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Chapitre 30

— Ça m'étonne de lui, c'est tout. C'est toi qui lui as donné l'idée ? demandais-je, alors qu'elle secouait déjà sa tête de droite à gauche.

— Non. Et je sais que ce n'est pas Max non plus. Nous avons décidé de le laisser patauger tout seul et de voir comment il s'en sortirait, dit-elle en attrapant une rose. Et ça a l'air plutôt pas mal ; le gamin bleu a donc mûri.

— Waouh, en plus elles sont fraîches et sentent super bon ! Deux points de plus !

    Je jetais un œil au bouquet pour constater qu'il adorait être dans la démesure lui. Un énorme ours, un énorme bouquet. Mon appartement de cinquante mètres carrés allait commencer à trop rétrécir à ce rythme-là. Néanmoins, je ne pouvais nier le fait que cela me faisait plaisir. Ciel arrivait enfin à remonter dans mon estime. Il se rachetait petit à petit, même si ses fameuses excuses n'étaient toujours pas sorties de sa bouche.

— Tu trouves que je suis trop dure avec lui ? osais-je finalement de demander, en regardant de nouveau Liberty.

Celle-ci m'offrait un nouveau sourire, puis secouait sa tête de droite à gauche.

— Non, il le mérite bien ce fichu prince. Il faut lui faire comprendre les choses de la vie et lui montrer que les femmes ne sont pas des jouets. Il faut aussi faire redescendre son égo et qu'il comprenne qu'avoir cent femmes ne l'aidera pas à réussir dans sa vie. Il ne doit en choisir qu'une.

— Et puis il a aussi été trop loin dans ses propos, reprit-elle. Même s'il t'offre des cadeaux, aussi mignons soient-ils, il doit te faire de véritables excuses. Tu ne vas pas te faire avoir comme tu l'as été avec ce stupide Evan. Même moi je préfère la tignasse bleue.

— Ciel n'est pas comme Evan, soupirais-je.

— Et encore heureux ! Ciel est beaucoup plus canon et te correspond mieux avec sa coupe farfelue ! Puis je suis sûre et certaine qu'il va se calmer au fur et à mesure. Regarde, on en a la preuve ; il t'a limite offert un chaton, un bouquet et un nounours, s'enflamma de nouveau Liberty, avant de dégainer son téléphone portable.

Elle me prenait soudainement en photo, tapant ensuite sur son clavier. Elle souriait en même temps, puis me montrait ce qu'elle venait de faire.

Ah. Elle venait d'envoyer un message à Ciel, joignant ainsi cette photo.

| Ça a bien marché ton bouquet. Violette est ravie ; regarde-moi ce grand sourire. Bien joué et continue ainsi, crétin. |

— Tu es sérieuse ? soupirais-je, alors que je voyais un autre message s'afficher, signe qu'il n'avait pas tarder à répondre.

| Elle est trop choupette. Embrasse la pour moi. Tu n'as pas intérêt à lui voler son bouquet. Il lui appartient, donc ne sois pas jalouse. |

Dis donc, c'est qu'il se lâchait bien en message celui-là.

— Oh trop chou ; il veut t'embrasser ! s'exclama Liberty, avant de ranger son téléphone.

— Je voudrai vraiment que Max me fasse la même chose, s'extasia-t-elle.

— Qu'il te parle aussi cruellement et qu'il se rachète ensuite avec ses cadeaux ? Cela te tente tant que ça ?

— Ouais... euh non. Je veux juste la partie cadeau, moi. Je n'ai pas envie qu'on me parle ainsi, sinon c'est sûr que ma main partirait sur sa joue. D'ailleurs tu ne l'as pas frappé ?

— Non, j'étais trop blessée pour le faire, répondais-je d'une voix basse, en reposant la rose dans le bouquet.

— Oh mon chat... Ne t'en fait pas, il ne te blessera plus, j'en ai la certitude. Je lui ai dit que s'il recommençait, je lui broierai ses parties intimes. Et que je préparerai ensuite le mariage entre toi et Evan. Il a vite compris les enjeux.

— Et s'il continue comme ça, ce que j'espère, il ne tardera pas à te présenter de véritables excuses. Je te le garantis, concluait-elle, en reprenant une voix plus douce.

J'hochais simplement la tête, en repensant encore à ses paroles. Même s'il marquait des points, on verrait bien quand arriveraient les fameuses excuses...

—Tu veux de l'eau ou du soda ? Il m'en reste un petit peu si tu veux, revenait Evan, toujours son sourire aux lèvres.

— De l'eau s'il te plaît. C'est que Sherry me tient super chaud avec sa fourrure blanche, répondais-je en lui offrant encore une caresse.

