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Chapitre 26

— Un admirateur secret ? Déjà ? C'est que tu fais de l'effet dans la salle, dis-moi, rigola doucement Evan, tandis que je froissais le bout de papier.

Je le rangeais dans ma poche de manteau, offrant un simple sourire à mon ex.

S'il seulement il savait, mon Dieu.

— Puis-je savoir ce qu'il y avait écrit, ou bien c'est interdit ? me demanda-t-il avec ses fossettes apparentes, qui me faisaient tellement craquer avant.

— Oh rien de spécial... Juste un simple compliment, tu sais... répondais-je, en finissant de broyer le bout de papier dans ma poche.

— D'accord, je vois. J'espère cependant que tu resteras mon tête à tête jusqu'au bout et que ce preux chevalier ne viendra pas t'emmener loin de moi.

Oui tu as bien raison sur ce coup-là. J'espère aussi qu'il ne se ramènera pas.

— Bon et bien autant profiter de cette bouteille gratuite. Tu en veux, reprenait-il, tandis que j'acquiesçais.

Tu m'étonnes vu le prix, autant en profiter. Merci la tignasse bleue...

    Evan s'apprêtait donc à l'ouvrir, mais subitement le bouchon partait en l'air, tout le champagne se déversant sur son pantalon et sa chemise. Immédiatement je me levais en même temps que lui pendant que deux serveurs accouraient pour nous aider.

— Ah merde... Ça n'arrive vraiment qu'à moi ces choses... souffla Evan.

    Je l'aidais à s'essuyer avec les serviettes, mais quelque chose trottait dans ma tête. Un champagne qui explose comme ça, c'est assez étrange dans un restaurant non... Ça n'arrive que rarement.

Comme dans un automatisme, je tournais ma tête vers la droite, mes yeux se bloquant déjà sur cet homme.

    Des yeux bleus, malicieux, surtout remplis de conneries que je pouvais même reconnaître à cette distance. Un petit sourire en coin l'accompagnait, signe qu'il avait bien commis ce que je pensais. Et quand je voyais qu'il levait les bras, imitant donc le secouement d'une bouteille, je me doutais bien que j'avais raison.

— Pfiou, lisais-je sur ses lèvres, avant de le voir tourner la tête pour reparler avec ses quatre princesses.

Il l'avait délibérément secoué, ce con.

    J'arrêtais moi aussi de le regarder, finissant donc d'aider Evan. Les serveurs nous changeaient notre table et s'excusaient même, toujours adorables et professionnels. Ce n'était pas leur faute, mais je me cachais cependant de dévoiler le véritable auteur de cet acte puéril.

    Quelques minutes plus tard et des remerciements, Evan et moi reprenions place autour d'une toute nouvelle tablée. La chemise encore un peu mouillée et le pantalon recouvert de serviettes, Evan n'avait néanmoins pas décidé de s'en aller. Il voulait continuer notre rendez-vous et cela me touchait.

Au fond, peut-être avait-il changé et regrettait vraiment sa tromperie d'il y a quelques années.

    Nous discutions donc de nos nouvelles vies, apprenant à se redécouvrir après tout ce temps sans se voir. J'apprenais ainsi qu'il travaillait dans l'entreprise de son père, se préparant à reprendre les rênes de cette affaire. Et quelle affaire... Il pourra se faire plaisir autant qu'il veut dans sa vie future.

— Et sinon, tu es toujours avec Sabrina ? osais-je demander, son prénom m'écorchant presque la gorge.

    Evan m'offrait un petit sourire gêné, sachant très bien le pourquoi du comment je lui posais cette question. Je n'avais rien oublié, et même s'il m'avait harcelée de multiples appels téléphoniques après avoir appris sa tromperie, je n'avais jamais répondu. Il avait fait son choix et j'avais aussi fait le mien.

— Non pas du tout... C'était... merde, je suis tellement désolé pour ça Violette. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai dérapé et je l'assume... Jamais je n'aurai dû te faire ça, je le sais et je le regrette encore aujourd'hui.

— J'ai essayé de t'envoyer des messages et je suis même venu chez toi, mais tu n'as fait que m'évite, reprit-il. Je voulais te le redire une nouvelle fois, je suis désolé Violette. Sincèrement...

Evan continuait de me fixer avec un air de chiot, et hélas, je ne pouvais m'empêcher de sourire.

— C'est du passé maintenant. Ça fait un moment que je suis passée au-dessus et j'accepte tes excuses.

Evan se surélevait subitement de sa chaise pour m'offrir un bisou sur la joue. Il se replaçait ensuite, l'air heureux.

— Merci beaucoup Violette, me souffla-t-il, comme libéré d'un poids.

Et quel poids, tu m'étonnes. Il m'avait bien ruinée mes vacances quand j'y repense ; j'étais rester à pleurer au fond de ma chambre pendant trois jours, sale conna...

Ouais non, il s'est excusé. Il a changé, je peux donc me calmer et relativiser les choses.

    Evan et moi reparlions donc un peu du passé, avant que je ne voie des cheveux bleus voler à quelques centimètres de moi. En moins de deux un couteau sorti de nulle part atterrissait près de la main d'Evan, le faisant déjà sursauter. Le couteau était resté planté contre la planche. À quelques pauvres centimètres de lui.

— Oh mince alors ! Mon couteau m'a glissé des mains ! Excusez-moi monsieur ! s'exclama Ciel d'un ton trompeur, e, s'abaissant donc vers Evan.

Avant de ramasser le couteau, Ciel donnait un bon petit coup de coude dans l'épaule du pauvre Evan.

— Merde ! Désolé, encore ! Que suis-je maladroit ! souffla Ciel en se redressant.

Il nous adressait un sourire, puis partait tout naturellement à sa table au loin. Je reportais mon regard sur Evan, qui se massait l'épaule.

— Ah ces vieux d'aujourd'hui... Aucun respect... chuchota-t-il, m'arrachant étonnamment un rire.

— Bon y a au moins une chose positive à cette attaque de couteau. Tu souris et rigoles ; tu es d'ailleurs magnifique, reprenait-il, tandis que je rougissais en un rien de temps.

Merde. Il faut que j'arrête de me sentir si gênée.

— Oh ne rougis pas Violette. Tu dois bien savoir que tu es une très belle jeune femme. Je t'ai même aperçu dans quelques magazines, avant.

— Tu aurais pu faire carrière, toi aussi. Tu sais bien le charme dont tu es doté.

— Peut-être, mais j'aurai aimé faire équipe avec toi alors.

    Je levais les yeux au ciel avec amusement, ce qui me faisait oublier l'accident d'avant et surtout Ciel. Finalement, plus j'apprenais à redécouvrir Evan, plus je le trouvais sympa et dotés de multiples qualités. Il est plutôt mignon, en fait. Et avoir gagné en taille et en carrure ne le rendait que plus attirant, désormais.

Bon même s'il manque tout de même ce petit peps au niveau du look.

— Tu sais qu'il y a une deuxième salle là-bas ? Spécialement faite pour danser. Ce restaurant est connu pour ça et c'est d'ailleurs un véritable orchestre qui joue les morceaux. Ça te dirait d'aller faire un tour avant le dessert ? me demanda Evan, les yeux pétillants.

    J'acceptais sans tarder, l'idée me donnant très envie. J'attrapais donc sa main tendue, en pure geste d'amitié et de galanterie, et nous partions ainsi dans l'autre salle. L'orchestre jouait effectivement un morceau, plusieurs personnes se mêlant à une danse.

Et... mais qui vois-je. Mon petit papi qui fait valser une blonde aux yeux bleus. Oula. À ce rythme il risquait de se déplacer une vertèbre, le pauvre.

    Je m'obligeais à détourner le regard, acceptant donc l'autre main qu'Evan me proposait. Nous commencions donc à danser ensemble, faisant abstraction de l'autre fou. Mais juste après trente secondes de danse, subitement la musique changeait, un bruit de micro se faisant entendre derrière nous.

— On change les partenaires ! C'est la soirée spéciale rencontre ! Allez, on y va mesdames et monsieur !

Je tournais ma tête pour observer Ciel foncer droit devant moi, avec un regard très déterminé.

Oula non non.

    J'empoignais avec rapidité le bras d'Evan, me préparant donc à quitter la salle pour éviter l'autre énergumène. Malheureusement pour moi, je sentais une main plus grande et plus forte s'accrocher à mon bras, m'attirant en moins de deux en arrière.

— Waouh mais quelle chance ! J'ai péché le bon lot aujourd'hui ! Bonsoir jeune demoiselle ! s'exclama de nouveau cette voix, m'éloignant ainsi d'Evan.

    Lui aussi se faisait attraper par une jeune femme, s'envolant ainsi au rythme d'une nouvelle danse. Quant à moi je me retrouvais collée à l'autre idiot, bien content de sa connerie au vu de son grand sourire.

— Oh mais... Violette ? C'est toi ? Je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui, dis donc. Le hasard fait bien les choses.

— Haha que c'est drôle. Étrangement Evan m'a sorti la même phrase, mais je trouvais ça plus mignon tu vois.

— Il s'appelle donc Evan... dit-il tout bas, l'air pensif.

— C'est un nom de merde, compléta-t-il déjà, me faisant lever les yeux.

— Et le tien ? On en parle ?

— Non mais tu fais quoi avec ce cucu ? Pourquoi tu dînes avec lui alors que tu m'as évité limite toute la semaine ?

— Ça te regarde en quoi ? J'ai le droit de dîner avec qui je veux. Toi tu dînes bien avec quatre blondes et je ne dis rien.

— Jalouse, chouchou ? me questionna-t-il, tandis que la musique changeait derrière nous.

— Jamais, répliquais-je, avant qu'on ne change de partenaire.

Un homme brun commençait à s'approcher de moi, mais déjà Ciel le barrait avec son bras en travers. Il me resserrait contre lui, la tête désormais étouffée contre son torse.

— Désolé mais je 'n'ai pas fini mon speed dating avec elle. Tu peux aller choper la blonde là-bas, si tu veux, déclara Ciel en reprenant la danse.

Cette fois-ci il commençait à entamer un slow, n'hésitant pas à poser ses mains contre mes fesses.

— Pour en revenir à la discussion, ces nanas c'est pour le job. Elles peuvent me donner une grande opportunité de jouer dans une célèbre publicité. Il n'y a rien d'autres, m'expliqua Ciel contre mon oreille, tandis que je remontais ses fichues mains perverses.

— Grande opportunité qui va se terminer dans le lit, c'est ça ? J'ai juste une question : tu vas te les faire toutes ensembles ou bien séparément ?

Ciel lâchait un petit rire, puis me mordait un court instant le cou, vers ma stupide marque presque disparue.

— Tu es super drôle comme nana. Je m'emmerdais plus avec les autres, tu sais. Mais pour répondre à ta question, j'ai juste décidé de prendre la directrice. Ça ira plus vite car les autres sont naturellement tombées sous mon charme.

— Tu es horrible Ciel.

— Bon d'accord, si tu veux, je te fais passer en priorité. Tu as le droit au passe VIP puisque tu as déjà profité de quelques avantages comme dormir chez moi ou bien me voir en avant-première.

— Je suis très flattée, mais je pense renoncer à cette merveilleuse proposition. J'ai déjà vu assez de ton corps et ça me suffit bien, vois-tu, continuais-je, avant de sentir ses lèvres se poser sur ma joue, exactement au même endroit qu'Evan.

Étrangement je ressentais quelques frissons me parcourir la peau, n'ayant pas eu la même réaction quant au baiser d'Evan.

— Tu passes à côté d'un truc formidable, chouchou. Mais bon, je te réserve quand même une place pour plus tard, se souffla-t-il, l'air faussement déçu.

— Je me rattraperai avec Evan, merci c'est bon, concluais-je, sa danse s'arrêtant subitement.

Ciel me regardait droit dans les yeux, l'air mécontent. Oh... ça se lit très bien. Je suis sûre à cent pour-cent que c'est ça. Je n'en doute même pas ; j'ai plusieurs preuves désormais.

Il est jaloux.

Et étrangement, cela me faisait plus sourire qu'autre chose. Ciel jaloux. Sérieusement ?

Je continuais de le regarder, attendant avec impatience qu'il avoue le pourquoi de son mécontentement. Allez avoue idiot, ça me fera plaisir.

— Quoi ! Tu vas coucher avec lui et tu ne me proposes même pas ? Tu es sérieuse ?? Putain mais invite moi ! répliqua-t-il rapidement, faisant tomber mes espoirs en un rien de temps.

— Un plan à trois... ? osais-je demander, en espérant me tromper sur ses paroles.

— Bah ouais merde ! Ça serait trop bien ! s'enquit-il immédiatement, son enthousiasme me donnant un mauvais goût amer dans la bouche.

    Un mélange de colère et de déception venait nouer mon cœur. J'analysais encore le sens de ses paroles, espérant au fond de moi qu'il n'avait pas dit tout cela. Hélas, il l'avait bien dit. Ciel me voyait donc ainsi.

— Mais tu rêves mon pauvre ! Tu n'es qu'un obsédé et tu le resteras tout le long de ta vie sale connard ! m'exclamais-je énervée, en le repoussant.

    Je cherchais du regard Evan, l'attrapant en moins de deux par le bras pour nous ramener à l'autre salle. Nous revenions à notre place, assez essoufflée pour ma part. Evan me regardait avec un air curieux, me servant néanmoins de l'eau fraîche sans me poser de questions.

— Ça va ? Tu veux qu'on s'en aille ?

— Ce truc de danse n'est plus à refaire. Jamais.

— Ouais tu as raison ; je suis tombé sur une nana totalement perchée.

    Je ne jetais même plus un regard à l'autre énergumène qui devait être revenu, préférant vite terminer ce repas. Quinze minutes plus tard Evan payait avec gentillesse le restaurant, comprenant le fait que je ne voulais plus rester ici.

