Je me réveilla dans une petite tanière. Il me fallu quelques minutes pour me rappeler ce que je faisais là. Je m'étira et entendit mon ventre grogner.
En sortant au soleil, je me rappela ave étonnement que j'avais à présent 13 lunes et, comme j'avais faim, je décida d'aller chasser.
Alors que je marchait à pas feutrés, je sentie soudain l'odeur d'un loup inconnu s'approcher. Je me prépara au combat quand une voix venant de derrière moi me fit sursauter.

- Qui es tu ?! Tu n'a rien à faire ici ! Fit le nouveau venu en grognent.

À l'odeur je su que c'était un mâle qui devait être âgée d'au moins 20 lune.
Il avait une fourrure rousse rappelant la couleur du feu et des yeux gris.
Je décida de l'attaquer et bondit vers lui, mais, a mon grand étonnement, il esquiva sans la moindre surprise. Je retomba sur le flanc, le souffle coupé.

- Tu pensais vraiment m'avoir comme ça ? Tu aurais du savoir que même un louveteau aurais pu anticipé ton geste.

Alors que je reprenait mon souffle, il arriva à côté de moi et m'envoya rouler dans les buissons en esquissent un sourire.

- Tu veux toujours te battre ? Ou tu préfère abandonner ?

- J... je ne... je n'abandonnerait pas. Dis-je en me relevant avec difficulté. Je fit une grimace de douleur quand ma patte toucha le sol.

- Voyons, tu vois bien que tu es incapable de te défendre. Si tu abandonne maintenant... Tu pourra peut-être t'en sortir vivante.

- J... Jamais !

- Comme tu voudras.
Le loup au pelage de feu courut vers moi et me décrocha un coup de croc avant même que je puisse réagir.
Il bondit prestement en arrière et me fixa d'un oeil mauvais. Alors j'essaya quelque chose de nouveau.
Je fis comme si j'allais essayer de l'atteindre à la gorge mais au lieu de ça,
je visa sa patte. Comme s'il avait pu entendre mes pensées,il déjoua mon plan et me mordit à la gorge. Je poussa un gémissement de douleur et me débattit en essayant de le faire lâcher prise.
Mais plus je m'acharnais, plus il resserrait cette étau autour de ma gorge.
Je commençais à étouffer, me débattant de plus en plus faiblement. Et soudain, alors que je pensait ma fin arriver, je sentie qu'il lâchait prise. J'eu juste le temps d'apercevoir un loup blanc en train de se battre contre celui au pelage de feu avant que les ténèbres ne m'accueillent.

- - -

Il faisait déjà sombre quand je me réveilla dans une tanière assez étroite.
Il me fallut un petit moment pour me rappeler les événements de la veille et, prise de panique, j'essaya de me relever le plus vite possible mais au lieu de ça je retomba sur le côté,
étouffant un gémissement quand je sentie une de mes blessures se rouvrir.
Le même loup blanc qui m'avait sauver arriva alors à côté de moi et senti ma blessure avec inquiétude avant de tourner ses yeux couleur du ciel vers moi.

« Es tu folle d'être aller sur le territoire du Soleil Levant ?! Il aurait pu te réduire en pièces si je n'étais pas arriver à temps !

Fit le canin en montrant les crocs. Je ne m'attendais pas à ça et resta bouche bée
devant la colère mêlé d'inquiétude qu'ont pouvait lire dans ses yeux bleus.

En voyant ma stupéfaction, il se radouci brusquement.

- Excuse moi, dit-il. Je n'aurait pas dû m'énerver aussi facilement. En fait, c'est la première fois que je rencontre un autre solitaire depuis longtemps...

- Ah... dis-je décontenancer. Dis moi...

- Oui ?

- qu'est-ce qui s'est passé tout a l'heure ? Je me souviens m'être fait attaquer par un loup à la fourrure de feu . C'est tout ce dont je me souviens.

- il t'avais pris a la gorge. Tu était en train d'étouffer quand je suis arrivé et je lui ai sauté aussitôt dessus avant qu'on roule dans la poussière. Pendant qu'ont se battait, j'ai vu que tu avais perdu connaissance alors j'ai écourter le combat et je t'ai trainé jusqu'ici. Voilà.

Je me releva lentement en m'appuyant l'un des murs de la tanière.

- Merci de m'avoir sauver mais il faut que je reparte maintenant. Dis-je le plus fermement possible dans mon état.

- Non, attend ! Tes blessures ne sont pas encore guéris et si tu pars maintenant tu risque de les rouvrir.

Je poussa un soupir et aboya : bon ... d'accord. Je resterais encore un peu. Mais après je repart ! Il découvrit ses crocs en un sourire amusé pendant que je me recouchait,
déjà fatigué.

- Ne t'inquiète pas, je veillerai a ce que personne ne vienne pendant la nuit.
Oh et au fait... Mon nom est Tempête Blanche.

- Lune d'Argent répondit- je machinalement.

- Enchanté ! Allez bonne nuit . » Il se roula en boule à l'entrée de la tanière et posa son museau sur ses pattes avant. Je bailla et me dit que, peut-être,
quelques parts dans le ciel étoilée, ma mère veillait sur moi.