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Chapitre 4 : Se frotter au pire.

Rapidement, l'ange trouva le lieu où les démons avaient pris place pour la nuit. Les émanations de luxure qui sortaient d'un des quartiers de la ville étaient bien plus fortes que d'ordinaire. Yelena maudit encore et encore les responsables en se frayant un chemin entre les hommes et femmes dévorés par l'envie. Les restaurants, les hôtels, les boîtes de nuit, tout y passait. Plus elle s'enfonçait dans le quartier fêtard de la ville, plus l'odeur était forte. Elle-même se trouva rapidement affectée par l'humeur générale, malgré sa prise d'inhibiteurs.

— Quelle merde, pesta-t-elle.

Son regard violet passait sur les différentes scènes plus ou moins osées qui se portaient à ses yeux. Elle n'avait jamais été le genre à juger les hommes pour leurs excès lors de la présence d'infernaux, mais, sous l'effet elle-même du pouvoir du responsable, son irritabilité trouvait du réconfort dans la critique de ces êtres inférieurs.

Ses pas la conduire jusqu'à un groupe de jeunes gens qui sortaient d'une boîte de nuit, bien trop sobres et fiers d'eux pour être autre chose que des démons. Yelena reconnu tout de suite Azazel, et à la vue du général, ses cuisses tressaillirent par réflexe. Elle serra les dents, contrant l'envie par la colère, mais ses yeux de femme dévorèrent l'homme. Camouflant ses cornes comme elle ses ailes, le démon n'en restait pas moins un délice pour le regard. Sa haute stature était reconnaissable, ses muscles étaient recouverts par des vêtements tout à fait mortels, et ses longs cheveux noirs assez fins pour flotter dans l'air étaient enviés par toutes les femmes qu'il rencontrait. Mais son visage, lui, ne trompait pas.

Azazel portait le regard trop loin pour qu'on le confonde avec un fêtard. Ses yeux vert pâle étaient l'incarnation même de la moquerie. Son sourire en coin, porté par ses lèvres charnues, donnait envie de l'écorcher avec les ongles. Malgré toute sa haine, Yelena ne pouvait nier qu'il y avait une beauté sauvage et primitive dans ses traits durs et masculin. C'était le propre de tous les démons, après tout. Elle ne devait pas oublier qu'avant de chuter, ces êtres avaient été tout aussi purs qu'elle. Même si, de pureté, il n'en restait que l'enveloppe corrompue par le Mal.

— Où on va, Az ? demanda l'un des démons du groupe.

Azazel fusilla du regard le démon qui l'avait appelé par son surnom. Le pauvre inférieur se recroquevilla sur lui-même, prenant uniquement maintenant conscience de sa faute. Yelena se rapprocha d'eux, à pas plus mesurés. Elle voulait lui parler dans un endroit tranquille, et dans lequel elle n'aurait pas à rougir de l'état de ses joues ou de son entrejambe. Qui ne fut pas facilité lorsque la voix rauque de son ennemi résonna dans l'air.

— On rentre à l'hôtel pour cette nuit, déclara Azazel. On reprendra le taff demain. Et assurez-vous de digérer tout le putain d'alcool qui pourrit votre sang, compris ?

L'ordre avait été grondé d'une telle façon que l'ange en mordit sa lèvre. Les démons inférieurs couinèrent leur assentiment avant de se disperser comme des mouches. Azazel, lui, se détourna brusquement du regard de la blonde et parcouru l'avenue. Consciente qu'il s'agissait là d'une opportunité pour lui parler sans témoin, Yelena le suivit. Le noiraud entra dans un motel caché dans une ruelle discrète, et la blonde patienta une minute avant d'entrer à son tour. Personne à la réception ne lui prêta attention, sauf pour la dévisager avec un assentiment envieux. La blonde savait quels effets son physique avait sur les êtres de ce plan, aussi ne s'en formalisa-t-elle pas. Cela faisait trop longtemps qu'elle y était habituée.

Elle suivit l'odeur caractéristique du démon dans les escaliers sombres, retenant au mieux ses hormones de plus en plus chaudes. Plus elle humait cette fragrance désirable, plus elle avait envie de s'y frotter. C'était justement à cause de ce problème qu'elle s'était aventurée dans ce monde, et sa colère l'aida à dresser un bouclier presque protecteur devant son désir. Sans hésiter, elle ouvrit l'une des portes dans le couloir, les yeux aussi létaux que des balles.

Azazel l'attendait, les bras croisés, le regard rivé sur la porte et un petit sourire aux lèvres.

— Tu en as mis, du temps.

Yelena claqua brusquement la porte derrière lui en le fusillant du regard. Le démon haussa un sourcil.

— Tu viens réclamer une partie de jambe en l'air ?

— Le jour où j'aurais envie de quelque chose d'aussi dégradant, je serais en enfer, cracha Yelena.

— Ça peut s'arranger, sourit plus encore le démon.

La blonde serra les poings et les dents, avant de prendre une profonde inspiration. Elle devait rassembler ses idées. Le plan terrestre était le seul dans lequel les combats entre immortels étaient fermement défendus. Bien sûr, il arrivait quelquefois que par accident des blessures létales soient infligées. Mais ce n'était pas assez courant pour élever des soupçons.

— Tu vas me débarrasser de ça et tout de suite, articula sombrement Yelena.

— Tu parles de quoi, exactement ? De ton envie de me sauter, ou de cette gueule insolente qui mériterait une bonne leçon ?

— De ta luxure, espèce de connard ! ragea Yelena. Je ne sais pas ce que tu as foutu avec ta putain d'humeur, mais tu vas arrêter immédiatement !

Azazel fronça légèrement les sourcils, signe de sa surprise, avant d'exploser de rire.

— C'est pour ça que tu viens me chercher ici ? Parce que ta chatte est en feu ?

Yelena retint les rougeurs de ses joues et attisa les braises de sa colère.

— C'est ta faute, cette merde ! Je sens l'odeur de ta luxure tout autour de moi depuis la dernière fois !

— Je vois ça, se moqua Azazel. Tu as récupéré assez de sang pour qu'il bouillonne sous ta peau. D'ailleurs, ton épaule va bien ?

Yelena ne résista pas à l'envie de se jeter sur lui pour lui asséner un coup de poing. Le démon l'attrapa dans sa main et la regarda droit dans les yeux, alors que, déjà presque haletante, la femme le condamnait de ses pupilles accusatrices.

— Tu devrais calmer ta passion, ma belle, susurra-t-il près de son visage. Ce n'est pas ma faute si tu es incapable de te débarrasser de tes envies sexuelles. Tu as été privé toute ta misérable existence d'un tel plaisir, pas étonnant que ton corps le réclame.

Il lâcha son poing et la laissa reculer alors que la blonde reprenait ses esprits, haletant de plus en plus. L'humeur d'Azazel était plus puissante dans cette chambre miteuse et confinée. Fort heureusement, ils étaient dans le monde des mortels, il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs de démons comme bon lui semblait. Mais l'ange avait bien du mal à s'opposer à sa tentation. Elle n'était pas aussi forte que lui.

— De la part de quelqu'un qui a été privé de la lumière céleste pendant des millénaires, tu as bien du culot de me dire un truc pareil, répliqua Yelena.

— Il n'y a aucun rapport entre une bonne partie de sexe et la soi-disant lumière inexistante de votre plan, mais j'admire ta tentative de me contredire, s'amusa Azazel. Ça ne doit pas être facile, avec cette démangeaison qui pulse entre tes jambes.

Yelena lui jeta un nouveau regard noir.

— Porte tes yeux ailleurs, siffla-t-elle.

— Hors de question. Ton désir empeste à des kilomètres à la ronde, chérie. Ce n'était vraiment pas compliqué de te trouver. Tu as bien de la chance qu'aucun démon ne te soit tombé dessus avant d'entrer dans cette pièce.

— Je les aurais accueillis comme il se doit.

— Avec une paire de seins comme les tiens, j'imagine bien.

Une nouvelle fois, l'ange faillit lui décrocher un coup de poing. Mais elle se reprit suffisamment vite, surtout en voyant l'air suffisant qu'arborait le démon. Il ne faisait que jouer avec ses nerfs. C'était trop facile de la faire sortir de ses gonds lorsqu'elle était sous l'emprise de son envie.

— Eh bien la paire de seins t'emmerde, cracha Yelena. Et t'ordonne d'arrêter ton influence.

— Pour la dernière fois, je ne t'influence pas, petite peste. C'est toi qui restes accrochée à mes phéromones comme une femelle en chaleur.

— Je ne fais pas ça ! cria Yelena.

Azazel la contempla une nouvelle fois, si sûr de lui qu'il en oubliait d'être précautionneux avec ses mots.

— Je sens ta soif de sexe jusqu'en enfer depuis des jours. Ne viens pas me faire croire que j'en suis le responsable. Tu as vu ma gueule une fois de trop et tu ne sais plus te débarrasser de la tentation que je t'inspire ?

— C'est ta putain de luxure la responsable ! ragea la blonde. C'est à cause d'elle que je suis dans cet état, parce que tu t'acharnes sur moi ! Tout ça pour quoi, hein ? Parce que j'ai faillis te battre sur le champ de bataille ?!

— Ha ! Il fallait bien plus que ta dance millénale pour me donner le coup de grâce, pétasse ! Tu as oublié la facilité avec laquelle ma balle a traversé ta chaire et t'as foutu par terre ?!

Yelena gronda en toute réponse, laissant sa sauvagerie guerrière s'exprimer. Les yeux d'Azazel étaient aussi dilatés que les siens, les deux entités se jaugeaient du regard à quelques centimètres l'une de l'autre. Le désir avait pris la place de l'oxygène dans l'air, le sang pulsait dans leurs veines autre chose que la rage de combattre. La haine qui les animait depuis des milliers d'années rivalisait avec une faim interdite.

— Tu es en manque autant que moi, finit par chuchoter Yelena. Tu peux essayer de me faire croire le contraire, mais ça se voit.

— T'es personne pour décréter un truc pareil, répondit sur le même ton Azazel.

— Être un ange ne me dispense pas de reconnaître une érection quand j'en vois une, connard.

Azazel serra encore plus les poings et pinça ses lèvres. Son désir montait en flèche avec la haine de l'insolente en face de lui.

— Alors qu'est-ce qu'on fait, pétasse ? On se jauge du regard jusqu'a-ce que ça redescende ?

— Non merci. Je venais te prévenir, ce qui est chose faite. Maintenant que tu as compris l'avertissement, je me casse.

La blonde eut l'audace de se détourner brusquement de lui, et ses cheveux blonds effleurèrent le visage de l'immortel. Son parfum, pur et sucré comme un bonbon, se précipita dans les poumons du démon qui ne se priva pas pour l'inspirer grandement. Son odeur corporelle, accentuée par son besoin de sexe, était un élixir auquel on ne pouvait pas se refuser. Alors que Yelena la main pour agripper la poignée de la porte, Azazel plaqua la sienne contre le battant, lui bloquant la sortie.

— Tu crois vraiment que je vais te laisser te barrer ? siffla-t-il dans son oreille. Alors que ton corps hurle qu'il veut le mien ?

Yelena tressailli, mais ne fit pas le moindre mouvement.

— Oui, chuchota-t-elle.

Le ricanement chaud qu'elle eut en réponse brûla son cou.

— Tu es aussi naïve qu'une pucelle, chérie. C'est un défaut qu'il va falloir que tu corriges.

Le nez d'Azazel inspira son arôme sur sa nuque, et Yelena se mordit violemment la lèvre en retenant un soupir. La tension était trop forte pour elle. Malgré son appréhension, elle constata rapidement que le démon ne faisait pas un geste de plus. Ce qui était surprenant, pour l'une des créatures infernales les plus pourries de l'univers. La compréhension illumina une partie de son cerveau embrumé par le désir, et un sourire narquois étira ses lèvres pleines.

— Tu es aussi mordu que moi, susurra-t-elle. Tu ne peux pas me toucher sans ma permission.

Azazel ne répondit que par un grondement discret. Elle se retourna brusquement vers lui, et croisa ses pupilles glacées. Au lieu de la geler, cette frustration la brûla au plus haut point. Ravie, la femme agrippa fermement sa mâchoire de ses deux mains et maintint le contact visuel.

— Tu ne peux rien faire, assura-t-elle en le faisant reculer. Rien sans mon consentement.

Son pouvoir de pureté avait autant d'emprise sur lui que la luxure du démon sur elle. Elle ne s'en était pas rendu compte avant. Le noiraud buta contre le lit et se laissa asseoir, posant ses mains sur les hanches de l'ange alors qu'elle grimpait sur lui.

— Et toi, tu ne peux pas partir, répliqua-t-il. Pas avec mon corps aussi proche du tien. Tu crèves d'envie de moi.

— Voilà qui nous met sur un pied d'égalité, connard.

— La ferme, pétasse.

L'insulte d'Azazel mourut dans un soupir alors que le bassin de la femme se collait contre son érection. Ses mains sur ses hanches se raffermirent, dirigeant les mouvements de l'ange et la tenant fermement contre lui. Leurs visages étaient proches l'un de l'autre, suffisamment pour que leurs souffles se mêlent. La poitrine de Yelena se collait par intermittence à celle du démon, ses tétons durs étaient brûlants malgré les couches de vêtements de l'un et de l'autre. Leurs nez se frôlaient, leurs grognements de satisfaction s'étouffaient pour ne pas donner la victoire à l'ennemi. Azazel agrippa plus fort la fesse de son amante interdite pour accentuer leurs frottements. Son autre main se glissa dans le creux de ses reins pour l'amener plus près, sentir plus fort son corps qui se collait et se décollait du sien. Yelena passa sa main dans ses cheveux pour tirer sa tête en arrière.

