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VIII

Winnie avait décidé d'accorder un encart spécial stagiaire dans le numéro de la saint Valentin et Marjorie était ravie. Ce fut comme ça que le comprit Lukas le vendredi alors que Marjorie se rhabillait dans les toilettes de la boîte de nuit où ils avaient échoués. Elle lui avait appris, les yeux brillants d'excitation et lui n'y avait vu qu'une manière de s'envoyer en l'air sous le couvert d'un « on va fêter ça plus intimement ? ». Et voilà où il en était désormais. Elle avait ruiné son maquillage et lui devait sûrement avoir du rouge à lèvres sur ses poils pubiens.

— Je vais nous commander des cocktails le temps que tu te remaquilles. Un Cosmo ça te va ?

— C'est super !

Il sortit des toilettes pour femmes, croisa un regard désapprobateur mais il s'en moquait et décocha un sourire ravageur à la bande de filles qui le regardait. Il était un connard. C'était une évidence, mais un connard avec des airs d'ange. Il avait en réalité un goût assez amer en bouche, qu'il comptait rincer à grand renfort de cocktails sucrés mais il craignait que ça ne passe pas.

Marjorie ne serait rien d'autres qu'un vagin pour lui et il la récompensait pour ça. Winnie lui avait dit que c'était son idée à lui et elle le voyait comme une marque de son affection. Il se servait d'elle, c'était tout. Au moins quand il mettrait fin à leur petite partie de jambes en l'air, il pourrait prétexter qu'il l'appréciait vraiment, mais qu'il s'était trompé. Ça pouvait arriver à tout le monde non ?

Il soupira fortement et eut le désagrément de voir l'une de ses collègues au bar. Qu'est-ce que Maria faisait là ? Il ne l'avait jamais vue auparavant et il espérait qu'elle ne l'avait pas vue. C'était peine perdue bien évidemment. Elle l'interpella et lui fit la bise et lui demanda ce qu'il faisait là.

— Je...

— Ah super ! C'est toi qui a mon sac ! J'ai cru que j'avais... salut Maria ?! Qu'est-ce que tu fais là ?

Il leva mentalement les yeux au ciel et il vit un véritable bug dans les yeux de sa collègue et le pire c'est qu'elle n'était pas seule. Il vit le gang des streets girls juste derrière, à savoir Glad et Caro. Putain. Le pire était arrivé. Toute la rédac allait le savoir et il n'allait pas passer à côté d'un remontage de bretelles.

— Ce serait plutôt à moi de vous demander ça ?

— On est venu fêter mon futur encart dans Cora's !!! Vous voulez vous joindre à nous.

Lukas secoua la tête pour que Maria comprenne qu'il ne voulait pas, mais clairement ça ne lui plaisait pas de lui faire plaisir. Elles s'installèrent à leur table dans l'espace VIP et Lukas en profita pour parler avec Caro. Finalement sa soirée n'allait pas être aussi catastrophique qu'il n'y pensait. Il aimait bien ses collègues, elles étaient toujours sympa. Il n'apprécia juste pas que Marjorie le tripote devant les autres. Elle caressait sa main et lui n'osait pas l'enlever pour ne pas paraitre pour un gros rustre. Elle vit un de ses copains et partit le rejoindre, laissant Lukas fasse à trois regards inquisiteurs.

— Oui ?

— Depuis quand ça dure ! demanda Caro.

— Il se peut que ça ait commencé le soir de l'exposition.

— Tu sors avec une stagiaire. Tu es totalement dingue Lukas ! s'exclama Maria.

— On se fréquente un peu, la reprit-il. Ne vas pas me marier avant l'heure Maria. Je sais que c'est ton truc ! On s'est vu trois fois en dehors du boulot, l'expo comprise, c'est la quatrième fois. J'apprends juste à la connaître. Si ça peut déboucher sur une relation sérieuse, je trouverai ça très bien. Je me sens un peu seul en ce moment pour tout avouer. J'ai envie de me poser un peu, d'avoir ma propre famille.

— On ne t'a jamais connu avec quelqu'un en cinq ans.

— Rien n'a jamais marché suffisamment pour que je la présente à ma seconde famille. C'est pour ça que... je préfère que ça reste entre nous. Si ça ne fonctionne pas, je ne serai pas obligé de quitter mon boulot comme ça.

— Mais pourquoi tu le ferais ! C'est une stagiaire, rit Glad.

Lukas venait de les embobiner et il en était fier.

— C'est son rêve de travailler là, je ne veux pas qu'elle abandonne ses rêves juste pour moi. Je pourrais clairement trouver du travail ailleurs, je me fais démarcher toutes les semaines.

— On en est pas là. T'inquiète pas Luk'. Prenez votre temps. Tu es trop pessimiste, ça te jouera des tours.

Marjorie revint et se rassit à sa place. Ils se quittèrent assez tard dans la nuit et Lukas ramena Marjorie chez elle.

— Tu veux rester ici cette nuit ?

— Je vais rentrer chez moi.

— On se voit ce week-end ? demanda-t-elle en minaudant presque.

— J'ai des obligations familiales. Je ne peux pas m'y soustraire.

Il repensait à Cecilia. À son corps, à son sexe au dessus de son visage, à son odeur... il allait la revoir ce week-end. Il lui avait donné rendez-vous à l'extérieur de la ville pour être certain de n'être dérangé par personne. Un marathon de sexe avec une vraie femme. Il n'en avait pas fait depuis... non, il ne voulait pas penser à elle.

— Pourquoi tu es froid tout à coup ? J'ai fait quelque chose de mal ?

Lukas la contempla sans laisser transparaitre la moindre émotion. Il finit par soupirer.

— Écoute. Je suis vraiment crevé et j'ai pas fait ce putain de sujet pour la Saint-Valentin. Je vais y taffer tout le week-end chez mes parents. Tu as rien fait de mal, okay ?

Il remit sa mèche et la laissa partir. Il démarra une fois qu'elle fut rentrée dans l'immeuble de sa résidence universitaire et rentra chez lui.

Il avait un sac à préparer et il devait passer prendre Cecilia. Il était excité comme un puceau. Il ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait. Le lendemain matin, il avait peu dormi mais attendait devant la porte de Cecilia qu'elle se décide à sortir de sa maison. Elle avait une grande valise avec elle et Lukas éclata de rire.

— Tu as pris ta culotte dino ou tu l'as perdue sous la masse de vêtements ?

— Mais tais-toi ! On est dehors !

Elle n'avait pas ses lunettes et il comprit qu'elle portait des lentilles la plupart du temps sauf quand elle avait mal aux yeux. Il roula un petit moment, vers un coin totalement paumé en bord de mer où il était certain de ne croiser personne. De toute façon, il avait payé une fortune une suite d'où ils n'auraient pas besoin de sortir. Il y avait un super room service, une super vue sur l'océan..

Cecilia en fut toute retournée en la voyant d'ailleurs. Elle s'avança pendant que Lukas payait le garçon de chambre. Il la contempla de dos. Il savait ce que renfermait ces vêtements et il avait hâte d'y poser ses lèvres. Elle se retourna et le cœur de Lukas s'apaisa.

— C'est super tranquille. On risque pas de tomber sur notre fratrie ici ! J'ai presqu'envie d'aller me baigner !

— Il y a une piscine chauffée sur le toit. On peut y aller si tu en as envie.

— Moi, en maillot de bain ? tu m'as bien vu ou ??? Ils risquent d'appeler la SPA parce qu'un cachalot sera dans leur piscine.

— Arrête. Tu es très bien.

— Avec 10kg de moins, oui je confirme.

Lukas soupira et l'attrapa dans ses bras. Elle poussa un cri amusé et la posa sur le rebord du balcon.

— C'est le moment où je te dis que j'ai peur du vide ?

— C'est le moment où tu places ta confiance en moi, répondit Lukas. Je suis pas zoophile. Je ne couche pas avec des cachalots et putain je t'envie presque. Après ce week-end, tu sauras ce que c'est que d'être épuisé sexuellement par Lukas Littman.

Elle a pas fini de soupirer. Lukas eut raison. Elle soupira quand il l'embrassa sur le balcon, elle soupira quand ils couchèrent ensemble avant le repas et quand il l'entraina sur le toit pour une petite baignade. Il n'y avait personne. Lukas avait grassement payé l'hôtel pour qu'il privatise la piscine, pendant qu'elle téléphonait à son frère.

— Tu me diras combien je te dois ? Tu crois que je t'ai pas entendu au téléphone ? C'était très gentil de ta part.

— Tu me donnes le plaisir de jouer avec ton clito, ça me va très bien comme paiement. D'ailleurs j'ai hâte de continuer. Dès que tu auras fini de faire mumuse dans l'eau on y retourne.

— Toi quand tu parles de marathon, tu ne plaisantes pas !

Il ne plaisantait pas du tout et quand ils prirent un bain, Lukas posa la question qui lui brûlait les lèvres.

— Pourquoi tu as des cicatrices sur la cuisse ?

Elle ne répondit pas et il pencha la tête pour la regarder. Elle s'était figée.

— Je.. je me suis scarifiée au lycée et les marques sont définitives.

Sa voix était distante et elle tourna les yeux pour ne pas le regarder.

— C'est à cause de moi, pas vrai ? Et du surnom que je t'ai filé ?

Elle ne répondit rien et Lukas ressentit vraiment de l'effroi.

— Je suis désolé.

— Ce n'est pas de ta faute Lukas. Je n'allais pas bien à cette époque. Ce serait faux de le réduire à Cecilia le laideron. C'était un tout. Je ressentais trop de pression et je n'avais aucun point d'ancrage. Je partais juste à la dérive. Je n'ai pas envie d'en parler. Ça va juste gâcher le week-end.

— Il n'empêche.. je suis désolé. Et en apprendre plus sur toi, je ne vois pas en quoi ça gâcherait le week-end. T'es la sœur de mon meilleur ami après tout.

Il la laissa reposer sur lui, en silence. Il ne savait plus vraiment comment faire pour le rompre et il se dit qu'elle finirait par le faire. Elle se retourna et le scruta, les yeux un peu embués de larmes.

— J'ai tout gâché, pas vrai ?

— Bien sûr que non. On ne se rend juste pas compte quand on donne un surnom à quelqu'un des conséquences. On veut juste faire rire les autres. On ne pense pas que la personne derrière peut prendre une lame pour se faire ça, qu'elle pourrait se tuer.

— Tu étais un enfant.

— Non, arrête. J'étais au collège et j'ai continué bien après ça. Je n'ai jamais songé une seule fois aux personnes à qui je filais des surnoms méchants devant les autres. Pas une seule fois. Je pensais que ça n'avait aucune conséquence. J'en avais strictement rien à faire. Je suis un connard Cecilia.

— Je ne vais pas te dire le contraire. T'es un sacré connard et je sais comment tu vas te faire pardonner...

Elle joignit leurs lèvres et passa ses bras autour de son cou.

— Tu me donneras autant d'orgasme que de surnoms déplacés que tu as donné.

— Malheureusement, il faudrait une bonne semaine. Au moins.

— Et alors ?

Lukas se vit très nettement avec Cecilia dans son lit tous les soirs et se réveiller tous les matins avec elle dans ses bras.

— Sexuellement parlant, toi et moi, ça marche vachement bien non ?

Elle avait raison. Ça marchait même du tonnerre de Dieu. Comme si une force supérieure les avait parfaitement assortis sexuellement. Elle était un fourreau idéal pour son épée et réagissait à la moindre de ses caresses et inversement. Ils étaient dans le bain depuis longtemps et pourtant la température ne cessait d'augmenter.

— Et si on sortait de là pour que je te fasse l'amour proprement dans des draps ? Tu as passé l'âge de rester dans une baignoire.

— Dis tout de suite que tu es vieille.

— Tu as dépassé la trentaine, la retraite avance à grands pas.

Elle lui jeta de l'eau à la figure et il l'embrassa. Il se redressa, sortit de la baignoire, s'essuya et noua la serviette utilisée autour de ses hanches. Il ne voulait pas regarder Cecilia. Il savait qu'elle le matait et se demandait : Comment j'ai fait pour avoir un mec pareil entre mes cuisses ? Lukas finit par lui présenter une serviette chaude avec laquelle il la frictionna de haut en bas.

Il était près de 19h quand ils décidèrent de sortir du lit pour aller dans le restaurant donnant sur la mer. Cecilia avait envie de se dégourdir les jambes, et ce fut avec plaisir qu'il l'emmena se promener. Il lui avait proposé son bras et tiré sa chaise dans le restaurant. Il ne se laissait jamais de détailler ses traits. Il la trouvait plus épanouie. Ce devait être le sexe sûrement.. Ou alors c'était sa présence à lui.

— Bon, parlons sérieusement. C'est quoi ton salaire ?

— 100 000 l'année.

Lukas avala de travers et toussa fortement.

— Putain tu gagnes plus que moi.

— Je le sais. Mais je te l'ai dit, j'ai un grand train de vie et je donne de l'argent à mon frère aussi. Il était en totale galère ces derniers temps. Il ne te l'avait pas dit, pas vrai ?

— Pas du tout. Sinon, il serait venu vivre avec moi à l'appartement. En même temps, ricana Lukas, il ne m'a pas dit non plus qu'il baisait ma sœur donc bon...

— Parce que tu lui as dit pour nous deux peut-être ?

Lukas releva les yeux et lui fit comprendre que c'était différent pour eux.

— J'étais au courant depuis longtemps que Benjamin craquait pour ma sœur. Je l'ai toujours su au fond de moi. Il la suivait comme son ombre, il balbutiait comme un idiot et la regardait toujours sortir ou entrer de la pièce. Elle était son ultime fantasme. Luzia... je sais pas ce qu'il a dit ou fait pour qu'elle le regarde autrement que comme mon meilleur ami. Ou peut-être qu'elle a toujours craqué pour lui. Je ne sais pas trop. Autant j'ai souvent raconté à ma sœur mes histoires, autant elle, elle est toujours restée très discrète jusqu'à ce que ça devienne sérieux. Je ne pensais pas deux secondes qu'ils pourraient être amants tu vois ou vivre ensemble, mais... Luzia fera tout pour que ça marche, ça je le sais.

— Tu as une admiration folle pour ta sœur.

— Oui. Je l'admire et je l'aime énormément. Je ne m'en suis jamais caché. Je pense même que mes collègues doivent être saoulées par moi à force de m'entendre parler d'elle, sourit-il.

— Je trouve ça craquant personnellement. Tu es un connard en apparence seulement, je sais que tu as cœur en or. Tu me le confirmes.

Il attrapa sa main. Il était perdu. Il ne savait pas pourquoi il se comportait comme ça avec elle, alors que dans son esprit, celle qui comptait vraiment, c'était Adeline. Il n'avait pas eu de telles pensées envers une femme depuis Emy, la fille avec qui il sortait en deuxième année de fac. Il l'aimait follement. Quelle putain d'erreur. Il n'avait pas pensé à elle depuis des années, pourquoi il y repensait à ce moment précis ? Cecilia le regardait pour qu'il réponde et il eut un petit sourire.

— Je suis bien un connard, et le peu de cœur que j'ai bat sûrement pour les miens, et c'est tout, Cecilia, ne te fais pas trop d'illusion.

— C'est déjà beaucoup. J'ai connu des connards qui ne pensaient qu'à leur gueule.

Elle commença à lui faire une liste de tous ces hommes et même Lukas en fut assez choqué. Elle avait été souvent maltraitée et il comprit avec certitude qu'il irait rejoindre la longue liste. Il n'avait que ce week-end pour être un homme bien. Le soir même au lit, il ne se contenta pas de vulgairement la baiser. Il décida de lui faire l'amour, de partager un moment particulier avec elle. C'était intéressant de s'ouvrir un peu, les sensations... tout était différent. Il eut l'impression d'être un autre homme, de faire ça pour la première fois.

— Tout va bien Lukas ?

— Oui. Pourquoi tu poses la question ?

— Tu étais différent c'est tout.

— Et..

— C'était bien. Super bien même. Plus de sensations, moins de performance. Vraiment... extraordinaire. Tu es doué. Vraiment doué.

Il posa sa tête sur elle, entre ses seins et elle le prit dans ses bras. Elle posa une main dans ses cheveux et le massa légèrement. C'était vraiment très agréable, il ne pouvait pas dire le contraire. En se réveillant le lendemain, elle n'était plus là. Il était un peu perdu, mais il a retrouva, avec une tasse à la main lorsqu'elle revint de la petite terrasse. Elle avait appelé le room service apparemment et elle retourna sur le lit. Il l'embrassa et elle se pelotonna contre lui. Il allait passer un super week-end et effectivement, quand il rentra chez lui, le dimanche soir, il était revigoré, d'autant plus qu'il avait un message d'Adeline qu'il n'avait pas remarqué.

« Et sinon... vous avez quelqu'un dans votre vie ? »

Cette petite phrase fit battre son cœur plus rapidement.

Trop rapidement peut-être.

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