Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

34.

- Bon matin et bienvenue en 1977, Darling !

- Merci, Freddie. À toi aussi. Mais je crois que tu devrais me souhaiter un bon midi, vu l'heure.

Le chanteur lâche un petit rire et je le suis dans cet acte tout en me servant un verre de jus d'orange. Brian, Chrissie, Roger et Mary semble être déjà partis. John et sa petite famille sont partis hier soir. Cette nuit plutôt. Je m'installe sur un tabouret à la gauche de Freddie et le remercie pour la chambre.

- C'est normal, Sally chérie. Le lit était confortable au moins ?

- Très. Je suis désolée de partir si vite, mais après mon verre je devrai y aller. Mathew m'attend sûrement à la maison et...

- Ne t'en fais pas, Darling. Je comprends tout à fait.

Une fois mon jus terminé, je monte à ma chambre prendre mon sac. Debout devant le miroir pour vérifier mon allure, je touche le pendentif du bout des doigts. Je me souviens de la sensation de des lèvres de Roger sur les miennes. De sa main sur ma hanche. De sa chaleur. Un frisson me parcours le corps, mais je me reprends vite en descendant les marches. Cela ne représentait rien. Roger l'a dit lui-même, ce n'était qu'un baiser de nouvelle année. Alors pourquoi me reste-t-il en tête ? Si je continue à me poser un tas de questions comme ça, c'est sûr que jamais je n'arrêterai d'y penser. Je descends et une fois à la porte, le chanteur vient me voir.

- Tu sais quand l'on se reverra ?

- Bientôt, Freddie. J'en suis sûre. Vous m'avez tous beaucoup trop manqué pour que je ne veuille plus vous voir.

Mon ami me prend affectueusement dans ses bras me chuchote un au revoir touchant tandis que je lui rappelle que ce n'est pas un adieu et que nous nous reverrons sous peu. Il s'éloigne ensuite et me sourit tendrement pendant que je sors de la maison pour me rendre à ma voiture. Sur le trajet du retour, j'appréhende légèrement de revoir Mathew. J'ai surtout peur de pas réussir à tout garder pour moi et de lui avouer avoir embrassé Roger. J'ai peur qu'il réagisse mal. J'ai peur qu'il me laisse tomber. J'ai peur que cela lui rappelle les évènements passés et que cela lui fasse du mal. J'ai peur qu'il en souffre. C'est pourquoi je dois à tout prix me la fermer. Personne ne doit être mis au courant. Cela doit rester en Roger et moi. Et même nous, nous ne devons plus en parler. Nous devons oublier cet instant. Personnellement, cela ne représentait rien. Pour les autres, ce serait certainement une autre histoire. Ils ne comprendraient pas que ce n'était que pour le jour de l'An. Que pour poursuivre la tradition. Rien de plus.

J'arrive finalement chez moi et quand j'entre dans l'appartement, celui-ci est complètement vide et silencieux. Pas de Mathew en vu. Ni au salon, à la cuisine, la salle de bain ou encore à la chambre. Une pointe d'inquiétude apparait en moi, mais j'essaie de l'ignorer en me disant qu'il à probablement dormi chez un ami ou qu'il est sorti faire les courses. Il y a une explication logique à son absence et je la découvrirai à son retour dans sûrement peu de temps. Je dépose mon sac sur le lit et commence à défaire mon bagage. Il n'est pas très gros, mais j'ai tout de même du linge à laver et des produits à ranger. Un cognement pressant à la porte interrompt ma main qui commençait à fouiller dans le sac. Je me dirige vers l'entrée et la personne que j'aperçois devant moi me laisse perplexe.

- Jeanne ? Mais que faites-vous ici ? Un premier janvier qui plus est.

La mère de mon copain me sourit tristement et entre après que je l'ai invitée à le faire. Elle garde ses chaussures ainsi que son manteau tandis qu'elle dépose son sac à main sur la table basse.

- Je crois que tu devrais t'asseoir, ma belle.

Je fais ce qu'elle me dit et elle me suit dans mon action. Tout ceci m'inquiète. Je sens un stress monter en moi et je me pose de plus en plus de question. Pourquoi est-elle ici ? Pourquoi je ferais mieux de m'asseoir ? Pourquoi a-t-elle l'air si fatiguée et triste ? Est-ce que c'est son mari ? Il est arrivé quelque chose à mon beau-père ? Elle baisse le regard et prend mes mains dans les siennes.

