Chapitre 2 : Désespoir
Robin
Acte 1
Partie 3
Lieu : Terrain de foot
16h56
Samedi 29 decembre
- Law ! Hurle Robin.
Celui ci se retourne, son éternelle grimace figée sur son visage angélique.
La ravissante brune lui saute dessus avec force, son rire perçant le silence du terrain vaste.
- Tu voulais me parler ? Senquit Robin, qui s'était quelque peu calmée après que Law l'aie repoussée violemment.
Celui ci la dévisagea avec le même regard vide, toujours.
- Je ....
- Il fait froid. Le coupa Robin en se frottant les bras.
Le couple se tourne vers le soleil qui commence à disparaître tristement derrière les montagnes enneigées.
Personne ne parle, Robin se demande pourquoi il l'a faite venir ici, dans cet endroit ou le vent peut vous griffe le visage à souhait et où la neige se fige dans vos cheveux, cet endroit ou le temps semble s'arrêter, et où le seul moyen de revenir à la réalité est de fixer le soleil couchant qui va bientot laisser place à une longue obscurité.
Dans cet endroit dépourvu de vie, vide et aussi vaste qu'une plaine. Cet endroit ou la nature prends le dessus à chaque pas. Ce lieu triste, fade, ou les bruit du village n'atteignent pas les oreilles de ceux qui y restent.
La traîtrise du terrain confirmait à Robin qu'une mauvaise nouvelle s'annonçait.
Cet endroit avait toujours été le préféré de Law, a croire qu'il aimait la solitude.
En verité, qui n'aime pas sa ? Mais la véritable question est : Comment rejeter son envie de s'y abandonner ?
La solitude te permet de te sentir aussi libre qu'un oiseau.
Mais ce lieu ne laissait personne espérer pouvoir être seul : il était opressant, l'air y était irrespirable.
Robin le détestait. Law l'adorait.
Robin se taisait. Law s'y rendait.
La misère s'emblait vouloir s'acharner sur elle et le silence lui parut soudain comme un insuportable brouhaha assourdissant.
- Tu veux aller en ville, ça caille vrai....
Commença la brune. Elle ne parvint à terminer sa phrase, qui avait été coupée nette par trois mots dévastateurs.
- Je te quitte. Dit il simplement.
Trois mots. Trois mots seulement suffisent pour gâcher une vie.
Trois mots pour vouer son éxistance à l'échec.
Trois mots ayant le pouvoir chaotique de remettre en question ton propre subconscient.
Trois mots qui te font oublier ton nom, ton age.
L'amour est la plus belle chose au monde, mais il est difficile à garder. Un mauvais pas et tout éxplose.
- Quoi ?
Il se tourne vers elle.
- Je te quitte. Répéta le noiraud avec un ton plus dûr.
Des larmes glacées envahirent la vision de la jeune fille.
Elle cacha ses yeux avec honte, secouée de soubresauts violent, malmenant son corp avec des hoquets surpris.
Elle avait tenté de se retenir. Fondre en larmes, elle détestait ça. C'était un signe de faiblesse. Elle se laissa aller, sentant les larmes innonder ses mains frigorifiées.
Lorsqu'elle releva sa tête, le visage sans doute ravagé par la tristesse, la fine silouette de Law se détachait à peine dans le brouillard épais.
Il était parti.
Elle erra dans les rues à la recherche de son foyer - débarrassée d'une partie d'elle même, la personne qu'elle aime, elle crie d'amour et de désespoir, mais aucun son ne sort de sa bouche tordue de douleur.
Ce S.O.S silencieux ne semble atteindre personne.
Elle rejoint sa maison, son esprit se soulant avec l'air et le froid. Des milliers de mots futiles s'entremmêlent dans sa tête, des écumes se fracassant contre son crâne lui donnaientt l'impression que sa tête allait exploser en bouts de verres.
Elle ouvre la porte.
Elle fuya le monde, rejoint son lit pour toujours. Elle dessina à l'encre vide dans les airs, ses larmes nouées de stressent l'enfonçant dans la faiblesse.
Elle parlait. Elle parlait, aucun son ne sortait de sa bouche, mais elle parlait. Elle criait à son désespoir, criait d'amour. Elle sait que personne ne peut changer la passé, mais elle aurai tellement aimé retrouver les moments heureux passés avec l'amour de sa vie.
Se confier.
Elle avait besoin de quelqu'un à qui parler. Elle avait besoin de se defouler sur quelque chose. Elle devait exploser, s'exposer à la vie et avouer. Tout ce qu'elle retenait au fond d'elle même, elle ne parviendrait pas à garder sa détresse secrête.
Elle n'est pas seule. Elle a la chance de le savoir. Elle a plusieurs amies à qui hurler sa tristesse.
Mais elle ne parvient pas à en appeler une seule, redoutant que sa voix brisée de trahisse son ressentiment.
Elle a besoin de parler.
Et elle prend la peine de se munitmr d'un stylo et de sortir une feuille pour le faire. Elle prend le risque de devoir attendre plusieurs jours avant d'avoir une réponse.
Elle sait qu'il la comprendra.
Elle sait que ses plaintes ne serront pas vaines, elle sait qu'il saura que répondre.
Elle sait.
Gemi vois plombe le morale pour peu cher.
Zoro
Chambre bordélique
Jeudi 3 Janvier.
20h12
- Laisse moi écouter ma musique ! Sale gothique à la con ! Retentit une voix masculine.
- Nan ! C'est de la merde ta musique ! S'pèce de tapette ! Hurle cette fois une jeune fille.
- Tu parles pas comme ça ou je le dis à maman !
- Nan ! Se désespère la fille - la sœur de Zoro.
Celui-ci sort de son lit, furieux, et frappe violemment la mur avec ses poings.
- Fermez vos gueules ! Les parents sont pas là, alors si vous voulez pas que je vous étripe vous arrêtez de faire chier !
Les deux délinquants se taisent. Chez les Roronoa, le sang chaud parcourt leur veines depuis la première génération. Le language y reçoit un coup.
Un coup, c'est ce qu'entendit Zoro.
Plus enervé que jamais il se rua dans la chambre de son frère et de sa sœur.
- Zoro ! T'es a moitié à poil ! Hurle le brun en tentant de le repousser.
- Tu pues ! Le rabaisse sa sœur en lui fesant un doigt d'honneur.
- Viens m'aider à le sortir de la chambre au lieu de dire de la merde ! Crie Ketsu.
- Fermez vos putain de gueules de cons, je vous demande juste ça ! Riposte Zoro, dont les abdominaux saillants étaient le fruit d'une lutte acharnée contre ses frères et sœurs pendant des années ( et aussi de beaucoup trop de sport )
- Sors de là, monsieur l'éxibitionniste, et on se la ferme.
- Ok. Senquit Zoro, docile. Et Ketsu tu fous pas ta sique' à la con !
- Oké.
Annonce de l'auteure : ce débat étant trop inutile, passons a la lettre que Zoro vient de recevoir.
Zoro, une fois débarrassé des deux mioches, se vit ouvrir la lettre de Robin avec une certaine hâte. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas parlé, et leur dernier débat était sur les nuggets à Mcbros. ( elles sont degueulasses en même temps )
Mais il vit tout de suite qu'il y avait un probléme : Robin avait l'habitude d'ecrire avec des feutres colorés, et non avec des stylos noirs dépourvus de joie.
Son sourire triomphant laissa place à de l'inquiétude.
"Salut Zoro.
J'ai mas vraiment le moral. La seule chose qui me permet d'ecrire, c'est l'espérance que tu me répondes au plus vite. Je suis dans la détresse, je suis incapable de parler avec mes amies, incapable de les regarder dans les yeux, incapable de prononcer un seul mot pour exprimer ma douleur présentement.
Tu vas surement être ennuyé par cette lettre. Mais je t'en supplie, lis la en entier. Cela me soulagera que de savoir que quelqu'un est au courant, et ça m'aidera sa nul doute.
Law m'a quitté.
Comme ça.
Ca va vite, hein
Quand j'y repenses, c'est ridicule. Tout allait bien entre nous.
Il avait quelqu'un d'autre.
C'est la seule explication valable. J'épprouve le besoin de te le dire à toi, pas aux autres. Saurait tu m'expliquer pourquoi ? Peu être que le fait de ne pas te voir, le fait que tu n'entende pas mon horrible voix que tu ne voit pas mes yeux rouges, ça aide.
Zoro.
Ça fait du bien de te dire tout ça. Je devais le faire.
Maintenant c'est de moi qu'il est question. Je ne laisserai pas filer ma vie entre mes doigts juste pour une simple personne - même si je l'aimais.
Tu t'es déjà fait larguer ? Tu a déjà ressenti cette douleur ?
Peu être que ta copine ne t'a jamais quitté,mais je suis quasiment certaine que toi aussi tu as enduré autant de souffrance que moi.
Si je t'avoue tout ça, j'ai que j'ai drôlement confiance en toi, malgré les quelques lettres que nous nous sommes échangés."
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