Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Prologue

Des pas résonnèrent dans un couloir, puis des portes qui claquaient et grinçaient. Un silence, puis plusieurs pas. Des cris aussi. Des hommes hurlaient plus qu'ils ne parlaient. Soudain, une porte s'ouvrit, des soldats investirent une pièce puis les cris et les gémissements répondirent aux ordres aboyés.

Au milieu de tous les cliquetis d'armures, un homme se détachait. Il était particulièrement grand et son armure était plus sombre, plus décorée aussi. Il portait une longue cape d'un pourpre ténébreux, dont le bas était abîmé et déchiré. Ses cheveux noirs et raides n'étaient pas très longs, mais leur longueur était suffisante pour que quelques mèches retombent sur son visage jusqu'à ses joues, même les en ayant rejeté en arrière en passant ses doigts dessus. Malgré sa carrure, on pouvait voir grâce à son visage que c'était un jeune homme qui ne devait pas dépasser les vingt-cinq ans. Sa peau pâle contrastait avec toute la noirceur de son équipement, mais c'était surtout ses grands yeux noirs que l'on devait regarder.

Profonds, rempli de haine et de colère, les regarder plus de quelques secondes semblait inhumain. Ses propres soldats en étaient incapables. Ils n'étaient pas assez forts pour cela. Même entre eux, ils n'arrivaient pas à prononcer le nom de leur souverain, tant il les effrayait.

Ils le nommaient maintenant Sküll, parricide, dans une langue disparue. Des rumeurs disaient qu'il aurait tué son père d'un coup d'épée sur la tête, tranchant son crâne en deux.
Dark Sküll.

L'homme que même ses plus proches serviteurs redoutaient sortit une longue épée. Il ne tremblait pas. Il ne tremblait jamais. Il s'approcha du centre de la pièce, où une femme était retenue par deux gardes robustes qui l'empêchaient de se défendre. Sküll savait qu'elle était dangereuse. C'était surtout son pouvoir qu'il craignait. Un pouvoir assez puissant pour détruire entièrement le château dans lequel ils étaient.

Mais il la connaissait bien. Elle n'utilisera jamais ce pouvoir ici, elle pourrait blesser ses enfants, elle le savait. Sküll n'avait pas peur d'elle, ni de son pouvoir. Lui en avait un encore plus puissant qu'elle. Un pouvoir opposé au sien. Celui de la femme était trop pur, trop blanc, et cela répugnait le jeune homme. La magie de Sküll était sombre. Très sombre. Des sages disaient qu'il avait peut-être le pouvoir le plus sombre qui soit, le plus puissant depuis le grand Origin. La comparaison avec le dieu de la destruction plaisait bien à Sküll. Et c'était l'un de ses plaisirs de voir les disciples du culte d'Origin le louer et le vénérer. Ils avaient peur de lui, et il aimait ça.
La femme avait peur de lui, elle aussi. Il le sentit à son aura piquant et amer. Ses lèvres effacées se tirèrent en un rictus effrayant. Lorsque le regard de Sküll traversa celui de la femme, il la vit trembler. Cette réaction lui plut beaucoup.

Il s'avança encore, jusqu'à ce qu'il puisse sentir la respiration de la femme sur son visage.
Il la détailla en promenant sa lame sur son corps, sans appuyer, juste pour qu'elle puisse sentir le froid du métal avide de sang.

La femme devait avoir le double de son âge. Des rides marquaient tout son visage, sa vie a du être laborieuse et éprouvante. Ses cheveux blonds descendaient en cascade sur ses épaules, longs et emmêlés. Des mèches blanches parcouraient déjà sa chevelure. Sa robe était noire, très richement ornée, ce qui n'empêchait pas à un œil attentionné de remarquer qu'elle venait juste d'avoir un enfant.

Encore un, pensa l'homme. Cela devait être son 5e, au moins.

Cependant, elle semblait forte. Elle avait de beaux muscles sur les bras, les jambes et ses épaules étaient larges. Sküll se souvenait qu'elle avait été élevée à la campagne, la où tous les enfants travaillaient la terre dès leur plus jeune âge. Elle aurait du rester là-bas, ragea-t-il, jamais elle n'aurait du accéder au trône ! Il se calma en se souvenant : sans elle, il ne serait pas là où il est aujourd'hui. Il ne serait pas non plus qui il est aujourd'hui.

Juste parce qu'elle était sa mère.

Il ferma les yeux et sentit le pouvoir de cette femme qui avait été sa mère, un jour dont il ne se souvenait plus. Il la remercia juste pour ce merveilleux héritage. Ce pouvoir immense.

Et en la tuant aujourd'hui, il deviendrait encore plus puissant.

Il recula et observa la femme qui pleurait : elle avait compris son destin et cessait de résister.
Il fut submergé par la haine lorsqu'il la vit ainsi. Était-ce bien cette femme qui avait orchestré l'assassinat de sa bien-aimée ? Cette chose si faible, si... Répugnante.

Une chose qui ne méritait pas de vivre.

Il leva vivement sa lame. Il ne pouvait plus contenir sa colère et son dégoût. Il allait abattre son châtiment lorsqu'il sentit une vive douleur sur la partie droite de son visage. Soudain, son œil droit ne vit plus rien, juste des flammes.

Des flammes.

L'immondice venait de lui lancer l'un de ses tours à la figure. Un sort de combustion instantanée de la peau.

Dark Sküll hurla en voyant le monstre sourire. La douleur le fit reculer quelques pas. Ses gardes avaient eu un instant d'inattention. Tant pis pour eux. Ils mourront avec le démon.
Il lâcha son épée, inutile. Ses doigts se posèrent sur sa chair brûlante et il hurla une phrase en langue antique, tout en levant son bras vers ses prochaines victimes.
Les deux gardes et son abjection de mère sentirent une onde de choc très légère soulever leurs capes et leurs cheveux. Puis les armures se craquelèrent et ils ouvrirent la bouche pour hurler. Leurs doigts, leurs bras et leurs jambes éclatèrent dans un craquement sinistre. Leur peau devenue grise se mêla au reste d'os et de chair sombre. Ensuite, leur cage thoracique se résorba, puis explosa. La mâchoire inférieure se disloqua puis les yeux devinrent noirs. Le reste de la tête se brisa en tombant au sol. Ce qui ressemblait à du sang se colla à l'armure de Sküll, qui n'y fit pas attention. Les organes à l'intérieur de l'abdomen étaient nécrosés, noirs et rabougris. Ils devinrent poussière en même temps que le reste du corps. Tout devint gris et noir, méconnaissable dans la masse. Du sang sombre et gluant rendait une impression de mélasse intelligible.

Les trois êtres humains n'étaient plus, en moins de 3 secondes.

Dark Sküll ne le vit pas tout de suite, mais tous les hommes présents dans la salle avaient subit le même sort. La colère avait décuplé son pouvoir.

La fatigue le prit d'un coup et il s'effondra à genoux sur le sol couvert d'une substance étrange mais pourtant humaine.

Un sourire se traça sur ses lèvres miraculeusement intactes. Une larme coula sur sa joue gauche, la joie l'inondant subitement. La chair calcinée de son jeune visage et l'affreuse douleur qui l'accompagnait furent oubliés alors qu'il riait doucement.

"Enfin... Je t'ai vengée, ma douce Camélia..."

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro