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Chapitre 23 - Délicieuse Luxure

Assise derrière mon bureau j'éprouvais le besoin de faire un point sur ma vie. Les cours se finissaient tout doucement pour tout le monde alors que l'après-midi laissait tranquillement place à la soirée. Assise là, les mains jointes et le menton enfouit dedans je fis un rapide bilan néanmoins nécessaire de ma vie. Point positif, Luke et moi sommes officiellement ensemble et nous essayons d'avoir un bébé. Personnellement mon affaire avec mon ex-fiancé est gérée par un très bon avocat qui s'occupe de tout, il y a très peu de chances que je le revois un jour donc je me sens plus légère de ce côté-là. J'ai coopéré de manière totale et optimale ce qui me permettait de souffler et penser à autre chose. Par exemple, profiter que le jeune inspecteur ne sera plus tenté de venir m'humilier chez moi, que toute entité divine ou mystique dans ce monde m'en soit témoin ! Le bureau du Shérif est au courant et il a soigneusement pris ma déposition en m'affirmant qu'il ferait tout son possible pour donner suite à ma plainte. Me promettant qu'il passerait quand même discuter avec chaque personne présente ce soir-là ce qui me paraissait un bon début étant donné la prestance du Shérif. Je ne doutais pas qu'en haussant un peu le ton ses moins que rien se calmeraient en attendant une solution plus définitive, disons.

Donc en résumé une partie de mes problèmes sont sous contrôle, pour le moment endormi patientant sagement d'être réveillé par un rebondissement quelconque. Même pour mon ex-fiancé je ne me voilais pas la face mon père m'avait dit qu'il faisait tout ça pour me voir alors quelque chose me disait qu'il ne me laisserait jamais m'en sortir si facilement. Mais malgré cette promesse de mon avocat, je savais qu'il avait un petit peu gagné parce que là en ce moment même si je ne le voyais pas physiquement il jouait avec moi comme un fantôme. Une épée de Damoclès qui me hante n'attendant qu'une seule faiblesse de ma part. La sérénité n'est pas indissociable de l'idée plus ou moins fixe à l'origine de l'angoisse. En fait c'est son caractère lancinant qui en fait toute la complexité. Je n'y pense pas du tout, vacant à ma vie, mes occupations et quelques minutes après l'idée anxiogène revient emmenant avec elle ses bagages. Le souci, les tracas, la remise en question, le doute, la crainte et les souvenirs. Ce cocktail venant d'un de mes neurones inquiets revenait parfois avec ses valises pour exposer ses petites incertitudes avant d'être le plus souvent remplacé par un confrère aillant un autre problème. Je voyais un peu mon cerveau comme une conférence, une assemblée parfois même un tribunal ! Des faits sont énoncés preuve à l'appui, le neurone en question joue le procureur. Ah non ! Pour ça j'ai toujours été très bien organisé. Mes pensées ont instauré une sorte de bureau des pleurs et des tracas qui avait beaucoup de succès là-haut. Pourtant malgré ce chaos j'ai toujours eu besoin de me poser et de réfléchir sérieusement à mes problèmes, trouvant des solutions sur le plus ou moins long terme. L'organisation. Le maître mot pour ne pas sombrer dans la folie. Tous mes soucis étaient traités simultanément aucun n'était oublié ou relayé et je ressortais toujours de cette cogitation très sérieuse, plus calme et paisible. Comme si j'avais repris le contrôle. De quoi je ne sais pas... Toujours est-il que la sensation était là.

Je préférais pour le moment balayer ces mauvaises pensées d'un revers de main. Un autre problème et de taille se dressait devant nous. Les chasseurs, tout le monde surnaturel semblait les craindre chacun de leur côté. De manière tout à fait individuelle les rendant tous plus faibles qu'ils ne le sont vraiment. Mais ces chasseurs ne sont que des hommes à mon égal alors après tout pourquoi devrais-je les craindre ? Je ne vivrais pas ma vie en craignant chaque jour, la nuit dernière m'avait prouvé à quel point je devais me préoccuper de Luke et que la situation dépassait totalement toutes les limites. Si je dois avoir une famille avec Luke, il est proprement exclu que nous vivions reçus dans la peur. Je me suis juré de ne plus jamais me laisser dicter ma vie et ça ne va certainement pas commencer aujourd'hui ni demain. Je me suis prise en main et maintenant il faut que j'en récolte les fruits.

