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Chapitre 43

— Violette, tu peux finir de ranger cette partie ? Je dois passer un coup de fil à un actionnaire, intervenait Hervé, alors que j'acquiesçais.

    Il m'offrait un sourire puis partait ensuite dans son bureau. Je rangeais les derniers livres, une pensée pour Ciel. Je me demandais bien ce qu'il faisait aujourd'hui. Je n'avais pas reçu le message habituel du matin, celui où il me souhaitait une bonne journée. J'espère qu'il ne faisait rien d'étrange celui-là.

    Je continuais donc de m'occuper, avant de voir des cheveux bleus s'interposer devant moi. Ce n'était pas les miens, d'ailleurs ; ils étaient plus foncés. Directement j'arrêtais ce que je faisais pour l'observer déjà avec intérêt. T-shirt noir, jean foncé, il portait même une casquette noire qui me faisait sourire.

— Oh. Tu viens te cultiver un peu ? demandais-je, tandis qu'il pestait.

— Très drôle l'intello. Tu fais quoi là ? répondît-il, pendant que je lançais un regard sur mes livres.

— Je suis en train de planter des fleurs. Et toi, que fais-tu ici ?

Ciel m'examinait de haut en bas tandis que j'haussais un sourcil.

— Dis donc, c'est que tu es sexy dans cette petite jupe. Ça va attirer les clients, dis-moi.

— Tu as raison. Depuis ce matin, il y a deux fois plus de monde que d'habitude. Autant d'hommes que de femmes... précisais-je avec un clin d'œil.

— Ouais c'est d'ailleurs bien pour ça que je suis ici. Je frappe quel mec en premier ? reprit-t-il, avant que je ne pose mes mains derrière sa nuque.

— Mais que t'arrive-t-il pour que tu sois si mignon et jaloux aujourd'hui ? Tu vas enfin m'avouer l'immense amour que tu me portes ? questionnais-je près de lui, pendant qu'il m'enlaçait par la taille.

— J'ai regardé un film d'amour hier parce que les chattes dormaient sur la télécommande. Putain ça y est. Je suis atteint de ces conneries à l'eau de rose.

— C'est cool. Essaye d'en regarder au moins cinq par jour. On pourra peut-être se marier à la fin du mois, pour mon anniversaire, renchéris-je, amusée.

— Ah c'est ton anniversaire dans une semaine ? Je ne savais pas. Tu veux quoi ? Un collier Swarovski ? Un t-shirt Dior ? Des chaussures Chanel ?

— Non, je m'en fiche.

— Tu es chiante. Je suis nul pour les cadeaux de meufs, râla-t-il.

— J'ai hâte de voir comment tu vas t'en sortir, alors. Tu sais que je m'en fiche des trucs comme ça ; je préfère les choses simples, mais faites avec cœur.

— Euh ouais... Genre un bisou et c'est bon ?

— Réfléchis quand même un peu plus. N'oublie pas le cadeau que je t'ai fait, continuais-je en l'embrassant.

    Ciel commençait à m'embrasser avec une soudaine fougue, n'hésitant pas à franchir la barrière de mes lèvres. Il appuyait une main derrière ma tête pour ne plus me lâcher. Après ce baiser, je le regardais droit dans les yeux, un sourire narquois étant présent sur son visage.

— Du coup cela compte comme cadeau ? C'est simple avec tout de même une petite touche épicée. Et surtout, ça a été fait avec le cœur, annonça-t-il avec sensualité, tandis que j'essayais de ralentir mes battements cardiaques.

— J'espère que tu n'embrassais pas tes ex comme ça, avouais-je, légèrement jalouse.

Ciel m'offrait un rire rauque puis s'amusait ensuite à m'ébouriffer mes cheveux bleus.

— T'inquiète chouchou, tu es bien la seule à recevoir tous ces privilèges.

— Je suis ta petite amie, un peu normal hein, enchaînais-je, avant qu'il ne passe un bras derrière mes épaules.

Il m'emmenait étrangement vers le rayon des animaux, cherchant visiblement du regard quelque chose.

— Donne-moi un livre sur le comportement des chats. Icy 2 fait des trucs étranges et je voudrai savoir ce qui cloche avec elle. J'espère que Max ne lui a pas fait boire de l'alcool ou je sais quoi.

— Max n'est pas comme toi, je te rassure. Sinon elle fait quoi comme trucs bizarres ? demandais-je aussitôt.

— Je ne sais pas. Elle tourne beaucoup en rond dans l'appart, elle miaule sans cesse... Mais elle n'est pas malade. Elle mange toujours aussi bien, bois et va dans sa litière comme une bonne fille.

— Peut-être c'est le temps de l'adaptation ? Cependant je te conseille ce livre. Il explique bien le comportement des chats, lui proposais-je, avant de lui donner le bouquin en main.

— Cool merci. De toute façon si elle continue à faire ses trucs étranges, je la relâcherai dehors, continua-t-il, mon air choqué l'interpellant sans tarder.

— Tu... quoi ?

— Je rigole. Tu sais bien que je ne suis pas autant un salopard. J'ai quand même un petit cœur fragile, tout mignon.

— J'avais oublié, c'est vrai ; soufflais-je Cielou choubidou est un homme doté d'un cœur tendre. Excuse-moi de t'avoir jugé.

— Ouais. Tu n'auras définitivement aucun cadeau pour ton anniversaire, dit-il, avant de me donner une pichenette contre le front.

Ciel m'arrachait ensuite le livre des mains, puis se dirigeait donc vers la sortie, en entamant un petit air mélodieux.

— Mon portable bug au fait ; c'est donc normal si tu n'arrives pas à me joindre ! Allez, bonne journée chouchou ! s'exclama-t-il sans aucune gêne, pour ensuite disparaître derrière les portes.

    Je secouais ma tête, cependant avec un petit sourire en coin. C'est sûr. Il s'était déplacé exprès pour venir me souhaiter une bonne journée. J'en suis certaine. Mon petit Ciel devient si adorable, moh...

**

— Tu ne me sers vraiment à rien, grosse nulle. Je raccroche, pestais-je, avant de me diriger vers le centre commercial.

    Même cette idiote de sœur ne pouvait m'aider pour trouver un cadeau. À part chialer et râler toute la journée, elle ne servait définitivement à rien. Bougon, je commençais donc à flâner entre plusieurs magasins, me rappelant hélas que Violette n'aimait pas les trucs chers et tout. Ouais enfin je ne savais pas quoi prendre, moi. Un parfum ? Non le sien sent déjà trop bon et ça me ferait chier qu'elle en ait un autre. Un collier ? Non c'est trop simple. Un vêtement ? Mon Dieu le cauchemar, je n'y connais rien là-dedans.

    Dans un râle, je décidais d'entrer dans une bijouterie, jetant directement un coup d'œil aux bagues. Je me dirigeais quand même vers les plus chères, sachant pertinemment qu'elles me conviendraient le mieux. Je regardais avec intention, avant qu'une jeune femme ne vienne à ma rencontre. D'un grand sourire, elle m'offrait un regard pétillant, puis balançait d'un geste léger ses longs cheveux bruns derrière son épaule. Elle m'analysait et j'en faisais de même, ne trouvant pas grand-chose à dire sur elle.

Bah. Basique quoi.

    Maintenant les femmes me paraissent plus fades et je savais que c'était à cause de Violette. Elle avait un truc en plus et surtout, elle m'avait bien dressé pour que je n'aille voir ailleurs. Désormais j'étais limite marié et père de deux filles.

— Bonjour, auriez-vous besoin d'une aide ? me demanda la jeune femme, toujours ce sourire aux lèvres.

— Ouais je regarde les bagues pour un cadeau. Cependant je ne sais pas la taille qui lui faudrait, répondis-je, alors qu'elle me montrait ses mains.

— C'est pour offrir à votre sœur ? Essayez de regarder mes doigts pour voir si cela pourrait être de la même taille.

— Euh c'est un peu étrange votre technique, non ? Et pourquoi j'irai offrir une bague à ma sœur ? Elle n'en mérite pas, c'est une chieuse qui ne sert à rien, renchéris-je alors que son visage se décomposait.

— Désolée, je me suis méprise, s'excusa-t-elle mais néanmoins toujours déterminée. Alors c'est peut-être pour votre mère ?

— N'importe quoi, ma mère en a déjà une tonne. C'est pour ma petite amie, expliquais-je cash. C'est son anniversaire dans une semaine et j'aimerai d'ailleurs qu'on se bouge pour trouver son cadeau. J'ai encore d'autres choses à préparer.

— Je vois... C'est donc une demande en fiançailles... dit-elle tout bas, désormais avec un faux sourire accroché aux lèvres.

— Ça en a tout l'air, blaguais-je.

    La jeune femme devenait rouge un instant, puis décidait enfin de se reprendre pour m'aider à trouver cette bague. Enfin pas la bague de fiançailles non, plutôt une bague qui servirait à quelque chose oui, mais pas à ça. Si l'avenir et surtout, si notre couple le voulait, on se marierait dans six ans. Ça me paraissait une bonne date, ouais. Violette pourrait enfin avoir son mariage de princesse avec des licornes volantes et des dauphins roses.

    Quelques minutes plus tard, j'avais donc mon superbe achat en mains, heureux d'avoir trouvé cette perle rare. Je m'apprêtais même à partir de la bijouterie, avant de soudainement rentrer dans quelqu'un.

— Putain regarde où tu vas connard... râlais-je, en me reculant.

Mais dès que mes pauvres yeux reconnaissaient cet individu, une colère incontrôlée montait déjà en moi. Je sentais mes poings se serrer, mon visage se durcissant de traits colériques. En moins de deux je me rappelais ce qu'il avait osé faire à Violette et c'est donc pour ça que je ne pouvais m'empêcher de lui asséner un premier coup au visage.

Evan ! Ta fête est enfin arrivée, crois-moi !

**

— Tu crois qu'il va te demander en mariage pour ton anniversaire ? me demanda-t-elle.

    Je secouais ma tête, en m'amusant avec la paille dans mon verre. Je souriais face à ses propos, sachant pertinemment que Ciel ne le ferait pas. Il s'était peut-être adouci et était devenu un peu plus mignon au fil du temps, mais il restait toutefois Ciel.

— Je pense plutôt que tu te marieras avant moi. Max ne va pas tarder à te faire sa demande, j'ai l'impression, me moquais-je, alors qu'elle haussait les épaules.

— J'ai l'impression que ça fait dix ans que nous sommes ensemble. Donc bon, ça ne me dérangerait pas. Il est merveilleux autant au niveau physique qu'au niveau intellectuel. Et il est très bon au lit. D'ailleurs, Ciel doit aussi l'être, non ? reprit-elle, me faisant aussitôt tousser avec mon jus de grenadine.

Je me reprenais quelques secondes après, sous le regard choqué de Liberty. D'accord. On dirait presque qu'elle venait de voir un fantôme.

— Vous n'avez toujours rien fait... ? »me questionna-t-elle, outrée.

— Non... ? répondais-je, avant qu'elle ne tape ses mains sur la petite table.

— Mon Dieu ! Mais pourquoi ! Que se passe-t-il ? s'emballa-t-elle. Ciel n'a pas assez de désir ? Je connais des médecins ! Les chats vous embêtent trop, c'est ça ? Si c'est le cas, je vous les garde !

— Non non, tout va bien. C'est juste qu'on prend notre temps, avouais-je.

— Oui mais quand même. Ciel arrive à survivre à ça ? Car nous connaissons tous son glorieux passé...

— Ne t'en fait pas, il est bien dressé maintenant. Il ne va plus voire ailleurs, enfin je l'espère, rigolais-je, avant de voir mon téléphone sonner.

    Immédiatement je remarquais que Dieu Suprême s'affichait sur mon écran, toujours là quand on parlait du loup. Je décrochais, attendant avec patience qu'il se décrète à parler. Mais étrangement, je n'entendais que quelques brides lointaines de paroles.

— J'espère que tu n'es pas en train de me tromper. Sinon tu vas vite passer à la guillotine, crois-moi, déclarais-je finalement, les sourcils froncés.

Liberty ouvrait la bouche, mais je l'empêchais de dire quoique ce soit quand j'entendais une voix se manifester dans le téléphone. Une voix d'homme, rocailleuse, qui m'était inconnue :

— Bonsoir mademoiselle et excusez-moi du moment de silence. C'est la gendarmerie de Wysney qui vous appelle par rapport à votre petit ami, Brendon Johnson.

Est-ce une blague où ? Pourtant ce n'est pas possible... C'est bien le numéro de l'autre idiot...

— Je suis désolée de vous dire cela mais Brendon Johnson n'est pas mon petit ami, repris-je, perdue.

— Pourtant c'est le bon numéro. Monsieur Johnson nous a dit que vous étiez ensemble et qu'il voulait donc que vous soyez celle qui vienne signer les papiers de sortie. Vous êtes bien Violette Will ? enchaîna-t-il, alors que mon cerveau commençait enfin à faire le rapport.

Mais quel crétin. Je suis sûre qu'il a fait exprès de mentir sur son prénom !

— Euh oui oui c'est bien moi. Mais... j'ai une question, repris-je avec sérieux. Est-ce que Monsieur Johnson a des cheveux bleus et un visage d'ange ? Avec de surcroît un très mauvais caractère, bien entendu.

— C'est exact. Il ne fait que crier depuis tout à l'heure, en jurant à tout va. Cela correspond très bien à sa description, m'affirma donc le policier avec une pointe de colère, tandis que je me levais de ma chaise.

    Putain mais il faut vraiment qu'il apprenne à assumer son prénom, sinon je pense qu'on ne va pas tarder à se rendre à la mairie pour lui en redonner un ! Bon sang, pourquoi se retrouve-t-il là-bas sans déconner !

    Pressée de connaître la suite de l'histoire, je faisais un signe à Liberty que je devais m'en aller, lui promettant vite de la rappeler. Je continuais ensuite de parler avec ce policier, qui disait vouloir me dévoiler les raisons une fois arrivée là-bas. Autant vous dire que je faisais quelques excès de vitesse pour arriver en une quinzaine de minutes au poste de police. Immédiatement je rentrais dans cet immense bâtiment, espérant ne pas retrouver Ciel amoché ou je ne sais quoi.

— Violette Hill ? C'est bien vous ? m'interpella l'homme à la voix rocailleuse, à peine rentrée.

— C'est bien moi, ne pus-je m'empêcher de soupirer.

En même temps on dirait une mère qui vient récupérer son gosse pour trafique de drogue ou je ne sais quoi. J'espère qu'il n'a rien fait d'illégal cet idiot.

— Je vais vous emmener voir votre conjoint. Nous l'avons donc arrêté au centre commercial de Jyoh pour agression sur une personne, m'avoua le policier devant mon regard outré. Il a en effet frappé à plusieurs reprises, un homme.

    OK. J'aurai largement préféré qu'il fasse un autre truc comme graver son nom sur la carrosserie d'une voiture, ou bien acheter de gros artifices, mais visiblement il n'était pas aussi développé intellectuellement.

    Le policier m'expliqua plus en détails la situation, puis m'emmena en même temps vers les cellules. Mes yeux ne tardaient pas à retrouver une chevelure bleue ; cet énergumène faisait également un bruit monstre quitte à tous nous ruiner l'audition. En effet, Ciel était en train de crier pour qu'on le délivre. Il avait un coussin dans ses mains, qui lui servait à taper avec force contre les barreaux.

— Mais putain libérez-moi ! Vous ne voyez pas que je suis un homme saint et rempli de bon sens ! Merde quoi ! s'exclama-t-il. Ce mec méritait sa correction et même encore plus ! Et puis... Oh mais chouchou tu es enfin là !

Je m'arrêtais à quelques mètres de lui, jugeant un long moment si je devais continuer de m'avancer ou non.

— Mais Violette, avance ! J'ai envie de sortir moi ! reprit le pauvre détenu. Regarde ces conditions horribles ; je bois limite dans une gamelle pour chien ! Ils m'ont même mis avec un Espagnol grave chelou qui ne fait que chanter Despacito à tue-tête !

Même l'homme à côté de moi semblait au bout du rouleau. Il me lançait un regard compatissant, alors que je secouais vivement ma tête de droite à gauche.

— Non mais en fait je crois que vous vous êtes vraiment trompé sur la personne. Cet homme n'est pas mon petit ami, j'en suis certaine, chuchotais-je rapidement, très mal à l'aise.

Je vais vite m'éclipser d'ici et faire comme sije n'avais rien vu, oh oui...





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(Une âme charitable pour venir délivrer Ciel ? Sinon, encoooore merci de vos commentaires et votes ! 🥰

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