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- Aziel arrête de courir ! Rends toi et ton supplice sera abrégé !! S'écria une forte voix traversant à toute vitesse le couloir de la demeure.

Mais malgré tout, le dénommé Aziel ne semblait pas vouloir s'arrêter, bien au contraire, jouer au jeu du chat et de la souris semblait fortement l'amuser et pour lui, la partie ne faisait que commencer. Provoquer son amoureux pour être "punie " par une séquence bien torride de partie de jambes en l'air, c'était son activité préférée. Surtout que cela faisait une dizaine d'heures qu'il travaillait sur son ordinateur sans s'accorder de répit et, il lui manquait terriblement alors c'était l'occasion parfaite de pouvoir accaparer un peu de son attention .

- si tu veux que je te le rende, faudrait encore m'attraper ! Rétorqua-t-il en secouant l'objet de convoitise du plus grand, son laptop.

Escaladant le canapé avant de sauter par dessus la table basse, son pieds s'accrocha à cette dernière et il s'esclaffa par terre. Immédiatement, un cri de douleur lui échappa de la bouche alors que son corps entier se crispa.

Inquiet, le plus âgé se précipita vers son cadet, et s'empressa de le questionner :

- ça va aller ? Que s'est il passé ? Tu as mal où ??

Les larmes aux yeux , Aziel leva le regard vers son amoureux, avant de le baisser de nouveau vers sa cheville rougie.

- j'ai ...j'ai mal...je...je crois que je me suis cassé la cheville... murmura le plus jeune entre deux sanglots.

Très vite, l'un de leurs partenaires présents dans la demeure avait déboulé dans la pièce. tout aussi inquiet, il se précipita vers le garçon à terre.

- il s'est passé quoi ?! Interrogea-t-il

- il s'est peut-être cassé la cheville, on doit l'emmener à l'hôpital. Az, accroche toi à moi, d'accord ?je vais te porter. Blaise, démarre la voiture en attendant.

- quoi?! Non, hors de question, pas l'hôpital !! C'est trois fois rien, ça va guérir tout seul ! S'offusqua Aziel, tentant de convaincre tant bien que mal son aîné en lui faisant les yeux doux.

Malheureusement, il le savait bien , cela ne marchait jamais avec Dasya, ce dernier était bien trop sévère, et quand il s'agissait de la sécurité de ses partenaires, il ne rigolait vraiment pas.

- arrête de faire le bébé et accroche toi à moi. Dit il simplement.

Se mordant la lèvre jusqu'au sang en tentant d'étouffer ses gémissements de douleur, le surnommé Az s'exécuta immédiatement, s'accrochant au plus grand qui le souleva doucement alors que, de son côté, Blaise, lui, s'était dépêché de mettre ses chaussures avant de se diriger vers le garage afin de sortir l'une de leurs voitures pour gagner du temps.

Ainsi, le plus âgé des trois avait déposé son amant sur la banquette arrière avant d'aller chercher de la glace pour aider à calmer l'inflammation en attendant qu'ils arrivent à l'hôpital.

- bouge , je vais conduire. lâcha le jeune homme aux cheveux noirs corbeau.

- eh mais pourquoi ?! Je sais conduire d'abord. Allé Dasya, au moins cette fois! Rétorqua Blaise, l'air boudeur.

- je sais même pas par quel miracle t'as eu ton permis, il est hors de question que tu conduise, sinon on vas tous arriver à l'hôpital avec des membres en moins. Cracha le dénommé Dasya avec autorité.

- eh mais c'est méchant, c'est pas vrai en plus-

- eh les collégiens c'est pas le moment de vous crêper le chignon, je souffre merde!

- c'est pas toi qui ne voulait pas aller à l'hôpital ? Se moqua le plus grand alors que d'une main, il éjecta son cadet du siège conducteur.

- ta gueule.... marmonna Aziel entre deux gémissement de douleurs.

Une moue boudeuse collée au visage, le jeune homme au teint ébène alla s'asseoir du côté passager, non sans claquer légèrement la porte du véhicule afin de montrer son mécontentement,  comme si ce dernier n'était pas déjà bien assez apparent.

-ah mais d'ailleurs , on devrait pas prévenir les autres ? Demanda finalement Blaise une fois que  Dasya eut démarré.

- hors de question! Ils ....vont s'inquiéter pour rien et accourir jusqu'à nous, c'est pas nécessaire je....je suis pas ...au porte de la mort. S'empressa de répondre le plus jeune du trio, hachant sa phrase à cause de la douleur électrisante qui traversait son corps.

- t'en as bien l'air pourtant.  Fit Blaise en observant son aîné à travers le rétroviseur.

- ta gueule... Grogna le concerné.

Et grâce à la conduite  rapide et maîtrisée du noiraud,  ils furent bien heureusement  assez vite arrivés à l'hôpital le plus proche et, délicatement, Dasya transporta son cadet délicatement vers l'intérieur de la bâtisse.

Assis dans la salle d'entente,  ils attendaient patiemment qu'un docteur veuille bien ausculter le plus jeune, entre temps, Blaise tentait de rassurer son cadet en le distrayant de sa douleur  en lui racontant les histoires les plus farfelus que son esprit pouvait bien inventer, tandis que Dasya, lui, restait silencieusement à leur côté.

Le plus âgé était certes toujours aussi calme et silencieux, mais à ce moment là , ça perturbait  énormément Aziel qui était lentement rongé par la culpabilité.  Es-ce qu'il était en colère contre lui? Il ne voulait plus lui parler? Il n'en savait rien et ça le rendait fou.

