Il cligne plusieurs fois les yeux. Elle est magnifique. Les cheveux d'un noir ondulés en cascade le long de son dos. Cette robe noire mettant en valeur ses hanches, ses fesses, sa silhouette parfaite. Qui est-elle ? Et dire qu'il avait failli ne pas venir à cette fête de gamin. Il aurait manqué cette créature. Je vais me la faire se dit-il.

Il s'avance vers elle, il avait l'habitude avec les femmes. Il connaissait son pouvoir de séduction. Un métis aux yeux marron miellé, ça fait craquer. Elle est encore plus belle de près. Ses lèvres sont pulpeuses sans aucun défaut. Son visage en amande fait ressortir la forme de ses yeux. Il la regarde être enivrée par la musique, les yeux fermés. Il tente de lui dire bonjour, mais elle ne l'entend pas. La musique est bien trop forte. Il pose sa main lentement sur son bras. Elle ouvre ses yeux très lentement, il a l'impression que son geste dure une éternité avant que ses pupilles ne croisent les siennes. « Waouh ! » Il a un mouvement de recul. « C'est quoi ça ? ».

Son cœur bat à mille à l'heure. Il m'a touché ! Elle ouvre grand les yeux. « Salut ! Tu veux bien aller dans la cuisine avec moi ? Chercher un verre ? » Elle reste là, bouche bée. C'est à moi qu'il s'adresse ? « Hé, ho, il y a quelqu'un » dit-il en agitant sa main devant son visage. « Oui. » Dit-elle avant d'esquiver la foule pour aller dans la cuisine. « Tu bois quoi ?

— Je ne sais pas... Je... Ce que tu veux.

—         Ok... » dit-il en levant les sourcils.

Merde ! Lucy attention... Si tu continues comme ça il va te trouver bizarre. se dit-elle en se pinçant discrètement la jambe pour tenter de dissiper l'effet de l'alcool. Il lui tend le verre, elle l'attrape et trempe ses lèvres aussitôt. Il rigole en regardant sa grimace. « Tu m'as dit ce que je veux... Tu n'aimes pas le whisky ?

— Si... Je suis juste un peu surprise.

— Ah d'accord ».

Elle boit son verre d'un trait. Il a les cheveux ondulés court, à la lumière de la cuisine ses yeux sont marron clair. Il faut dire ce qu'il est, il est très séduisant, avec son t-shirt blanc qui laisse entrevoir ses abdominaux. L'alcool, ne tarde pas à lui monter au visage. Elle avale difficilement sa salive, sa langue est pâteuse et lourde. « Tu t'appelles comment ?

— Lucy et toi ?

— David. Tu es vraiment très belle. »

Elle s'étouffe presque en avalant sa salive. Qu'est qu'il a dit. « Ça va ?! » dit-il en lui tapotant doucement le dos. Elle s'excuse gentiment et court presque dans la salle de bain. Décidément, elle est spéciale se dit-il en la regardant partir. Il me la faut.

Elle se regarde dans le miroir puis s'effondre sur le sol. La bile lui monte à la gorge. Elle vomit tout l'alcool ingurgité plus tôt avant de s'endormir, là, à même le sol.

Elle se réveille difficilement dans le lit de son ami. Elle avait la tête qui tourne et la bouche sèche. Elle tente de se lever, mais sa tête lui fait un mal de chien. « Bonjour belle au bois dormant ». Elle tourne la tête vers la source du bruit. « Hum...

— Tu as perdu la parole ?

— Hum !

— Tu as vomi dans la salle de bain et tu t'es endormi à côté » dit Sophie en éclatant de rire. Qu'est-ce que tu as bu comme ça ?

— Je ne sais pas du whisky...

— Règle numéro un, on ne mélange jamais les alcools

— Mais je ne savais pas c'est... Comment il s'appelle déjà...

— Tu as parlé avec un garçon !

— Oui... Enfin non...

— Comment il s'appelle !

— Hum... C'est David.

— David ? Le David ?

— Comment ça le David ?

— Le beau métis ?

— Oui. »

Sophie pousse un cri de joie. Je lui fais signe d'arrêter de crier en lui montrant ma tête. Elle met sa main devant sa bouche et chuchote des excuses. Elle me lance un regard plein de malice. « Tu vois ! C'est la robe et mon maquillage qui ont fait tout le travail ! Je vais faire en sorte que tu revois ce gars.

— Non... Ne fais pas ça !

— Arrête, c'est un beau mec ! Tu as de la chance. » lui dit-elle en lui faisant un clin d'œil.

Quelques semaines plus tard, la vie a repris son cours depuis la dernière soirée. Lucy a beaucoup changé en peu de temps. Sophie a tenu promesse en mettant en contact les futurs amoureux. Un peu timide au départ, Lucy buvait de plus en plus d'alcool pour masquer sa timidité, grâce à son nouvel ami, elle se sent plus en confiance et prête à affronter le monde. Elle dormait de plus en plus chez son amie Sophie qui lui prenait des vêtements pour la mettre un peu plus en valeur.

Qu'elle est belle en jupe, ses longues jambes fines, son petit nombril pour le plus grand bonheur des yeux du monde. David et Lucy se voyaient de plus en plus après les cours, toujours un petit verre d'alcool pour l'accompagner lors de ces sorties en amoureux.

Cet alcool, qu'elle va chercher presque tous les jours. Elle pousse la porte du magasin en faisant un bruit monstre. Elle déambule dans les rayons avec son panier rouge à la recherche d'étoile, elle sourit, rit aux l'éclat en les attrapant les unes après les autres. Elle doit parfois se mettre sur la pointe des pieds, tendre le bras, ouvrir la main pour saisir les plus résistantes dans un grognement.

Elle cache les bouteilles sous son lit, ça fait bientôt plus d'un mois qu'elle n'a pas eu une réelle conversation avec sa mère ou sa sœur. Elle s'en fiche. Elle balance un bonjour lace, avant de courir dans sa chambre et se jeter sur le lit. Elle appuie sur son smartphone et lance l'appel. « Salut Sophie !

— Re, ma belle !

— Alors, tu as passé une bonne journée avec David ?

— Oui ! Demain, il veut qu'on aille chez lui !

— C'est génial ! Ma petite Lucy va devenir une femme ! Tu mets la robe que je t'ai prêtée l'autre jour.

— Sophie, je ne sais pas si je suis prête.

— Écoute, on n'est jamais réellement prêt.

— Oui, mais...

— Stop ! Je te vois venir ! Ne fais pas ta gamine ! Bois un verre avant et ça va bien se passer. »

Les jambes le long de son corps, c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans la maison d'un garçon. Son cœur cogne dans sa poitrine. Pourquoi avait-il accepté ? Pourquoi fallait-il qu'elle le trouve si craquant. Il l'invite à s'asseoir sur son lit.

« Ne t'inquiète pas, il n'y a personne chez moi à cette heure-ci. On a tout notre temps. » Elle ne répond pas. Elle se contente de s'asseoir sur le lit. « Tu veux boire quelque chose ? J'ai du whisky si tu veux ? » Elle soupire de soulagement silencieusement. C'est pile ce qu'il fallait pour la détendre. Elle acquiesce de la tête. Il revient quelques minutes plus tard avec le whisky et deux verres. Elle boit son verre d'un trait. « Tu aimes ça le whisky !

— Oui... » Dit-elle.

— Donne-moi ta veste, je vais la poser sur la chaise. »

Elle le lui tend. Avec un peu d'alcool dans le sang et la robe de Sophie, elle se sentait sûre d'elle. C'est une robe blanche qui cache tout juste ce qu'il faut, ni trop peu, ni pas assez. « Tu es vraiment magnifique » dit-il en se rapprochant d'elle pour l'embrasser. « Je peux te prendre en photo ? »

Elle hésite quelques instants, mais en voyant sa petite tête boudeuse, ses yeux marron clair, elle cède. Elle ne pouvait rien lui refuser. Après plusieurs clichés, il lui demande de prendre des poses un peu plus aguichantes. « Je ne sais pas faire ça... David...

— Mais si, mon cœur ! Tu sais le faire ! Laisse-toi aller. Tu es très vraiment trop belle, ma petite princesse ».

Elle rigole doucement. « Bon, j'essaye, mais tu ne te moques pas !

— Promis ! »

Elle se penche en avant, pour lui montrer son beau décolleté plongeant, avec le souci du détail. Elle mord la pointe de sa langue pour paraître encore plus attirante. Elle sourit de plus belle et dire qu'il y a trois mois en arrière, elle aurait été incapable de faire une chose pareille, mais la voilà plus naturelle que jamais, plus sexy que jamais devant cet homme et son appareil photo.

Il lui ressert un verre qu'elle boit aussi vite. La tendre chaleur de l'alcool se diffuse dans son corps « Encore bébé ! » dit-il. Elle laisse tomber une bretelle le long de son épaule, puis l'autre. Nouvelle photo ! « Vas-y bébé, retire là ». Elle laisse tomber la robe à ses pieds, elle n'a pas mis de soutien-gorge, pas besoin avec cette robe. Elle est face à lui avec un boxeur en dentelle noire. Elle tient sa poitrine entre ses mains. Nouvelle photo. « Waouh ! Tu es... » Il pose son portable sur son bureau et se dirige vers elle « Incroyable ! ».

Ses mains se posent sur son corps avidement, il l'embrasse et caresse ses fesses lentement. Puis la pousse sur le lit. Elle glousse. Il se déshabille habilement. D'un geste un peu trop rapide, il retire son boxeur noir en dentelle. « Attends...

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Je ne l'ai jamais fait !

— Elles disent tout ça...

— Non, c'est vrai... »

Il plonge son regard dans le sien, puis l'embrasse sur le front. « Je suis ton premier ?

— Oui...

— Lucy ! Tu es fabuleuse. Je me sens flatté. »

Sans lui laisser davantage de répit, de négociation, de conversation, il glisse un doigt à l'intérieur de son être. Il fait plusieurs mouvements de vas et viens. Lucy ferme les yeux, elle ne comprend pas tout de suite les nouvelles sensations qui traversent son corps. « Oui bébé, voilà, laisse-toi aller ».

Il pose ses lèvres sur les siennes. Elle est délicieuse. Il écarte un peu plus ses jambes, elle ouvre les yeux et tente de le repousser doucement « Laisse-moi faire » dit-il. Sa voix et l'alcool assombrissent sa volonté. La pénétration, lui brûle la chair et lui arrache un cri. Elle tente de nouveau de le repousser, mais rien n'y fait, il ne s'arrête pas et continue son mouvement de vas et viens. Elle gémit de douleur. Il n'entend pas. Quelques minutes plus tard, une sensation de bien-être s'empare d'elle, tout semble si loin. Rien ne sera plus jamais comme avant.

Il lui fait un baiser sur la bouche et la regarde partir. Elle est vraiment trop bonne cette fille. Il se rallonge sur le lit son portable à la main. Il laisse défiler les photos de Lucy. Il sourit. Je suis vraiment un homme chanceux. La photo d'elle juste avec son boxeur, la poitrine dans les mains, l'excite aussitôt. Il ne pouvait pas garder un tel bijou juste pour lui. Il lance WhatsApp, sur la conversation "les thugs". Il sélectionne la photo, son visage, ses formes, son corps, son être, sa beauté... Envoyé. Les réactions ne se font pas attendre.

(...)