027. crêpage de chignons à miami
LOVER -
acte un chapitre vingt-sept
aimé par: arthur_leclerc, not_aleclerc, clemmorales, mickschumacher et 1 673 839 autres.
irisblanche: je suis fatiguée mais toujours dévouée 💪🏻
voir les 893 573 commentaires.
clemmorales: dévouée à quoi 🤔
irisblanche: à la salle de sport évidemment
arthurcornstar: as-tu déjà mis les pieds dans une salle de sport?
bedroomsinger: c'est tellement grossier.
bedroomsinger: mais non
mickschumacher: imaginez avoir des écouteurs FILAIRES
irisblanche: puis-je passer une journée sans que tu me harcèles??!!
landonowins: petite amie fatiguée et dévouée 💪🏻
bedroomsinger: j'espère vraiment que tu n'obtiendras pas un seul point aujourd'hui
not_aleclerc: de quoi es-tu fatiguée?
shoey.co.uk: ça a l'air sexuel
irisblanche: tu l'as rendu sexuel
MIAMI ÉTAIT SYMPA. A la rigueur. Iris trouvait que la fausse eau était drôle mais à part ça, elle ne comprenait pas bien le tumulte que créait ce nouveau circuit.
Mais c'était surtout à cause de l'humeur dans laquelle elle était depuis la publication de ce message hier soir. Pour être honnête, elle savait que c'était de sa faute si Charles et elle avaient été vus. C'est elle qui préférait aller manger au restaurant plutôt que de manger à l'hôtel.
Iris aurait eu une vie bien plus calme ce matin si elle était restée à l'hôtel.
La plupart des photographes voulaient la prendre en photo pendant qu'elle se promenait dans le paddock. Beaucoup se demandaient pourquoi Charles n'était pas avec elle. Certains pensaient même qu'ils vivaient une mauvaise passe.
Charles et Iris ne traversaient pas de mauvais moments, dans certains cas on pouvait considérer qu'ils étaient en phase de lune de miel. Où ils avaient l'impression que rien de mal ne pouvait leur arriver dans leur petite bulle (mais bien sûr, en dehors de la bulle, c'était une toute autre histoire).
Iris et Charles n'étaient même pas vraiment un couple! Ils passaient du temps ensemble et partageaient leur vie, mais à leur rythme.
Charles ne se souciait pas de ce que les gens disaient. Être en Formule 1 et être pilote Ferrari signifiait qu'il fallait s'y habituer. Et compte tenu de l'état de l'équipe ces derniers temps, la raison était évidente. Cette saison, les gens avaient beaucoup à dire, et Charles ne les écoutait pas parce qu'il savait qu'il ne pouvait pas. S'il était étouffé par toutes les critiques, il ne pourrait pas monter dans cette voiture tous les week-ends. Charles devait se concentrer sur lui-même et sur ce qu'il pensait, pas sur ce que pensaient les autres.
Iris, non. Parfois, elle allait bien et ne se laissait pas atteindre par les commentaires. Elle avait appris à ses dépens, grâce à Scotty, à ignorer les commentaires inutiles. Mais parfois, elle commençait à les lire et elle se laissait trop emporter par les opinions des gens.
Mais Iris s'était promis qu'elle ne laisserait plus cela se reproduire. Et elle savait que cette fois elle avait Charles au lieu de Scotty. Et il ne lui dirait jamais que ses sentiments n'avaient pas d'importance.
Martin Brundle avait apprécié ses interviews sur la piste. Même s'il avait été ignoré ou rejeté à de précédentes occasions, il les aimait. Et les spectateurs aussi.
Il aimait parfois coincer des célébrités, leur posant des questions auxquelles il savait qu'elles ne pourraient pas répondre. Les regarder trembler, réfléchir à quel pilote dire qu'ils soutenaient alors qu'en réalité ils ne pouvaient même pas nommer la moitié de la grille.
Il aimait ça. Il ne le changerait pour rien au monde! Il pourrait parler à tout le monde. Certains étaient trop sérieux, d'autres étaient là pour profiter de la course. Et d'autres étaient simplement là comme s'il s'agissait d'une fête.
Aujourd'hui à Miami, il avait déjà discuté avec plusieurs champions de F1 et DJ Khaled. Et en marchant sur la piste, il avait vu un groupe de gens autour de Scotty, qui se tenait à côté de la Red Bull de Max Verstappen.
