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Chapitre 35

Le sang s'arrêtait enfin de couler. Néanmoins, il avait réussi à tâcher le tapis et le rebord de la baignoire. Il fallait vite que je dégage du bain. Ça me dégoûtait d'autant plus, brrr.

Je me relevais avec rapidité, touchant au passage le cou de Ciel pour constater s'il était vivant ou pas. Tant mieux pour moi et mon casier judiciaire ; l'homme pervers respirait. Bon. À moitié vidé de son sang et encore nu comme un vers, mais il restait cependant bien vivant. Hum. Il ne faut vraiment pas que quelqu'un rentre dans cette pièce. On pourrait m'accuser d'un meurtre, sérieusement.

Je me levais donc, m'enroulant vite d'une serviette. Je me séchais à vitesse grand V pour enfiler de nouveaux vêtements. Une fois prête, je me tournais vers mon cadavre, qui commençait à gémir et à se réveiller. Bon j'avoue. J'y suis allée un peu fort. Ça me fait mal au cœur de le voir comme ça.

— Désolé chéri. J'ai été un peu trop violente ; faut que j'apprenne à me calmer, je te le promets, avouais-je, avant d'étaler des serviettes à terre.

Opération : relever Ciel du bain et le réanimer.

Hélas pour moi, j'aurai encore cet immense privilège de dingue -que beaucoup envie- de revoir tout son corps. Avant et derrière. Résignée, je soupirais, puis le soulevais. Aussi lourd qu'un taureau, je le faisais valser avec difficulté de l'autre côté, tombant enfin contre mon matelas de serviettes. Mais le karma voulant se venger de moi, Ciel tombait hélas sur le dos, me dévoilant encore tout cet attirail.

— J'en ai marre de lui... Même évanoui, il doit sûrement le faire exprès... grommelais-je, avant de recouvrir son corps d'une énième serviette.

Je m'agenouillais ensuite vers lui, reposant sa tête sur mes genoux. Je le redressais quand même un peu, voulant éviter un étouffement avec son sang. Entre-temps je nettoyais son nez, puis attendais qu'il se réveille. Ciel commençait à bougonner tout bas, ses yeux bleus s'ouvrant finalement quelques secondes plus tard. Sans tarder, il fronçait les sourcils, tandis que je lui offrais un sourire d'ange.

— Bonsoir mon amour.

— Tu as failli me tuer, connasse !

Deux phrases prononcées en même temps, et pourtant, si différentes l'une de l'autre.

— Moi ? Mais enfin... je n'ai rien fait. Le savon m'a glissé des mains, je te le jure, me défendais-je de nouveau, alors qu'il essayait de se relever.

Dommage pour lui, je le plaquais aussitôt par les épaules. Ciel jurait, tandis que je le sermonnais du regard.

— Attend un peu, tu es encore tout fragile là, repris-je un peu inquiète, je l'avoue.

— La faute à qui ? Tu as carrément déglingué ma gueule d'ange ! J'ai le nez cassé, j'en suis certain ! gronda-t-il, pendant que lui massais son front.

— Non je te promets que non ; j'ai fait des tests tout à l'heure. C'était juste un petit coup, comme quand tu te prends une vitre en pleine tête. Tu as mal quelque part là ?

— Non ça va. Je survivrai à cet affront que tu as osé me faire. Tu es vraiment tarée, toi, n'empêche, commentait-t-il énervé, ce que je comprenais.

— Désolée Ciel. C'est juste que tu m'as fait paniquer à débarquer comme ça. J'aurai dû être plus douce avec toi et te faire partir d'une autre manière, je l'avoue, m'excusais-je, en lui offrant un autre sourire pour l'amadouer.

— Ouais. Y avait bien d'autres manières. Et puis c'est bon, tu étais juste nue ; ce n'était pas non plus un truc malade.

— Tu peux comprendre le fait que c'est un peu trop tôt pour moi, non ? Je ne vis pas la plupart de mon temps à poil, et de plus, je n'ai pas envie d'aller trop vite pour qu'on se sépare dans deux jours, expliquais-je.

— On n'allait rien faire. C'était juste un bain entre nous deux, rien de plus, renchérît-il, avant que je ne lui tire sa joue.

— Sale menteur. Arrête, je t'ai déjà bien cerné, soupirais-je, un sourire le prenant enfin, signe qu'il allait bien.

Super. Je ne vais pas finir en prison. Après le braquage de peluches et cette tentative de meurtre, je m'en sortais plutôt bien.

— Bon maintenant que tout est ok, qu'on s'est expliqué sur nos différents points, tu peux m'aider à aller sur le lit ? Je reste encore un peu sonné.

Je me relevais, l'aidant donc à se remettre sur pied. Bien entendu je lui refilais un caleçon entre-temps, préférant qu'il arrête de jouer le nouveau Tarzan. Il passait un bras derrière mes épaules, s'appuyant presque un peu trop sur moi. J'avais l'impression de tirer un cheval maintenant, sans déconner. Il faisait même exprès de tanguer de droite à gauche, me faisant presque manger un mur à la sortie de la salle de bain.

— Tu te venges là, ou je rêve ? questionnais-je, mon épaule se cognant contre une lampe.

— Non, j'ai mal... répondît-il d'une voix plaintive, avant que je ne le couche sur le grand lit.

Ciel poussait un long soupir, puis faisait ensuite une grimace de douleur. Davantage inquiète, je me penchais vers lui, sentant aussitôt mes bras être agrippés avec force. Sans n'avoir le temps de dire quoique ce soit, je me retrouvais allongée dans le lit. Ciel se trouvait au-dessus de moi, avec un sourire pervers aux lèvres.

— Euh. Tu n'étais pas censé être en train de mourir, là ? demandais-je.

— Non ça va. Je suis super résistant comme mec, répondît-il, en commençant à se pencher vers moi.

Ciel m'embrassait soudainement, puis me mordait avec un peu trop de force ma lèvre. J'essayais de le repousser en posant mes mains sur ses épaules, mais bien entendu il faisait comme s'il ne ressentait rien. Ciel continuait de me mordiller, s'attaquant ensuite à mon cou.

— Tu es chiant, marmonnais-je entre deux baisers.

— C'est bon, y a pire comme revanche. Sois déjà heureuse que je ne te balance pas un savon en pleine tête, hein, répliqua-t-il, ce qui me faisait rire.

— Tu n'oserais pas faire du mal à une femme. Puis c'était juste un élan de panique, c'est bon ; ça arrive à tout le monde de faire ça.

Ciel arrêtait de m'embrasser, se redressant donc pour me regarder droit dans les yeux.

— Sérieux ? Tu connais beaucoup de nanas qui balancent des savons en pleine gueule ?

— Hum... bah ça doit exister je pense, répondais-je avec un sourire.

— N'importe quoi, souffla-t-il, avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les miennes.

Un peu trop dans le feu de l'action, Ciel commençait à glisser sa main contre ma cuisse, remontant petit à petit jusqu'à mon short. Il faisait aussi glisser une autre main contre mon ventre, levant donc le début de mon t-shirt. D'accord. Il comprend vraiment bien les leçons, lui.

— Bon ce n'est pas tout, mais j'ai faim ! m'exclamais-je finalement, en me relevant.

Je repoussais Ciel de son côté, l'entendant évidemment souffler, non content. Pas grave, j'avais faim et on allait manger, qu'il le veuille ou non. Il attendra encore six mois avant qu'il ne se passe quoique ce soit. Ça lui apprendra, tiens.

— Tu viens avec moi ou tu comptes encore bouder ? lui demandais-je, avec un sourire.

— Je viens...

— Je me change et en attendant tu peux aller te débarbouiller. Je crois que tu as encore du sang sur le front, repris-je, tandis qu'il se jetait hors du lit.

Ciel courrait aussitôt vers le grand miroir de la chambre, se fixant donc pendant de longues secondes. Il touchait d'abord son visage avec ses mains, puis commençait ensuite à regarder son torse, ses jambes...

— Je t'ai juste amoché le visage, pas les autres parties de ton corps.

— Je me méfie quand même. Quand j'étais évanoui, ça se trouve tu m'as fait d'autres choses ; petit coup de couteau par-là, petite griffure ici...

— N'importe quoi, râlais-je.

— M'ouais... Je préfère regarder, sinon tu risquerais de payer très cher cette casse occasionnée.

**

   — Tu peux essayer de me regarder, ou c'est trop te demander ? soupirais-je, tandis qu'il tournait sa tête de mon côté.

— Désolé chouchou mais waouh... Je n'en ai jamais vu des comme ça, me chuchota-t-il, tout excité comme un gosse.

— Moi non plus, mais ça ne te donne pas le droit de rester bloquer dix minutes sur ça. Tu commences à m'énerver là, rouspétais-je, pendant qu'il posait sa main sur la mienne.

— Oh chouchou, ne sois pas jalouse. Elle n'est pas du tout mon type, je te le jure. C'est juste que putain... c'est énorme ! reprit-il, alors que j'enfonçais mes ongles contre sa main.

— Ciel...

— Je m'excuse. J'arrêterai de le faire à l'avenir, promis. Tu veux que je t'offre un autre dessert pour me faire pardonner ?

— Allez, vas-y. Ça évitera que je t'abîme encore le nez, acceptais-je, en jetant un coup d'œil à ma droite.

La brune partait enfin du restaurant, sa paire de seins ne pouvant désormais plus embêter Ciel et surtout, moi. Il faut vraiment que je lui apprenne à se calmer et à oublier ses anciennes habitudes. Ce n'est pas parce qu'il avait eu une tonne de « petites amies », qu'il pouvait tout se permettre.

— Tiens, rien que pour la demoiselle, déclara-t-il avec un sourire, en me donnant le dessert.

— Tu es encore en colère ? relança-t-il.

— Non.

— Si. Ça se voit.

— Bah non, si je te dis non c'est que c'est non.

— Hum... Tu es quand plutôt compliquée comme femme ; tu es même au-dessus de la moyenne. Mes anciennes relations étaient plus simples, certes, mais je pense préférer celle-ci. Tu me fais plus rire avec ton caractère de merde, je l'avoue.

— Merci pour tes compliments remplis d'amour. Je sens mon cœur s'emballer avec ces mots doux et tellement sincères.

— Pas de quoi chouchou. Dis-moi si t'en veux d'autres, j'en ai encore pleins, s'amusa-t-il, en me volant un bout de mon gâteau.

Ciel finissait presque de tout manger, puis quelques minutes plus tard et toujours quelques chamailleries en perspective, nous nous rendions enfin sur la plage. Ciel décidait néanmoins de rester sur le pavé, ne voulons pas qu'on aille se salir, comme il l'avait dit. Ainsi, il m'attrapait la main pour être sûr que ce ne soit pas moi qui l'emporte une nouvelle fois. On continuait donc de marcher tranquillement, et je décidais de mettre sur le tapis le sujet de mamie Fleur.

— J'ai réussi à avoir ma grand-mère tout à l'heure. On pourrait aller la voir demain et rester deux jours là-bas, si cela ne te gêne pas. Qu'en penses-tu ?

— Demain ? Ouais pas de soucis. Il nous restera encore du temps pour profiter des vacances et puis je sais qu'on est aussi un peu venu pour ça, me répondît-il, alors que je lui sautais dans les bras, ravie.

— Merci beaucoup ! Je suis trop contente ! m'exclamais-je avec joie, pendant qu'il m'entourait et me plaquait contre lui.

— Normal. Tu vas voir ta grand-mère grâce à ce merveilleux voyage tout gratuit, petite chanceuse.

— Oui et comme je te l'ai déjà dit cinquante fois, je t'en remercie encore, répliquais-je.

J'empêchais Ciel de dire une nouvelle connerie, posant ainsi mes lèvres sur les siennes. Je le gratifiais ensuite un gentil sourire tout mignon, reprenant donc sa main dans la mienne.

— Du coup pour me remercier, ce soir on peut peut-être...

— On va manger une glace ? J'ai encore faim, le coupais-je, souriante.

— Sinon chez ta grand-mère, il y a des lits de dispo ? ne se démonta-t-il pas, tandis que je m'arrêtais.

— Tu y crois vraiment ? questionnais-je.

— Non, répondît-il, avant que je ne lui frotte ses cheveux bleus.

—Allez, en route ! m'exclamais-je, ravie qu'il ait compris.

**

— Tu es prêt ? lui chuchotais-je, sourire aux lèvres.

— Euh bah ouais tranquille. Je suis bien habillé, bien coiffé, parfait quoi, dit-il, serein.

Je toquais enfin contre cette porte, excitée et stressée à la fois. Ça faisait deux ans que je ne l'avais pas vu. J'étais bien trop impatiente, et mon cœur ne faisait que me le répéter par ses nombreux battements toujours plus forts. Je poussais un faible soupir, avant de voir la porte s'ouvrir en grand. En moins de deux, un petit bout de femme me sautait dessus, cette odeur si familière me revenant tout contre mon nez. Le bonheur venait finir de remplir mon cœur gonflé d'amour, totalement heureuse de la retrouver.

— Ça fait longtemps, sale petite idiote ! dit-elle de sa voix grincheuse, en me tapotant ensuite les épaules.

Je rigolais déjà face à ce vieux surnom, me reculant ensuite pour l'admirer de haut en bas. Avec ses cheveux rouges flashy et sa robe orange tranchante, elle gardait toujours ce petit côté original que j'avais toujours aimé. Et c'était surtout grâce à elle si je m'étais teinte les cheveux, je l'avoue.

— Tu es tellement mignonne ! m'exclamais-je toute contente, tandis qu'elle me regardait à son tour.

— Toi tu as perdu des kilos, non ? Tu m'as l'air toute maigrichonne. Heureusement que je vais un peu te remplumer pendant ces deux jours. Et d'ailleurs, c'est quoi ce truc bleu là, derrière toi ? renchérissait ma grand-mère, en me montrant déjà du doigt Ciel.

— Tu sais, c'est mon petit copain. Je suis aussi venue ici pour te le présenter ; tu as oublié ?

Mamie Fleur s'avança, regardant de ses yeux perçants ce charmant jeune homme. Elle remontait d'en bas jusqu'en haut, la mine agacée. Et je comprenais le pourquoi : c'était cette couleur qu'elle n'aimait toujours pas, le bleu.

— Il est horrible. Je ne l'aime pas, déclara-t-elle, en se retournant ensuite.

Ah. Ça au moins c'était clair. Dis donc... c'estque Ciel risquait de bien s'amuser pendant ces deux jours.



**




(Ciel va se trouver une nouvelle meilleure amie, c'est chouette ! Merci énormément de tous vos commentaires sur mon dernier chapitre ! À bientôt !) ♥️☺️

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