— Cette soirée était sympa, mais je pense qu'on pourra faire mieux la prochaine fois, déclara-t-il à mes côtés.

— Tu veux me revoir ? osais-je demander, étonnée.

— Ouais, franchement ouais. Et j'espère que ce sera le cas. Je veux encore me rattraper pour ces années en arrière, m'expliqua-t-il avec sérieux, en se rapprochant de moi.

    Je comptais répliquer quelque chose et surtout lui avouer que je n'avais pas la tête à cela, surtout après cette soirée passée, mais il s'abaissait soudainement vers mon visage. Les mains dans les poches, Evan déposait soudainement ses lèvres contre les miennes. Un contact doux et chaud m'enveloppa. Pourtant, aucune étincelle ne venait me marquer en particulier, comme à l'époque.

C'était comme un simple bisou que je pouvais donner au chat de ma voisine.

Néanmoins, ce baiser ne durant qu'une fraction de secondes. Evan se recula ensuite, l'air gêné mais néanmoins heureux d'avoir osé faire cela.

Pourtant il n'eut le temps de dire quoique ce soit, que déjà, une silhouette débarquait de nulle part.

Ciel.

Il plaqua sans tarder Evan contre le mur, avec beaucoup trop de force.

— D'où tu embrasses une femme sans son consentement, lui cracha-t-il en pleine face, les yeux étant devenus plus foncés.

— Il me semblait bien t'avoir repéré avant. Tu lui tournais donc bien autour, répliqua Evan d'une voix plus sûre, attrapant lui aussi le col de Ciel.

Même si j'étais encore perturbée par les paroles de Ciel et le baiser d'Evan, je me dépêchais de les arrêter.

— Mais arrêtez, bon sang ! m'exclamais-je à mon tour, en essayant de poser une main sur l'épaule de Ciel.

Mais bien évidemment il me repoussait, m'ordonnant bien du regard de rester à l'écart. Bah bien sûr ! Je vais les regarder se mettre dessus sans dire un seul mot !

— Toi tu ne vas pas commencer, crétin ! Donc tu te dépêches de le lâcher sinon c'est moi qui vais te frapper ! grondais-je près de lui, alors qu'il restait toujours aussi près d'Evan avec son regard menaçant.

— Ne t'approche pas plus, Violette. On ne sait pas ce qu'il peut faire, intervenait Evan.

— S'il ose me faire quoique ce soit, ne t'en fait pas que je le recadrerai vite.

— Ou sinon je t'aiderai, ce sera mieux, me lança-t-il, augmentant déjà la colère de Ciel.

Il continuait de le plaquer contre le mur, mais hélas Evan ne se démontait pas. Il le fixait droit dans les yeux, lui aussi prêt à répliquer.

— Pourquoi tu fais ce cinéma ? Tu es jaloux de quelque chose ? demanda Evan avec plus de calme, mais ses yeux trahissant néanmoins un agacement.

    Ciel resta sans parler pendant de longues secondes, se contentant juste de bloquer Evan avec son corps. Mais quand ses traits se durcissaient davantage, son expression changeant en un visage plus dur et marqué, je commençais à m'attendre au pire.

— Jaloux de quoi ! explosa-t-il. Je m'en fiche totalement de cette nana car elle n'est rien pour moi ! J'ai déjà d'autres filles à m'occuper et je ne vais pas m'en rajouter une couche avec une autre !

    En quelques secondes, tristesse, dégoût, haine et tant d'autres sentiments se mélangeaient dans ma tête. Mes poings se serraient ; une boule dans la gorge se formait sans que je ne puisse rien faire. Si je n'avais rien ressenti pour le baiser de tout à l'heure, ces simples phrases venaient pourtant m'écraser de multiples sentiments dont j'aurai préféré ne plus me souvenir.

Je restais bloquée sur place, ses mots résonnants toujours dans ma tête, aussi fort qu'une claque qu'on m'aurait donnée.

— On y va, déclara une voix devant moi, avant qu'un manteau ne s'écrase d'un coup contre ma tête.

L'odeur d'Evan revenait tout près, tandis que je sentais son bras entourer ma taille d'un geste protecteur. Il nous faisait avancer et je comprenais enfin pourquoi il m'avait donnée sa veste.

Mes larmes commençaient à couler.




**




(Ciel ne sait toujours pas mesurer ses mots et il fallait bien que ça tombe un jour... 🤭 Mille mercis des 1M de vus passés sur Prince Emilio! 8 livres sur 14 on atteint ce palier et c'est énorme pour moi, alors encore un gros gros merci à tous !) ♥️🤗

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