Martin n'aimait pas vraiment la foule. Il avait déjà dû prendre un bain de foule pour parler à Venus Williams et cela avait été une conversation très inconfortable. Et la vérité est que Martin ne savait pas non plus exactement ce que faisait Scotty. Que faisait-il? Etait-il musicien, footballeur? Qui sait!
Mais pour une raison quelconque, Scotty avait des caméras autour de lui. Sky l'avait qualifié d' « influenceur », mais de nos jours, c'était un terme trop vague.
« Scotty! » Martin affichait son plus beau sourire, il était sans doute sur le point d'entamer une conversation gênante. « Comment allez-vous? Qui êtes-vous venu soutenir? » C'était vraiment étrange. Il se tenait à côté d'une Red-Bull mais avec une casquette Ferrari et des chaussures rouges. Martin ne savait pas si les chaussures avaient quelque chose à voir avec ça, mais il pensait que c'était probablement le cas.
Lorsque la caméra se focalisa sur Scotty, il sourit. « Eh bien, depuis que je suis petit, Ferrari a toujours été mon équipe. » Mensonge. « J'espère que cette journée se passera bien et que la victoire de Charles sera la cerise sur le gâteau. »
Martin était en fait passé devant Shawn Mendes pour avoir cette conversation. « Eh bien, comme c'est charmant! J'espère que tout se passera bien aujourd'hui. »
« Oh moi aussi. » Scotty sourit, serrant la main de Martin avant que l'homme beaucoup plus grand ne quitte l'hôte et ne se dirige vers la voiture de Charles.
Le Monégasque n'était pas dans sa voiture pour le moment, il était assis par terre, regardant le sol et réfléchissant. Il avait de bonnes chances de gagner à Miami. Bien entendu, un bon rythme n'avait pas toujours été le principal facteur de victoire. Il y avait beaucoup de choses qui pourraient mal tourner, mais Charles n'avait pas besoin d'y penser maintenant.
Un photographe sourit intérieurement, capturant l'image de Scotty près de Charles. C'était la photo parfaite. Charles n'avait même pas remarqué la présence de cet autre homme.
Son dégoût personnel envers Scotty pourrait le conduire à une série de problèmes s'il voyait ce supposé « influenceur ».
De bonnes choses arrivent à ceux qui attendent.
seb et ses enfants:
ENFANT #1:
PARTIR DE LA VOIE DES STANDS
HAHAHA
IMAGINE ÇA
SEB:
Tais-toi Mick.
Même ainsi, tu arriveras probablement dernier.
ENFANT #1:
c'est tellement impoli
à bien des égards
SEB:
HAHAHA!
ENFANT #1:
ne fais plus ça
SEB:
Pourquoi?
ENFANT #1:
mon Dieu
je viens de voir scotty
SEB:
Hein
J'en doute
Pourquoi l'inviteraient-ils?
Il n'est personne
ENFANT #1:
C'EST DEFINITIVEMENT SCOTTY.
il vient de passer à côté de moi.
me regardant directement dans les yeux.
SEB:
Et est-ce qu'il t'a dit quelque chose?
ENFANT #1:
il m'a fait un clin d'oeil
j'ai eu peur
SEB:
Bon! Garde-le loin d'Iris!
ENFANT #1:
tu sais que
je fais aussi la course, non??
SEB:
Je veux dire, maintenant!
Regardez où il va!
ENFANT #1:
voyons
ça n'a pas l'air bon
il porte une casquette ferrari
et est guidé vers les garages
par un membre ferrari
SEB:
Bien,
N'est-ce pas là qu'est Iris?!
ENFANT #1:
je crois que oui
C'était exactement là où se trouvait Iris. Elle ne l'avait même pas remarqué. Iris était dans son propre monde. Carlos et Isa avaient récemment rompu, ce qui signifiait qu'elle était désormais seule dans le garage.
Mais elle était trop occupée à se ronger les ongles. Carlos avait perdu face à Max au premier tour. Mick et Kevin se battaient. Elle ne savait même pas où regarder. Elle avait peur de ne pas voir une seconde et que Max dépasse Charles.
Iris, en silence, célébra. Mick était dans la zone des points. Bien sûr, il n'était pas prudent pour lui de rester là pendant le reste des cinquante tours, mais Iris avait de l'espoir.
Le neuvième tour s'était accompagné d'un changement de leader et d'un nouveau rongement d'ongles d'Iris.
