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Chapitre 19 - Un Thanskgiving Charnel

La tête de Luke valait largement le détour. Il m'invita à entrer en balbutiant, alors que je commençais mon numéro de charmeuse en levant les yeux vers lui d'une lenteur toute calculée, chaque geste était pensé et réfléchi pour être le plus sexy possible. Je me hissais ensuite sur la pointe des pieds afin de lui chuchoter à l'oreille. Ses yeux suivants chacun de mes mouvements.

« Si tu ne te sors pas de devant la porte, je ne risque pas de rentrer, minou... »

Je sentis son souffle brusquement s'échapper de sa cage thoracique comme s'il avait longuement retenu sa respiration. Puis il se décala pour me laisser enfin entrer. Dans la foulée je lui déposais un délicat baiser sur les lèvres qui paraissaient presque endormies sous les miennes. Je savais pertinemment ce qui tournait en boucle dans son cerveau, comme une pensée en flux ininterrompue qui vous obsède, le nœud de ma robe. Ce nœud responsable de tous ses mystères et de cette curiosité rongée de désir.

Cet accessoire sur la robe en fait tout son effet, car on est autant intéressé par ce qu'elle dévoile que ce qu'elle cache. Comme un cadeau à Noël sous le sapin. On sait ce qu'on veut, ce qu'on désir, les vœux qu'on a formulés, mais une fois devant le cadeau l'envie de savoir enfin est quasi irrépressible. Ma robe faisait cet effet, sans vouloir me vanter bien sûr. Je le sentis arriver rapidement derrière moi afin de baisser un peu la musique, surement pour apaiser l'ambiance lourde de sens. Ces pensées infernales qui devaient hurler dans son esprit laissant très peu de place à une éventuelle ambiance trop bruyante créé par son enceinte.

L'intérieur de sa maison était surprenant je dois bien l'avouer. J'aurais été tenté de penser que Luke aurait un intérieur très simple ou du style un peu industriel, mais pas du tout. Toute sa décoration était dans des tons marron et vert très foncé ce qui donnait à la pièce un plus petit aspect, mais la rendait chaleureuse et accueillante. Les murs d'un vert sapin étaient décorés d'étagères de toutes formes, rondes, carrées, triangulaires ne supportant rien. Un cadre était accroché au-dessus de la cheminée allumée représentant un motif écossais tout simplement. Ses meubles d'un bois foncé rendaient une ambiance rustique comme un chalet en forêt. Son gros canapé vert en velours était ajouré d'un gros plaid en fourrure (fausse j'ose espérer) blanche immaculée posé négligemment sur le dossier. Aucune télévision n'était présente juste des enceintes reliées à son téléphone. Mon regard traversa la pièce pour en détailler la cuisine. Un mur laissé apparaître, par une large ouverture, telle une énorme fenêtre, une cuisine très bien équipée. Qui me fit dire qu'il devait passer pas mal de temps aux fourneaux ce qui je dois bien l'avouer lui faisait un point en plus. Y a-t-il quelque chose de plus beau ou de plus attrayant qu'un homme qui cuisine ? À mon humble avis, non.
Une petite table était joliment décorée et dressée contre cette ouverture. Au fond de la pièce un rideau très fin, probablement en lin attira mon attention. Jusqu'à ce que mon œil y décèle un lit. Des guirlandes lumineuses éclairées le rideau de part et d'autre rendant cette partie de la pièce intrigante et attrayante. C'était quand même astucieux de sa part et plutôt chic. Au final je me fis la réflexion que ce côté chaleureux venait du fait que son appartement ressemblait au studio d'un grand enfant ce qui expliquait cette chambre adorable et les différents choix de décorations.

Il m'invita à m'asseoir sur le canapé sans un mot comme depuis le début. Il me dirigeait seulement avec un geste élégant. La table basse était dressée devant moi, 2 verres ballons étaient disposés, avec une bouteille de vin rouge à côté. Un français qui devait certainement valoir quelque centaine de radis. Quelques fromages coupés étaient élégamment posés sur un plateau en ardoise accompagné de bels tomate cerise, et des graines. Des graines de tournesols, des cacahuètes, des noix et j'en passe. Il vint s'asseoir à côté de moi et je mis une jambe sur l'autre laissant l'ouverture de la robe découvrir ma jambe entière. Il pencha sa tête en arrière laissant échapper un grognement, un sourire magnifique ourlant ses lèvres. Sa cicatrice n'en était qu'accentuée, cette si magnifique imperfection. Avant qu'il n'ouvre la bouteille de vin l'air de rien et nous serve deux verres.

Personne ne dit rien et nous avons tous les deux vidé nos deux verres dans un silence d'outre-tombe qui m'amusait beaucoup. Puis il me jeta un coup d'œil avant de fondre sur moi. Cette fois-ci je dois bien avouer que c'était moi qui étais surprise. Il passa une main dans mon dos tout en suivant la courbe de ma colonne vertébrale, il me pressa contre lui pour m'allonger. Nos baisers étaient de plus en plus enflammés, ses mains découvraient mon corps à travers le tissu. J'avoue que je n'aurais pas pensé qu'il craque avant le dessert. À mon avis si je lui en demande la raison si jamais il y en a une il me répondrait sans aucun doute ; réflexe de loup. Sa paume fraîche sur moi me donna des millions de frissons court-circuitant au passage mon fil de pensée, chaque fois que ses doigts effleuraient les zones sensibles de mon corsage, une vive décharge électrique se propageait délicieusement dans tout mon corps. Ces grandes mains épaisses se révélaient être si douces, si délicates...

Une de mes mains se perdit dans la poche arrière de son pantalon, mon endroit préféré. Alors que son regard commençait à fixer ce nœud comme un prisonnier le ferait avec le loquet de sa cellule. Quand il en toucha le tissu, caressant du bout des doigts sa liberté. Mais je ne voulais pas lui laisser le passage libre si facilement alors je déposais deux de mes doigts sur sa bouche. Son premier réflexe fut tout de suite de me regarder droit dans les yeux, son regard essayant de deviner mes pensées insondables. Sans me lâcher des yeux, il me mordit les doigts gentiment.

« Loin de moi l'idée de ne pas vouloir céder à la tentation, mais... Le cadeau de Thanksgiving s'ouvre après le repas. »

Un sourire mutin se dessina sur son visage tandis qu'il me prit la main pour l'embrasser comme un gentleman et se leva vivement m'emportant avec lui dans son élan. Son mouvement étant plus brusque que prévu je percutais brutalement son torse alors qu'il en profita pour se pencher afin d'atteindre mon oreille.

« Tu vas regretter d'avoir essayé de dompter un loup. »

« J'ai hâte... » lui répondis-je sur le même ton lascif, en caressant ses pectoraux à travers son pull.

Ce vêtement était si près de son corps qu'on pouvait deviner chaque muscle à travers la finesse du tissu. Parce que bien sûr un pull se porte sans rien dessous c'est bien connu ! Mais je ne m'en plains pas bien au contraire...

Une fois à table aillant abandonner l'idée d'arriver à dîner l'un si près de l'autre. Il alluma une chandelle et je m'occupais de rapporter les verres et le vin à table.

« Alors pour cette vilaine tentatrice, ce soir au menu : Salade Buffalo en entrée. Dinde farcie et purée de patates douces en plat de résistance, le fromage que tu nous as empêchés de déguster comme il se doit. Et enfin tarte potiron aux 4 épices. Ensuite je peux t'assurer qu'on va s'occuper de toi vilain chaperon rouge. »

Je souriais en nous resservant du vin, tandis que Luke vînt s'asseoir en nous déposant nos assiettes d'entrées sur de jolis dessous d'assiettes dorés. Il commença à peine à manger que j'enlevais un de mes escarpins pour venir lui caresser la jambe avec mon pied. Il releva tout de suite des yeux surpris sur moi alors que je fis mine de rien.

Je profitais d'un tout petit laisser-aller, de cette minute d'inattention de sa part pour continuer ma caresse jusqu'en haut de sa cuisse passant lascivement par l'intérieur de sa jambe laissant mon pied effleurer l'espace libre entre ses jambes. Ça lui apprendra à faire du manspreding, s'il avait serré les cuisses je ne m'y serais peut-être pas risquée. Après ça toute tentative de discussion était avortée, malgré tout il tenta avec tout le sérieux dont il était capable.

« On en était où ? » me demanda-t-il en essayant de sauver les apparences.

« À la dinde farcie. »

Ses lèvres s'étirèrent en un sourire absolument sublime faisant danser mon cœur au rythme du guigendélire.

