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Il avait bien fallu un long moment passé dans les bras du dénommé Blaise avant que les pleurs du plus jeune ne cesse.

Bien évidemment,  l'aîné n'en était absolument pas dérangé,  bien au contraire. Il ne savait qu'à peine un pourcent de ce que leur âme sœur avait vécu mais, mais il n'avais pas besoin de plus pour comprendre qu'il avait terriblement souffert et, de ce fait, il était tant rassuré de pouvoir enfin le protèger de tout les malheurs du monde, ou du moins, d'essayer.

Et son cœur déjà affaiblit ne fut que davantage attendri quand, au bout d'une bonne vingtaine de minutes il entendit sa respiration se calmer petit à petit, signe que dans ses bras, il avait trouvé assez d'aise et de comfort pour pouvoir s'y endormir.

- c'est fou... Petit ange on te connais à peine et pourtant...

Ses mots restèrent bloqués dans sa gorge.

C'était son Cinquième âme soeur et pourtant, il était toujours autant surpris à chaque fois de constater à quel point son coeur pouvais battre si fort pour une personne qu'il venait tout juste de rencontrer. Il ne connaissais que son prénom et pourtant, chaque fibre de son corps y était réactif, et chaque parcelle de son âme lui criait de le chérir et le protéger.

Et dire qu'il n'y avait de cela que quelques temps, il ne croyais aucunement à l'amour...

                       ✧༺♥༻✧

Après avoir échappé à cette situation terriblement déboussolante par le sommeil, il avait finit par se réveiller à nouveau, et, pour la troisième fois, la première personne qu'il perçu fut ce visage qui lui devenait petit à petit familier.

Il était bien ravi d'avoir acquis un repaire dans tout ce bazarre, le faciès du jeune métisse était à présent devenue une source de comfort pour lui. Ses bras semblaient d'ailleurs l'être également vu le vitesse à laquelle cela l'avait aidé à s'endormir.

- Alors? Ça va un peu mieux ?

Et tout comme la dernière fois, le jeune homme l'aida à se relever, ajustant les oreillers afin qu'il puisse y reposer son dos.

- o-oui merci... Je...

Il fut coupé par l'hésitation et la peur qui lui nouait la gorge mais son interlocuteur ne dit rien pour autant, il continuait en revanche de le regarder tendrement, le laissant finir avec aise sa phrase.

les autres... Si ils-ils le veulent toujours, b-bien sûr... Je peux les rencontrer?... Demanda timidement le plus jeune, fuyant son ainé du regard.

Les yeux de ce dernier s'étaient instantanément illuminés à l'entente de ces paroles. Au vu de sa réaction un peu plus tôt et de son envie de partir qu'il n'avait nullement caché, il ne s'attendait surtout pas à un changement d'avis aussi soudain.

Il s'empressa alors de répondre et rassurer le dénommé Elias avant qu'il ne se dégonfle et perde le peu d'assurance qu'il avait réussi à collecter.

- Bien sûr qu'ils le veullent toujours ! Ils en meurent d'envie même. Ils avaient juste peur de t'effrayer encore une fois mais, dès que tu te sens prêt, nous serons tous là pour t'expliquer certaines choses et... Apprendre à se connaître.

Entendre que quelqu'un était enthousiaste à l'idée de le voir et de lui parler lui chatouillait la poitrine de manière bien étrange. Il était soulagé que, après sa réaction lors de son premier réveil, ils n'avaient toujours pas perdu intérêt pour sa personne mais, il n'en était certainement pas moins stressé.

Mais bon. Il ne pouvait pas faire machine arrière.

Il ne devait pas faire machine arrière.

Il n'y avait de cela que quelques jours, ils avaient accouru vers leurs odeurs dans l'hôpital, il était même prêt à y ramper dans l'espoir de pouvoir avoir une chance au bonheur et à l'amour, une chance à la vie tout simplement, alors, maintenant qu'il était plus proche que jamais de ses rêves, il ne pouvait se permettre d'abandonner.

- Alors ? On y va?

" Allé Elias! Ce n'est pas grave si ça se passe mal , il ne te reste plus beaucoup à vivre de toutes les façons . Sois courageux pour une fois, bon sang! "

Prennant ses mots qui résonnaient en lui pour encouragement. Il finit par répondre d'un air bien trop déterminé qui su surprendre son ainé :

- oui!

Il ne lui fallut en revanche que quelques secondes pour se rendre compte que, même si le mentale y était, physiquement, cela allait s'avérer bien plus difficile que prévu.

Poussants son corps affaibli par  ses bras eux même appuyés contre le matelas, il réussi à peine à tenir debout quelques instants avant que ses jambes ne cèdent sous son poids.

Il clos rapidement les yeux en attendant de sentir l'impact mais il n'en fut rien. Deux bras et un torse furent tout ce qu'il sentit se presser contre lui.

- Ouf c'était moins uneDit-il d'un ton léger.

Doucement, il passa un bras derrière ses jambes puis un second autour de son dos afin de le porter.

Elias poussa un léger cri de surprise en se débattant mollement mais, avant même qu'il ne demande d'explication, il fut déposé sur un siège roulant.

Les yeux écarquillés, il toisait l'inconnu, incrédule.

- c'est... Celui à mon frère ?

- pas du tout. On n'en connais pas grand chose sur ton état de santé mais, Hak-kun avait cru comprendre qu'il te fallait un siège roulant alors il s'est empressé de le faire livrer ce matin. Expliqua simplement le jeune homme.

- gratuitement ? Qu-que voulez vous en échange ?

