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Chapitre 2 - Closer

                                            (Chapitre 2 - Un peu plus près)


Je me retrouvais isolée avec cet homme que je connaissais depuis seulement 10 minutes. Tout ça à cause, ou grâce à un regard un peu trop appuyé en sa direction.
Nous étions maintenant à l'extérieur du club et j'ai bien vu qu'il y avait pas mal de gens autour de nous, seulement ma conscience faisait comme si nous étions seuls. Ici, il y avait moins de bruit, plus de lumière... À vrai dire, cela ne m'aidait pas à être à l'aise. Par contre, avec ce calme, j'ai pu enfin connaître le son de sa voix. D'un ton posé et doux, il m'a dit :

— Alors, comme ça, ton amie t'a laissée toute seule ?

— Oui, elle a quelques problèmes avec son mec. Elle devait absolument lui téléphoner.

— Tant mieux. Comme ça, je peux te tenir compagnie.

J'ai esquissé un timide sourire. Est-ce qu'il me faisait du rentre-dedans ? Pour ne pas me sentir plus cruche, je me suis forcée à répondre :

— Avec plaisir.

Soudain, lui aussi parut plus nerveux. Adossé contre un mur en pierre, il s'est rapproché de moi, si bien que nos coudes se sont touchés.

— Tu fais quoi dans la vie ?

Cette question est sortie de nulle part. C'était peut-être un moyen pour lui d'en savoir plus sur moi.

— Je suis vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter masculin.

— Oh, je vois... Tu t'y connais en fringues alors ?

— Ouais, assez...

Il a pris une tonalité plus grave et a approché son visage du mien. J'ai pu sentir sa respiration chaude et profonde sur ma peau. Pendant quelques instants, je ne pouvais plus quitter sa bouche des yeux. J'ai trouvé qu'elle était d'un rose ensorcelant. Puis il m'a demandé :

— Et que penses-tu de ma tenue de ce soir ?

Mes yeux ont retrouvé les siens et sans m'en rendre compte, j'ai décrit son look au complet :

— Ce t-shirt te va parfaitement. Disons, qu'il moule bien ta musculature. J'aime aussi le jean avec lequel tu l'as assorti, ces légères éraflures sur les cuisses sont très tendance. Par contre, tu aurais pu faire un effort sur les chaussures et éviter d'en prendre des blanches, vu que tu es habillé tout en noir.

Il a eu un petit rire et a secoué sa tête.

— Chapeau, tu as l'œil. Je ne suis pas expert, mais moi aussi je peux te dire que ta robe te va vraiment bien.

J'accueillais tant bien que mal ces compliments. Non pas qu'ils ne me faisaient pas plaisir, mais j'avais presque besoin de me pincer pour y croire. J'ai baissé la tête vers les bijoux scintillants qui ornaient mon col, en rougissant timidement.

Et dire qu'il a suffi qu'il me fixe du regard pour que je sois proche du malaise... Alors, le fait de le sentir contre moi me rendait hystériquement passive. Oui, c'est un nouvel état physique. Aussi nerveuse et bouillonnante à l'intérieur que calme et paumée à l'extérieur. Un mélange explosif de ressentis, voilà ce que me procurait cet homme.

À l'instant même où j'ai voulu le questionner sur son métier, lentement, il a réduit le peu de distance qu'il restait entre nous. Puis, toujours avec cette sensation de lenteur, il a plongé sa bouche sur la mienne. Les yeux clos par l'intensité de ce baiser ardent, qui devenait de plus en plus fougueux. Le baromètre du malaise s'affolait quand j'ai senti ses mains se poser sur mes hanches.

Des lèvres douces, une barbe qui caresse, un parfum envoûtant, un goût si particulier... Il embrassait si divinement que tout mon corps s'est crispé de désir. Je me suis agrippée à lui par les bras, ou du moins le tissu qui les habillait. Profitant de chaque sensation que me procurait se baiser, j'ai pris soin de le découvrir par tous mes sens.

En reprenant un peu de souffle, j'ai entendu une voix féminine derrière moi. Est-ce que c'était mon nom que quelqu'un criait au loin ? En me retournant, j'ai vu Alessia, penchée en avant, au bras d'un homme de la sécurité. Musclor ne rigolait pas et dès qu'elle m'a vaguement pointée du doigt, il l'a lâché avec mépris.
On ne voyait pas le visage d'Alessia puisqu'elle était complètement décoiffée. J'ai vite remarqué qu'elle était également sur le point de vomir, alors je me suis décrochée des bras puissants de mon inconnu pour la rejoindre au plus vite.
Les quelques personnes présentes regardaient mon amie se donner en spectacle. Visiblement très saoule, elle restait penchée, prête à régurgiter tous les cocktails ingérés. Très glamour.

J'ai pivoté rapidement vers celui qui venait de me faire vibrer, mais ce dernier tournait la tête à l'opposé. Était-ce par honte ou par dégoût ? Aucune idée...

Et maintenant, qu'est-ce que je pouvais bien faire ? J'aurais bien voulu arrêter le temps et m'éterniser avec le beau brun, mais impossible. J'avais sur le dos une amie en train de recracher quelques éclaboussures de liquide multicolore. Il était temps de rentrer. Alessia a soudainement caché son visage entre ses mains et s'est mise à sangloter.

— Lara, je veux partir d'ici.

Alessia en train de chouiner comme un bébé ? Ok, là il était vraiment temps d'y aller. Tant pis pour mon bel inconnu, je n'avais pas d'autres choix...

J'ai jeté un dernier coup d'œil à l'endroit où je me trouvais il y a quelques instants, et j'ai vu qu'il n'était pas resté seul très longtemps, car entre-temps, trois de ses potes l'avaient rejoint.
À ce moment, je l'ai vu écrire quelque chose sur un petit bout de papier. Avec surprise, il est revenu vers moi et m'a tendu un morceau de serviette blanc. Dessus, un numéro de téléphone gribouillé. Les chiffres n'étaient pas nets, mais assez visibles.

J'ai ressenti de nouveau mon cœur suffoquer et battre en écho. À peine m'avait-il remis le Graal, que mon fantasme ambulant a tourné les talons.

— Je ne sais même pas comment tu t'appelles ! ai-je crié comme une pauvre fille désespérée.

Alors, il m'a fait volte-face et m'a donné son prénom du bout des lèvres avant de se retourner de nouveau. Mais non ?! Ce n'était pas possible ! Je n'avais strictement rien entendu !

— Quoi ?! ai-je soufflé.

Dépitée, j'ai regardé Alessia somnoler. Forcément, au fond de moi je lui en voulais... Elle venait de me priver d'un instant magique... Sauf qu'elle n'en avait pas conscience et en plus, ce n'était pas vraiment sa faute... Elle était si malheureuse avec Justin, qu'il y avait de quoi se rendre ivre !
Depuis toutes ces années, elle le traînait comme un boulet. Complètement accro à lui, elle le retenait grâce à sa fortune, puisqu'elle avait de l'argent à foison. D'ailleurs, je me suis toujours demandée pourquoi elle lui pardonnait tout, parce qu'en matière de mauvais coups, il était le roi. Il l'avait déjà trompée, ignorée, et humiliée.

— Allez viens, on rentre. Tu resteras dormir chez moi, je lui dis pour la réconforter.

Le précieux bout de serviette dans ma pochette, nous sommes sortis du club et nous avons pris les escaliers qui menaient à mon appartement.
C'est l'avantage d'habiter juste au-dessus !

Quand elle a repris ses esprits le lendemain, je lui ai raconté ma petite aventure romantique. Alessia ne s'est pas excusée de m'avoir privée de ce merveilleux moment... Elle n'a pas semblé non plus comprendre que c'était plus que de l'attirance physique. Que cette attraction, ce feeling, était si puissant que c'en était presque douloureux pour moi. Surtout après avoir dû quitter précipitamment cet homme.
Par chance, j'avais au moins son numéro comme possibilité pour le recontacter.

N'essayant pas de la convaincre des émotions que j'ai pu ressentir, j'ai ouvert ma pochette pour retrouver le fameux numéro.... mais rien.

Impossible de mettre la main sur ce fichu bout de papier. Les mains tremblantes, j'ai vidé mon sac, j'ai ouvert toutes les poches, mais impossible de le retrouver.

Le seul lien qui me reliait à lui, venait tout juste de... s'envoler.

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