« Tu ne devrais pas te ronger les ongles. » Une voix la prévint, la faisant frissonner. « C'est une mauvaise habitude. »
Iris soupira, regardant sur l'écran Charles s'éloigner et bloquer. Elle n'osait pas regarder Scotty, principalement parce qu'elle ne le voulait pas, mais aussi parce qu'elle voulait lui montrer qu'elle se fichait de ce qu'il avait à dire. « C'est toi qui parle de mauvaises habitudes. »
Scotty se contenta de rire en regardant la chanteuse qui refusait de se retourner vers lui. « Quelle surprise de te voir ici. » Il mentit en serrant les dents. « Je t'ai vu au restaurant hier soir, la pizza était délicieuse, non? »
Elle ferma les yeux. « Va-t'en Scotty. La seule chose que tu veux, c'est que je fasse une 'scène'. »
« Je suis un homme changé, Iris. Tu le sais. » lui dit Scotty en s'appuyant contre la barrière qui séparait les mécaniciens des spectateurs dans le garage.
« Tu n'es rien d'autre qu'un harceleur, Scotty. Qui pense que c'est amusant de traquer son ex-petite amie. Je ne sais pas ce que j'ai vu en toi. » Iris secoua la tête, prête à partir jusqu'à ce qu'elle sente qu'il lui prenait le bras. L'empêchant d'aller n'importe où.
« Tu es si désagréable tout d'un coup. Tu ne te souviens quand nous nous sommes amusés? Quand j'ai divulgué ta chanson, n'as-tu pas apprécié la publicité? L'attention que tout le monde t'a portée? »
« Va-t'en, Scotty. » prévint Iris, « Parce que j'en ai vraiment marre de toi. Tu dois apprendre à vivre ta propre vie, au lieu d'être obsédé par la mienne. Parce que ce n'est vraiment pas sain du tout. »
« Excusez-moi? » Un homme plus âgé s'approcha d'eux, les obligeant tous deux à se tourner vers lui. Scotty lâcha instantanément le bras d'Iris, « Merci. Maintenant, vous pouvez laisser la dame tranquille. »
Iris laissa finalement échapper un soupir, réalisant ce qu'elle allait devoir faire pour mettre fin une fois pour toutes au problème Scotty.
« Au moins mon casque est cool, non? » dit Charles alors que Iris et lui traversaient le paddock. C'était le crépuscule sur la piste de Miami, et le seul bruit était celui des murmures des gens qui partaient et des pilotes qui quittaient les briefings avant de pouvoir partir.
A la fin de la course, Max était pratiquement intouchable et Charles rentrait chez lui avec un casque de deuxième place. Choix étrange pour un trophée.
Iris était fière de lui mais elle devait encore se débarrasser de la sensation de Scotty sur son bras. Son toucher. Une main qui 'avait pas touché de crème hydratante depuis des années. C'était tout le contraire de ce qu'Iris ressentait avec Charles. Le pilote la faisait toujours se sentir en sécurité et à l'aise, avec de douces caresses qui lui laissaient des papillons dans le ventre.
Scotty était froid. Il faisait en sorte qu'Iris se sente seule et effrayée.
Charles avait tout de suite remarqué qu'Iris n'était pas aussi pleine d'émotion que les autres week-ends. Mais il voulait voir si c'était juste de la fatigue et si elle redeviendrait elle-même au bout d'un moment.
Ce n'était pas le cas.
Et juste au moment où il allait demander à Iris ce qui se passait, il entendit la voix de ZAK BROWN, le PDG de McLaren. « Je n'arrive pas à croire que tu sois venu avec des vêtements Ferrari. Ils ne peuvent pas me voir avec toi! » plaisanta-t-il, Charles et Iris ne voyaient pas à qui il parlait. « Oh! Charles! Charles! » Le patron l'avait appelé, empêchant Charles et Iris de quitter le circuit pour rentrer à l'hôtel, s'emmitoufler et regarder des films Disney.
Depuis que Charles avait refusé de regarder autre chose après une course.
« Charles, je veux que tu rencontres un fan de Ferrari, Scotty! » Zak présenta le supposé « fan » et le couple devant lui ne pouvait montrer moins d'émotion.
Scotty sourit, « Je n'aurais jamais pensé te rencontrer, Charles! C'est le plus beau jour de ma vie! » Il tendit la main, cherchant celle de Charles pour la serrer.
