LOVER-

acte un chapitre trente-et-un.

charles aime les fesses:

AUGUST:

et puis j'ai dit à ma thérapeute

que les pieds de ma grand-mère

sentent mauvais et que ça me rend très vulnérable

LANDO:

pourquoi tu dis

grand-mère

et pourquoi tu sens

ses pieds

AUGUST:

je suis français, abruti

comment veux-tu que l'appelle

et je ne sens pas volontairement

and i don't willingly

ses pieds

ça arrive juste comme ça

LANDO:

tu es un sale fétichiste des pieds

AUGUST:

va te faire foutre

c'est pour ça que personne ne t'aime

LANDO:

j'ai une copine

AUGUST:

tu la payes?

MICK:

c'est le dernier jour d'iris à monaco

et elle ne veut pas le passer avec moi

LANDO:

bien

je suis content qu'elle parte en tournée

comme ça, je n'aurai pas à voir son horrible visage

CHARLES:

tais-toi, lando

LANDO:

désolé, charles

MICK:

vous êtes où

je suis allé à votre appartement

et vous n'étiez pas là

AUGUST:

VOUS VIVEZ ENSEMBLE?

CHARLES:

plus ou moins

iris dort juste dans mon lit

et fait mes courses

c'est mignon

AUGUST:

ne qualifie pas ma soeur de mignonne

vous êtes dégoutants

CHARLES:

va te coucher

AUGUST:

je devrais probablement

grand-mère se fâche

si je ne vais pas dormir

MICK:

ouais parce que t'es de mauvaise humeur

si tu n'as pas de sommeil réparateur

AUGUST:

vous pouvez peut-être

arrêter de me balancer?

LANDO:

tu as une heure de coucher...?

AUGUST:

FERME-LA

t'as genre 23 ans

et tu bois toujours du lait

SEB:

Vous deux devez arrêter de vous disputer.

Je n'en peux plus.

AUGUST:

je suis vraiment désolé seb

je vais me coucher

bonne nuit à tous (sauf lando)

💙💙💙💙

MICK:

où est iris 🙄🙄

LANDO:

morte

CHARLES:

je l'ai noyée

LANDO:

oh

MICK:

elle rentre bientôt?

j'ai besoin de glace

et c'est elle qui m'aide🙁

CHARLES:

on sera là dans deux heures

à toute à l'heure👋

irisblanche via stories instagram:

LA MALA, MONACO. L'un des endroits préférés de Charles Leclerc. D'habitude, il prenait son bateau et se rendait seul à La Mala pour réfléchir et comprendre comment il était possible que Ferrari se trompe autant.

Ces derniers temps, Charles venait plus souvent que d'habitude à La Mala. Il était le chouchou de Ferrari qui faisait la une des journaux mais pour de mauvaises raisons. Et cela le faisait se détester à cause des regards déçus qu'il recevait de la presse et même de son propre chef d'équipe.

Charles avait même l'impression que ses actions contre Scotty étaient raisonnables et, pour être honnête, Scotty l'avait bien cherché. Bien sûr, les gros titres n'avaient pas donné l'impression que c'était le cas et tout le monde s'était laissé prendre au jeu de Scotty.

En temps normal, il ne se souciait pas des gros titres. Mais quand ils l'attaquaient pour la façon dont il avait décidé de protéger Iris, cela le faisait douter de lui-même.

Cela lui faisait se demander s'il était à la hauteur pour cette fille. La plus belle fille qu'il ait jamais vue dans les rues de Monaco, ou ailleurs.

Iris Blanche était la fille de ses rêves et Charles pensait que la fille de ses rêves devait vivre dans un monde de rêve.

Et Charles Leclerc ne pensait pas pouvoir lui offrir ça.

Alors, pour tenter de dépasser ces pensées que les tabloïds avaient implantées dans sa tête, il avait emmené sa personne préférée à La Mala.

Et La Mala n'était pas seulement son endroit sacré, c'était devenu le sien aussi.

Un sanctuaire où elle pouvait passer du temps avec lui sans se soucier de rien d'autre .

C'est ce que Charles Leclerc était pour Iris Blanche. Un sanctuaire, un endroit sûr, un foyer.

Les dernières semaines avaient été difficiles. Ils avaient traversé une mauvaise passe qui, selon Iris, ne finirait jamais. Elle pensait qu'en partant en tournée, Charles continuerait à se sentir coupable de quelque chose qu'elle lui avait pourtant assuré être résolu.

Mais ces derniers jours, Charles s'était remis, que ce soit après son rendez-vous avec August ou la journée qu'il avait passée avec Arthur.

Iris était simplement heureuse d'avoir retrouvé son Charles. Celui qui n'avait jamais manqué de la faire sentir en sécurité ou de la faire se sentir aimée.

« Cet endroit est magnifique. » murmura Iris, son dos reposant sur le ventre de Charles alors qu'ils regardaient le coucher de soleil.

Charles baissa les yeux et déposa un doux baiser sur sa tête. « Tu es encore plus magnifique. » Un sourire se forma sur son visage à cette phrase indéniablement ringarde mais qui lui rappelait leur nuit en Australie. La nuit de leur premier baiser, la nuit où Charles avait réalisé la lumière qu'Iris avait apportée dans sa vie.

Iris souffla en plaisantant, « Quelle vanne à deux balles. »

Ce moment ressemblait tellement à l'Australie. Mais c'était tellement différent.

L'Australie était le début de quelque chose, où Charles et Iris essayaient des choses. Pour voir s'ils étaient tous les deux sur la même longueur d'onde, pour voir s'ils voulaient tous les deux la même chose.

A La Mala, ils étaient en mer. Dans le confort des bras l'un de l'autre. Regardant le coucher de soleil lors de leur dernière nuit ensemble avant un moment. Ils n'avaient pas besoin de tâter le terrain parce qu'il était très clair qu'ils étaient tous les deux sur la même longueur d'onde, ils voulaient la même chose. Ils se voulaient tous les deux.

Parce qu'il n'y avait personne de mieux pour Charles Leclerc qu'Iris Blanche.

Son rire était comme une mélodie. Son sourire était la plus belle forme d'art.

Il était comme le soleil. Il avait une étincelle dans les yeux. Il avait allumé en elle une flamme qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant avec une autre personne.

Parce que pour Iris, il n'y avait qu'un seul Charles, et il semblait avoir été fait pour elle.

Personne ne lui avait fait ressentir cela. Sans compter sa famille, personne ne prenait soin d'elle de cette façon, pas même Mick ne la faisait rire comme Charles le faisait.

Le coeur d'Iris avait été emprunté et celui de Charles était bleu. Mais tous leurs coeurs brisés, leurs larmes et leurs tristesses en valaient la peine pour arriver ici.

Ils le méritaient tous les deux. Ce bonheur et tout ce qui va avec.

Et Iris leva les yeux vers Charles, s'enroulant davantage dans la couverture qui lui tombait sur les épaules, alors qu'elle ne pouvait que l'admirer. Tout chez lui était parfait. De sa structure faciale, à ses longs cils parfaits, à ses yeux, à son coeur avec lequel il l'aimait et le sourire qu'il lui faisait toujours.

Iris aimait chaque partie de lui et cela l'effrayait.

Personne ne l'avait jamais aimée. Est-ce qu'il l'aimait?

« Tu me fixes. » dit-il, avec un sourire en coin alors qu'elle rougissait.

« Je ne te fixe pas, je t'admire. » Elle fit la moue en croisant les bras et en fusillant du regard le Monégasque.

Il glissa un doigt sous son menton, la faisant le regarder, un sourire tendre sur son visage. « C'est normal. Je sais que c'est difficile de me résister. »

« Tais-toi, Leclerc. » Elle rit doucement avant qu'il ne pose ses lèvres sur les siennes.

Et les papillons apparurent dans son ventre et avec eux, tous les doutes disparurent. Elle savait ce que c'était et elle aimait ressentir cela, mais une grande partie d'elle en avait peur. Cela avait amené Iris à se contredire en ressentant le véritable amour pour la première fois.

La question qui tournait en boucle dans sa tête était : est-ce cela que l'on ressent? Quand quelqu'un vous aime pour ce que vous êtes, pas juste pour votre nom.

Elle aimait cette sensation. Mais elle ne pouvait cacher le fait que cela l'effrayait. Que c'était seulement elle qui ressentait cela.

Et pourtant Charles n'avait pas peur. Et il l'avait fait comprendre par ses prochains mots.

« Je t'aime. » chuchota-t-il après s'être écarté, son front contre le sien alors qu'elle restait silencieuse.

Oh merde.