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I

Aujourd'hui c'est la rentrée.

Mes excellents résultats aux épreuves anticipées m'ont permis d'obtenir une place dans ce nouveau lycée aux États-Unis, comme je le désirais et j'en suis super excitée!

J'ai quitté ma famille avant-hier dans les larmes et la tristesse, bien que je sache dorénavant que l'on se verrait le plus possible, et que je ne le regretterais pas, que tout se passerait au mieux avec ma tante Louisie chez qui je vais séjourner tout au long de l'année.

Cette tante je la tiens du côté de mon père, c'est le soeur de ma grand-mère dont je suis si proche.

Je suis donc de ce fait sûre que nous nous entendrons très bien, et c'est, je dois le dire très rassurant, d'autant plus que je ne l'ai vu que très rarement dans ma vie.

Notre rencontre s'est bien passée. Je suis arrivée dans l'après-midi hier aux alentours de seize heures, et ai été accueillie comme le chef du gouvernement avec un buffet à la hauteur de ses attentes.

Je dois dire que de prime abord j'étais plutôt gênée, mais nous avons su nous mettre à l'aise mutuellement.

C'est étonnant comme elle ressemblait à ma mamie, autant dans les traits physiques que dans le caractère très généreux qu'elles partageaient toutes deux.

Je me suis même à un moment demandé si elles n'étaient pas des sœurs jumelles tant tout ceci était troublant.

J'allais loger dans sa toute petite maison qui n'était sur ce point pas en accord avec l'endroit où la mère de mon père vivait, celle-ci c'étant dernièrement payée une villa en Provence après être devenue veuve. C'est peut-être cette réalité sociale qui me rappela qu'il ne s'agissait pas d'elle mais bien de sa cadette.

L'endroit était cependant très agréable, plongé en banlieue de ville, à quelques minutes du centre, sans pour autant y être totalement, de ce fait n'y ayant pas les inconvénients : il y avait un grand calme.

C'était l'endroit parfait pour travailler tranquillement m'étais-je même dis à mon arrivée.

J'avais rencontré son mari Joachim seulement à l'heure du souper, autour d'un grand repas estival, et j'ai également tout de suite accroché avec sa personnalité dite à la cool, parce que sûrement peu habitué à ce type d'ambiance au sein d'un ménage.

Tout deux m'avait grandement parlé de leur unique fils : Nathan, mais je n'avais pas eu la chance de le rencontrer et ne pourrais le faire avant quelques mois. Militaire étant, il devait achever une mission au Pakistan, à peine commencée le mois dernier.

Et directement, même sans ne l'avoir rencontrer, je l'admirais déjà beaucoup pour son engagement, qui se rapprochait fortement du combat que je voulais mener.

C'est fatiguée par le voyage pesant et par le décalage horaire que je me suis couchée vers vingt heure après le dîner, avec des au revoir et souhaits de bonne nuit très chaleureux.

Une seule pensée me chatouille l'esprit avant de me plonger dans un profond sommeil, l'idée que la rentrée serait demain accompagnée d'un petit enthousiasme mêlée à une légère angoisse et beaucoup de stress.

La nuit à été horrible... j'ai très peu dormi car le confinement de l'espace et l'étroitesse du lit m'ont fait mourir de chaud.

C'est vraiment très loin du confort que je pouvais avoir à Paris, je me suis même cognée la tête dans la mansarde en tentant de me lever le matin.

J'ai très rapidement déjeuné, afin d'avoir plus de minutes pour me préparer et ne surtout pas arriver en retard. Malgré tout le temps pressait et je devais encore me doucher.

À mon habitude, la toilette intégrale se faisait généralement le soir, afin de toujours dormir dans de propres draps, mais n'ayant pas le temps ni la foi la veille, je m'étais dit que je pouvais déroger à cette règle pour cette fois.

C'est très rapidement que je me suis lavée, ce que fait qu'il ne me restait plus qu'à sécher mes long cheveux encore très humide.

Cela me prit un peu de temps je l'avoue, mais une fois bien en ordre et parfaitement lissés derrière mes oreilles, je pus m'habiller à ma convenance. C'est à dire très simplement, avec une belle patineuse noire mi-longue, et un t-shirt blanc en dentelle. Tout ceci accompagné de mes converse montante de couleur similaire à mon bas.

Je ne me maquillais pas, ou très rarement, mais cette fois-ci je ne voulais pas ressembler à une petite fille simplette de Paris alors j'avais décidé de mettre un peu de mascara, très légèrement et un doux rouge à lèvre rouge très discret lui aussi, pour remonter le tout.

Et voilà, j'étais enfin prête à sauter le pas, et à faire mon entrée dans cette nouvelle structure!

C'est sous l'appel de mon grand-oncle que je m'hâtais à prendre tous mes affaires, en les vérifiant un à un pour être sûre qu'il ne me manquerait rien.

Quelques minutes plus tard, nous étions déjà sur la route près à arriver au lycée qui n'était qu'à une dizaine de minute sur roue de notre logis.

C'est assez froidement étonnamment qu'il me laissa au bout d'une rue, au sens interdit avec pour seul message d'encouragement des instructions pour trouver l'établissement qui était selon lui « tout droit jusqu'au fond de la rue, puis à gauche au stop ». C'est donc après lui avoir souhaité une bonne journée à laquelle il m'a répondu un bref merci que je m'en suis allée jusqu'à l'entrée des lieux.

A ce moment, je n'étais plus qu'une boule de stress, piétinée par tout le monde tellement ils s'empressaient tous devant la grille pour y entrer.

Moi j'étais restée figée, à regarder la pancarte en totale admiration.

L'établissement était juste magique.

Une façade digne des films hollywoodiens, tout ce dont je rêvais avant d'arriver ici et qui me semblait un peu trop stéréotypé pour être vrai.

J'entendais des gens parler anglais, espagnol, français bien évidement, et même allemand.

C'était très surprenant, j'étais très intimidée.

Mais alors que tous le monde était déjà presque rentré et qu'il ne restait plus que les retardataires devant la grille, je fus surprise de voir une belle voiture qui ne pouvait être que luxueuse s'arrêter quelques instants, puis repartir aussi vite qu'elle était venu, laissant un jeune homme au passage.

Il avait des lunettes de soleil, il paraissait sûr de lui.

Je ne le regardait pas longtemps et me retournait un nouvelle fois vers la grille.

J'inspirais fortement.

Mais au moment d'expirer, je me fut bousculée par ce même garçon qui me hurla dessus :

« - Oh mais quelle sotte! Tu ne pouvais pas faire attention? C'est pas comme si tu ne m'avais pas vu bordel. »

Sur le moment je n'avais pas compris. Cette personne était tout simplement hautaine, je n'avais pas autres mots pour qualifier son comportement. C'était lui qui m'était rentré dedans après tout, je n'avais pas à m'excuser.

J'étais une personne très calme et aussi sur d'elle que lui me semblait être, il allait donc de soi que je n'avais aucunement à me justifier et encore moins à m'excuser. Je ne relevait donc pas et franchis la grille d'un pas beaucoup plus rapide que le sien, qui lui, semblait pavaner.

Si j'avais été ce genre de personne vive et très impulsive, je l'aurais bousculé en retour, d'ailleurs j'en avais très envie.

Mais faire profil bas me correspondait bien mieux et je trouvais ça beaucoup plus mûr comme réaction.

Par la suite, j'avais très vite trouvé ma classe, j'étais admise en classe verte, ce qui signifie que j'ai la biologie et la géologie en option majeure. Ce qui correspond aux sciences de la vie et de la terre dans n'importe quel lycée français.

J'étais super contente, la classe avait l'air très bosseuse, les gens me paraissaient cool, pour ceux que j'avais pu côtoyer un peu.

Un seul petit bémol me taraudait l'esprit... tous ou presque se connaissaient, et ça me rendait un peu plus exclus et nouvelle à leurs yeux.

Un d'entre eux d'ailleurs, se permit d'interpeller le professeur à mon sujet :

« - Monsieur? Est-ce que l'on ne pourrait pas faire la présentation des nouveaux de l'établissement? La petite brune la haut, nous aimerions bien la connaître.

- Nous pouvons effectivement. Mademoiselle? M'interpella notre aîné, veuillez venir au tableau et vous présenter pour tous vos camarades. »

C'est très timidement que je me levais, mes jambes tremblaient, ma voix serait d'avance saccadée et je le savais pertinemment :

« - Bien. Je m'appelle Charline Dufour, je viens de Paris, et je.. je... j'aime la musique. Enfin je joue du piano et du violon uniquement. Donc voilà. »

Je ne savais plus quoi dire d'autre alors je me mis à baisser la tête, croiser les jambes et mon teint devint rouge écarlate, ce qui ne manqua pas de se faire voir et toute la classe se mît à rire de moi. Il m'a même semblé entendre un type crier que j'avais une bosse sur le crâne.

C'est automatiquement en retournant à ma place que ma main s'est posé sur mon front et que je fus prise d'une douleur. Puis effectivement une petite voûte s'était formée. Je me souvenus alors de mon fameux réveil de tantôt.

Une autre fille avait à se présenter, mais pour le coup, elle avait tellement l'air à l'ouest, et elle était d'un irrespect total qui me dérangeait d'avance.

La journée passa alors tranquillement. Je n'avais parlé à personne de ma classe, ils me paraissaient tous si étranges et tellement portés dans le jugement des autres que cela ne m'intéressait pas.

En sortant, vers dix-sept heures trente une demoiselle vint m'interpeller à la grille, de manière très spontanée et plutôt joviale :

« - Coucou, moi c'est Maëva! Je ne t'ai jamais vu ici, je suis en terminale économique et je m'occupe du journal du lycée, ça te dirait de venir avec moi pour que je puisse faire ta présentation?

- J'apprécie vraiment l'initiative... mais je viens seulement d'arriver et je préférerais me faire discrète, je ne pense pas que ce soit une bonne idée vois-tu? Argumentais-je bien que cette dernière fut très agréable à mon égard.

- Pas de soucis, rien n'est obligatoire, je te donne mon numéro si tu veux qu'on fasse connaissance ou si tu changes d'avis. Elle tend sa main vers moi dans l'attente de mon téléphone que je lui donne un peu surprise.

- Merci beaucoup! Terminais-je avant de suivre la sortie de la cour ayant tout de même repris mon cellulaire. Bonne soirée, à la prochaine. »

Elle m'avait simplement fait un clin d'œil et avait ajouté que s'il me fallait quelques informations sur la vie au lycée je n'avais qu'à lui demander.

Cette fois-ci ce fut Louisie qui était au bout de la rue pour me récupérer. Je n'avais qu'une envie, me jeter dans le lit qu'elle avait mis à ma disposition tant la journée avait été éprouvante pour moi. Mais celle-ci venait de m'avertir que nous allions rentrer un peu plus tard puisqu'elle avait prévu de faire quelques commissions avec moi.

A ce moment là, je cru que j'allais mourir. Je détestais ça.

Et c'est sur cette lancée que la voiture démarra difficilement et très brutalement, avec une conductrice absolument pas souple sur les commandes.

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