Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

007. tout ira bien

LOVER-

acte deux chapitre sept.






MOCHETÉ 💩:

salut mon ange

je te vois sur le circuit

ma mère prendre le petit-déjeuner avec moi

pour parler de toi

je t'aime 🤍


ANGE 😇:

d'accord

J'AI MENTI

CA NE VA PAS

J'AI PEUR

JE NE SAIS PAS QUOI DIRE

NI COMMENT AGIR

je t'aime aussi!!


MOCHETÉ 💩:

sois toi-même!!


ANGE 😇:

AVEC TA MÈRE.

MON DIEU CHARLES

COMMENT AS-TU RÉUSSI

LE TEST DE GRAND-MÈRE?!?!


MOCHETÉ 💩:

avec mon talent naturel

un physique de rêve

et une personnalité incroyable


ANGE 😇:

ouais...


MOCHETÉ 💩:

ma mère va t'adorer

et tout ira bien

d'accord?

elle n'arrête pas de parler de toi


ANGE 😇:

VRAIMENT

qu'est-ce qu'elle dit?!?!?


MOCHETÉ 💩:

va te préparer.


ANGE 😇:

boooooo


MOCHETÉ 💩:

wow

tu sais quand august a dit qu'il avait

le baquet chez prema

il a dit qu'il voulait intégrer l'académie des pilotes ferrari


ANGE 😇:

quoi

il a dit qu'il le voulait,

il n'a jamais dit qu'il l'avait fait


MOCHETÉ 💩:

eh bien, si ils viennent juste de l'annoncer


ANGE 😇:

JE VAIS TUER CETTE SALE

PETITE ORDURE


MOCHETÉ 💩:

ne dis pas ça à ma mère, s'il te plaît.

[lu]






ENFANT PRÉFÉRÉ:

OH TU ES MORT

AUGUST


PILOTE ARROGANT:

JE TE JURE

C'ÉTAIT ÉCRIT EN PETITS CARACTÈRES

DANS LE CONTRAT

JE NE SAVAIS PAS


GRAND-MÈRE:

TU N'AS PAS LU LES

PETITS CARACTÈRES???

QUI ÉTAIT PRÉSENT QUAND

TU AS SIGNÉ CE MAUDIT

CONTRAT


PILOTE ARROGANT:

JE NE SAVAIS PAS, J'ÉTAIS TRÈS

STRESSÉ

MON STYLO ÉTAIT A COURT D'ENCRE

ET ILS ME REGARDAIENT TOUS FIXEMENT


ENFANT PRÉFÉRÉ:

SEUL TOI POUVAIS VIVRE UN TRUC PAREIL, AUGUST


PILOTE ARROGANT:

C'EST VRAI

MAIS TU PEUX ME FÉLICITER


GRAND-MÈRE:

NON

tu dois aller t'habiller


ENFANT PRÉFÉRÉ:

VOUS N'ÊTES PAS ENCORE PARTIS

VOUS ALLEZ ÊTRE EN RETARD CHEZ

MADAME LECLERC


PILOTE ARROGANT:

mon dieu

calme-toi

ce n'est pas si grave


GRAND-MÈRE:

je pense que ce serait une bonne idée

que tu fasses des exercices de respiration, ma chérie


ENFANT PRÉFÉRÉ:

je me calmerai quand je saurai

que vous serez à l'heure.

maintenant, je vais poster à propos d'august.

et me calmer.


PILOTE ARROGANT:

pfff


ENFANT PRÉFÉRÉ:

FERME-LA, AUGUST


PILOTE ARROGANT:

BON SANG. D'ACCORD.






aimé par: pascaleclerc, augustisthebestmonth, charles_leclerc, ferraridriversacademy, premateam et 11 297 100 autres.


irisblanche: tu restes le petit garçon qui ne sait pas lire pour moi 🤍 je suis fière de toi august et nos anges le sont aussi 😇🤍


voir les 8 191 992 commentaires.


augustisthebestmonth: je ne sais toujours pas lire de toute façon 😎

irisblanche: oui. on sait.

augustisthebestmonth: PERSONNE NE LIT LES PETITS CARACTÈRES.


pascaleclerc: magnifique ❤️

bedroomsinger: je crois que je vais mourir

irisblanche: c'est dommage qu'ils grandissent si vite ☹️

pascaleclerc: tellement vrai, iris ☹️ le calme de mes garçons me manque ❤️

irisblanche: on devrait les abandonner et partir en vacances entre filles! (avec @grandmereblanche, bien sûr)

pascaleclerc: ça semble parfait, ma beauté 🤍


premateam: on prendra soin de lui ❤️

irisblanche: je l'espère bien


augustisthebestmonth: @utilisateurdeux tu sais qui je suis maintenant?