- hein? Le visage peint d'incompréhension, il renchérit : mais bien sûr, on ne veux rien en échange, seulement ton bonheur.

Dans la bouche de Blaise, cette réponse semblait tant évidente, et pourtant, aux oreilles du plus jeun celà sonnait si faux et stupide. Quand bien même ils en avaient les moyens, pourquoi des inconnus voudraient-ils l'aider ? Et pourquoi se souciaient-ils de son bonheur?

Il avait beau y réfléchir encore et encore, il ne pouvait y croire. Pourtant, lorsque son regard croisa brièvement celui attendri de son ainé, son coeur, lui, avait chaviré sous ces belles paroles.

- pourquoi ? Fut tout ce qu'il trouvait à redire, encore une fois.

- eh bien... Tu ne sens rien, toi?... Peut-être pas encore mais... Tu verras bien.

Et sur cette réponse énigmatique, le brun l'escorta jusqu'à ce qu'il devinait être la pièce à vivre. Et si les halls luxueux ne lui en avaient pas déjà bouché un coin, la décoration moderne et chic du salon lui cloua le bec.

Était-ce pour cela qu'il lui avait acheté un fauteuil roulant ? Parce qu'ils avaient de l'argent à en jeter par les fenêtres ? C'était toujours plus plausible que de se dire qu'ils considéraient tout simplement ses besoins comme étant importants....

En quelques secondes seulement, les rires enjoués embaumaient la pièce,l furent remplacés par un silence total dès l'instant où il y posa le  pied. tous se figèrent, le fixant silencieusement pendant un moment avant que l'un d'entre eux, un homme musclé aux cheveux mi-longs et aux innombrables tatouages, ne daigne enfin parler :

- Elias ! Ravi que tu aies bien voulu nous revoir après cette rencontre pour le moins... Spéciale... On tient d'ailleurs à s'excuser de t'avoir ainsi brusqué. J'ose tout de même espérer que tu sois prêt à discuter de certaines choses..?

Le dénommé Elias hocha simplement la tête tandis que, le jeune homme qui s'était occupé de lui était allé, sans aucune gène, s'installer sur les genoux de l'un de ses amants, amant qui l'accueillit d'ailleurs avec grand plaisir dans ses bras.

Oh qu'il était envieux...

- Eh bien... J'imagine qu'il serait mieux de commencer par le tout début...

Il amorça le sujet, prenant une grande inspiration afin de s'apprêter à débuter un long monologue.

- il y a de cela quelques jours, Aziel, ici présent, s'est fracturé la cheville, et il s'est alors fait accompagné par deux d'entre nous au urgence.aucun n'avais repéré ton odeur au début, il a fallu un moment avant que Blaise, qui est resté à ton chevet aujourd'hui, ne finisse par sentir ton odeur. Étant donné qu'il était le seul à avoir eu ce constat, ils ont eu un moment de doute et ont préféré rentrer afin d'en parler avec le reste d'entre nous. En m'en parlant, j'ai... Fais quelque chose de très intrusif, à vrai dire... J'ai contacté un haut placé de l'hôpital et on a pu inspecter les chambres, une par une, afin de tenter de retrouver ton odeur, aussi feinte soit-elle, et, quand finalement nous avons finit par tomber sur ton ancienne chambre, il as accepté de nous laisser jeter un coup d'oeil à ton dossier médicale.

Plus il écoutait les explications de l'homme et plus ses yeux s'écarquillaient. Il était tout bonnement ahuri, il ne saurait même plus dire ce qui le choquait le plus, cette violation de son intimité, ou le fait qu'on puisse faire autant d'effort pour lui.

Il devrait sûrement en être heureux. N'était-ce pas ce qu'il avait toujours voulu? Pourtant, il n'y arrivait pas. Il gardait un arrière gout amer coincé au fond de la gorge.

Dans une tentative inconsciente de s'en débarasser, il déglutit alors qu'il sentait ses épaules s'alourdir sous le poids des cinq paires de yeux posés sur lui.

On le sondait. Ils guettaient tous sa réaction, réaction qui tardait beaucoup trop à venir d'ailleurs.

- je... Je m'excuse d'avoir eu recours à de tels moyens, je sais que... Ce n'est pas très ethique, ni même morale mais... J'espère que tu comprends à quel point on était désespérés, on voulait absolument te retrouver. Ajouta le tatoué en voyant que le plus jeune n'était pas décidé à répondre.

- Si ça peux te rassurer, on n'a demandé que trois choses; ton âge, ton prénom et ton adresse, afin de venir te retrouver. On nous as bien dis que tu es gravement malade et... On la sentit également mais, nous voulions l'entendre de ta bouche. Nous espérons que tu puisses te confier à nous, afin que nous puissions t'aider...Intervient à son tour Blaise, plaidoyant leur cause.

Il ne savais comment réagir. Il voyait bien que les jeunes hommes ne semblaient pas avoir de mauvaises attentions, il en était bien conscient, mais, malgré tout, s'ouvrir ainsi à des inconnus était bien trop étrange pour lui.

La situation lui était tant inconfortable.

Les ongles enfoncés dans la paume de sa main sur laquelle il s'acharnait depuis son réveil, il baissa les yeux sur ses pieds, tentant de faire abstraction des regards posés sur sa personne afin de se donner le courage de répondre à leurs interrogations.

- j'ai été diagnostiqué il y a deux ans environs du symptômes du loup solitaire... P-pour la faire courte, e-eh bien, mon corps se laisse mourir à petit feu.

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