Lovesick
-Putain !
Le brun jura avant de furieusement frapper dans un cailloux traînant dans la petite ruelle vide. Il sentit son cœur se serrer, et pris d'un affreux mal de tête se laissa choir contre un mur environnant, grommelant furieusement contre lui même.
Trempé par la pluie, il ne semblait pas y porter attention et resta assis sur le sol mouillé, muet, seul.
Seul
Parce qu'il l'était. Toujours seul, toujours sensé être celui qui souriait, le gamin, le mec immature impulsif, amoureux et heureux.
La blague
Heureux. Heureux. Il fut pris d'un fou rire. Lui heureux ? Personne ne se rendait jamais compte de à quel point il était blessé. A quel point il voulait hurler, à quel point il voulait pleurer, à quel point il se haïssait. A quel point il se haïssait...
Son cœur se serra, et il baissa les yeux, préférant jouer avec ses doigts espérant oublier un instant sa peine.
Amoureux
Amoureux oui, mais pas de la bonne personne. Tout le monde voulait tellement qu'il l'aime elle, qu'il a fini par y croire. Oh il aurait espérer l'aimer. Tout aurait été plus simple, tellement plus simple si il avait pu l'aimer elle. Pas lui. Elle.
Lui
Toujours lui et ses yeux malicieux, son sourire en coin lorsqu'il trouve les solutions a tout, sa peau laiteuse et ses cheveux emmêlés brun. Toujours lui, qui malgré son intelligence avait été assez aveugle pour ne pas s'apercevoir de l'amour qu'il lui portait. Des regards remplis de luxure qu'il lui avait donné, des simple compliments qu'il lui offrait.
Idiot
Idiot. Comment n'a t'il pas pu voir la douleur dans ses yeux quand il lui adressait des remarques cinglantes. De simples remarques de ci de là, et pourtant si dures.
Amis
Ils n'étaient que des amis. Des frères. Rien de plus. Rien. Rien.
Rien
Cet idiot n'avait jamais eu d'yeux que pour elle. Un ange cette fille, avec ses cheveux longs, ces yeux bleu profonds et son sourire de déesse.
Une fille si gentille, douce, et en même temps si forte.
Parfaite
Elle était parfaite pour lui. Elle le consolait quand il allait mal, elle le faisait rire quand il pleurait, elle savait l'éloigner de son boulot d'enfer. De leur boulot d'enfer. Elle savait le tirer de ce trou et lui permettre de respirer, de souffler.
Pourtant il étoufferait sans ce job. Et lui le savait. Alors pourquoi elle ? Alors pourquoi...pourquoi elle ?
Elle qu'il ne pouvait haïr, a qui il ne pouvait que sourire prétendant que rien ne se passait.
-Merde...
Il se mordit la lèvre, refoulant un sanglot et pris sa tête entre ses mains.
Pitoyable
Il était la, sous la pluie, seul, il ne pouvait pas être plus pitoyable. Se lamentant pour rien. Juste pour quelqu'un qui ne l'aimera jamais comme il l'aime.
-Merde...
Il releva la tête et observa le ciel gris. Ces cheveux plaqués a son front a cause de la pluie le démangeait. Il soupira avant de se coller un peu plus contre le mur, fermant les yeux et humant l'odeur de la fraicheur de l'automne.
Seul
Il essayait tout le temps de sourire. Il voulait faire bonne figure, et se convaincre que cela passerait. Que l'amour s'effacerait.
Illusion
Après deux ans rien n'avait changé. Ni ces sentiments, ni sa douleur. Il subissait en silence, refusant de se plaindre ou de pleurer.
Après tout, s'était il dit, il ne voulait que son bonheur, alors pourquoi en souffrir, il sera heureux avec cette fille. Elle est parfaite pour lui.
Et pourtant la douleur ne partait pas. N'est jamais partit. Il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir a cette pauvre fille, et de se blâmer pour cela. Il ne cessait de ressentir ce nœud dans le ventre quand il le voyait avec elle.
Son cœur se serra.
-Merde...
Sa voix se brisa. Il sentit un frisson le traverser mais n'y prêta pas attention. Depuis combien de temps était il assis ici ? 5 minutes ? 1 heures ? Il ne savait pas. Il s'en fichait. Il ne voulait pas savoir.
Il entendit des pas se rapprocher de lui, mais ne daigna relever la tête. Le brun se rendit alors compte qu'il ne sentait plus la pluie s'écraser sur son visage.
Par curiosité il leva les yeux, son cœur manquant de rater un battement.
Part
Part. Qu'il parte, il ne pouvait pas supporter de voir son visage maintenant. Pas ici, pas quand il était sur le point d'exploser.
-Hattori.
Part
-Tu va être trempé idiot.
Part
Son cœur eu un tresseau douloureux, il tenait son parapluie au dessus de la tête du hâlé, avec ce visage. Ce putain de visage moqueur et supérieur. Ce visage qui à présent s'inquiétait pour lui. Ces longs cils gorgés d'eau, ses lèvre fine, sa peau pâle.
-Oi. Hattori ! Tu va tomber malade je te dis, tu m'écoute ?
Tait toi
Tait toi. Il fallait qu'il se taise, il n'allait pas pouvoir tenir.
-Tu pleure.
Hein ?
Le jeune homme porta une de ses mains à son visage, et sentit les larmes couler le longs de ses joues, se mêlant aux gouttes de pluie. Des larmes salées, remplies de frustration et de mélancolie.
L'autre soupira et s'accroupie pour être la hauteur de son interlocuteur jusqu'à présent muet.
Le brun se recroquevilla un peu plus sur lui même et se sentit faillir. Il allait définitivement éclater.
-Hattori ne fais pas l'enfant. Lève-toi. Qu'est ce qui ne va pas ?
Ce qui ne va pas ? Avoir été assez intelligent pour comprendre que tu ne m'aimera jamais
Jamais. Jamais. Il laissa s'échapper un sanglot, puis un autre, et petit à petit s'effondra. Il pleurait, pleurait sa peine, hurlait sa colère. Gémissait sa douleur.
Toi
Toi
Toi
Shinichi Kudo tu m'a rendu malade d'amour.
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Je ne comptais pas publier cet OS, mais finalement je l'ai fais parce que j'avais envie.
Je voulais a travers cette petite histoire faire passer plusieurs sentiments, l'amour, la solitude, le désespoir...
Ironie du sort je l'ai sortit le jour de la St Valentin !
Alors je dédis cet OS a tout ceux qui vivent une histoire d'amour seul.
(J'avoue que la mienne se passe surtout avec des personnages fictif T^T)
Enfin bref, si quelqu'un lis cela eh bien je vous souhaite le meilleur !
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