utilisateurdeux: pourquoi tu pilotais sous un faux nom? ça m'a tellement embrouillé


utilisateurtrois: mick et august ont exactement le même parcours de nepo baby jusqu'à utiliser le nom de jeune fille de leur mère en karting, puis le changer en arrivant en f3. les larmes coulent 😆

charles_leclerc: c'est quoi un nepo baby?

irisblanche: oh, mon amour 😭


mickschumacher: august copie toute ma vie

augustisthebestmonth: c'est bon, je ne signerai pas chez haas 👍🏻

irisblanche: ouch @mickschumacher je ne laisserais pas passer ça si j'étais toi


maxverstappen1: ton frère fait du karting? et il est vraiment bon? depuis quand?

augustisthebestmonth: personne ne m'écoute, en fait??


landonorris: @augustisthebestmonth tu veux qu'on soit amis maintenant?

augustisthebestmonth: non

irisblanche: non


not_aleclerc: ça, ce n'est pas être prête, mon amour

bedroomsinger: ARRÊTE DE ME METTRE LA PRESSION

not_aleclerc: PARDON. CALME-TOI.


voir plus.






IRIS AVAIT L'IMPRESSION QUE SE CALMER ÉTAIT PHYSIQUEMENT IMPOSSIBLE. Rencontrer la mère de Charles était incroyablement important pour elle.

En comparaison, elle avait été d'un calme olympien lorsqu'elle avait rencontré les parents de Scotty. Mais c'était parce qu'elle avait intentionnellement cherché à faire mauvaise impression, espérant qu'ils cesseraient d'encourager leur relation, ce qui lui aurait enfin permis d'échapper au misérable Scotty.

Spoiler: ça n'avait pas marché. Ses parents n'avaient pas semblé se soucier du fait qu'elle avait renversé une énorme quantité de vin rouge sur leur tapis blanc ou qu'elle avait soudainement développé une allergie à tous les fruits, légumes et viandes (ce qui les avait poussés à manger uniquement des noix au dîner)

Les parents de Scotty se préoccupaient de son héritage, de l'argent d'où elle venait. Ils ne se souciaient ni de son comportement, ni de ce qu'elle disait, ni même de ses véritables allergies alimentaires.

Ils ne se souciaient du statut qu'elle pourrait leur apporter.

Iris savait déjà que cette fois-ci, ce serait différent. Elle se souciait de son apparence, de savoir si elle était bien habillée. Elle s'inquiétait soudainement de parler trop fort.

Faire bonne impression était important pour Iris aujourd'hui. Et August semblait absolument déterminé à détruire le concept de première impression.

En moins de dix secondes après avoir rencontré Pascale Leclerc, il lui montrait comment faire des bruits de pets avec ses aisselles, tandis qu'Iris, terrifiée, regardait la scène, figée.

Grand-mère avait vu cela et étouffé un rire devant l'air horrifié de sa petite-fille. Et elle avait osé ne rien dire à August!

Cette famille donnait souvent envie à Iris de tuer quelqu'un. (Mais elle les aimait trop pour ça, de toute façon)

Ce qui avait le plus surpris Iris, c'est que Pascale n'avait même pas besoin qu'on lui apprenne à faire des pets d'aisselles. Arthur lui avait déjà montré. Et elle était d'ailleurs incroyablement douée à ce jeu-là.

Ce qui avait commencé comme une vision terrifiante s'était transformé en un véritable cercle de pets d'aisselles lorsque les trois frères Leclerc étaient arrivés à l'hospitalité Ferrari.

August, rayonnant, s'était exclamé, « Hé! Voilà notre champion! » Il avait fait signe à Charles de venir, d'une voix forte, et Pascale n'avait même pas eu le léger tressaillement qu'Iris avait imaginé.

Peut-être qu'elle s'était trop inquiétée.

Après tout, cette femme avait élevé trois garçons. Il devait y avoir beaucoup de cris et de disputes. Ce qui signifiait que Pascale devait être habituée aux chamailleries entre frères et soeurs. Ce qui voulait dire aussi qu'Iris pouvait continuer à se chamailler comme d'habitude avec August.

Elle mourait d'envie de frapper son frère depuis ce matin.

Arthur avait levé les yeux au ciel, « Et voilà notre pilote de l'académie ferrari. »

Cette fois, August avait roulé des yeux et s'était tourné vers Pascale sur son transat, « Madame Leclerc, quand vous signez des contrats, est-ce que vous lisez les petits caractères? »

La femme avait froncé les sourcils, « Oui, bien sûr. »

Iris avait éclaté de rire (très fort) en voyant la défaite s'afficher sur le visage de son frère, « Je te l'avait dit. »

La mère avait regardé les deux frères et soeurs, un petit rire s'échappant de ses lèvres, « Tu n'as pas lu les petits caractères...? » Sa question s'était allongée, presque tremblante, alors qu'elle essayait de ne pas céder à son rire.

August avait caché son visage dans ses mains, « Si j'avais su que c'était si important! »

Charles s'était penché sur la table et avait pris la main d'August, révélant son visage embarrassé à toute la famille, « Oh, allez, soyons gentils. Après tout, August ne sait pas lire. »

Iris avait grimacé en voyant l'expression sur le visage de Pascale, « Ooo, » avait-elle ri, « tu es dans le pétrin. » Elle avait haussé les sourcils d'un air taquin alors que la mère relevait les siens en direction de son fils.

Elle avait secoué la tête. Iris savait qu'elle plaisantait, mais Charles, lui, n'avait visiblement pas détecté l'ironie : « Je t'ai mieux élevé que ça, pour te moquer des illettrés. »

La bouche d'August était restée ouverte.

Arthur, comme il l'avait fait en Autriche, avait enroulé son bras autour des épaules de son frère : « Tout ira bien. »

Pascale avait levé les yeux au ciel : « Tu es tellement dramatique, Arthur. On dirait que tes frères t'ont maintenu la tête sous l'eau. »

« Ils l'ont fait! » protesta-t-il, « Ils m'ont jeté à l'eau et ont appelé ça : 'apprendre à Arthur à nager'. »

Léana éclata de rire, « Et tu as appris? »

Arthur ouvrit la bouche pour répondre, mais ses sourcils se froncèrent, « Ce n'est pas la question. »

Lorenzo et Charles pointèrent leur frère en même temps, « Si, ça l'est! » s'exclamèrent-ils en choeur.

« Et tu adorais jouer à ce jeu. Tu aimais boire l'eau de mer quand tu étais petit. »

L'explication de Charles fit u'August le regarda de haut en bas, « Tu sais quoi, ça explique beaucoup de choses. »

« On est dans la même équipe, August! »

Les deux mères observaient, amusées, une véritable dispute éclater entre les deux groupes de frères et soeurs. Elles ne pouvaient s'empêcher de sourire devant la façon dont leurs familles s'étaient parfaitement mêlées.

« Les garçons, pas vrai? » demanda Pascale en riant. Ses yeux se posèrent sur Iris, au bout de la table, qui était maintenant en train de faire un bras de fer avec Lorenzo (pendant qu'Arthur maintenait August dans une prise de tête à l'autre bout)

« Elle est belle, ta petite-fille, tu sais? »

Léana soupira, comblée. « Elle tient ça de sa mère. »

Iris ressemblait tellement à sa mère que c'en était presque effrayant. Parfois, c'était comme regarder dans un miroir. Mais seule Léana pouvait faire cette comparaison, car Iris n'avait que des photos de sa mère et quelques vagues souvenirs de vacances en famille.

La dure réalité de perdre un parent si jeune.

Pascale donna un coup de coude à la grand-mère avec un sourire, « C'est toi aussi. Tu l'as élevée, tu l'as façonnée pour qu'elle devienne la femme qu'elle est aujourd'hui. Et lui, » ses sourcils se froncèrent en voyant Arthur et August avant qu'elle ne décide d'ignorer la scène, « tu mérites aussi les éloges. Tu as fait un travail incroyable, je ne pense pas que j'aurais pu le faire. »

La grand-mère afficha un sourire taquin et donna un coup de coude à Pascale en retour, « Toi aussi, tu l'as fait. Le deuil n'est pas facile. Tu aurais pu devenir distante, insensible. Mais tu ne l'as pas fait. Ces garçons, ce sont tes garçons, et tu as fait d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui. Et ça, c'est quelque chose de spécial. »

Pascale hocha la tête et fit un signe en direction d'Iris et Charles, qui célébraient la victoire de la jeune femme. « Ils sont spéciaux, pas vrai? »

Léana rit doucement, « Oh, tu n'as même pas idée à quel point cette fille est amoureuse. Elle ne voulait même pas que Charles rencontre August de peur qu'il gâche tout pour elle. Elle est tellement heureuse avec Charles que c'en est presque écœurant. » Elles rirent.