Son maître revenait quelques minutes plus tard, toujours avec un plateau rempli de confiseries et de gâteaux. Evan venait s'installer près de moi, en s'excusant de l'attente.

    Je le remerciais, puis attaquais de manger ses fameux biscuits faits maison. Evan me parlait comme toujours de sa journée, ces moments étant devenus une habitude entre nous deux. Enfin, peut-être une trop grosse habitude. J'avais l'impression de me retrouver tous les jours chez lui. Et même s'il était adorable, j'allais devoir calmer le jeu ce soir. Il fallait que je lui avoue les choses ; qu'on doive un peu s'éloigner, même si nous resterions amis, bien entendu. Je ne voulais pas le blesser, mais je pense qu'il fallait mettre les choses au clair.

    Nous pouvions rester en contact, mais sans être collé h24 ensemble. Il fallait que je pose les bases sur cette relation. Qu'elle n'irait jamais plus loin, malgré le fait que certains gestes pouvaient faire croire le contraire.

— Dis-moi, déclara Evan en me coupant de mes pensées. Tu fais quelque chose ce dimanche treize ?

— Dimanche treize ? repris-je, en fronçant les sourcils.

Étrangement, cette date me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.

— Oui. J'organise un repas avec des anciens amis du lycée. Il y aura pas mal de monde et je pense que ce serait cool si tu te joignais à nous.

    Des amis du lycée ? À part Pauline et Eva, je n'avais personne d'autre en tête. Je n'avais pas de très bons souvenirs de ces années-là et le fait de sortir avec Evan -lors de sa popularité croissante- n'avait pas amélioré les choses.

— Je ne sais pas trop... Le lycée n'était pas ma meilleure période à vrai dire, osais-je répondre, alors qu'il me donnait un léger coup d'épaule.

— Tu es certaine ? me contra-t-il, l'air déterminé. Ne t'en fait pas, je ne te lâcherai pas. Je resterai avec toi.

— Je peux te donner ma réponse demain ? continuais-je après un court temps de réflexion.

— Pas de soucis, tu as tout ton temps. Tu m'enverras juste un texto, dit-il, avant de glisser ses mains dans les miennes.

    Evan se penchait désormais près de mon visage, mon cœur commençant à s'accélérer. Mais pas dans le bon sens, non. Je cherchais du regard à voir ce qu'il comptait faire, n'appréciant pas quand son visage se rapprochait trop près du mien. Ses lèvres étaient à quelques petits centimètres des miennes. Evan commençait même à les entrouvrir, cela mettant automatiquement tous mes sens en alerte.

Il allait m'embrasser.

    Paniquée, je me préparais à le bloquer, mais une sonnerie retentissa derrière nous. Profitant de cette échappatoire, je me levais avec presque trop de force, manquant de l'assommer au passage. Je me précipitais sur mon téléphone, regardant ainsi le premier message affiché. Enfin... cinq ne tardèrent pas à suivre. Et au vu de ce prénom qui était indiqué dessus, je ne savais pas si je devais m'inquiéter ou non.

« PUTAIN LA CHATTE A VOMI DE PARTOUT ! AIDE-MOI ! »

Hein ?

    Je commençais à défiler les autres messages, ceux-ci étant toujours dédiés à Icy. Visiblement cela était sérieux, puisque Ciel réussissait à faire bloquer l'écran sur son premier message. Evan venait déjà me rejoindre, lui aussi fixant avec intérêt mon téléphone. Enfin... vu qu'on restait bloqué sur cela, j'avoue que cela pouvait porter à confusion.

— La chatte a vomi de partout... chuchota-t-il près de moi, tandis que je rangeais immédiatement mon portable dans ma poche.

— Désolée, je crois que je dois y aller. Visiblement il y a une sacrée urgence qui m'attend, repris-je, en attrapant mes affaires.

— C'est ton chat qui est malade ?

— Non c'est... le chat de ma voisine ! Kiwi ! Je crois qu'elle a attrapé quelque chose et je dois aller aider. Ma voisine est assez âgée, tu sais.

— Tu veux que je t'accompagne ? me demanda Evan, en commençant à attraper son manteau.

— Oula non ! m'exclamais-je un peu trop vite, avant de toussoter.

— Je... Josiane n'aime pas du tout la compagnie et elle est très grognonne quand elle ne connaît pas. Je préfère y aller seule, désolée mais merci !

Evan acquiesçait, mais venait néanmoins me rejoindre sur le palier. Il déposait un baiser sur mon front, puis sur ma joue.

— Tu me tiens au courant pour dimanche. On se revoit bientôt, fais attention sur la route.

— Pas de soucis, merci pour tout, finissais-je, avant de me retourner et de dévaler les escaliers.

    Oui. Il faut vraiment que je lui dise qu'on doit se calmer sur ses gestes et moins se voir. Même si je n'aime pas blesser les personnes, je me devais d'être honnête. Promis. Après avoir réglé le problème du chaton, je réglerai le problème d'Evan.

Je m'apprêtais à taper contre la porte, mais celle-ci s'ouvrit soudainement. Je n'avais le temps de dire quelque chose, qu'une main m'empoignait déjà le poignet.

— Pas trop tôt ! J'avais le temps d'appeler le SAMU pour chaton, hein ! Allez viens ! s'exclama Ciel, en m'entraînant déjà dans son appartement.

    Je ne rechignais pas quant à cet accueil, et ne perdais plus de temps pour chercher Icy du regard. Quelques secondes de recherches, que je l'apercevais couchée sur un plaid. Dans un panier. Près du feu. En mode tranquille tout va bien, à l'entente de son ronronnement qui résonnait.

— Euh... Elle est malade, là ? demandais-je face au maître, sceptique.

— Ouais ! Regarde comment elle est pâle ! Elle a l'air de souffrir, la pauvre ! enchaîna le maître désespéré, tandis que je m'avançais vers elle.

    Je posais une main sur son pelage tout blanc, ses jolis yeux bleus s'ouvrant automatiquement. Icy lâchait un petit miaulement absolument adorable et se levait ensuite pour se frotter contre mes jambes. Ses ronronnements redoublaient et elle grimpait désormais sur moi.

— Waouh. Quelle grande malade... murmurais-je entre mes dents, me retenant bien d'aller taper le foutu propriétaire de cette petite.

— Non mais je te jure ! reprit Ciel. Elle a vomi un truc dégueu sur mon t-shirt ! J'ai même dû le foutre à la poubelle !

Ciel me rejoignait pour venir caresser la malade, n'hésitant pas à fourrer son visage contre son poil soyeux.

— Ok. En fait c'est le propriétaire qui est malade, non le chat... maugréais-je, alors qu'il m'offrait un sourire de tombeur.

— Elle a vomi. Je te le jure. C'était une sorte de mélanges de poils avec beaucoup de bave. C'était bien crade en tout cas.

— Ce n'est pas grave Ciel, soufflais-je en ayant compris de quoi il parlait. C'est fréquent chez un chat. La prochaine fois renseigne-toi sur internet, ça t'évitera de m'inquiéter...

— Regarde Milky, chuchota-t-il. Maman est revenue pour te voir, si ce n'est pas mignon ça.

— Ciel... pourquoi m'as-tu envoyé tous ces messages ? Tu caches quelque chose d'autre ou tu dois me dire un truc ?

— Ouais, répondît-il avec plus de sérieux, son changement d'attitude m'interpellant.

— C'est quoi ? enchaînais-je, méfiante.

— Tu as bien aimé mon bouquet de fleur, alors ? me questionna-il avec un sourire de charmeur, en se penchant près de moi.

Est-ce qu'un jour cet homme sera sérieux au moins cinq minutes dans sa vie ?

— Tu es sérieux ? soupirais-je déjà.

— C'était la première fois que je faisais ça, tu sais.

— Dois-je te croire ? J'ai un doute, le contrais-je, alors que je le voyais rapprocher sa main de la mienne.

— Tu demanderas à mon frère. Même Icy est d'accord avec moi, grommela-t-il, en glissant comme si de rien n'était ses doigts entre les miens.

    Ciel restait comme ça, profitant comme son chat, des crépitements du feu devant nous. La chaleur nous tapait agréablement le visage, mais c'est vrai qu'entre nos doigts, un autre type de chaleur se diffusait. Plus douce, plus reposante. C'est vrai que ces contacts étaient plus agréables et me faisaient surtout, plus d'effets que ceux d'Evan.

— Chouchou, tu t'endors... me chuchota cette voix rauque près de moi, toujours sa main contre la mienne.

— Pourquoi voulais-tu me voir ? demandais-je tout bas, les yeux presque clos.

— Pour le bouquet. Tu as aimé ? répliqua-t-il, toujours avec cette voix remplie d'arrogance.

— Je préfère les coquelicots.

— Putain je le savais ! pesta-t-il. Liberty me l'avait dit, mais l'autre con de Max m'avait certifié que les nanas aimaient plus les roses ! Fais chier !