Le reste du repas passa très vite à mon grand étonnement (ou pas) le service fût rapide et à peine le dessert fini Luke débarrassant. Je le rejoignis dans la cuisine attenante pour l'aider. Il était devant l'évier dos à moi et je me collais à lui pourtant cette fois-ci sans réelle arrière-pensée. Je voulais juste le prendre dans mes bras comme un gros nounours rassurant, bon en l'occurrence là c'est un gros loup, mais l'idée est là. Il commença par me caresser le bras puis se retourna et me souleva comme si je ne pesais rien pour m'emmener en direction du petit coin aménagé en chambre, son empressement me fit rire de plus belle. Alors que je me dis que le fait que son lit soit dans la pièce de vie avait un côté rassurant qui me plaisait énormément. J'y réfléchis tandis que ses mains caressaient désormais les courbes de mon séant.

Il me coucha avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve avant de m'embrasser avidement, comme si notre temps était compté. Décidément cette chambre me plaisait vraiment. Allongée sur le lit les guirlandes et les rideaux me donnaient l'impression d'être dans un cocon, c'était vraiment paisible. Quand il commença à embrasser chaque parcelle de mon corps, mes pensées eurent tendance à perdre le fil, le réseau, le câble. Au fur et à mesure de ces baisers aussi délicats que luxurieux, je ne devenais plus qu'une flamme ardente de désir pour lui alors qu'il ne faisait que débuter les hostilités. Puis il remonta jusqu'à ma bouche et tout en m'embrassant il marmonna :

« Tu l'as assez porté cette robe. »

Il tira le ruban délicatement et la robe laissa découvrir sous ses yeux pleins d'un tout autre appétit que celui que nous venions de sustenter, mes courbes et mon corps tout entier sans le moindre sous vêtement. J'ai tendance à un peu trop m'emballer parfois, je dois bien l'admettre. Un petit tissu histoire de donner au moins l'illusion d'une vertu quelconque... Je suppose que c'est un tout petit peu tard à présent.

« Toute la soirée tu t'es pontifiée devant moi sans lingerie... » grogna-t-il entre des deux.

« J'ai été, très léger monsieur, le loup. Un vrai manant. » Lui répondis-je en caressant d'un doigt ses lèvres.

Ce doigt continua son chemin pour descendre le long de son torse musclé qui n'avait étonnamment pas de cicatrices et plus bas. Mon regard suivit mes mouvements alors que Luke ne me lâchait pas du regard. Nous étions en plein dans un jeu de séduction très risqué, mais je n'avais pas peur au contraire je n'avais envie que de ça. Nous parlions de Luke ça faisait un petit moment déjà que je pensais à passer le cap avec lui, peu importe mes traumatismes passés, mes expériences, mes relations. Je voulais juste jouir pleinement de mon couple et le mot était bien choisi pour décrire mon but à cet instant. Mon doigt ne cessa son ascension vers un mont qui symbolisait l'être humain mâle dans toute sa singularité ainsi que la personnification du désir masculin le plus phallique.

Un râle rauque s'échappa de ses lèvres quand je décidais de m'amuser un petit peu avec lui. Grande joueuse que je suis. Avant qu'une de ses mains ne vienne s'insinuer dans mes cheveux et y agripper quelques mèches. Ce que je découvrais peu à peu était l'altruisme de Luke, sa manière toute à lui de remercier chaque geste en amplifiant son dédommagement en quelque sorte. C'est à ce moment qu'il entreprit lui aussi de laisser descendre sa main le long de mon corps pour y trouver l'edelweiss féminin. Il en caressa chaque partie avec la douceur que cette fleur délicate requiert tandis que mes pensées avaient fait leurs valises. Mon corps et mes muscles prenaient totalement le dessus tandis que j'enfonçais ma tête dans le matelas en retenant les draps dans mon poing de plus en plus serré par la fougue de ses gestes parfaitement contrôlés. Ses mains semblaient avoir été faites pour ma damnation, si expertes qu'elles savaient où se diriger pour me faire toucher du bout des doigts la volupté de ce moment si intime.

Comme je le disais Luke est quelqu'un qui met du cœur à l'ouvrage alors je suppose que mes râles enfiévrés avaient dû lui donner l'envie d'aller encore plus loin rien que pour ma plus grande satisfaction. Sa tête rejoignit donc ses mains, à l'endroit le plus vulnérable et sensoriel de mon anatomie, plus rien ni dans ma tête, ni dans cette pièce, ni dans ce monde même ne me retenait, ne pouvant m'empêcher de me laisser aller complètement. Une de ces mains empoignées une de mes hanches pour tenter de contrôler la valse fébrile qui agitait mon corps tout entier.

