08- Désillusion cruelle
Nour Sadiya Sarr
Et les jours passent, et je deviens femme. Assise dans un parc, je contemple tout d'abord le ciel coloré d'un bleu captivant ensuite le paysage. Ces fleurs virant du rose au violet en passant par le rouge. C'est tout simplement magnifique. Ces enfants riant aux éclats jouant entre eux. Ces mamans qui discutent dans un coin tout en ne perdant pas de vue leurs progénitures. Ces oiseaux picorant tranquillement le riz offert par un vieil homme dévoré par la solitude. Les souvenirs me ressassent. Je m'égare. Où en étais je ?
Je quittais ma terre natale pour aller poursuivre mes études aux États Unis. Je logeais ainsi chez ma tante Marietou et son époux tonton Lamine. Je me faisais peu à peu au climat américain. Suite aux excellents résultats que j'obtenais j'ai pu me dégoter une bourse d'études. Malgré cela je devais me trouver du travail pour les soins de mon frère,et la gestion de la villa Sarrène avec Mactar. J'étais donc maquilleuse lors des grandes occasions mais je travaillais également dans un fast food chaque jour à la fin des cours. Mactar élaborait son projet, et en attendant le financement du lancement de son application, il enseignait l'informatique dans un lycée. Ainsi toute la dépense reposait sur mon salaire, le sien, et les revenus de la bijouterie de ma défunte mère. Et malheureusement elle était entrain de faire faillite. Suite à l'absence de ma mère, l'organisation faisait défaut, c'était l'anarchie. Quand je repense au fait que ma mère a donné corps et âme pour gravir les échelons ! Cela me faisait mal, mais je ne pouvais rien faire pour arranger la situation. J'envoyais régulièrement tout ce que je collectais à Mactar et il s'occupait de la dépense de la somme. Un jour, je me disputais avec Tante Nafi au téléphone. Tout d'abord, je discutais tranquillement avec mon cousin en Appel video.
- dis moi as tu payé les traitements de Djibril ? D'ailleurs il lui fallait de nouveaux habits, les as tu achetés ? Et les couches ? J'espère qu'il ne manque de rien !
Mactar : ne t'inquiète pas, Djibril mange bien, dort bien. Mais je n'ai pas pu lui acheter de nouveaux habits
- comment ça ? Je t'ai pourtant envoyé assez d'argent pour cela
Mactar: J'ai dû donner quelques billets à Tante Nafi. Elle disait qu'elle en avait besoin pour une tenue pour le mariage de la fille du frère de l'oncle de sa meilleure amie et qu'il lui fallait absolument payer la cuisinière. Je n'ai su comment lui refuser, elle a tellement insisté que je me suis senti obligé.
- Mactar, s'il te plaît passe moi cette vieille folle
Il se leva et quelques minutes plus tard le visage de cette vieille folle apparut sur mon écran.
Tante Nafi: Wa Nour li noumou démé ni, sa photo lay séen deh, YAllah bou photo bi wakh ( Wa Nour, comment cela se fait il ? C'est ta photo que je vois. Prions pour que l'image ne parle pas. )
- Tante Nafi, sama Khalissou rak lan lay deff say lokho ? ( Tante Nafi qu'est ce que l'argent de mon frère fait entre tes mains ? )
Tante Nafi: Bismillah ! Wa Mactar guisso li ma guiss deh, Khana Nour legui dey zoué si teyatar ? Ba paré mou toudé ma si kilip bi. Wa filmél rekk ma tontou ko . Nour yow ya neey té ignane. Nour ak yeup li ngua am do ma tchi niameul sakh soow fouki deureum. Ba paré domeu soutoural ci kanamou Mactar. Mom ngua khamni Bayeum legui ma seeyal ko ! Nour so guissone nim feu todjé radiakh si meye bi domeu wakh li deh. Ni sa Ndeye rek ngua mel, khol bou bone té ignane ( Bismillah ! Mactar tu ne vois pas ce que je vois. Nour est maintenant actrice ou c'est comment ? Et elle cite mon nom dans la vidéo. Filme moi que je lui réponde. Nour que tu es pingre et mauvaise. Avec tout ce dont tu disposes tu me refuses même un sachet de lait caillé à 50fr. En plus, tu me manques de respect devant Mactar. Alors que je vais bientôt épouser son père. Nour si tu savais comment j'ai tout cassé au mariage tu ne m'aurais pas dit cela. Tu es juste comme ta mère. Hypocrite au cœur mauvais. )
- Deumm' ngua rek. Sama Ndeye bouko toudéti. Soufi nekoulwone déwoone ngua Lou yagg ndakh khiff ak marr. Doffo djiné diapouleu. Guissna tanta beuss bi ma degueté da ngua djay sama khalissou rak nguir seu yerew serr yi, dina leu fa fekk yoboula kasso. Di ngua khamni maleu gueneu doff. Fala yemm ( Ne prononce plus jamais le nom de ma mère. Si elle n'était pas là tu serais morte depuis de faim et de soif. Tu es loin d'être folle. Saches que le jour où j'entendrai que tu auras dépensé l'argent de mon frère pour tes habits démodés ou autres futilités, je viendrai te retrouver pour te poursuivre en justice . Tu sauras que suis plus folle que toi. )
Je raccrochai sur le coup, énervée. Et heureusement celle ci prit mes menaces au sérieux et n'osa plus jamais dépenser sans mon autorisation l'argent que j'envoyais.
Mon oncle et ma tante m'étaient d'un énorme soutien. Au moindre découragement, il me boostaient et me donnaient encore plus envie de réussir. Grâce à tonton Lamine j'ai pu obtenir un stage dans l'entreprise de son ami le plus proche à la fin de ma cinquième année. Il me l'avait annoncé un soir lors du dîner et dès le lendemain je me rendais à cette entreprise. Celle ci exploitait le pétrole. Une fois sur place, la secrétaire me demanda de patienter dans la salle d'attente et lorsque le chef d'entreprise était enfin libre je pouvais le rencontrer. Lorsque j'intégrai la pièce, j'apercevais un homme aux traits durs et au sourire malicieux. Il semblait être dans la soixantaine. Ses cheveux de couleur poivre sel faisaient défaut au niveau de son crâne . Il se prénommait monsieur Sankara. Le stage durait plusieurs semaines et tout au long de ce stage, j'avais droit à des coups d'œil indiscrets et à des compliments indécents. Le dernier jour du stage, monsieur Sankara me demanda dans son bureau. Et lorsque je me présentai, il me tint ce discours. Les jambes croisés, le sourire malicieux, le regard espiègle :
Monsieur Sankara: Mademoiselle Sarr, nous ne pouvons nier notre satisfaction face au travail que vous nous avez fourni. Nous avons donc quelques propositions à vous faire et elles sont à votre avantage. Je vous propose un poste en tant qu'ingénieur dans notre entreprise. J'ai pris conscience de vos capacités incroyables et je vous fait assez confiance. Qu'en pensez vous ?
- J'apprécie votre offre, cela ne vous dérangerait pas de me laisser le temps d'y réfléchir ?
A vrai dire je cachais ma joie, mais je repensais longuement. Est ce que ma place est ici ? Suis je prête à m'installer définitivement aux USA ? Et Djibril dans tout cela ?
Monsieur Sankara : bien-sur, cependant mademoiselle cela nécessite en retour quelques services ...
- Je ne vois pas comment je pourrais vous rendre service...
Monsieur Sankara: vous êtes si belle et innocente. Une jeune femme célibataire comme vous a besoin d'attention. Et un homme aussi puissant que moi également... malheureusement ma femme ne m'offre pas toute l'attention nécessaire et je sais que vous, aussi belle que vous êtes vous saurez me satisfaire.
- où voulez vous en venir ? "Dis je craignant sa réponse"
Il se rapprocha de moi au point que je pus sentir son souffle dans mon cou. Puis il dit tout bas.
Monsieur Sankara : Nour , je te propose tout simplement de me laisser prendre soin de toi
Il se mit en face de moi et caressa ma joue
Monsieur Sankara: que tu sois ma maîtresse...
Et là, je lui assénai une si bonne gifle qu'il se tint la joue. Je repris mon geste une nouvelle fois, hors de moi. Voyant sa réaction, il a sûrement eu peur.
- Eu Waye Samba ! Monsieur Sankara, maîtresse vous aviez dit ? J'ai voulu faire fi de votre comportement pervers durant tout mon stage . Tout simplement à cause de votre lien avec mon oncle. Mais j'ai fait le mauvais choix car il semble y avoir un malentendu. Monsieur, ce volupté, allez le satisfaire dans un bordel s'il ne tient qu'à vous. La vieillesse au lieu de vous assagir n'a fait que vous égarer. Sale pervers. A cet instant vous me dégoûtez au plus profond de ma chair. Ce qui me retient là de vous gifler à nouveau c'est tonton Lamine. Votre offre d'emploi vous pouvez le fourrer là où vous savez. Je ne compte point remettre un pied dans cet entreprise.
Je pris immédiatement mes affaires pour quitter le bureau sans répondre à ses menaces.
Monsieur Sankara: Mademoiselle Sarr sachez que vous venez de commettre une grande erreur. Vous ne connaissez pas l'influence que j'ai dans ce secteur. Soyez certaine que je m'arrangerai à mettre fin à votre carrière. Vous êtes fichue. Quel gâchis .
Je me retournai une nouvelle fois vers lui.
- allez-y donc, si vous n'aviez rien à faire à part mettre des filles qui ont l'âge des vôtres sous vos draps. Vous ne me faites pas peur, jouons alors.
Je franchissais la porte lorsqu'il dit une dernière fois
Monsieur Sankara: Nour, je ne vous demande qu'une nuit.
- ngua wakh ko seu maam ( vous le direz à votre grand-mère)
Je lui lançai alors ma chaussure en pleine face. C'est ainsi que je quittais l'entreprise avec une seule chaussure, le visage couvert de larmes et la colère brûlant à petit feu au fond de moi.
Et ce soir là, j'étais encore une fois victime de racisme. Je devais comme les autres jours rentrer en transport commun. Et j'étais installée près d'une vieille femme blanche. Elle me lançait des regards noirs, se mettait au plus loin de moi, et vérifiait mes moindres faits et gestes. Épuisée , je décidais de prendre parole.
- what's wrong ? ( que se passe t'il ?)
La dame: don't talk to me, black ( ne me parle pas, noire )
- sorry (pardon) ?
La dame : I told you not to talk to me. You, black . (je vous ai dit de ne pas me parler , sale noire.)
Je ne répondis pas, suite à sa vieillesse je pouvais facilement la déboîter mais je n'allais pas m'abaisser à ce niveau.
La dame: disgusting ( dégoûtant ) . It should be really hard to wake up and see how ugly we just look. How disgusting and repellent we look. To ask everyday what we've done in this life to deserve to be black . ( Cela devrait être très dur de se réveiller et de voir à quel point on est moche. A quel point on est dégoûtante et repoussante . De se demander chaque jour qu'avons nous fait pour mériter d'être noire .)
Là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Je me levai d'un coup, elle sursauta et sourit.
- who do you think you are ? Look at you, pitiful, ignorant and inhuman. I'm a woman as you are. We're both equal. But there are some differences, I have brain , mental health , beauty , and teeth thanks to God instead of you acting like a dumbass. And It's sad that you have to live in darkness, thinking that you are better than us. It's sad that no one in this world is trying to get you down to earth. I hope deeply that your daughter or your son will get married to a black. By the way I'm also Muslim. What a disaster, Isn't it ? You know, don't you ? ALLAHU AKBAR , it doesn't tell you anything ? ( Pour qui vous prenez vous ? Regardez vous, pitoyable, ignorante, inhumaine. Je suis une femme comme vous. Nous sommes toutes les deux égales à quelques différences. J'ai un cerveau, une santé mentale, la beauté et des dents Dieu merci. Contrairement à vous qui agissez comme une idiote . Et c'est triste que vous ayez à vivre dans l'obscurité en pensant être meilleure que nous. C'est triste que personne dans ce monde ne cherche à vous ramener sur Terre. J'espère profondément que votre fille ou votre fils se mariera à un (e) noir (e) . Au passage, je suis musulmane . Quel désastre ! N'est ce pas ? Vous connaissez, n'est ce pas ? ALLAHU AKBAR, cela ne vous dit rien ? )
Sous le choc, elle ouvrit grand les yeux et me regarda la bouche ouverte. Et c'est sur ces derniers mots qu'on donna raison à cette vieille mégère et qu'on m'ordonna de descendre du bus. Je rentrai chez moi à pied. Heureusement je ne dus marcher que quelques minutes.
Le lendemain de ce soir là, j'avais décidé de tenir au courant mon oncle et ma tante concernant ce qui s'était déroulé avec monsieur Sankara . Et cela ne s'était pas déroulé comme prévu. Nous étions tous dans le salon, lorsque je me décidai à me confier.
Tonton Lamine: alors ma fille, tu as terminé ton stage ? Thierry ( monsieur Sankara) m'a informé concernant son offre d'emploi. Il m'a dit que tu as refusé et pourquoi donc ?
- oui j'ai refusé, mais je crains qu'il ne t'ait pas donné la cause de mon refus. Tonton Lamine, Monsieur Sankara m'a fait une proposition indécente en échange de cet emploi. Durant tout le stage il a agi de façon perverse à mon égard, mon oncle. Il voulait faire de moi sa maîtresse. Et j'ai [...]
Il me coupa la parole et se leva brusquement les poings fermés .
Tonton Lamine : Nour Sadiya comment peux tu raconter ces mensonges. Et moi qui croyais qu'Aichatou t'avait bien éduquée. Décidément la vie n'est faite que de déceptions. Comment peux tu tomber si bas ?
- Mais tonton, comment peux tu me dire cela ? Je ne mens pas, monsieur Sankara n'est qu'un vieux pervers. Il ne voulait de moi qu'une maîtresse, qu'une femme pour assouvir ses besoins et [...]
Tonton Lamine: assez ! Thierry te propose son aide et voilà comment tu le remercies ? Je le connais depuis mon enfance , nous avons grandi ensemble et je sais qu'il aime assez sa femme pour ne pas commettre de telles bassesses. Nour, je suis vraiment déçu. Je ne m'attendais pas à ça de ta part. Tu lui as sûrement fait des avances, il t'a rejetée et tu as tenté de retourner la situation. J'espère tu reviendras à tes esprits.
- tonton Lamine, je te l'ai dit en espérant ton soutien et ta compréhension mais je me suis fourrée un doigt dans l'œil. Tes mots me font vraiment mal, je ne sais même plus quoi dire . J'ai tout simplement honte et je regrette vraiment de t'en avoir fait part. Ngua balma mais fi manouma fi togg. Guissona si yow papeu bi ma done weur wanté yow Ni ngua ma guissé metina ma loole. Meunouma la Faye si Li ngua ma deffar yeup, ma ngui diebalou. Togn na sama bopp. ( Pardonne moi, mais je ne peux plus rester ici. J'avais vu en toi le père que je recherchais mais la vision que tu as de moi me blesse profondément. Je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Je m'excuse. J'ai eu tort. )
Je retrouvais ma chambre suivie par Tante Marietou qui n'avait rien dit tout au long de cette scène.
Tante Marietou: Nour, moi je te crois. Je connais Thierry et je sais parfaitement qu'il est loin d'être ce que l'on croit de lui. Il a déjà tenté avec moi et ton oncle n'a voulu rien entendre quand je lui ai dit . Il fait aveuglément confiance à son ami. Comprends le il ne s'y attendait pas, il a mal réagi . Ne prends pas une décision sur le coup de la colère. Ne t'en va pas
- Tata ce n'est pas seulement cela, mais je crois qu'il est tant pour moi de rentrer. J'ai fini mes études, et je ne peux pas laisser Djibril plus longtemps seul la bas. Merci pour tout ce que vous aviez fait pour moi, mais je dois vraiment partir d'ici.
Elle tenta durant toute la soirée de me faire changer d'avis mais j'avais pris ma décision. J'avais demandé à Khadijah de m'aider à trouver un métier à Dakar. Un soir elle m'informa m'en avoir trouvé un . Et me voilà maintenant sur le sol sénégalais . Ce climat tropical est mien. Ce pays accueillant et paisible est mien. Cette culture est mienne. Je revenais enfin à mes vraies racines. Prête à prendre un nouveau départ.
Retour au pays natal. Et la première chose que j'ai faite était de visiter la tombe de ma mère.
A travers le Saint Coran, Allah (subhannou wa ta'ala) nous a révélé comment accéder au paradis, en nous éloignant des pires pêchés d'Ici-bas. Parmi les plus détestables, on retrouve l'adultère (avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint en dehors du cadre du mariage) et la fornication (avoir des relations sexuelles hors du cadre du mariage), désignés en par le terme «Zinâ».
«Zinâ» est désigné dans le Saint Coran comme un pêché capital pour lequel Allah (subhannou wa ta'ala) a dit: «Ne vous approchez pas de la fornication. C'est une abomination et une voie pleine d'embûches». (Verset 32 / Sourate 17).
Allah n'interdit pas seulement l'adultère et la fornication, Il interdit même de s'en approcher car elle porte atteinte à la dignité humaine en faisant disparaître toute notion de pudeur.
De plus, la fornication et l'adultère mettent tout deux en danger la sauvegarde de la pureté des relations filiales. En effet, un adultère entre un homme et une femme non mariés peut conduire à la procréation. Le nouveau né risque ainsi de se retrouver sans structure familiale pour l'accueillir. En ce sens, plusieurs hadiths illustrent la gravité de ce pêché en Islam: «Celui qui fornique n'est pas croyant au moment où il commet le zinâ...» (Sahîh Boukhâri et Mouslim).
«Lorsque le serviteur commet le zinâ, la foi sort de lui et se transforme en une sorte de nuage qui couvre sa tête...» (Sounan Abî Dâoûd – Authentifié par Al Albâni).
Le Prophète Muhammad (sallAllahou 'alayhi wa salam) a aussi expliqué les répercussions de ces actes odieux et les châtiments prévus pour les gens qui les commettent de près ou de loin: «Les sept cieux et les sept terres ainsi que les montagnes maudissent la personne âgée qui commet le zinâ. (En Enfer,) une puanteur tellement forte se dégagera des parties privées de ce genre de personnes qu'elle fera souffrir les gens qui s'y trouvent.» (Mousnad Bazzâr – Hadith dhaïf).
Ces péchés majeurs sont ceux qui entraînent la colère ou la malédiction d 'Allah (subhannou wa ta'ala) ou ceux liés au châtiment de l'Enfer.
Source : https://www.google.com/amp/s/www.ajib.fr/amp/article/95370-gravite-de-ladultere-islam.html
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Salut les amis
Désolées du retard, nous étions légèrement occupées entre temps.
Voici donc le chapitre 8 avec espoir qu'il vous plaise.
N'hésitez pas à donner vos avis .
Merci pour la lecture.
By Suyass
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