Encore. Encore. Encore.

C'est bon, grogna intérieurement l'homme. C'est putain de bon. L'odeur de la luxure mélangée à celle de la pureté rendait l'expérience aussi irritante que grisante. Le démon avait besoin de planter ses ongles dans la peau de l'ange, l'ange avait besoin de dominer le démon. Le visage de Yelena était une tentation à regarder : les joues rouges, les yeux brumeux par le plaisir, la voix retenue dans sa gorge qui filtrait de légers gémissements. Elle était putain de bonne, et Azazel dû mettre toute sa fierté pour ne pas plonger sa langue dans son cou et lécher cette peau lisse et blanche qui le narguait. Il était un spectacle aussi envoûtant qu'elle, mais lui, il devait l'être. Même si sa beauté animale n'était pas seulement dirigée par son humeur, elle en restait un piège dans lequel la blonde devait tomber.

C'est avec cette idée en tête, ce désir compromis par la haine, que le noiraud voulu faire craquer la femme avant lui. Cela dit, ce n'était pas lui qui contrôlait la situation, mais Yelena qui décidait du tempo. Il n'avait pas le droit de se passer de son approbation, et c'était elle qui avait les choses en mains. Sous la domination de la femme, l'homme sentit une frustration rebelle qu'il n'avait jamais ressentie auparavant. Une frustration qui ralentissait son orgasme et décuplait son plaisir. Une frustration qui lui donnait plus encore envie de lécher le cou de l'ange, de mordre la peau de son épaule qu'il avait blessée. Yelena accentua enfin ses mouvements, plus proche que jamais de l'implosion, et c'est avec un grondement appréciateur qu'Azazel la laissa monter et redescendre le long de son érection.

Trop.

Trop de trop.

Azazel colla brusquement la blonde contre son corps et la fit glisser contre lui d'une fureur despotique. Yelena le laissa faire, ses souffles de plus en plus courts dans sa gorge, sa voix titillant les tympans du général. Ses mains passèrent dans ses cheveux et elle vengea toutes les jalouses en tirant sur ses mèches fines et soyeuses, laissant la colère céder la place à un plaisir grondant.

Dans un cri coupé par la retenue, Yelena enfouit son visage dans le cou d'Azazel, sa tête contre sa poitrine, lorsque le plaisir céda la place à l'orgasme. Elle resta les yeux grands ouverts en tressaillant, alors que le démon la gardait fermement contre lui. Elle se rendit compte qu'il grondait de plaisir lorsqu'il arrêta progressivement de le faire, les mains toujours fermement ancrées dans sa chair. L'ange déglutit. La libération. L'endorphine qui prenait le pas dans son cerveau, après tous ces jours de souffrance incapable de se satisfaire. Elle sentait le désir encore pulser en elle, mais au moins était-il contenu pour ne pas virer à l'obsession.

Serait-ce ainsi pour toujours, désormais ? Son désir plus fort, mais enfermé dans les limites de la décence, changeant à jamais son aura pour ses pairs ? Impossible de le deviner. Dans l'immédiat, ses problèmes étaient résolus, et elle avait un peu de répit pour penser à la suite. Elle ne se doutait pas que contre elle, Azazel était aux prises du même genre de pensées, pour des raisons plus similaires que ce qu'il voulait admettre.

Ce qu'ils venaient de faire se passait d'échanges verbaux. C'était interdit, dégoûtant, mal. Même pour le déchu, cette scène était d'une bassesse capable de le répudier. Les deux immortels eurent un accord tacite, qui se solda par l'écart brusque de leurs corps, le refus de respirer l'humeur de l'autre, les yeux se détournant dans les coins les plus ridicules de la pièce. Ils n'allaient pas en parler. Ils n'allaient pas y penser. Ils n'allaient même pas y songer. L'un et l'autre n'avait jamais osé imaginer ce genre de scène, et ce n'était certainement pas cette dérogation bizarre qui allait changer à jamais la nature de leurs relations. Dans l'immédiat, ange et démon se refusait à une telle humiliation.


NDA : Bonjour chers Infernaux ! (Je teste des noms de commu, ne vous en formalisez pas). Comment allez-vous ? J'espère que ce chapitre vous a plu ! C'est loin d'être le dernier dans le genre, alors, si vous n'êtes pas faits pour ce type de lecture, ne vous forcez pas à continuer l'histoire !

N'hésitez pas à commenter et voter si vous avez apprécié votre lecture :)

- White.

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