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Les amis de Noël

Les mains gelées car elle avait encore oublié ses gants sur son bureau, Éléonora les frotta l'une contre l'autre tout en soufflant dessus.
Elle avait hâte que le bus arrive et qu'elle pût rentrer chez elle au plus vite.

D'un mouvement des chevilles, elle se tourna vers l'écran annonçant les passages de bus. La neige n'arrangeait pas la ponctualité des transports.

Ce n'était pas la première fois qu'elle ratait le premier à quelques minutes. Elle était du genre à être désordonnée et désorganisée.

Eléonora connaissait par cœur les alentours de l'arrêt, pourtant, la fenêtre donnant sur l'arrêt attira son regard. Bien qu'à moitié teintée en blanc, la partie visible de la pièce qui se trouvait derrière l'intrigua. Notamment la photo qu'elle pouvait apercevoir depuis sa position. Elle aurait reconnu entre mille son visage si elle avait été plus proche, cependant, ce furent ses cheveux noirs aux quelques mèches violettes qui la frappèrent. Peu de personnes avaient les mêmes. Ce qui la marqua d'autant plus fut l'écharpe qu'elle portait : grise et verte, aux couleurs de sa maison. Et c'était sans compter sur le bonnet de la personne à côté d'elle qui arborait fièrement des rayures jaune moutarde et grises. Elle reconnut sans peine son meilleur ami Alexandre. C'était elle qui lui avait offert ce couvre-chef.

La question qui la tarauda alors fut la raison de la présence d'une telle photo ici. Personne à sa connaissance ne travaillait ici. D'un bref coup d'œil, car son bus arrivait en même temps, elle repéra le nom d'un propriétaire de cet endroit.

Cabinet médical. RDC : Docteur Rubis Faye. Orthoptiste.

Dans un coin de sa tête, elle enregistra ce nom pour faire quelques recherches dessus.

***

La musique résonnait dans sa chambre. Il n'y avait aucune parole, mais cela suffisait à Alexandre pour fredonner l'air à voix haute.
Elle fut coupée par la sonnerie toute aussi délicate de son téléphone lui annonçant un appel entrant de sa meilleure amie. Il décrocha et mit Éléonora sur haut-parleur pour avoir les mains.

- Oui Élé ? Je t'écoute.

- Alex, j'ai besoin de toi. Je voudrais que tu fasses une recherche pour moi.

- Tu peux pas le faire toi même peut-être ?

- Nope, je suis coincée dans le bus, qui est lui-même coincé dans les bouchons.

- Ça peut pas attendre que tu rentres chez toi tout simplement ?

- Ça te concerne aussi et ça me taraude trop pour que j'arrête d'y penser.

Alexandre soupira et ouvrit son ordinateur.

- Vas-y, je t'écoute.

Éléonora lui donna un nom et un prénom sans pour autant préciser d'où elle les sortait.
Des images d'une femme d'une trentaine d'années apparurent à l'écran, les cheveux blonds et les yeux pétillants.

- Elle est orthoptiste.

- Je sais, j'ai trouvé son nom sur la plaque à l'entrée de son cabinet.

- Dans ce cas, pourquoi m'avoir demandé de la rechercher sur Internet ?

- Elle ressemble à quoi ?

- Blonde tout ce qu'il y a de plus banale et la trentaine passée. Pourquoi toutes ces questions ? Explique-toi Élé !

- Elle a une photo de nous deux dans son bureau.

Alexandre ouvrit la bouche et la referma. La nouvelle était difficile à avaler.

- Tu en es certaine ?

- Tu connais beaucoup d'ados portant un bonnet et une écharpe aux couleurs de leur maison respective dont une avec les cheveux pleins de mèches violettes.

Il déglutit. Elle n'avait pas tort.

- C'est peut-être un malentendu.

Il tentait le tout pour le tout, mais Éléonora ne semblait pas de son avis.

- Je pense qu'il faudrait lui poser la question.

- Non mais ça va pas ! Tu ne peux pas débarquer chez les gens comme ça et leur demander des choses pareilles.

- Je veux comprendre Alex. Et si c'était ma mère ?

Le jeune homme serra les dents. Elle était obsédée par ça depuis des années, comme si connaître sa génétrice résoudrait sa crise d'identité.

- Tu es encore sur ça...

Il soupira : il n'avait plus à la comprendre sur ce sujet. Sa mère l'avait abandonnée, il devait y avoir une raison.

- Élé. J'essaye de comprendre tu sais, mais la dernière fois, tu t'es créé des problèmes. Souviens-toi de la peur que tu as causée à Mme Meldie à cause d'un mot que tu avais lu par-dessus son épaule. Tu sais que je t'aime comme ma sœur Élé, mais là tu vas trop loin.

La jeune fille marmonna quelques chose d'incompréhensible à propos d'une erreur de jeunesse, puis soupira.

- Je sais. Mais je ne sais pas. Cette fois... Cette fois c'est différent.

Il y avait de la détresse et de l'espoir dans sa voix. Elle était convaincue et ça, Alexandre le sentait. Sa bonté l'emporta une fois de plus, contre l'avis de sa raison.

- Très bien Élé. Je t'accompagnerai. Mais c'est la dernière fois.

Elle poussa un cri de joie à l'autre bout du fil.

- Promis, cette fois, je ne serais pas déçue. Et toi non plus.

Ah l'amitié... qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses amis ?

J'espère que ça vous a plu et je vous souhaite un joyeux 8 décembre.

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