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IX

Il n'avait plus de nouvelles d'Adeline depuis maintenant trois jours. Il avait répondu au message assez rapidement d'ailleurs que non il n'avait personne, du moins rien d'important, et depuis il n'avait plus eu de nouvelles. Ça le minait assez et aucune phrase pour son article ne trouvait grâce à ses yeux. Il avait essayé de faire un truc culcul mais Winnie l'avait refusé encore une fois. Elle ne le retrouvait pas selon ses dires.

— Qu'est-ce que tu as ? Je t'ai connu en meilleur forme. Je retarde un max la publication pour toi, tu le sais n'est-ce pas ? Il me faut ton papier samedi, dernier délai.

— Tu l'auras. Je ne faillirai pas à ma mission divine.

Elle se mit à rire et lui demanda d'aller lui chercher un café histoire de le détendre un peu et de lui donner un peu d'inspiration. Il arriva au café de Frank et eut la surprise de voir Cecilia. Elle était avec sa sœur Luzia. Cette dernière lui fit signe de venir les voir. Il les embrassa toutes les deux sur la joue et eut l'impression que Cecilia était froide.

— Tu es pas censé bosser ?

— Je suis envoyé par ma boss chercher des cafés. Elle veut une commande spéciale. Et toi ???

— Meilleurs muffins au spéculoos de la ville. On te voit ce soir à la fête des parents ?

— Heu... j'ai pas le choix je crois.

— Tu emmènes ta petite amie avec toi ?

Lukas, après un regard furtif vers Cecilia demanda en soupirant à sa sœur de qui elle parlait.

— La petite stagiaire là, Marjorie c'est ça ? Celle que tu as emmené à l'expo et chez toi. Tout à l'heure j'ai entendu tes collègues, Maria et Caro en parler. J'étais juste derrière elle dans la queue. Elles avaient l'air de dire que c'était sérieux et que tu ne leur avais jamais présenté personne ? En cinq ans ?

Lukas leva les yeux au ciel et remarqua la main crispée de Cecilia autour de son gobelet. Il avait envie de lui dire que c'était faux, que ce n'était pas sa copine et de l'embrasser dans le cou.

— Arrête de colporter des rumeurs, je suis pas en couple avec ma stagiaire. Tu me connais mieux que ça.

Il voulait qu'elle se taise mais il ne pouvait pas lui hurler de la fermer dans le café.

— Je ne fais que répéter ce que j'ai entendu. Je suppose que tu m'appellerais si tu avais quelqu'un dans ta vie.

— Comme tu m'as prévenu pour Ben et toi, je suppose, ricana-t-il.

Frank lui apporta sa commande et le téléphone de Luzia sonna. Elle s'éloigna en lui faisant comprendre que la discussion n'était pas finie. Lukas se retourna vers Cecilia.

— Tu viens chez mes parents ?

— Je n'ai pas trop le choix moi non plus.

— Tu passes chez moi ce soir ? Après je veux dire ? On rentre ens..

— Je ne peux pas j'ai du boulot pour la fac, l'interrompit-elle.

Ton froid. Okay. Il hocha la tête, vexé du si peu d'enthousiasme dont elle faisait preuve. Il finit par tourner les talons en lui souhaitant une bonne journée. C'était quoi son problème au juste ? Comble de l'agacement, il croisa Marjorie dans l'ascenseur. Elle lui fit un petit sourire en coin, mais Lukas n'avait pas envie d'être sympathique. Il plongea sur son téléphone comme s'il avait une chose urgente à faire. D'ailleurs Benjamin l'appela à ce moment là.

— J'ai besoin d'un conseil, urgent.

— Je t'écoute Ben.

— J'ai cru comprendre que ta sœur voulait un cadeau à la Saint Valentin. Et je sais pas quoi faire ??? Et comme le bijou a largement sauvé la situation, je me suis dit que...

— Fleuriste, deux bouquets l'un avec lequel tu feras un chemin vers la salle de bain où tu auras préparé un bain bien chaud. Elle aime pas l'eau tiède. Tu la laisses se détendre avec un bon verre de vin français et la bande son de Narnia. Elle adore. Après tu prépares le dîner, t'es pas trop mauvais pour ça.

— Connard.

— Merci. Ensuite, pour le cadeau, je pense tu peux taper dans l'édition limitée de Harry Potter. Elle est fan et je sais qu'elle ne l'a pas. Et comme je suis un mec absolument génial, je peux te dire que l'auteur est dans notre ville pendant deux jours, à l'hôtel Astoria. Si tu te démerdes suffisamment bien, tu pourras le faire dédicacer et là, biiim. Tu peux même la demander en mariage au passage, elle dira oui.

— Merci bro. C'est parfait. Et toi ?

— Moi ?

— Ça s'est arrangé avec la fille dont tu me parlais là ?

— Non. Enfin pas vraiment.

La porte de l'étage s'ouvrit et Lukas se rendit à son bureau après avoir confié le café pour Winnie à la stagiaire.

— C'est compliqué, continua-t-il. Elle ne me donne plus de nouvelles depuis trois jours. Je pense que j'ai dit une connerie mais je ne sais pas trop quoi. Enfin bref. Je l'ai jamais rencontré de toute façon. On te voit chez mes parents ce soir, j'imagine ?

— C'est pas tout à fait chez eux si j'ai bien compris Zia'. Attends, j'ai un message avec l'adresse. Tu as de quoi écrire ?

Il lui dicta l'adresse et Lukas finit par raccrocher. Il appela sa mère pour confirmation et se replongea sur son papier. Il ne savait pas quoi changer, il se sentait un peu vide à l'intérieur de lui. Adeline ne lui parlait plus, Cecilia faisait la gueule. Il avait fait quoi pour que les filles lui tournent le dos ? Était-ce la vengeance divine pour avoir maltraité tant des leurs ?

Il envoya un message à Adeline pour savoir si elle avait avancé sur le nouveau tableau dont elle lui avait parlé et il se repencha sur son article. Il n'avait pas le droit d'être mièvre, il n'avait pas le droit d'être sarcastique, il devait trouver le juste milieu. Il attrapa son carnet, se rendit dans la salle de pause, sa musique dans les oreilles et resta. Il tenait un truc, son intuition de journaliste lui hurlait de continuer sur cette voie. Il y travailla toute la journée, ratura et fut au moins satisfait du premier paragraphe à la fin de sa journée.

Il appela sa sœur alors qu'il était sur sa moto pour savoir s'il devait mettre un costume ou venir en baskets. Quand elle lui confirma que le costume était de rigueur, il était déjà chez lui. Il retira son casque dans l'ascenseur qui le menait chez lui. Il n'allait pas faire d'effort. Costume gris ceintré, nœud papillon coloré. Fun et décalé. C'était parfait pour aller chez sa mère. Il attrapa un morceau de fromage à trainer dans son réfrigérateur et attrapa les clefs de sa voiture.

La fête de ses parents avait lieu dans l'un des plus beaux hôtels de la ville. Le contraire l'eut étonné de la part de sa mère. Il ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ça mais Winnie lui avait demandé un petit encart pour la section mondaine du site.

Sa mère l'accueillit à bras ouverts, magnifique, comme d'ordinaire.

— Lukas ! Mon chéri ! Tu as maigri non ?

— Non Maman.

— Tu manges suffisamment ?

— Bien sûr, sinon tu sais bien que je viendrai tous les soirs à la maison si ce n'était pas le cas. Luzia et Ben ne sont pas arrivés ?

Elle lui désigna gentiment l'intérieur de la salle et après avoir salué convenablement son père, il se dirigea vers eux une fois repérés. Ils parlaient vivement et ils se turent quand Lukas arriva.

— Dispute de couple ? Je dois fuir ou ???

— Benjamin ne veut pas faire de bébés avec moi, bouda sa sœur.

— Tu as raison Ben. Pourquoi faire un bébé avec une tarée pareille ? Je veux dire, elle est affreuse, elle est bête. Elle serait une mère horrible.

— Arrête, Lukas, fit son meilleur ami d'un ton sérieux. Y'a pas de femmes plus extraordinaires que ta sœur, et c'était pas le propos. Ça ne me dérange pas d'avoir un enfant avec toi, mais je ne veux pas le faire tant que je suis aussi mal payé. Je ne veux pas que tu sois la seule à subvenir à ses besoins c'est tout.

Luzia se suspendit à son cou.

— Oh mon chaton, je ne disais pas ça pour tout de suite, je parlais dans l'avenir, et puis... l'argent, ça n'a pas d'importance tu sais.

— Pour moi si, un minimum. Je veux être capable de te donner la vie que tu mérites.

Ils s'embrassèrent et Lukas toussa.

— Comme la crise est passée, est-ce que vous...

Heureusement qu'ils ne l'écoutaient pas puisqu'il venait de voir Cecilia arriver et avait perdu la suite de sa phrase. Elle portait une robe bleue marine mettant en valeur son décolleté et ses épaules et ses jambes semblaient infinies avec ces hauts talons. Époustouflante. Il laissa sa sœur et marcha d'un pas assuré vers elle.

— Canon cette robe.

— Merci.

Il ne comprenait pas son brusque changement d'humeur, mais il mit ça sur le compte du stress et des hormones. Il lui tendit son bras pour la mener vers Ben et Luzia mais elle le dédaigna et marcha seule. Okay. Il attrapa quatre coupes de champagnes et en donna une à chacun. Il en profita pour trinquer avec Cecilia. Il n'y lut pas la complicité qu'il espérait voir. Il avala sa coupe, amer, et entendit sa mère l'appeler. Il se retourna et crut qu'il allait faire une crise cardiaque. Marjorie était à côté d'elle, dans une robe rouge foncée encore une fois. Elle détonnait avec le reste. Putain. Sa mère parla mais il n'entendit même pas. Sa colère commençait à monter mais il ne voulait pas le laisser paraitre. Seulement quand sa mère employa le terme « ton amie » qui voulait dire : « ta compagne », Lukas sortit du brouillard dans lequel il était depuis quelques minutes.

— Je peux savoir ce que tu fous là ? Il ne me semble pas que tu aies été conviée.

— Lukas ! s'exclama sa mère. Je te signale que lorsque je vous ai invité, cela comptait bien évidemment un +1 ! Cesse de te comporter comme un goujat en public, veux-tu ?

— Maman, je...

Elle leva la main et Lukas se tut. Il se contenta de fusiller Marjorie du regard. Il attrapa une seconde coupe de champagne.

—- Je présume que Winnie voulait que tu sois là pour l'encart mondain, apprendre à te tenir dans la bonne société. Tu viens de rater ton entrée, Marjorie, rétorqua-t-il sarcastique. Règle numéro 1, on ne se présente pas soi-même, on attend d'être présenté, à moins de faire partie d'un membre de l'élite. Dans ce cas, on est déjà potentiellement connu et on peut se présenter.

— Lukas ! le reprit sa sœur. Désolée Marjorie, il est insupportable depuis quelques jours. Venez avec moi, on va vous chercher un verre.

Elle lui prit le bras et s'éloigna avec leur mère. Benjamin posa son bras sur les épaules de son ami.

— Tu es pas qu'un peu dans la merde, je vais limiter la casse du côté de la gamine. À tout'.

Lukas avait les yeux rivés sur Marjorie et quand il avala un peu d'alcool, il croisa le regard de Cecilia et son sang ne fit qu'un tour.

— Tu avais raison. T'es vraiment qu'un gros connard.

— Je...

— Tu... tu as osé m'emmener en week-end alors que tu as une petite amie ?

— Cecilia c'est pas ce que tu crois...

Il était effrayé qu'elle puisse penser ça de lui.

— Tu as couché avec elle oui ou non ? demanda-t-elle d'un ton impérieux.

— Oui, répondit-il avec amertume.

Elle tourna les yeux et il vit une vive émotion dans son regard. Ses yeux brillaient mais d'amertume et de tristesse.

— Tu as fait de moi une maîtresse ? siffla-t-elle. Sérieusement Lukas Littman ? C'est quoi ton putain de problème ? Je suis pas une femme comme ça.

— Je sais que tu n'es pas comme ça et ce n'est pas du tout ce que tu crois. Elle n'a pas d'importance, elle n'en a jamais eu..

— Aucune femme n'a d'importance à tes yeux, à vos yeux. Les frères Littman peuvent avoir qui ils veulent quand ils veulent, pas vrai ? Je pensais que tu étais différent de ton frère, mais tu es le même, peut-être même pire, parce que Ludwig, lui au moins, était ouvertement un vicieux. Alors c'était quoi ton délire à toi ? Coucher avec une petite grosse ? Comme ton ignoble frangin au lycée ?

— Lia... écoute-moi... la supplia-t-il.

Elle leva aussi sa main pour le faire taire et une implacable détermination se lisait sur son visage et dans ses yeux.

— Il n'y a plus de Lia qui tienne. Je ne veux plus jamais te voir. Dès que je peux, je quitte cette soirée et je te raye de ma vie.

— Cecilia. Ne réagis pas comme ça.

— Ne réag...

Il voyait la colère la prendre. Ses sourcils se froncèrent, sa mâchoire se contracta et ses lèvres se serrèrent. Ils auraient été seuls, il se serait pris une gifle.

— Pourquoi tu as couché avec moi ? Tu avais l'intention qu'on soit un couple quand tu m'as prise sur mon canapé y'a une semaine ? Ou tu voulais juste te décharger ?

Il ne savait pas quoi répondre et visiblement, il mit trop de temps à sortir un mot, puisqu'elle posa sa coupe sur un plateau qui passait.

— N'essaye pas de mon contacter ou de forcer le destin pour me croiser. C'était la dernière fois qu'on se parlait.

— Cecilia..

Elle tourna les talons et s'enfonça dans la foule, laissant Lukas avec mauvais sentiment à l'esprit. C'était la dernière fois qu'on se parlait. Il se sentait vide. Son père arriva vers lui avec des amis à lui et il dut faire bonne figure. Après tout, il était un connard, non ? Il ne devrait pas se mettre mal pour Cecilia. Il sentit une main près de son coude et il vit Marjorie. Il la présenta comme sa stagiaire dans son magazine et l'ami de son père sourit.

— Tu es très consciencieux dans ton travail.

— J'essaye en tout cas, et apprendre à ses stagiaires comment se comporter ça fait partie du travail.

Ils continuèrent à parler et il ne se préoccupa pas de la fille à son bras. Il n'en avait rien à faire. Elle était une potiche de plus. Néanmoins, quand il l'entendit parler, sa colère remonta d'un bond. Il tourna les yeux et il vit que certaines personnes dansaient. Il sourit à ses interlocuteurs et l'invita. Il la ramena contre lui.

— Tu es bien, là ? Marjorie ?

— C'est vraiment une belle soirée Luk'.

Luk'... C'était une autre voix qu'il entendait avec son surnom et son vide intérieur s'agrandit encore un peu plus. Il approcha un peu plus Marjorie de lui

— Très bien, j'en suis ravi, profites-en bien, parce que c'était la dernière pour toi, lâcha-t-il sèchement. Je n'aime pas qu'on me force la main et non seulement tu m'as imposé ta présence alors que je ne voulais pas te voir, mais en plus de ça, tu as osé te présenter à ma mère comme étant ma petite amie.

Le visage de Marjorie se décomposa et Lukas sourit largement.

— Non, continue de sourire, ne cesse pas de sourire Marjorie, lui ordonna-t-il. Profite de ta dernière soirée perso avec moi.

— Mais Lukas...

— Nous n'avons jamais été un couple, assena-t-il en souriant et en la ramenant contre lui. Je n'ai jamais eu l'intention de faire de toi ma copine. Jamais. Depuis qu'on a été cherché des cafés y'a pratiquement trois semaines, je voulais te mettre dans mon lit et c'est ce qui est arrivé. On s'est bien amusé et maintenant c'est terminé. Toi et moi, on aura une relation strictement professionnelle à partir du moment où tu quitteras cette fête.

— T'es un salaud. Quand je pense que tu as pris ma virgin...

— Je t'interromps. Tu me l'as offerte, même que tu as insisté pour qu'on couche ensemble. Tu croyais que j'étais ce genre de mecs ? à rester avec la vierge qu'il a défloré ? Spoiler Alert : C'est rare les mecs comme ça. Ceci dit Marjorie, je te remercie. Merci pour ces moments de baise. On rigolait bien et comme je sais que je suis le premier, je dois t'avouer que ton don, c'est les pipes. Tu les fais super bien. Tu es un plan cul formidable et je suis certain que tu trouveras un mec qui t'aimera pour autre chose que ce que tu as entre les cuisses. Mais ce mec ce sera jamais moi.

Il lui releva la tête et l'embrassa sur la joue.

— N'oublie pas. Dès demain, on reprend une vie normale, comme si rien de tout ça n'avait existé. Et tu trouveras un type rapidement maintenant et vois le bon côté des choses, tu sais exactement ce que tu aimes en terme de sexe et en terme de mec.

Elle le repoussa brusquement, outrée et tourna les talons. Il l'observa quitter la salle et se rendit auprès du bar pour se faire servir un whisky. Sa soirée ne serait totalement réduite en cendre. Il allait au moins se prendre une bonne cuite pour oublier tout ça et ne pas songer à ces derniers mots de Cecilia...

N'essaye pas de mon contacter ou de forcer le destin pour me croiser. C'était la dernière fois qu'on se parlait.

La dernière fois.

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