    Un sourire étirait mes lèvres, amusée de le voir si irriter quant à de simples fleurs. Néanmoins, cela me prouvait aussi qu'il avait porté un véritable intérêt à m'offrir ce cadeau et qu'il voulait donc se racheter. J'ai même été la première femme à obtenir cela, waouh. À défaut de me retrouver habituellement dernières sur ses listes, je pouvais être fière d'être la première pour les fleurs.

— Tu es allé chez une fleuriste ? questionnais-je, encore curieuse de savoir comment il s'était pris.

— Ouais. Je lui ai demandé son plus beau bouquet fait. Pas un truc pourri et nul. J'ai dû faire trois boutiques et après c'était bon, répondît-il, redoublant mon sourire.

— Tu marques des points... murmurais-je, ce qui lui faisait tourner la tête.

— Ça veut dire ? répliqua-t-il rapidement.

— Tu remontes, c'est tout.

    Ciel souriait, assez content d'avoir entendu cela. Il se rapprochait encore plus près de moi, son bras touchant donc le mien. Me laissant aller, je laissais tomber ma tête contre son épaule. Icy s'était aussi rendormie à nos côtés, nos mains liées étant toujours posées contre son pelage.

— Mon lit est prêt, si tu veux dormir ici chouchou... l'entendais-je chuchoter, alors que je fermais les yeux.

— Tu rêves, soupirais-je.

— Tu es habituée et tu l'as dit toi-même : mon lit était confortable. Tu peux rester si tu veux ; il y aura aussi Icy qui dormira avec nous, reprit-il, tandis que j'hochais négativement la tête.

— Bon d'accord, je ne te force pas... grommela-t-il.

— C'est que tu changes dis-moi.

— Ça te plaît, j'espère ? répliqua-t-il, en venant se frayer un passage jusqu'à mon oreille.

     Son souffle chaud me provoquait à nouveau des frissons, une autre vague de chaleur me prenant les joues. Ciel commençait à rapprocher sa bouche contre ma peau, venant ensuite la toucher avec délicatesse. Il m'embrassait la nuque, puis tendrement la joue. Il laissait ses lèvres appuyées, mais hélas, cette agréable chaleur s'en allait ensuite. Je levais légèrement ma tête, croisant de nouveau ses magnifiques yeux bleus, que j'avais pourtant eu envie de crever il y a quelques semaines plus tôt. Ciel abordait son habituel sourire de charmeur, toujours avec sa main posée tout contre la mienne.

— Ça me fait plaisir de voir que tu changes, décidais-je d'avouer, poussée par l'honnêteté. Retirer les trois cent quatre-vingt-deux numéros de ton portable est quelque chose de très conséquent pour moi, sache-le.

— Oui, je n'ai pas menti sur ça. Mais les cadeaux fonctionnent aussi, hein ?

— C'est des plus, mais oui, c'est quand même significatif.

    Ciel et moi continuions de nous fixer, me retenant pour ma part de lui offrir un autre sourire. Il fallait que je me retienne encore un peu et que j'attende ses excuses. C'est clair qu'avec moi, il s'en rappellerait ; quand on me blesse, on en paye les conséquences.

— Dimanche treize, vingt heures à l'hôtel Richard. Je t'attendrai, déclara-t-il subitement, désormais l'air sérieux.

— Pourquoi ? Il se passe quoi ?

— Le vieux va avoir vingt-huit ans et il t'invite à son anniversaire de princesse et de licornes. Met ta plus belle robe, coiffe-toi bien, et n'oublie pas mon cadeau. Tu seras mon invitée d'honneur, continua-t-il, cette date me revenant enfin à l'esprit.

C'est vrai que c'était son anniversaire ce dimanche, voilà pourquoi cela me disait quelque chose. Waouh, c'est qu'il devient âgé.

— Alors tu viens ? Il y aura mes amis, ma famille, et aussi ta meilleure pote. Tu ne seras pas dépaysée et évidemment, le meilleur mannequin sera présent.

— On m'a déjà proposé un truc pour ce jour, mais...

— Non tu dois venir car c'est une obligation ! C'est un jour très important pour moi ! Si tu ne viens pas, on arrêtera définitivement de se parler ! me coupa-t-il avec sérieux, d'une voix désormais sévère.

« Euh... Ah bon ? Tant que ça ?

— Ouais. C'est quitte ou double. J'en ai marre d'attendre.

— Ok. Je verrai alors... répondais-je tout bas, ce qui ne lui convenait pas à l'entente de son juron.

Deux choix s'imposaient donc : rejoindre Eva ou rejoindre Ciel...




**


(On se demande chez qui Violette va-t-elle aller... Enfin, s'il n'y a pas d'imprévus, oups... 🤭

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