Pour Emaya-chan

Infos : dans cet os, les personnages font parti d'une organisation d'assassins, tuant démons et humains. Les personnages ont tous dans la vingtaine, minimum 19 ans (Reader et Muichiro) et il n'est pas amnésique.

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Pdv reader :
Cela fait maintenant 16 ans que je fais partie de cette organisation appelée « Kimetsu No Asashin ». Oui, j'ai étais recueillie et élevée ici, par notre leader, Oyakata-sama. Ici, personne ne fait d'erreur, personne n'a de pitié et personne ne laisse transparaître ses emotions, sous peine de torture. Ici, nous n'avons pas de nom. Nous n'avons pas d'identité. Nous ne sommes personne et personne ne nous connaît. Ici, nous n'avons ni famille ni amis. Ici, nous sommes des orphelins. Ici, nous sommes des assassins.

Mais voilà que depuis trois mois, un jeune homme, un prodige, est apparut dans l'organisation. Il a surpassé bon nombre d'entre nous, m'égalent même, moi, la troisième meilleure assassin du Japon ! Et pour couronner le tout, il prétend être le descendant du frère du fondateur de notre organisation. Quel idiot ! Je ne l'aime pas, mais alors pas du tout ! Avec toute sa confiance en lui et ses manières puériles. Il m'agace. Même si, je dois l'avouer, ça lui donne un petit côté attachant, voir séducteur. Et c'est la qu'est le problème ! Je crois bien que cet idiot n'a pas compris le principe de « je ne m'attache pas et je ne laisse pas transparaître mes émotions ». Parce que oui, monsieur a décidé qu'il serait une exception. Parce que ce baka a commencé à se rapprocher de moi. Il me colle et me suit de partout. Il croit que j'ai besoin de sa protection peut-être ?! Quel idiot ! Il se croit tellement supérieur aux autres qu'un jour ça lui portera préjudice !

Et en ce moment même, ce même baka me colle. Comme un idiot, il me suit, même dans mes missions. Et il se croit tout permis car il ose même tuer à ma place mes cibles ! Je n'en peux plus !! Je vais aller le dire à Oyakata-sama, mais il faut faire quelque chose !

Au moment où je ressors par la porte de la chambre des victimes, il me retient par la taille.
« Bah alors, on veut partir sans me remercier ?!
-Et pourquoi devrais-je te remercier ? T'as fais MON travaille je te signale ! Je ne suis pas aussi nulle que ça ! Je n'ai pas besoin d'aide-»

Il...QUOI ?! Il m'embrasse ? Même contre ma volonté, je crois bien que je rougis. Et ça l'amuse. Le fourbe !

« Je vais prendre ça pour un remerciement ! »

Et aussitôt, il s'enfuit par la fenêtre. Quel baka celui-là ! Mais...Je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié...Et merde ! Je crois bien que je viens de réaliser ce que depuis trois mois j'essaie de me cacher : je suis amoureuse. Sauf que dans notre organisation, être amoureux signifie trop d'horribles choses, dont même la mort serait plus appréciable. Faites juste qu'il ne dise rien à personne. Je reprends mes esprits et me dépêche de rentrer. Si j'arrive trop de temps après lui, on va me demander ce qui m'a pris tant de temps. J'arrive à le rattraper et à le doubler. J'arrive donc en premier et pars faire mon rapport à Oyakata-sama. C'est un peu comme une figure paternelle pour moi. Il m'a accueillie et éduquée comme si j'étais l'une de ses filles. Et après seulement deux minutes, il arrive. Moi qui espérais être tranquille un bout de temps...

//Ellipse du rapport//

Il est parti. Je vais pouvoir demander à Oyakata-sama s'il peut lui dire d'arrêter de me coller.

« Oyakata-sama, puis-je vous demander une faveur ?
-Je t'écoute.
-Pouvez-vous dire au jeune homme qui me sert de « coéquipier » d'arrêter de me suivre en permanence s'il-vous-plaît ?
-J'ai bien peur que non.
-Pourquoi ?
-C'est son choix. Il a décidé de ne faire que ce qu'il voulait, je ne peux donc pas l'en empêcher.
-Au revoir
-Au revoir »

Je sors de la pièce et me dirige vers ma chambre. Enfin, la pièce qui m'est attribuée serait le terme plus exacte. Elle est composée de mon lit, mon bureau et d'une table basse avec des coussins noirs blancs ou gris. C'est pas incroyable mais ça me suffit. J'y suis habituée. Lorsque j'entre dans ma chambre, je sens tout de suite qu'il y a un problème. Et devinez quoi ? J'ai raison ! La porte se referme, poussée par lui. Il ne peut même pas me laisser tranquille ! Qu'est-ce que ça m'agace !

« Alors comme ça tu voulais te débarrasser de moi ?
-Qui ne voudrais pas se débarrasser de toi ?
-Tout le monde.
-Je suis donc l'exception à la règle.
-Mais moi, ça me touche. Ça me fait mal.
-Non mais quel comédien. Si je ne te connaissais pas, j'y aurais presque cru.
-Comédien ? Moi ?
-Non le chat du voisin.
-Très drôle. »

Il se rapproche doucement de moi. Le fourbe, il croit que je ne l'ai pas vu...

« Aller. Dis-le.
-Dire quoi ?
-Tu sais très bien ce que je veux dire.
-Non je ne vois pas de quoi tu parles.
-Si tu sais. Dis-le. Acceptes-le. Tu peux mentir aux autres mais ni à moi, ni à toi-même.
-Je ne le dirais jamais.
-Ha ! Donc tu acceptes déjà une partie de la vérité !
-Non ! Je n'ai rien dis de tel !
-Tu ne nies plus. Pourquoi tu refuses d'accepter la vérité ? Dis-le.
-Ce n'est pas vrai.
-Si. Et tu le sais aussi bien que moi.
-...
-Dis-le.
-Tu promets de ne rien dire à personne ?
-Oui. Promis.
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi.
-Quo-? »

Il coupe coupe encore en m'embrassant. Mais cette fois c'est plus doux. Moins sauvage.

——
Fin de l'os
J'aime bien l'idée mais je sais pas si c'est vraiment bien...
Bref sinon vous ça va ?
Et les petites images (que j'ai dû aller renouveler en re-re-re-re-faisant ma gallérie TwT) :

Les images ne viennent pas de moi (ni celles des chapitres précédents, évidemment !)
Et j'essaie de prendre des fanarts peu utilisés