Après une longue réflexion sur la manière de procéder ou même d'aborder la question, Luke m'envoya un SMS pour me prévenir qu'on pouvait se retrouver dans le café en bas de chez moi, il n'irait pas aux archives ce soir. Probablement à cause de ce qui s'est passé, je suppose que lui aussi était rassuré à l'idée de me savoir près de lui. Et franchement je dois dire que le fait qu'il reste avec moi me rassurait énormément. Je répondis donc à Luke que je le rejoignais directement là-bas et je m'apprêtais juste à quitter l'université quand Drago m'interpella.

« Hey, prof Lucy, Nicolace vous invite vous et monsieur Jackson à dîner, ce soir. 19 h enfin tout à l'heure quoi. »

Enchantée de pouvoir enfin rencontrer son « frère » même en ces circonstances j'acceptais sans hésitation.

« Je te remercie ce sera avec plaisir Drago. »

La situation commençait à se décanter tout de même petit à petit, à ma plus grande satisfaction. J'envoyais un texto à Luke pour lui annoncer la nouvelle de notre dîner tout en marchant en direction de notre point de rendez-vous. Ce repas au-delà de la restauration bien évidemment était une occasion en or de pouvoir créer un peu de cohésion au sein des créatures surnaturelles. De plus je pourrais également parler plus librement à Nicolace d'un éventuel plan. J'y réfléchis, mes méninges tournant encore à plein régime tandis que je m'assis en face de Luke dans notre petit café.

« As-tu reçu mon dernier message ? On est invité à dîner ce soir chez les Carlotti ? »

« Voilà la perspective, d'une bien étrange soirée. Oh non, je t'avouerai que je n'ai pas fait attention. J'ai une sensation désagréable qui ne me quitte pas depuis hier c'est... Insensé, mais viscéral. » Me répondit-il en souriant.

« Luke, on ne peut pas rester comme ça indéfiniment. Je ne vais pas rester longtemps saine d'esprit si tous les soirs je dois être tétanisée à l'idée de savoir si tu rentres, de quelle manière et surtout que ferais-je si un jour tu ne rentres pas ? On a pris la décision d'avoir des enfants minou, et il est hors de question qu'ils grandissent sans leur père. Il faut rassembler le plus de créatures magiques et décider d'un plan pour reprendre en main Salem. Je vois que quelque chose ne va pas... Veux-tu m'en parler ? »

Je finis évidemment ma phrase en chuchotant pour ne pas attirer les regards sur nous, mais la serveuse me surprit en venant prendre ma commande. Je choisis rapidement et elle prit congé de moi pour pouvoir satisfaire ma commande au plus vite.

« Ne crois pas que je sois réfractaire à ce projet de s'allier seulement l'idée est très... Novatrice pour moi. Cependant crois-tu que Nicolace ait une idée derrière la tête ? Ce qui ne m'étonnerait guère. Parler de quoi donc ? De mon ressenti ? J'ai tout simplement l'impression que ce n'est que le début et malheureusement dans les deux sens. »

« Je vois très bien, mais je ne sais pas du tout ce qu'il en est. Sur ce coup-là nous sommes sur un piédestal puisque Drago a entouré sa proposition de mystère. Et à propos de ton impression... »

Je coupais net quand cette même serveuse déposa ma commande devant moi sur la table. Un sourire forcé se dessina sur mon visage et je pense avoir été vexante puisqu'elle me rendit mon sourire qui dura à peine un millième de seconde sur son visage avant de partir. J'allais reprendre la conversation là où on l'avait laissé avec Luke, mais il en décida autrement. Il me dédia un sourire en coin dont seul lui a le secret pour faire chavirer mon être dans cet univers qui fleure bon l'eau de rose et l'aphrodisiaque. Comme si le fil de sa pensée suivait le mien, il se leva légèrement de son siège avant de déposer un délicat baiser à la commissure de mes lèvres. Mes yeux se fermèrent sous la délicatesse de son geste tandis que mon cœur se mit à hurler ses sentiments à travers une valse effrénée qui affola tous mes autres organes.

Après notre petit café nous sommes rentrés assez rapidement chez moi pour préparer nos cours du lendemain ensemble aillant décider que nous irions plus vite ensemble. Esprit d'équipe jusqu'au bout. Avant de finalement me préparer moi ! Luke s'en alla après nos cours prétextant sa préparation, qui ne devait pas excéder 10 minutes maximum à mon humble avis. Bon cela dit nous devions nous rejoindre seulement un peu plus tard alors que je me mis à rêver de Luke dans son appartement essayant divers vêtements... Je ramenais pourtant rapidement mon esprit bien trop vagabonder sur Terre, le moment ne se prêtait pas vraiment aux rêveries mêmes si... même si rien du tout. Je profitais de la douche pour me détendre. L'eau brûlante me donnait l'impression d'un baptême purificateur. Chaque parcelle de ma peau était en feu et pourtant mes muscles se délectaient de cet enfer liquide. Pour aller plus vite je vis bien attention à laisser ma coiffure et mon maquillage intact. Il s'agirait de ne pas perdre trop de temps n'est-ce pas ? J'enfilais ensuite une robe pull en maille, ajustée au plus près du corps, des collants transparents et des cuissardes à talons. Un coup d'œil dans le miroir m'a satisfaite. J'étais assez sobre tout en étant quand même apprêtée ! Les classiques ne sont plus à présenter.

À peine une heure plus tard, Luke frappa à la porte, je le rejoignais prestement pensant naïvement que nous allions partir en avance, mais c'était sans compter sur son instinct sauvage à la limite du primitif. Quand ses yeux croisèrent les miens, il en profita pour me déshabiller du regard. Je vus dans ces pupilles chryséléphantines que je ne lui échapperais pas, le plus surprenant c'est que je m'en réjouisse d'avance. Un sourire illumina son visage typiquement sublime avant qu'il ne fonde sur moi, me prit par la taille en me chargeant sur son épaule comme un sac à patates et nous avons rejoint ma chambre. Je riais aux éclats en essayant de le persuader avant un million de bonnes excuses qu'il fallait qu'on parte, mais c'était peine perdue ! Je n'étais moi-même pas convaincu par ses mêmes allégations aussi justifiées soit elle alors voyez l'état de ma crédibilité.

« Voyez-vous Lucy, je suis avant une bête un être humain avec des valeurs, des principes, une morale, mais lorsque l'on me refuse quelque chose c'est... Difficile à gérer. Alors le décolleté griffé Lucifer, bon. Compliqué, mais après tout ça n'est qu'un habit, mais là devant moi j'ai une sublime créature qui ne demande qu'à être sous les bonnes grâces de cet animal qu'elle sait réclamer quand elle veut. Oh je t'assure que tu ne vas aller nulle part ma petite Lucy. Tu as fait l'olibrius devant moi toute la journée avec cette tenue indécente et maintenant voilà que la jupe fendue laisse place à une robe si courte que je n'ai qu'une idée qui tournoie telle une éolienne un jour de tempête. Et des cuissardes, une sorte de fantasme que tu incarnes avec toute la grâce de ta silhouette... Je peux te promettre que je ne peux pas en rester là, ça ne va pas se passer comme ça, tu t'en doutes... Mais quelque chose me dit que tu es très réceptive à mes paroles... »

Je choisis de m'amuser un peu avec lui-même si l'allumette était déjà cramée. Je me mordis la lèvre langoureusement mon regard bien ancré au sien. J'attendis d'avoir toute son attention pour m'asseoir correctement au bord du lit où il m'avait posé et légèrement écarter les jambes en plaçant mes mains innocemment au centre sans cesser le contact visuel.

« Une déesse démoniaque, voilà ce que tu es... » m'avoua Luke son regard se perdant souvent entre les courbes de mes jambes même s'il ne pouvait rien y voir.

Pas encore du moins. Un court instant plus tard il se déplaça agilement jusqu'à moi, son corps me surplombant de toute sa hauteur, mais je n'avais pas peur au contraire. Mon regard n'était que désir et défi. Quand il s'en rendit compte, sa main vint se placer entre mon menton et ma gorge, il profita de sa prise pour me voler un baiser aussi avide que dénué de toute moralité. La suite logique des événements se produisit et Luke me souleva d'un bras pour me placer plus au centre du lit. Ses caresses commencèrent sans introduction pour aller directement trouver mon essentiel, mais rien dans ses gestes n'étaient doux, il transpirait l'excitation et l'impatience ce qui accentuait toujours plus mon désir pour lui et il le savait pertinemment.

Malgré tout j'avais encore mes vêtements, pour combien de temps est bien la question. Une de ses mains sembla s'attarder suivant la ligne de mes cuissardes jusqu'en haut de ma cuisse. Mais à peine se faufila-t-elle sous l'épaisse robe qu'elle agrippa fermement une de mes fesses de sorte à me coller encore plus contre lui. Sa grande main calleuse accrocha quelquefois le tissu de mon collant, ce qui lui arracha des petits râles d'agacement.

« Minou... Tu es sûr de vouloir de presser ? Parce que l'empressement ne mène jamais là où il faut... » lui murmuré-je suavement.

Sa réponse fut immédiate, il se plaça bien au-dessus de moi me dominant toujours puis sa tête s'approcha de mon visage avant de dévier. Luke me mordit le lobe de l'oreille en laissant traîner volontairement une de ses mains sous mon soutien-gorge. Inutile de préciser que cette main, cette traîtresse baronne du plaisir se faisait une joie d'être imprévisible m'arrachant systématiquement des soupirs tous plus voluptueux les uns que les autres. Mais. Il n'était pas le seul à avoir envie de jouer. Je voulais voir à quel point je pouvais lui faire perdre pied alors je le testais en lui chuchotant à l'oreille des mots doux mélangés à des requêtes qui était parfaitement en contexte. Mais le résultat ne fut pas aussi concluant que je l'espérais. Alors je pris son visage entre mes mains, l'obligeant à cesser toute activité sur ma personne pour que son attention soit encore une fois pleinement sur ce que j'allais lui dire.

« Sacrifions-nous à Venus comme s'il n'y avait pas d'hier et probablement pas de lendemain pour en tirer la quintessence d'un voyage sur l'Olympe. »

Mon ton était doux et mélodieux, ma voix c'était transformée en un chant de sirène irrésistible. À tel point qu'il fouilla mon regard des yeux comme pour essayer de sonder ou de trouver ne serait-ce qu'un seul indice de ce que je pouvais bien penser à cet instant. Alors que je ne pensais à rien d'autre qu'à lui, ses caresses et son amour. Un sourire se dessina sur son visage avant qu'une de ses mains remonte vers mon visage l'encadrant partiellement, mais à mon plus grand regret il s'était très nettement adouci. Profitant de l'effet de surprise que mon geste allait engendrer, je laissais une de mes mains naviguer au gré de son dos, de son séant que j'aimais tant avant de me faufiler entre ses jambes. Ma main toujours à travers le tissu de son pantalon en profita pour lui rendre ses caresses au départ douces et enfin plus impatientes pour lui prouver sans mot ce que je comptais faire des 30 prochaines minutes en sa compagnie. Sans jamais quitter son regard, je passais ensuite ma langue lascivement sur ma lèvre supérieure sous le regard aiguisé de Luke qui n'en perdait pas une miette. Je vis rapidement les résultats de mon opération puisqu'il me prit violemment les joues et m'embrassa sauvagement. Ses mains qui n'arrivaient plus à suivre la cadence de son ardeur me plaquaient de plus en plus contre lui. Lui arrachant au passage quelques râles rauques avant que ça ne l'agace définitivement et que l'envie lui prenne de me soulever pour me coller contre le mur. Mes chaussures furent projetées au sol, ma robe propulsait à l'autre bout de la pièce. Mes collants eurent un destin plus funeste, car ils ne résistèrent pas plus longtemps à l'envahisseur et cédèrent sous la pression. Mon soutien-gorge, lui, craqua au moment de l'ôter alors je l'entendis s'écraser mollement au sol. Ma culotte dans son malheur eut plus de chance, car elle resta à sa place, mais fut juste garée en warning sur le bord de la route. Sa férocité fut à la hauteur de tout mon plaisir et mes attentes à tel point que mon corps céda contre le mur. Je ressentais un plaisir sybarite entre ses bras, rien n'avait d'égale à cette espèce de sensation de décuplement des sens humains mêlés à une sorte d'absence érotique provoquée par la synergie de deux êtres soupirants.

Après être finalement aussi en retard qu'heureux, nous sommes sortis de mon appartement complètement négligé. Cependant même si j'avais très peu de chance je tentais, dans un ultime espoir, que je savais vain, de faire quelque chose de mes cheveux avec mes mains. Nous avions déjà très peu de chance de réussir cette mise en beauté alors le manque d'accessoire est évidemment fatal et éliminatoire. Ma chevelure resta donc sauvage et indomptable. Tandis qu'heureusement feu mes collants avaient laissés une fille derrière eux. Inutile de préciser que la justice de ce monde décida que Luke serait lui, toujours aussi beau même avec un bout de pull dans le pantalon et les boots accrochant le revers de son pantalon.

Sur la route pour aller chez les Carlotti, Luke et moi essayions de retrouver une discussion pour le moins normal après cette incartade luxurieuse mémorable. Mais chaque fois que nos regards se croisaient, nous ne pouvions nous empêcher de nous esclaffer bruyamment alertant toute la ville au passage. Ce qui s'annonçait plutôt problématique pour notre petite soirée c'est que nous avions l'air de deux coupables pour un rendez-vous qui se voulait sérieux, c'était pour le moins hasardeux. 

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