Sa douceur eut raison de moi et quand une ultime clameur brûlante résonna dans la pièce il se décida à lever la tête comme pour essayer de capter ce moment à part où notre être semble plus haut que notre existence même. Comme si le temps d'une seconde, nous pouvions toucher du bout des doigts les anges. À la manière d'un plongeon quand les pieds touchent le sol pour donner l'impulsion avant de remonter. Pendant ce qui paraît être une seconde, nous avons touché le fond de la piscine et aperçu un monde qui nous est complètement étranger avant de devoir remonter. Ma respiration tentée de retrouver un rythme plus ou moins normal tandis que Luke en profita pour déposer un déluge de baisers à l'endroit de ma cicatrice... Celle de ma césarienne comme s'il marquait son territoire me promettant que si cet endroit devait être rouvert ce serait sans toute cette violence dont on m'a asséné, mais avec la joie la plus primitive, celle de donner la vie. Quand il revînt se placer au-dessus de moi et les yeux transcendant les miens il m'avoua d'une voix douce que je lui connaissais très peu, mais non sans sérieux :

« Si tu veux de moi alors je te prédis un avenir plein de beaux louveteaux. »

Je l'embrassais avec passion, me rendant parfaitement compte que j'avais devant moi l'homme qu'il me fallait depuis le début. Mon âme sœur celui qui me complétait à merveille et qui savait exactement quoi dire et quoi faire en toute circonstance. Il était mon pilier depuis le début et tel un iceberg je n'en devinais que l'ampleur maintenant. Je ne doutais pas une seule seconde de ses sentiments pour moi ou si je voulais ou non fonder une famille avec lui, la réponse était toute trouvée. J'avais cette sensation totalement unique et inédite que Luke était ma personne. Tout le monde s'est déjà battu avec les deux expressions les plus connues. Qui se ressemble s'assemble et qui s'oppose s'attire. Et bien je crois que la ressemblance ne joue pas dans l'amour sinon ça voudrait probablement dire que notre reflet suffirait à nous contenter n'est-ce pas ? Comment apprécier quelqu'un qui nous ressemble en tout point ? C'est ennuyeux il n'y a pas de surprise, de piquant, de mordant. Alors que Luke était mon opposé j'y voyais enfin clair c'est lui dont j'avais besoin dans ma vie. Encore aujourd'hui je ne m'explique pas la manière dont il est entré dans ma vie et la rapidité à laquelle il s'y est fait une place. Mais c'était désormais indéniablement j'étais amoureuse de cet homme, de ce Lycanthrope, le plus beau que je connaisse et rien ne m'empêcherait d'être heureuse avec lui.

« Bien sûr ce n'est qu'une image, parce que ce n'est pas héréditaire enfin pas chez moi » m'avoua-t-il en embrassant mon cou comme s'il était gêné.

Je souris alors que mon cerveau essaya de trouver sans succès un Thanksgiving équivalent. Celui que je vivais n'avait aucun autre pareil, aucune autre mesure. C'était notre premier Thanksgiving et le plus parfait de tous les miens.

« Heureusement. Non pas que j'aurais été contre, mais j'aurais difficilement pu expliquer que Minou le chien mâle de ma cousine et très pointilleux sur l'hygiène ait réussi à faire une portée d'un seul loup »

Son rire se mêla au mien alors qu'il releva la tête pour planter à nouveau son regard dans le mien. Il ne fit rien à part poser ses bras de part et d'autre de moi et s'y appuyer pour m'observer son corps tout contre moi sans m'écraser. Les nuances qui passaient dans ces yeux dorés reflétaient toute la tendresse et l'amour qu'il me vouait. C'était pur, brut, natif, comme une pierre précieuse à son état naturel, le plus beau des joyaux. Ce moment si particulier ou seul notre regard parlait pour nous semblant en grande discussion sur nos sentiments respectifs n'appartenait qu'à nous, c'était très intime et à la fois limpide. Quand il décréta m'avoir révélé toutes ces plus claires passions et émotions, il déposa un baiser fulgurant sur mes lèvres gonflées par notre échange plus que passionné.

« Est-ce que tu te sens prête... ? », me demanda-t-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Ses yeux suivirent son mouvement alors que je souris de sa finesse et sa prévenance. Même après tout ce qu'on venait de faire il serait capable de s'arrêter là juste parce que je ne m'en sens pas capable. Cet aveu, cette interrogation aussi futile, paraît-elle, me conforta dans l'idée que ce type-là il méritait mon attention et mes sentiments. Prendre la parole ne me parut pas nécessaire. Il me suffit de trouver le chemin vers ses lèvres augmentant la cadence, tout en baissant le temps de reprise de souffle pour ne faire plus qu'un à travers notre échange. Tandis que je le basculais sur le dos pour prendre le dessus ce qu'il accepta sans concession.

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