- Qu'est-ce qui se passe ? Vous me faites peur...

- Chérie, c'est Mathew...

Mon coeur rate un battement. Ma respiration se fait saccadée et je commence à paniquer intérieurement. Ce n'est peut-être rien de grave. Il est peut-être juste à l'hôpital à cause d'une vilaine grippe et Jeanne a légèrement exagéré la situation. Les mères s'inquiètent toujours pour tout alors... Calme-toi, Sally.

- Il a eu un accident cette nuit... Il était ivre et il n'avait probablement pas vu l'autre voiture qui arrivait... L'impact a été brutal et...

Elle n'arrive plus à continuer et mes larmes commencent à couler.

- Où est-il ? À l'hôpital ? Je veux le voir...

La femme en face de moi me lance un regard qui me déchire. Qui me tue. Un regard qui me fait clairement comprendre que je ne reverrai plus Mathew. Plus jamais. Non... Non. Non. Non. Non. Non. Je refuse d'y croire. Il ne peut pas. C'est impossible. Je n'arrive plus à respirer. Je n'en ai plus envie. Je me lève et aussitôt, mes jambes me lâchent et me font tomber sur le sol. Je pose ma main sur ma bouche pour couvrir mes sanglots et les larmes affluent sur mes joues. Jeanne vient me rejoindre et me serre fort contre elle. Je la sens pleurer contre moi silencieusement. Nous allions avoir un enfant... Pourquoi est-il parti ? Qui a décidé qu'il devait s'en aller ? Qui s'est autorisé à me l'enlever ? J'ai besoin de lui. Je l'aime. Je ne vois pas ma vie sans lui. Le mal que je ressens à cet instant précis est insupportable. Si ce n'était pas du petit être qui grandit en moi, j'irais le rejoindre. Je veux partir. Partir d'ici. De ce monde. Ce monde où Matty n'est plus. Ce monde où mon enfant n'aura pas de père. Ce monde que ma moitié a brusquement quitté. J'ai envie de croire que ce n'est qu'une blague. Que dans quelques secondes il va passer le pas de la porte et venir m'embrasser. Qu'il va me souhaiter une nouvelle et merveilleuse année à ses côtés. Mais ce ne serait qu'illusion. Au fond de moi, je saurais bien qu'il est parti pour de bon. Non. Je ne veux pas y penser. Je ne veux pas penser à son absence. Je ne veux pas penser au manque que cela me fera et me fait déjà. Je ne veux pas penser à la douleur infinie que cela me fait ressentir. Je n'avais jamais vécu la perte d'un être aimé. Je sais désormais que c'est extrêmement dur. Et pourtant, ça ne fait même pas 10 minutes que je suis au courant. Mais ça fait si mal... Ça semble irréel. Je n'imagine pas ma vie sans lui. Je ne le peux et ne le veux pas.

- Je vais te laisser, ma belle. Tu sais où me trouver si tu as besoin de quoique ce soit. Sois forte.

Elle se lève et m'aide à me mettre debout avant de quitter l'appartement. Être forte. J'aimerais tellement l'être... Mais pour l'instant cela me semble impossible. Comment être forte quand tu viens de perdre la personne que tu aimes le plus au monde ? Comment être forte quand tu n'as même pas pu lui dire au revoir ? Comment être forte en pensant à tout ce que vous avez vécu ? Comment être forte quand ta seule envie est de mourir pour pouvoir le rejoindre ? Le revoir. L'embrasser encore une fois. Sentir ses bras autour de toi. Savoir qu'il t'observes faire les choses les plus anodines en souriant. L'aimer.

___________________________

HEYYYYYYYYYYYYYYYY

Frist, I'm very sad. Moi j'aimais Mathew et le voir nous quitter ainsi m'attriste énormément même si vous ne l'aimiez pas. Remerciez Nodoka_Ichi pour ça. C'est lui qui m'a donné l'idée. Sinon je voulais que vous sachiez que j'ai écrit ce chapitre en écoutant Somnambule de Coeur De Pirate. Je n'ai aucun intérêt à vous le dire. J'en avais juste envie. Voilà, merci. J'vous aime. BYYYYYE *insérez un coeur*

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro