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25.

Le silence entre Roger et moi pendant que nous marchons vers le café le plus proche est gênant. Nous savons tous les deux que nous avons failli commettre l'irréparable. Le moment que nous venons de passer m'a fait remonté des mois et des mois en arrière. Je me sentais bien, légère et pendant un instant j'étais de retour en 1972. J'étais de retour dans les bras de l'homme qui m'aimait et que j'aimais. Le coup de vent qui m'a ramené à la réalité m'a rappelé que je n'aime plus Roger. Qu'il ne m'aime plus. Que nous ne sommes plus un couple depuis deux ans. Que j'ai Mathew qui attend sûrement patiemment la fin de sa journée pour venir me retrouver. Que j'aime cet homme qui est dans ma vie depuis un an déjà. Que Roger ne représente plus rien pour moi, si ce n'est un ami. Alors, pourquoi Diable aies-je cette envie insatiable de l'embrasser depuis ce matin ? Pourquoi me semble-t-il tout d'un coup si attirant ? Pourquoi malgré l'amour que je porte à mon copain je pense à ce genre de choses ? Pourquoi est-ce que je reste avec Roger alors que je sais que la bonne chose à faire est de partir ? Pourquoi est-ce que je m'entête à aller jusqu'à la limite de ce qui est permis ?

- On y est.

Roger m'ouvre la porte de l'endroit et j'y entre tandis qu'il me suit de près. Nous prenons une table au fond avant de commander. Je prend un chocolat chaud accompagné d'un muffin. Roger, lui, commande un café et un sandwich. Je ne suis pas sûre que cela fera un bon mélange. Mais qu'est-ce que je peux bien y faire ? Aucun de nous deux ne parle et seuls les conversations des gens autour de nous couvrent notre mutisme. Ce n'est que quand nous recevons notre lunch que le blond décide de casser la glace :

- Après, si tu le veux bien, on pourrait aller rendre visite à John et Veronica ? En 4 mois je crois n'avoir vu mon filleul que deux fois... et l'une d'elle était le baptême !

Je ris un peu et l'ambiance devient tout de suite moins lourde. J'accepte sa proposition et je lui parle de mes précédentes visites à Robert, le fils de John. C'est souvent surprenant la facilité que nous avons, Roger et moi, à changer un malaise en une atmosphère agréable. C'est comme ça depuis que nous nous connaissons et ça n'a jamais changé ! Nous terminons de manger ce que j'ose dire être notre repas et de boire nos breuvages avant de quitter l'endroit.

- On va aller chez moi en premier. Pour prendre la voiture. À moins que tu ne veuilles marcher jusque chez John ?

- Ça va aller pour moi, merci. De toute façon on est pas bien loin de ton appartement.

Ton appartement, autrefois notre appartement. Je n'avais pas repensé à ça depuis un bail ! Ça me fait étrange de penser qu'il vit avec Elisabeth dans ce qui était notre chez nous. Qu'ils font peut-être l'amour dans le lit ou nous même le faisions. Ew. Sortez-moi ces images de la tête ! Sur le chemin, Roger semble remarquer mon expression de dégoût puisqu'il me demande qu'est-ce qui ne va pas.

- Rien. Rien du tout.

- Tu peux me le dire, Sally ! Qu'est-ce qui te répugnes autant ?

- Rien, je te dis ! Juste une image.

- Une image de quoi ?

- Rien d'important.

- Mais dis-moi !

- Non !

- Raconte-moi sinon tu vas te retrouver sur le sol et cette fois tu y resteras !

Violent. Il veut que je lui dise ? Très bien !

- Elisabeth et toi dans notre lit.

C'est dit. Il arrête de marcher et me regarde amusé.

- Quoi ?

- Premièrement, pourquoi penses-tu à Elisabeth et moi ? C'est un peu flippant. Ensuite, tu as bien dit notre lit ?

Argh. Il voulait que je lui dise et c'est fait ! Je ne pensais pas que ça impliquait de répondre à un questionnaire sur le pourquoi du comment.

- J'y ai pensé car nous allons à l'appartement que tu partages avec elle. Et ce que j'ai voulu dire par 'notre lit', c'est 'le lit que nous partagions autrefois et qui est désormais à vous'.

Je le regarde les bras croisés attendant qu'il reprenne sa marche, ce qu'il fait rapidement. Il a repris une émotion neutre et attend quelques minutes avant de me répondre :

- À titre d'information, j'ai changé de lit. Quand tu es partie j'ai acheté une nouvelle base, un nouveau matelas et de nouveaux draps.

- Oh...

J'ignore comment assimiler cette information. Ça me fait plaisir, mais en même temps ça veut peut-être dire qu'il m'aimait encore. Ou c'était simplement par respect. Ou parce qu'il en avait envie. Je réfléchis trop. Nous arrivons finalement sur le parking de son immeuble tandis que j'essaie de me changer les idées en comptant le nombre de pas que j'effectue. Il sort ses clés de voiture de sa poche de pantalon et nous entrons dans le véhicule. Roger allume la radio et la musique qui passe est Bohemian Rhapsody, leur grand succès, le single de A Night At The Opera. Je crois que c'est la première fois qu'il l'entend à la radio car il à le regard fixé sur le vide, un air surpris au visage.

- Roger ?

Ce dernier lève les yeux vers moi et me sourit. Je lui rend son sourire et je suis choquée quand il me prend dans ses bras, malgré le fait que nous soyons tous les deux assis dans l'auto. Je me crispe un instant, puis me détends avant de lui rendre son étreinte. Rog à ses bras serrés autour de mon coup ce qui me permet de l'avoir très près de moi et donc de pouvoir parfaitement sentir son parfum. Il n'a toujours pas changé et cette odeur me rend nostalgique. Cette journée au complet me rend nostalgique. Le blond ne s'éloigne pas de moi avant la fin de la chanson. Il s'écarte un peu pendant l'avant-dernière phrase et plante son regard dans le mien tandis que nos fronts se touchent. Cela recommence. Ce qui s'est passé il y a moins d'une heure se répète et j'ai peur que cette fois rien ne nous arrête. Je ne peux pas faire ça à Mathew. Il ne mérite pas ça. Cependant, les lèvres de Roger qui tantôt frôlaient les miennes se posent délicatement sur ma bouche. Cela m'avait manqué. Cette sensation m'avait manqué. Comme avant, le batteur goûte sucré tout en ayant un arrière-gout de tabac qui ne me dérange pas. Il place ses mains de chaque coté de ma tête et intensifie un peu plus ce moment en faisant danser nos langues entre-elles. Je n'arrive plus à respirer. J'ai chaud. C'est mal. Je dois me séparer de lui et c'est ce que je fais.

'Anyway The Wind Blows...'

Je reprends silencieusement mon souffle pendant que Roger commence à conduire tandis que les dernières notes du chef d'oeuvre, comme le band aime l'appeler, résonnent. Qu'est-ce que je viens de faire ? Sally tu viens de faire une erreur monumentale. Si je n'étais pas dans une voiture et en la présence de Roger je crois que je me frapperais. Je cognerais ma tête contre un poteau jusqu'à tout oublier. Je ne veux pas me souvenir de cette énorme gaffe. De ce manque de jugement. Ce manque de contrôle. Le silence dans la voiture est pesant et je me demande si le blond regrette aussi ce qu'il vient se produire. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé. Que cela ne m'avait pas manqué de sentir sa bouche contre la mienne. De ressentir sa chaleur. De tout oublier à part lui. Mais je le regrette. Je regrette de l'avoir fait et je regrette les sensations que cela m'a apporté et m'apporte. Je suis un monstre. Devrai-je le dire à Mathew ? Je ne sais pas. Je suis perdue. Je profiterai de cette visite chez John pour lui parler en privé. Nous arrivons chez ce dernier après un trajet gênant d'environ 20 minutes. Nous sortons de l'automobile sans dire un mot et frappons à la porte de mon meilleur ami en essayant d'avoir l'air normal. Celui-ci nous accueille joyeusement, le bébé dans les bras et sa femme à ses côtés. Il lègue l'enfant à Veronica et nous propose un thé. J'accepte tandis que Roger refuse, préférant plutôt aller au salon avec les deux autres. C'est l'occasion parfaite pour discuter avec le bassiste. Lui et moi nous installons à la table de la cuisine et parlons de tout et de rien avant que je ne décide d'aborder le sujet du baiser.

- Deacy ? Je peux te parler de quelque chose ? Mais tout ça devra rester secret, s'il te plait.

- Tu peux compter sur moi, Sally.

Je lui souris gentiment et lui explique ce qu'il s'est passé dans la voiture un peu plus tôt , en prenant une gorgée de mon breuvage. J'essaie de lui expliquer ce que j'ai ressenti, mais c'est complexe et je n'arrive pas à savoir moi-même ce qui s'est passé dans ma tête à ce moment. Sa première réaction me choque légèrement.

- C'est grâce à moi si vous allez redevenir un couple. Je vous ai choisi comme parrain et marraine pour Robert car je savais que cela vous réunirait d'une façon ou d'une autre. Comme ça, au revoir Elisabeth. Veronica ne me croyait pas, mais maintenant j'en ai la preuve !

- Dis-moi que ce n'est pas sérieux, John.

- Bien sûr que ce l'est !

- Comme tu veux. Mais Roger et moi n'allons pas nous remettre ensemble.

- Je connais la vérité, Smity. Je te connais.

C'est désespérant, mais bon. Après en avoir fini avec ses simagrées, Deacy me suggère d'en parler avec mon petit-ami dès ce soir pour ne pas empirer la situation. Il pense que Mat comprendra sûrement si je lui donne les explications nécessaires. Je tombe finalement d'accord avec lui pour enjoliver un peu la situation en disant que c'est Roger qui m'a embrassé d'abord et que je l'ai ensuite repoussé rapidement. C'est presque un mensonge, mais comme il y a un part de vérité ce n'en est pas un. Je converse encore un peu avec mon meilleur ami avant d'aller rejoindre les autres dans la pièce principale. Roger est assis sur le sol et joue un peu avec le bébé qui est couché sur une couverture. La mère est posée sur un fauteuil et observe la scène en souriant. Je crois savoir maintenant la véritable raison qui a poussé John à choisir le batteur comme parrain. Ce dernier est étonnement doué avec les enfants. Comme si les derniers événements s'étaient effacés de mon esprit, je vais m'installer à la droite de Roger. Je le regarde amuser mon filleul qui sourit. C'est la première fois que je le vois sourire. Un bonheur immense prend place en moi tandis que je laisse tomber ma tête sur l'épaule du blond tout en admirant cette merveilleuse scène.

Nous sommes restés tout l'après-midi chez John. Nous avons parlé, j'ai endormi Robert pour sa sieste et nous avons ensuite joué à des jeux de sociétés. Le genre de journée que j'adore. Présentement, je suis sur le siège passager de la voiture de Roger à écouter le silence. Je me sens légère malgré ma petite boule au ventre causée par le fait de devoir tout expliquer à Matty.

- Tu veux venir manger un morceau chez moi ? Il n'est que 17 heure et Elisabeth ne rentre pas avant trois heures.

C'est une mauvaise idée. Alors pourquoi faut-il que j'ai accepté ? Par politesse ? Par réflexe ? Je ne sais point. Quoiqu'il en soit, nous arrivons chez Roger qui m'ouvre la porte de son appartement avant de me laisser y entrer la première. Pour l'instant, il n'y a rien de différent. Tout est exactement comme il y a deux ans. Il y règne la même ambiance chaleureuse que j'aimais tant. Cela me fait esquisser un sourire.

- Que veux-tu manger ?

- Qu'es-tu capable de cuisiner ?

- Des pâtes.

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HEYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY

J'ai fait 2016 mots. Je suis fière de moi. 2016, l'année du dab. BREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEF. Voila. Merci encore pour les 4000 vues (déjà bientôt 5k wtff) et pour le classement Number One dans Queen.

Je vous aime *insérez un cœur*

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