, j'ai été aveugle ! Ni une ni deux, j'ouvre la baie vitrée, prenant en joue le type que je ne connais pas.
Sakura : - Toi aussi tu vas avoir droit à un bonus, et même un tête-à-tête avec le diable !
Je tire sans hésiter dans la tête de ce connard, avant de viser Kylian qui devient blême.
Kylian : - Ola ola, patronne, doucement !
Je ris jaune. Il est sérieux ce connard ?
Sakura : - Avance. Vers nos bagnoles. Histoire que tout le monde te voit avec un trou entre les yeux.
Kylian : - Patronne, je...
Hicho et les autres débarquent dans mon dos, alertés par le coup de feu. Darryl doit aussi être sur le qui-vive, lui qui m'a dit qu'il bougerait au premier bruit suspect.
Sakura : - Je le répèterai pas, Kylian. Bouge.
Mes hommes ne comprennent pas, mais ils ne parlent pas. Ils attrapent simplement le corps de l'autre enfoiré qui git au sol, le trainant par les pieds. Je continue de pointer Kylian qui recule le long du chemin. Je le fusille du regard, putain, si mon père était là... Ce connard n'aurait plus une dent !
Nous arrivons finalement au niveau des vans. Darryl et les autres étaient sur le point de nous rejoindre, armes aux mains, mais ils se figent en me voyant pointer mon flingue vers Kylian.
Sean : - Sakura bordel tu fais quoi ?!
Sakura : - Je l'ai trouvée, cette taupe. Des semaines plus tard... Mais c'est bon !
Sean : - Que... Quoi ?! Mais tu délires, Kylian est chez les Dagger Rose depuis des années ! Il aurait jamais fait ça !
Sakura : - Je l'ai entendu parler au connard que tes potes trainent, là. La baraque était vide, tout le monde a été prévenu de notre arrivée.
Darryl fronce les sourcils et se rapproche.
Darryl : - Sans déconner ? Et t'as été assez débile pour parler avec un de tes contacts ici ? Branleur de mes deux !
Kylian : - Je savais pas que cette salope allait écouter !
Mais avant que je ne puisse réagir, Orlando lui cogne son poing en plein sur la cloison nasale qui explose sous le choc du coup.
Darryl : - T'avises pas de manquer de respect à ma femme, coño !
Kylian : - Allez vous faire foutre !
Sakura : - Oh, mais je t'en prie, à toi l'honneur !
Je tire sans hésiter dans la tête de Kylian, du sang éclaboussant tout autour de lui, y compris Darryl qui était trop proche de lui. Mon latino me regarde, mi-ébahi, mi-fier.
Darryl : - Soterraña, ma chemise, bordel ! Tu sais le nombre que tu me dois de fringues ?!
J'esquisse un sourire, quelque peu rassurée qu'un traitre ait été réduit à néant.
Sakura : - Dégagez ces corps d'ici. Cramez cette baraque !
Hicho et les autres ne se font pas attendre. Les rayons de lune éclairent largement toute la propriété, nous sommes seuls et un calme règne autour de nous. Enfin, presque. J'entends les grognements de Darryl qui s'affaire à retirer sa chemise pour mon plus grand plaisir.
Sakura : - Arrête de râler... T'es plus sexy sans de toute façon...
Les prunelles noisette de mon latino se lèvent vers moi. Il esquisse un rictus en coin.
Darryl : - Profite de la vue, mon ange, mais je t'assure qu'on en reparlera. C'était une Versace modèle unique !
D'un geste vif, il roule sa chemise en boule et la balance sur le siège passager, avant de me refaire face.
Darryl : - T'as de la chance que je t'aime trop pour te faire une tête au carré... Mais arrête d'abîmer mes chemises, par pitié. Je vais finir par être en pénurie !
D'une allure féline, je me rapproche de lui, faisant glisser mon index le long de ses abdominaux en béton. Je sens sa peau frémir sous la pulpe de mes doigts et ses muscles se contractent.
Sakura : - Je te préfère nettement comme ça...
Darryl : - Attends de voir ce que tu vas prendre quand on va rentrer...
Je glousse, tandis que Darryl vient m'attraper fermement par la taille. L'un de ses mains se plaque derrière ma tête pour m'attirer contre ses lèvres, capturant ma bouche dans un avide et profond baiser.
Son autre main glisse sous ma cuisse pour me soulever légèrement du sol, pressant ainsi son bassin contre le mien. Je sens le fruit de son désir grandir contre ma féminité, je pourrais m'envoyer en l'air, là tout de suite, contre ce putain de van !
Hicho : - Ahem...
Je souris contre les lèvres de mon latino, tournant légèrement la tête vers mon homme de main. Il hausse les sourcils plusieurs fois, avant de nous désigner la bâtisse d'un mouvement du menton. Tout est en train de partir en fumée.
Sakura : - Parfait. Nous pouvons y aller, je dois discuter avec mon père !
La voix rauque et sensuelle de mon bad boy résonne délicieusement à mon oreille, alors qu'il me mordille le lobe.
Darryl : - Et après ta discussion pro, je m'occuperai de toi...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro