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Epilogue.

- Il est temps que les révélations commencent.

Elle ne cessa de regarder son visage qui lui semblait si familier. Mais elle n'arrivait pas à mettre la main à qui appartenait ce visage troublant. Elle fronça ces sourcils et attendit qu'il lui donne une explication.

- Tu ne me reconnais pas ? Demanda la tendre voix.

Elle se rapprocha de quelques centimètres et eut une vue plus distincte de la personne se trouvant face à elle. La jeune fille savait au plus profond de son coeur qu'elle connaissait se visage mais elle n'arrivait pas à se rappeler de qui il était.

Elle secoua sa tête légèrement.

Le visage d'homme sourit une fois de plus, cette fois d'un sourire plus nerveux.

- Je suis ton père biologique Luna. Déclara-t-il.

Elle le regarda stupéfait, maintenant ça lui revenait, ce visage qu'elle avait oublié, ce visage qu'elle n'avait plus vu depuis son enfance étant en face d'elle. Et elle savait que ce qu'il disait était la vérité. Il avait les mêmes cheveux châtains, la même forme de lèvres et les mêmes yeux bleus océans. Quand elle le réalisa, que c'était son père celui qui l'harcelait tout ce temps, que c'était son père qui avait tué toutes les personnes qu'elle aimait, son coeur se brisa.

« Comment mon père a pu me faire une chose comme ça ? » Se demanda-t-elle.

Elle ne dit rien et réfléchit, inspirant et expirant fortement. Cette nouvelle l'avait déstabilisée.

Après quelques secondes de réflexions, elle ne trouva aucune réponse. Cependant elle se dit, qu'elle ne l'avait pas vu depuis qu'elle était enfant. Alors elle ne devait pas avoir mal, elle ne connaissait pas cet homme qui l'avait abandonné et puis qui l'avait fait souffrir le restant de son adolescence. Elle le détestait toujours. Elle n'avait pas oublié qu'il était la cause de la mort des êtres lui étaient chers et qui avaient disparu dans l'infinité de l'espace.

- Surprise ? Demanda l'homme vêtu de noir malgré que sa question, soit plus une affirmation qu'une question.

Elle ne répondit rien une fois de plus et l'incita à commencer son récit.

Il prit une bouteille de bière qui se trouvait sur le bureau et la bu rapidement avant de prendre une grande inspiration.

- Bien, on va continuer. Commença-t-il.

- Alors pour tout comprendre, il faut revenir longtemps en arrière. Juste un peu avant que tu sois née.

Il s'arrêta l'air pensif et reprit :

- Ta mère et moi étions ensemble depuis quelques ans et nous avons décidé d'avoir un enfant après Enzo, ton frère. Toi en l'occurence. J'étais un scientifique et je voulais faire mes recherches sur une fille, depuis qu'elle soit née. Alors j'en ai parlé à ta mère et bien évidement, elle a refusé. Alors j'ai commencer à préparer une drogue derrière son dos. Et je l'ai diluée dans un verre d'eau avant de le donner à ta mère. Après tout, j'avais l'habitude de le faire, j'avais la pratique et la discrétion donc ne savant pas ce qu'il y avait dedans, elle le but sans s'apercevoir de quoi que soit. La grossesse s'est bien passée, le ventre de ta mère grossissait un peu plus à chaque fois tandis que toi tu grandissais. Et moi pendant ce temps, je préparais mes recherches, j'affinais chaque drogue, chaque moniteur. Enfin bref, tout.

Il respira ayant parlé un peu trop vite, pourtant Luna avait tout compris. Chaque moi qu'il avait prononcé. C'était déjà horrible alors qu'elle n'était pas encore née. Il avait droguée sa mère pour la droguer elle-même. « Quel genre de père pourrait faire ça à la femme qu'il aime et à sa future fille. » Se dit-elle, sentant la rage et la tristesse l'envelopper. Parler de sa mère, même si elle était décédée depuis plusieurs années, était toujours aussi dur. A chaque fois que quelqu'un parlait d'elle, elle avait cette habitude de se figer et de ne plus pouvoir bouger. Avec le temps, ça s'était atténuait, mais ça ne faisait pas moins mal pour autant.

- Neuf mois plus tard, tu es née, et là tout à réellement commencer. J'ai rassemblé des personnes, qui m'aidaient avec mon nouveau projet, mes recherches et surtout mon experience. Ta mère a finit par le découvrir à un moment donné et s'est échappée avec toi. Elle t'a cachée pendant longtemps tu sais. Elle appelait ça te protéger. Dit-il en formant des guillemet avec ses doigts.

« Maintenant je sais que c'était pour échapper ce psychopathe et ces recherches que ma mère m'a séparé de mon père. Maintenant je sais pourquoi on déménageait bien trop souvent. » Se dit-elle dans un soupir intellectuel.

- Au bout de quelques années, quatre ans si je me rappelles bien, j'ai retrouvé ta mère et l'ait fait payer pour t'avoir cachée alors que tu m'appartenais. Tu étais ma propriété, mes recherches, mon expérience. Parce que oui, depuis que tu es née je mène une expérience sur toi. Cette expérience consiste à voit tes différentes réactions, à remarquer tes sentiments, à voir tes émotions les plus noires. Comme la peur, la tristesse, le manque, l'effroi. Ce genre d'émotions. Et donc pour stimuler ces émotions, il fallait des situations, il fallait t'effrayer. Vraiment t'effrayer. C'est pour ça, que depuis lors, je te poursuis partout. Je te persécute jour et nuit. Enfin, c'est plutôt mes hommes qui te persécutent, moi je ne suis que le dirigeant, je ne suis pas trop actions, je suis plutôt observateur, chercheur, après tout, c'est mon travail. C'est ma passion. C'est tout pour moi. Reprit-il sur un ton sérieux et quelque peu amusé.

Il s'arrêta et lui laissa quelques temps pour suivre son récit. Il voyait bien que plus il en racontait, plus elle semblait perdue, en colère, et surtout triste. Ça le rassurait plus qu'autre chose alors il sourit face à ce pleins d'émotions qui défilaient à travers les yeux de la fille.

Justement, celle-ci était complètement furieuse et confuse. « Je ne suis qu'une expérience. » Se dit-elle sur un ton dur et brisant à la fois. « Je ne suis qu'une expérience, c'est tout ce que je suis. Et pour moi, pour cette expérience, il a tué tout le monde. » Se répéta-t-elle en boucle.

Une voix la sortit de son état de transe, ou elle se torturait elle-même l'esprit. C'était la voix de son père, il avait continué son récit.

- Et donc le résultat de cette expérience, c'est qu'elle marche parfaitement. En te faisait connaître l'amitié, la famille, la joie, l'amour et puis en te les enlevant un à un, on a réussit à obtenir des résultats excellents, tout est enregistré dans les données de plusieurs millers ordinateurs. Toutes les données sont prêtes a être partagées au monde entier. Et tous le monde pourra enfin comprendre ce que sont les émotions noires. Les émotions dont personne ne veut parler. Les émotions qui permettent d'être humain. Car oui, ne te méprend pas, ce n'est pas parce que je t'ai droguée plusieurs fois, que je t'ai implantée des puces dans ton corps, que tu n'es pas humaine.

Elle l'écoutait attentivement, buvant chaque parole, chaque phrase, chaque paragraphe qu'il contait. Tout semblait aller vite et aussi tout semblait aller au ralentis. Plus il parlait, plus elle se brisait de l'intérieur. Tous ses organes criaient, surtout son coeur. Mais elle ne disait rien, elle se contentait d'écouter, de se laisser torturer, comme si elle pensait qu'elle le méritait. « J'ai été droguée, on m'a implantée des puces, et je suis sensée être toujours humaine. » Pensait-elle.

- D'ailleurs, au début on a essayé de te faire devenir une machine sans sentiments, tu te rappelles quand tu t'en foutais de tout ? Quand tu changeais de famille d'accueil à chaque fois et que tu te promenais dans les parcs et les rues toute seule ?

Elle ne répondit rien, comme à son habitude et se contenta de sortir un petit « hm ».

- Bon ça c'était une petite erreur, quoi que c'était grâce à ça, tu as pu réapprendre à connaître toutes les émotions. Donc c'était plutôt un déclencheur on va dire. Se dit-il, plus à lui même qu'à sa fille.

- Ah oui et il faut savoir, qu'avec mes sujets scientifiques, je me lasse d'eux quand j'ai finalement attend mon plus haut but. Mais ça je te l'ai déjà dit. Et là je l'ai fais, j'ai accomplis mes recherches, alors il est temps pour toi de mourir. Il y a encore pleins de choses que tu ne sais pas, mais après tout tu ne peux pas tout savoir. Je perd mon temps, avec des mots futiles alors je te montrerai, je te l'apporterais sur un plateau avant que tu t'en ailles rejoindre les morts.

La jeune fille sentit que ses yeux commençaient à récolter des potentielles larmes. Elle essaya de les chasser ailleurs. Mais celles-ci ne bougèrent point et continuèrent à s'intensifier. Quelques secondes plus tard, une larme avait coulé le long de sa joue.

Suite à cette larme et au visage complètement désespéré qu'elle avait, il rit d'un rire moqueur et plus qu'agaçant.

« Non seulement il est un scientifique obsédé, il est aussi un énorme psychopathe. » Se dit-elle. « Je ne peux pas le laisser faire. Je ne peux pas le laisser me tuer sans avoir pu me venger, je dois le faire pour eux. Malgré tout, je dois les venger, je leur ai promis. » Continua-t-elle.

Elle essuya la larme qui avait coulé sur sa joue rosée et décida de se reprendre en main. Maintenant qu'elle savait tout, elle pouvait finalement se venger et partir en paix.

« C'est le bon moment, je dois le tuer. Il ne s'y attends pas. » Se dit-elle avant d'essayer de se jeter sur l'homme se trouvant en face d'elle.

Cependant son corps ne bougea pas d'un poil. C'était comme si elle était paralysée une fois de plus. Elle ne comprit absolument pas pourquoi son corps faisait un bloquage pareil à un moment pareil alors elle cria. Elle cria de rage. Elle cria croyant que ça allait surement la libérer et la laisser se jeter sur l'homme qui avait détruit sa vie même avant qu'elle n'existait.

Un rire fou l'a fit s'arrêter de crier. Elle leva ses yeux pour apercevoir, ce qui était censé être son père. La colère monta d'un cramp, en le voyant rire de la sorte.

- C'est génial ta réaction. Franchement génial. Prononça-t-il entre deux rires.

Elle le foudroya si fort du regard, qu'il finit par se stopper. Et il lui sourit d'un de ses tendres sourires, un sourire paternel.

Elle le regarda, complètement subjuguée par ce sourire si doux qu'il venait de lui offrir.

- Je t'ai inséré une drogue quand tu étais entrain de dormir dans ta cellule. Celle-ci agis très doucement, cependant elle est trop forte pour qu'un corps humain la supporte. Elle est paralysante. Cette drogue va te paralyser chaque muscle, chaque os, chaque globule de sang, chaque litre d'eau, chaque organe. Et tu vas juste finir par mourir paralysée. Elle n'est pas nouvelle cette drogue, je l'ai utilisée pour tuer ta mère. Mourir de la même manière que ta mère, n'est-ce pas poétique et beau ? Demanda-t-il toujours son tendre sourire scotché sur ses lèvres.

« Ça y est. C'est la fin, je suis entrain de mourir à petits feux. Pourtant je sais que je suis entrain de mourir. Je le sens dans tout mon corps. » Se dit-elle.

Son visage se peigna d'une douleur immense. Elle avait mal, pas que physiquement, mais surtout mentalement.

« Excusez-moi, Maman, Enzo, Mickaël, Maïa, Nathan, je ne vais pas pouvoir vous vengez. » Se dit-elle en s'adressant à tous ceux qu'elle avait nommé.

Des larmes coulèrent sur ses joues sans s'arrêter, elle avait mal. Pas parce qu'elle allait mourir. Mais bien parce qu'elle n'allait pas pouvoir les venger. C'était la seule chose qu'elle aurait encore été capable de faire pour leur rendre hommage. Pour pardonner leurs morts. Mais, elle ne pouvait pas. Elle ne pourrait jamais. Son corps se figeait de plus en plus, elle commençait à ne plus sentir ses membres.

- Ne t'inquiètes pas, tu as encore un peu de temps. Dit l'homme en lui tapotant l'épaule.

- Tu sais, j'ai toujours trouvé ça fascinant la mort. Enfin surtout la mort des autres. Voir leur corps s'éteindre lentement ou bien rapidement. C'est toujours aussi agréable à assister. Je ne pourrais jamais m'en passer. Continua-t-il en l'observant d'un air fasciné.

La jeune fille aux cheveux châtains commençait à avoir du mal à respirer. La paralysie approchait ses poumons à grands pas. Elle essaya de prononcer quelques chose, une insulte, des derniers mots. Mais le souffle lui manquait.

- Tout doux petit coeur. Chuchota-t-il en s'approchant d'elle.

Il lui caressa les cheveux avec ses gants noirs toujours enfilés autour de ses doigts.

Pendant qu'il passait sa main sur sa peau, sur son cuir chevelu, elle voulait hurler. Hurler pour qu'il s'écarte. Elle ne supportait pas son touché repugnant. Elle voulait hurler de partir. Mais elle ne pouvait pas. Elle était coincée dans son propre corps, incapable de bouger.

Les larmes avaient arrêté de couler le long de son visage fin, les gouttes s'étaient stoppées, comme si l'eau de ses yeux avait gelée. Et ses yeux, ses beaux yeux océans étaient affolés à l'idée de se fermer.

- Ne t'inquiètes pas ma chérie, je ne serais pas le dernier visage que tu verras. Dit soudainement son père en lâchant un rire machiavélique.

Il se décala et la laissa adossée sur la chaise sur laquelle elle était toujours semi assise.

Elle se sentit ensuite tomber violemment. « C'est maintenant la fin. » se dit-elle sûr d'elle. Cependant ce n'était que la chute de son corps paralysée sur le carrelage froid.

« Je suis tellement désolée. » Se répéta-t-elle en s'adressant toujours aux mêmes personnes.

« Je vais vous rejoindre maintenant, même si je le mérites pas. » Se dit-elle une dernière fois.

Elle sentait que la drogue, qu'on lui avait donnée, s'infiltrer peu à peu dans son coeur. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que la paralysie ne la tue. Elle essaya de fermer ses yeux, pour mettre fin à ce supplice. Mais une fois de plus, elle n'y arrivait pas. Alors elle regardait, obligée, le plafond. Il était loin, il était froid comme le sol. Tout commençait à devenir de plus en plus flou. Elle allait bientôt s'en aller.

Et juste avant de partir, juste avant de mourir, elle vit un jeune homme aux cheveux châtains au dessus de sa tête. Il souriait, d'un sourire horriblement moqueur et méchant. C'était Nathan. Et il n'était pas mort.

[ TAN TAN TAN TANNNNNN... oui je sais c'est vachement cruel haha, mais bon c'est la vie ( lalalala), cette partie est la plus longue que j'ai écrite (2460 mots et des poussières ) lol. SINON, vous en avez pensé quoi de cette fin et puis de cette histoire aussi ? J'espère que ça vous a plu! Brefffff, on se retrouve dans la partie qui suit : les remerciements héhéhé ☀️]

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