Sentant la perturbation du jeune homme à travers leur lien sans pour autant en connaître la raison, le bêta le questionna :

-  ça va aller ? Tu...tu es triste? Tu as besoin de quelque chose ? Il y a quelques-

- ça va aller ne t'inquiète pas...

- Très bien...je vais aller demander des medocs ou un truc pour calmer la douleur le temps de l'attente.

Et c'est ainsi que, non sans avoir d'abord doucement embrassés les lippes pourpres de son amant, que Blaise s'en alla, laissant les deux jeunes hommes ensemble dans un silence lourd.

Plantant ses ongles dans la chair de sa cuisse, Aziel tentait tant mieux que mal de gérer sa douleur en détournant son attention de sa cheville enflée tout en observant du coin de l'œil son aîné.  Lui qui se pensait pourtant plutôt discret se fit rapidement attrapé en flagrant délit quand son regard tomba dans les jolies mirettes brunes du plus âgé.

Un rire anxieux tenta de s'échapper de ses lèvres alors qu'il détourna rapidement les yeux. Et après s'être intensément trituré les doigts pendant un moment, il finit par prendre son courage à deux mains murmura doucement :

- Dasya, je suis désolé, s'il te plaît...ne sois pas en colère contre moi...

Immédiatement,  la mine neutre du dénommé Dasya fut peinte par une expression de surprise et de confusion. Pourquoi son amoureux s'excusait-il ? C'était inquiétant venant d'Aziel, lui qui d'habitude faisait tout pour ne pas avouer ses tords.

- quoi ? Pourquoi ?

- c'est... c'est de ma faute , je suis désolé de t'avoir empêché de travailler, de t'avoir dérangé en t'obligeant à me ramener jusqu'ici et...ton ordinateur est peut être pété à cause de moi....c'est juste que...tu bossais depuis des heures, je voulais que tu prenne une pause et que...je voulais un peu de ton attention...j'ai l'impression que...tu....ne m'apprécie pas trop et...je sais que je peux être trop bruyant, et chiant...et demandant aussi...mais je t'aime énormément et...je...je voulais me sentir un peu plus aimé...même si je sais que ...c'était vraiment pas la meilleur manière de s'y prendre....je le rembourserait, je te le promet! ..juste...ne soit plus en colère contre moi...

Entendre la voix d'habitude si explosive de son cadet trembler autant sous les émotions si lourdes qui semblaient le dévorer de l'intérieur . Lui qui pensait que tout ses amoureux savaient qu'il les aimait sans qu'il n'ai besoin de le dire, se rendait compte avec stupéfaction que ça n'était apparemment pas le cas. En les protégeant,  cuisinant pour eux, les aidant en cas de besoin,  et à travers d'autres gestes aussi discrets soient-ils,  c'était sa manière à lui de témoigner à quel  point ses quatre âmes sœurs comptaient pour lui.  Et pourtant, voilà  qu'Aziel le pensait capable d'être en colère contre lui alors qu'il était blessé , et ce ,juste pour un ordinateur !

Il avait vraiment l'impression d'avoir tout foiré.

Et ce n'est qu'après un moment de silence qu'il daigna prendre la parole,  mettant enfin fin à la  torture de son cadet qui attendait si anxieusement une réponse de la part de son aîné alors que ce dernier se leva ,se mettant à genoux devant lui afin de pouvoir lui  attraper délicatement les mains et encrer au passage son regard dans le sien:

- Azie, mon amour, tu te trompe sur toute la ligne. Je m'en fou complètement de l'ordinateur,   toi et les  autres, vous êtes ce qui compte le plus pour moi.je vous aimes tous, profondément et...je savais bien que je n'étais pas le plus démonstratif mais je pensais que vous le saviez déjà. C'est à moi de m'excuser,  il est de mon devoir de te faire te sentir aimé, en sécurité,et protégé et j'ai lamentablement échoué.  Je..je ne sais pas comment me racheter mais... je promet de faire de mon mieux afin que plus jamais tu ne te sente ainsi, mon cœur.

La douceur de ces mots réussit à lui faire oublier toute douleur, ou du moins pour un moment. Il était si heureux mais surtout si rassuré qu'il explosa en sanglots,  ce qui ne fit qu'inquiéter davantage son aîné.

- je...j'ai dis quelque chose de mal? Tu as trop mal? Tu...-

- non je...j'avais désespérément besoin d'entendre ça et...je suis ...je suis tellement rassurée...merci beaucoup Dasya, tu es vraiment un partenaire formidable. Marmonna le plus jeune en tentant tant bien que mal de contrôler ses sanglots.

Et alors que le dénommé Dasya s'apprêtait à répondre en continuant de lui répéter à quel point il l'aimait,  ils furent interrompus par Blaise accompagné d'une infirmière qui les interpella afin de conduire le blessé vers le bureau de l'un de leurs médecins. Bien évidemment,  ses amoureux ne le lâchèrent pas d'un seul pouce, même si, l'attitude étrange du jeune homme au teint ébène  n'échappa guère à leur attention.

Et ce n'est qu'une fois sortit de la salle d'éxamination, un Aziel drogué aux anti-douleur, la jambe plâtrée et des béquilles en main que Blaise osa enfin parler de ce qui le tracassait:

- les gars vous...vous ne sentez rien depuis tout à l'heure ?

Devant cette énigmatique question, les deux garçons interpellés échangèrent des regards, se questionnant alors l'un l'autre avant de retourner vers le troisième jeune homme.

- heu non.

- qu'est-ce qu'on est sensés sentir au juste? Interrogea l'indien, troublé.

- tout à l'heure en allant chercher l'infirmière je...j'ai sentis...un lien... une âme sœur et ça n'était aucune de vos odeurs.

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