« Et je pense que, parce qu'ils sont heureux tous les deux, nous le sommes tous. Et nous méritons ça, Pascale. »

La mère leva les yeux vers elle, « Je pense que nous allons être une famille pendant longtemps. »

« Parfait. Parce que j'ai besoin de quelqu'un pour distraire August; il essaie toujours de me mettre dans une prise de tête. »

Iris sourit en regardant sa grand-mère et Pascale rire ensemble. Toutefois, son sourire se transforma en froncement de sourcils en voyant l'état d'Arthur et August, mais comme d'habitude, elle ne posa pas de questions. Elle avait appris depuis longtemps à ne pas poser de questions sur ces deux-là.

Charles se leva de table et déposa un baiser sur son front, « Souhaite-moi bonne chance. »

« Bonne chance. » Elle sourit alors qu'il roulait des yeux et déposait un baiser sur sa joue. « Je plaisante. Tu vas être incroyable, mon trésor. »

August, remarquant la petite démonstration d'affection, se redressa dans son siège, « Charles! » cria-t-il, « Tu vas gagner aujourd'hui. Toute la France est derrière toi. »

Même si Charles sourit, Iris avait envie de raisonner August (et elle voulait dire cela au sens littéral)

Charles se pencha pour un baiser plus appuyé, mais Iris esquiva légèrement, si bien que l'affection fut déposée très près de ses lèvres.

« Ta mère est juste là. »

Il roula des yeux, prit son visage entre ses mains et déposa un baiser sur ses lèvres, « Je m'en fiche. »

Iris leva les yeux au ciel, entrelaçant leurs mains quelques secondes, car elle n'était pas encore prête à le laisser partir, « N'écoute pas August. Tout ira bien, d'accord? Tu vas y arriver. Je le sais. »

Il hocha la tête, « Je sais. »

Mais ce n'était pas très convaincant.

Charles était très stressé par la course en France. Non seulement parce qu'il avait invité toute la famille Blanche ainsi que la sienne, mais aussi parce que, s'il ne se reprenait pas bientôt, la bataille pour le championnat serait hors de portée, et son rêve mourrait, ne pouvant être ravivé que l'année suivante. (Et cela semblait encore si loin)

Charles avait besoin de gagner aujourd'hui.

Si seulement c'était ce qui s'était passé.






Dans la Formule 1, c'est gagner ou perdre. Tu peux finir deuxième ou même troisième, mais tu ne gagnes pas. (Influence Will Buxton)

Aujourd'hui, Charles Leclerc n'avait pas gagné. Il n'avait pas fini deuxième, ni même troisième. Il n'avait même pas terminé la course avec des points.

Il n'était même pas sûr de quitter la course avec un semblant de dignité.

Charles était en colère. Parce que c'était une erreur. Une erreur de sa art, et s'il continuait à faire ces bêtises idiotes, il ne méritait pas le championnat. La prochaine question qu'il se poserait serait : mérite-t-il même de piloter pour Ferrari?

La porte de sa salle des pilotes était fermée.

C'était l'endroit le plus sûr qu'il avait pour l'instant. Enfin, il y avait une personne qu'il l'était encore plus.

Mais cette pièce n'avait ni médias curieux, ni regards indiscrets. C'était juste lui. Et sa respiration étrangement bruyante, qui le faisait grimacer. Il n'avait jamais réalisé qu'il pouvait respirer aussi fort.

Peut-être que c'était juste le reflet de son niveau de colère et de déception.

Il savait que la journée d'aujourd'hui était importante. Elle avait été tellement incroyablement importante. Sérieusement, qui fait ça? Il riait de lui-même. Il se réprimandait, il critiquait tout ce qu'il venait de faire durant la dernière heure.

Il n'avait aucune envie de quitter cette pièce blanche et stérile.

Enfin, pas complètement stérile. Il avait accumulé un panneau d'affichage, qui le suivait à chaque course. Et à chaque course, Iris semblait y ajouter au moins 60 nouveaux Polaroids.

L'année prochaine, il aurait besoin d'un tableau deux fois plus grand rien que pour répondre aux exigences d'Iris en matière de Polaroids.

C'était la seule chose qui ressortait dans sa salle des pilotes. Les murs étaient blancs, les meubles sans intérêt. Et le canapé en cuir était terriblement inconfortable - il ne le recommandait pas.

Mais lui et ce canapé en cuir avaient partagé beaucoup de larmes et de cris.

Il y avait même une bosse à l'endroit où Charles s'asseyait toujours, son siège désigné pour pleurer.

Il avait été plus utilisé cette saison que jamais auparavant.

Et c'est dire quelque chose si l'on se souvient de Ferrari en 2020.

On frappa à la porte, mais il ne fit aucun effort pour répondre. Peu importait que ce soit Iris, sa mère ou son responsable des relations publiques. Il ne comptait pas bouger avant au moins vingt minutes.

Peu lui importait s'il se faisait sanctionner.

Ce qui comptait pour lui, c'était le championnat qu'il venait probablement de jeter par la fenêtre.






Pascale frappa de nouveau. Elle avait frappé toutes les cinq minutes sans entendre grand-chose de l'autre côté de la porte, seulement quelques bruits de pas étouffés.

Elle soupira en n'obtenant aucune réponse de son fils, puis se tourna légèrement vers Iris. « Iil vaut mieux qu'on le laisse. Il veut juste être seul. »

Iris acquiesça d'un signe de tête mais ne fit aucun mouvement pour partir.

Pascale se retint de sourire. « Tu viens? » Pascale n'attendait qu'une seule réponse, et c'était exactement celle qu'Iris lui donna.

La jeune femme secoua la tête, « Je vais rester quelques minutes. Je vous rejoins au garage. »

Bien que la mère hocha la tête en signe d'approbation, elle savait qu'Iris ne quitterait pas le pas de la porte tant que Charles ne serait pas prêt à l'ouvrir pour elle.

Et même si le coeur de Pascale se brisait pour son fils, tout comme le sien devait être en miettes à cet instant, elle savait qu'il était en sécurité. Elle pouvait se réconforter en sachant u'il avait une paire de bras sûrs qui l'attendaient, prêts à recoller les morceaux de son coeur.






Iris était assise par terre, indifférente à l'inconfort ou au tissu qui griffait sa peau.

La seule chose qui comptait pour elle, c'était le garçon qu'elle aimait.

D'un geste léger, elle frappa à la porte. « C'est moi. » Ce n'était pas un murmure, mais elle ne parlait pas assez fort pour que l'on considère cela comme une véritable conversation. C'était un ton entre les deux, une voix douce et apaisante qui aurait presque poussé Charles à se précipiter dans ses bras à cet instant.

« Je sais que tu veux juste être seul. Mais je suis là. D'accord? Je suis là aussi longtemps que tu auras besoin. » Elle n'attendait pas de réponse, elle voulait juste qu'il sache qu'il n'était pas seul.

Elle déglutit, « Parce que tout finira par s'arranger. Un ami très sage m'a appris ça. »

Son coeur se serra presque en se souvenant de ses propres mots, prononcés plus tôt dans la journée.

Mais un sourire taquin parvint à percer. « Je suis juste ton ami? Tu viens de me mettre dans la friendzone? »

Sa tête s'appuya contre la porte. « Tu n'es pas drôle. Je n'ai pas franchement envie de te demander d'être mon petit ami maintenant, Charles. J'ai toute une journée prévue pour ça. »

Elle l'entendit bouger. Le bruit des froissements dans la pièce lui fit comprendre qu'il était assis de l'autre côté de la porte.

« Toujours aussi romantique, Blanche. »

« On est vraiment en train de s'appeler par nos noms de famille, Leclerc? »

« On peut se donner les noms que tu veux, mon ange. » Il haussa les épaules, bien qu'elle ne puisse pas le voir.

Ils sombrèrent dans le silence. Mais ce n'était pas un silence gênant. Au contraire, il apporta à Charles une certaine sérénité, sachant qu'elle était là et qu'elle écouterait dès qu'il serait prêt à parler.

Et il ne savait pas quand ce moment viendrait. Mais il savait aussi qu'elle ne le presserait pas.

Charles avait tout le temps du monde, et Iris avait tout le temps du monde pour l'écouter.

Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé, mais son dos était toujours appuyé contre la porte. Ses mains, cependant, ne tremblaient plus de colère, et ses épaules étaient un peu plus détendues. Charles savait aussi qu'il pouvait franchir cette porte et se jeter dans les bras de la fille qu'il aimait plus que tout.

Et elle le tiendrait jusqu'à ce que tout aille mieux.

Elle le tiendrait pour toujours, si elle le pouvait. Et c'est tout ce qu'Iris Blanche voulait : - tenir Charles Leclerc pour toujours.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro