Bonsoir ! alors enfait j'avais le chapitre depuis un moment mais j'avais complètement oubliée de le poster j'en sis navrée ;-; donc voici la fin de l'histoire toujours écrite par JFoulani, on l'applaudit tous pour sa participation dans Lucifer ! *bruits d'applaudissements* ^^. 

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Un mois s'était écoulé. San avait fait de son mieux pour retarder ce moment mais la date fatidique était arrivée. Aujourd'hui, il partirait affronter son destin. Même si, sans Woo, il n'avait plus le même goût. Il aurait voulu que son petit-ami soit assis là, sur son lit, à lui parler de futilité et de toutes les choses incroyables qu'ils avaient prévu de faire. Mais, à la place, il y avait son chat qui le fixait, d'un regard perplexe.

Parce que, même lui ne savait pas pourquoi son maître était si triste ce matin. San n'avait pas touché à ses œufs au plat. Il les avait pourtant cuisiné pendant un bon quart d'heure. Chaque fois qu'il surveillait la cuisson, il se perdait à penser à Woo et le tout brûlait. Le tout partait en fumé, comme son cœur. Il avait tellement mal. Le silence de Woo était une torture qu'il n'avait pas mérité de subir, qu'il n'avait pas envie de subir, mais il n'avait pas le choix. Monsieur et madame Jung avaient très mal réagi à l'homosexualité de leur fils. Ils avait mis San à la porte au plein milieu de la nuit et depuis, Woo restait silencieux.

San voulait juste savoir s'il allait bien. Juste pour que les maux de son cœur puissent s'apaiser. Mais l'on n'obtient pas toujours ce que l'on veut. San le savait. Ainsi, son chat bien en sécurité dans sa cage et sa valise en main, il quitta enfin son appartement. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres. Il avait passé de si bons moments ici. Mais pourquoi se sentait-il aussi...soulagé de le quitter? Peut-être parce que chaque pièce lui rappelait Woo: la salle à manger où ils révisaient, le canapé où ils s'enlaçaient, la cuisine où ils se taquinaient, s'embrassaient, se chamaillaient.

« Je donnerais n'importe quoi...juste pour l'entendre rire une dernière fois »

Une larme menaçait de tomber mais, heureusement, le son d'un klaxon le sortit de ses pensées. Il cacha sa peine et monta dans le taxi. Le trajet parut court. Dans tous les cas, San n'y prêta pas attention. Une fois la voiture arrêtée, il descendit, régla la course et entra enfin dans l'aéroport. Mais chaque fois qu'il faisait un pas, le temps semblait ralentir, l'air devenait lourd et le bruit des voix environnantes devenaient insupportable. Il ne se sentait pas bien. San n'avait pas vraiment mangé sainement ces derniers temps. Ses nuits étaient courtes et très agitées. Son corps n'en pouvait plus et commençait à le lâcher. Ainsi il s'assit, sans même s'en apercevoir sur une chaise. Pourquoi le nier? Tout allait mal. Il n'avait même plus envie d'aller à Paris sans Woo. Mais il n'avait pas non plus envie de rentrer chez lui. Et puis, il avait déjà rendu les clefs.

« San!!! »

Il leva instinctivement la tête. Ce n'était pas Woo. Mais, apercevoir ses amis s'approcher de lui, lui rendit le sourire.

« Hey, mais qu'est-ce que vous faites là? »

Seonghwa lui sauta dans les bras sans savoir que ce geste, a priori anodin, était exactement ce dont il avait besoin.

« On ne pouvait pas te laisser partir sans te dire aurevoir » lança Yeosang en lui tapotant l'épaule.

« Merci » San regarda timidement derrière eux, espérant encore voir l'objet de ses tourments.

« Pourquoi tu regardes derrière ? » demanda Jongho. « On ne te suffit pas, c'est ça? »

« Du calme monsieur le parano. »

« Me dis pas de me calmer, Mingi. Je suis une personne très demandée. J'ai dû réorganiser mon emploi du temps pour être ici. »

Les amis rigolèrent de bon cœur. Même San.

« Dites, vous...vous avez des nouvelles de Woo? »

Un silence de mort s'installa alors que chacun détournait le regard. San sentait bien qu'ils lui cachait quelque chose.

« Dites-moi s'il vous plaît. Je...je suis à bout. Je m'en veut tellement. Tout ça c'est de MA faute. Je n'aurais jamais dû aller à ce dîner. »

« Ne dis pas ça...ce n'était pas de ta faute! »

« Pourtant c'est vrai, Seonghwa! Et c'est affreux de ne plus lui parler. J'ai l'impression de mourir de l'intérieur. Il me manque tellement, putain. »

San avait réussi à émouvoir ses amis. Même le courageux Jongho avait la larme à l'œil. Et cela ne s'arrangera pas quand San craqua. Mingi le prit dans ses bras et il y pleura comme un petit garçon. Il pleura comme il ne l'avait fait pour personne sur cette terre, comme il n'aurait jamais pensé le faire. Mais ça faisait tellement mal. Son cœur contenait plus de douleur qu'il ne pouvait le supporter.

« Je suis désolé...d'être aussi faible. »

S'en était trop pour Mingi. Il se sépara de lui et le força à le regarder dans les yeux.

« On est là, nous. Je sais que Woo te manque mais tu dois aller de l'avant. Alors ravale tes larmes et prend cet avion!»

« Mais... »

« C'est ce je Woo aurait voulu. »

Il avait raison! San fit ses adieux à ses amis. Ils promirent de venir lui rendre visite et, alors qu'il montait dans l'avion, il avait enfin retrouvé le sourire. Mais tout ceci n'était qu'une illusion. Lorsqu'il arriva à Paris, San s'enferma dans son studio et n'en sorti plus. Certaines fois son téléphone vibrait mais il ne voulait pas répondre. Il avait fini par le noyer dans un verre d'eau.

Pourtant, aujourd'hui, il fallait sortir. La fac avait envoyé une lettre. Après deux semaines d'absences, il serait renvoyé s'il ne revenait pas. Ce n'était pas tout, il devait suivre des cours de soutien pour rattraper son retard. Donc il enfila une chemise bleu, un jean et sa mine la plus heureuse possible, avant de sortir. Il faisait beau mais il trouvait le soleil péniblement brillant. L'air était doux. Trop doux. Et le chemin trop long. Il atteint enfin sa destination : la bibliothèque où il n'avait encore jamais mis les pieds. Il devait attendre à la table trois son nouveau tuteur. Alors il s'assit et attendit en silence. Il y avait du monde dans la pièce et beaucoup d'entre eux étaient en mouvement. San détestait ça. Il voulait juste qu'ils s'arrêtent de marcher, qu'ils s'asseyent tous. Il était au bord de la crise d'anxiété.

« Je dois partir d'ici. »

Trop de bruit. Il se leva précipitamment et fonça vers la porte. Mais en sortant de la bibliothèque, il percuta un torse bien dur. Il s'empressa de s'excuser et de ramasser les bouquins de l'inconnu.

« Déso... »

Il leva la tête et se figea.

« Wooyoung? »

Une larme passa. Une larme que son beau Wooyoung s'empressa d'essuyer d'un revers de main. Puis il lui sourit. Il l'avait enfin trouvé, son San qu'il avait cherché partout depuis deux semaines.

« Mais comment... »

« J'ai fugué. Mes parents ne pouvaient pas comprendre à quel point je tenais à toi, San. Alors je suis parti. »

« Pour moi? »

« Pour qui d'autre je l'aurais fait? Tu es l'amour de ma vie. »

C'était comme si leurs peines respectives s'étaient envolé. Leurs lèvres se joignent en un intense baiser. Et, soudain, où ils étaient n'avait plus d'importance. Ils étaient enfin ensemble. Plus rien de comptait. Ils avaient tellement souffert ces deux dernières semaines mais cela avait valu la peine. Ils se prirent la main et San raccompagna Woo à sa chambre. Il vivait sur le campus, contrairement à son petit ami. En discutant un peu, ils réalisèrent que Woo était en fait le tuteur que San devait rencontrer.

« J'ai essayé de t'appeler quand j'ai atterri mais ton téléphone ne répondait pas. »

« Oui...il a été volé. » San menti en détournant le regard.

Mais Woo n'en croyait pas un mot. Pourtant, il n'insista pas. Il sourit juste.

« En tout cas, j'ai ma revanche, San. »

« Comment ça ? »

« Maintenant c'est moi qui donne les cours de soutien. »

Puis ils entrèrent en souriant dans la chambre. Maintenant, ils allait enfin pouvoir commencer à vivre mais, ensemble cette fois. Et ils en étaient sur, tout irait bien à présent. Parce qu'au fond tout ce dont ils avaient besoin c'était un peu d'amour.