Ce que le pilote Ferrari avait dû faire à cause du regard impatient de Zak. « Et tu dois être Iris! » applaudit Scotty, un sourire cynique sur le visage, contrairement au visage dégoûté d'Iris.
De loin, Daniel, Mick et Sebastian parlaient comme trois mères. Regardant comment Scotty parlait à Charles et Iris, qui ne répondaient que par des monosyllabes à un Zak mal à l'aise.
Scotty tapota l'épaule de Charles, « Oh allez, Leclerc! On ne peut pas s'amuser un peu? Tu me gâches la vie, mec! »
« Bien. » marmonna Iris.
« Qu'as-tu dit? » demanda Scotty en se rapprochant.
Zak regarda la montre à son poignet, « Je pense qu'il est temps pour nous de partir. »
Il fut complètement ignoré. Scotty fit un pas en avant. Iris n'avait pas répondu à Scotty au début, ce qui l'avait poussé à aller plus loin. « Tu as toujours été très calme. Tu n'as jamais été capable de te défendre, n'est-ce pas? »
Si nous étions dans un film d'animation, Charles aurait de la fumée qui lui sortirait des oreilles. Mais ce n'était pas comme ça, au lieu de cela, il avait le poing fermé et serré, ses jointures devenant de plus en plus blanches à cause de la force qu'il exerçait.
Scotty avait essayé d'attraper une mèche de cheveux d'Iris pour la mettre derrière son oreille, mais elle l'avait arrêté en le giflant. « Oh allez, Iris. » gémit Scotty, sa patience étant à bout. « Eh bien Charles, comment la supportez-vous si elle est toujours aussi résistante? Et croyez-moi, celui qui résiste n'en vaut jamais la peine. Tu t'ennuieras tôt ou tard d'Iris. Je préférais largement ses amies. » Scotty fit un clin d'oeil, suivi d'un sourire diabolique.
Tout ce que Charles voulait, c'était le faire taire.
Et c'est ce qu'il fit.
Son poing frappa la mâchoire de Scotty, laissant tout le monde surpris.
Les trois mères se regardèrent de loin, également surprises. Les membres des équipes qui passaient par là avaient regardé l'altercation en se demandant s'ils avaient bien vu.
Charles ouvrit le poing, le secouant légèrement. Pour être honnête, Iris n'avait jamais vu de pire façon de frapper. Elle lui prit rapidement la main. « A quoi tu pensais?! »
Charles hésita un instant avant qu'Iris ne continue. « Si tu gardes ton pouce dans ton poing, tu peux le casser! » Iris vérifia rapidement le pouce, à la recherche d'éventuelles marques, blessures ou pour voir s'il était luxé et s'il devait être remis en place. « Tu as eu de la chance cette fois Charles, mais mon Dieu, il faut que nous te donnions des cours de boxe, ou quelque chose comme ça! »
« Alors... tu n'es pas en colère que je l'ai frappé? » demanda Charles avec hésitation.
Iris secoua immédiatement la tête, un sourire aux lèvres. « Bien sûr que non! C'est la deuxième... Non, la troisième meilleure chose qui me soit arrivée cette année. » dit Iris, éloignant Charles de la « scène de crime ».
« Et quels sont les deux premiers? » demanda Charles avec un sourire effronté, réfléchissant aux options possibles.
« Bien, » Iris se tourna vers lui, « Le premier est définitivement ce canapé gris moelleux sur lequel je me suis réveillée il y a quelques mois. »
« Et l'autre doit être ce coucher de soleil que j'ai vu en Australie. » continua Iris, ignorant les cris de Scotty qui pouvaient être entendu en arrière plan.
« Hahaha, » Charles fit semblant de rire en quittant le paddock, « Très drôle, mais nous savons tous que tu aimes ces choses-là parce que j'étais là. »
Aimer.
Iris roula des yeux et lui tourna le dos, Charles haussa les épaules et la souleva, la mettant sur son épaule et courant vers la voiture.
« Non! Non ! Non! » Iris protesta en le frappant dans le dos. « Charles Leclerc! Pose-moi tout de suite! »
« Je ne crois pas, non. » dit-il effrontément.
« Pas cette attitude, Leclerc » prévint Iris en baissant les yeux, « Je dois dire que j'ai une vue magnifique. »
Charles comprit enfin ce qu'elle voulait dire. « Ok, ça suffit! »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro