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Chapitre 22

 — Ah voilà ! Nous n'attendions que les meilleurs amis de la vie pour partir. N'est-ce pas maman ? s'exclama Lexia dans un rire, tandis que Ciel lâcha soudainement mes jambes.

— Maman ! grogna-t-il, ébloui par les flashs.

— Oups désolée mon chéri, s'excusa sa mère, en rangeant enfin son téléphone.

    Elle m'offrit un petit clin d'œil, qui je suis sûre voulait dire quelque chose, avant d'ouvrir la porte et de nous inviter à y aller. Heureusement pour nous, elles n'avaient pas posé d'autres questions. Mais je ne suis pas certaine que ce fût le mieux à faire, finalement.

— C'est moi qui conduis, intervint aussitôt Lexia.

Ciel soufflait, pendant que sa mère se retournait vers nous, les yeux de nouveau remplis de malice.

— Vous montez à l'arrière, tous les deux ?

— Bah tu veux qu'on monte où ? Au centre équestre ? ironisa son fils, alors qu'elle lui tirait la joue.

— J'ai compris chéri. Je vous laisserai la place de derrière ; ça se voit que vous voulez rester côte à côte.

— Oh mais il n'y avait pas de problèmes, précisai-je. Si vous souhaitez rester avec Ciel, je peux aller devant avec Lexia.

— Il n'y a pas de soucis, Violette. Je préfère surtout vous laisser entre meilleurs amis.

Haha. C'est vrai que des meilleurs amis ne doivent jamais être séparés, j'avais oublié...

Ne sachant que dire de plus, je lui offrais un timide sourire. Une fois dans la voiture, Lexia ne perdit plus de temps pour enclencher une musique quitte à ruiner nos pauvres oreilles.

— Eh ! Regarde devant toi au lieu de chanter comme une débile ! Sinon je reprends le volant salle folle ! s'exclama Ciel.

Oui. Ils sont pires que des chiens et chats, ces deux-là.

—On ne t'a pas sonné toi ! Moi au moins j'ai eu mon permis du premier coup et non de la cinquième fois, crétin !

Balance les dossiers, je n'attends que ça.

— Sérieux ? Il l'a loupé cinq fois ? demandai-je sans tarder, amusée d'apprendre cela.

— Oui. Et je suis sûre qu'il a dû draguer la dernière inspectrice pour avoir ce fichu permis, compléta Lexia, toujours les yeux rivés sur la route.

Je rigolais pour la seconde fois et jetais un regard au fameux conducteur de rallye. Ciel me regardait lui aussi, les sourcils froncés et le minois plutôt agacé.

— Sa dernière inspectrice devait avoir au moins quarante ans. Ce n'est pas possible qu'il ait dragué, enfin Lexia, enchaîna sa mère devant nous, alors que je lançais un sourire plein de sous-entendus à Ciel.

Hum. Il ne faut pas trop s'étonner avec ce genre de personnage, quand même.

— Même pas, dit-il d'une voix basse, seule moi pouvant l'entendre à cause de la musique.

— Menteur.

— C'est vrai. Je lui ai juste balancé deux trois billets, puis c'est tout, murmura-t-il ce qui me fit ouvrir la bouche en grand.

— Non ! Mais c'est...

    Ciel plaqua sans tarder sa main contre ma bouche, en me lançant un regard noir. Je rigolais une nouvelle fois, mon rire étant bien évidemment camouflé par sa main. Tu m'étonnes qu'il ait eu ce permis. Avec des billets, tout s'achète on dirait !

— Arrête ou je dis à mes nanas que tu es une alcoolique que j'ai dû héberger car tu vomissais de partout, chuchota-t-il, en retirant ensuite sa main.

Je lui lançais à mon tour un regard noir, ce qui lui fit naître un sourire. Je grommelais tout bas, avant de voir une paire de yeux bleus nous fixer droit. Oui. C'est vraiment une manie, je crois.

— Tu fais quoi là, maman ? pesta Ciel, de nouveau agacé.

— Oh rien... Je regardais juste la voiture derrière nous. Elle a un très beau pare-brise ; propre, bien pos...

— Ouais c'est ça. Je t'achèterai le même alors, la coupa-t-il.

    Nous passions le reste du trajet sans aucun mot, seules les paroles de Whitney Houston venant nous briser les pauvres tympans qui nous restaient. Plus tard nous arrivions devant un restaurant très chic et assez réputé, que visiblement la famille de Ciel devait bien connaître.

— Ça te plaît ? me demanda Lexia, avec un petit coup d'épaule.

— Je n'y suis jamais allée, mais j'en ai entendu beaucoup de bien. En tout cas c'est très beau.

— Nous connaissons bien le gérant et Ciel aime beaucoup les jolies serveuses qui travaillent là-bas.

— Ah... c'est bien, dis-je simplement, en la voyant prendre son téléphone et noter quelque chose dessus.

    Je ne préférai rien dire quant à cela, puisque cela devait sûrement être une tradition étrange dans cette famille. Elle faisait exactement comme Max, hum... Quelques minutes passées, nous prenions enfin place autour d'une très belle table. Ciel se trouvait donc devant moi et Lexia et sa mère à mes côtés.

— Au fait, vous avez vu ? intervint soudainement Lexia, captant tous nos regards.

— Ta mocheté ? Bah ouais depuis longtemps, répliqua son frère. Maman a d'ailleurs hésité à t'abandonner.

— Pas ça idiot. Je parlais du serveur là-bas ; le beau brun aux yeux verts, reprit-elle d'un ton agacé, avant que nous ne tournions tous la tête sur la gauche.

— Oh, c'est le jeune serveur qui nous a amené à cette table, compléta sa mère. Il te plaît ?

— Ah non pas moi. C'est plutôt Violette qui a l'air de lui plaire.

Euh ? Moi ?

— Je pense que tu as dû te tromper. Il ne m'a pas du tout...

— Il t'a limite déshabillée du regard durant de longues secondes. Tu lui plais et j'ai l'œil pour ça, crois-moi, me coupa-t-elle d'une voix assurée, alors que je retournais ma tête.

Immédiatement je tombais nez à nez avec ce grand brun, qui m'offrit un sourire au loin. Après de longues secondes, je décidais de le lui rendre, mais moins rayonnant.

— Ok, tu as peut-être raison, avouai-je, sous son rire mélangé à celui de sa mère.

— Tu es une très belle jeune femme Violette. Ça ne m'étonne pas que tu aies travaillé dans le mannequinat avant.

— C'est Ciel qui vous l'a dit ? continuai-je, intriguée.

— Oh non, pas du tout. C'est Max qui m'a montrée les photos ; et d'ailleurs, vous êtes magnifiques ensembles, répondît-elle, ce qui fit soudainement étouffer Ciel avec son verre.

— Comment tu as eu les photos, alors qu'il ne les a toujours pas sorties ? répliqua-t-il après sa courte session d'étouffement.

— Mon premier fils ne me cache jamais rien, tu sais. Mais si tu veux je pourrai te les envoyer par message ?

    D'accord. Si Max a raconté cela et a surtout montré les photos, c'est que finalement, elles doivent me connaître un peu. Mon Dieu. J'espère qu'il n'a rien dit de bizarre. Ça risque d'approfondir les suspicions qu'elles ont déjà...

— Putain. Ce mec est aussi taré que l'autre brune... marmonna Ciel, en se recevant déjà un autre coup de la part de sa sœur.

— Au lieu de grommeler dans ton coin, surveille plutôt ta meilleure amie. Ce ne sera pas ma faute quand elle partira en rencard avec ce beau mâle.

Ciel me fixa pendant un instant, et je faisais de même, cherchant à savoir ce qu'il comptait dire.

— Bah elle fait ce qu'elle veut, je m'en contrefous. On est juste ami.

Ah, d'accord. Dit plus poliment aurait été mieux.

— Euh... qui veut du champagne ? demanda finalement sa mère après de longues minutes, pour détendre cette étrange atmosphère.

    Lexia reprenait aussitôt sa mère dans un élan joyeux, balayant donc les anciennes paroles de Ciel. Le dîner arriva peu de temps après, et une nouvelle discussion s'ouvrait ainsi entre nous trois, Ciel étant visiblement devenu muet. Sa mère me posait des questions sur ma vie, Lexia s'imposant toujours dans notre échange. Nous parlions ainsi pendant un long moment, sous le regard du fameux boudeur qui ne disait plus rien.

— Et tu as fini de bouder, toi ? souffla Lexia, quand nous étions arrivés aux desserts.

— Je ne boude pas. Je suis juste fatigué, grommela-t-il, tout en jouant avec sa cuillère.

— Oh bichette. Ne t'en fait pas, ce soir tu pourras faire un gros dodo. Maintenant essaye d'être plus sociable car ça ce serait cool.

    Je sentis soudainement son pied venir taper le mien sous la table, me faisant déjà froncer les sourcils en sa direction. Ciel cachait son début de sourire derrière sa paume de main, enfonçant simplement sa cuillère dans son dessert.

— Waouh, trop bon ce truc. Tu es sûre Violette de ne pas en vouloir ? me demanda-t-il avec des yeux malicieux, ayant retrouvé son côté chieur.

— Tu m'en donnerais ? répliquais-je avec un sourcil levé.

— Non, répondît-il, avant de fourrer une nouvelle part de gâteau dans sa bouche.

— Sale égoïste, pesta sa sœur. On doit tout partager avec ses amis ; n'est-ce pas maman ?

— D'autant plus quand nous sommes meilleurs amis, compléta-t-elle.

    Je souriais face à leurs remarques, mais hélas, Ciel ne décidait toujours pas de me faire grâce d'un bout de son gâteau. Je lui donnais discrètement un coup de pied sous la table, le faisant grogner devant moi. Fière, je m'apprêtais à lui dire quelque chose d'autre, mais une main inconnue passa soudainement devant mon visage. Je tournais ma tête sur la droite, apercevant ainsi le serveur brun de tout à l'heure.

— C'est offert par la maison, annonça-t-il.

Lexia lâchait directement un long sifflement, tandis que je lui rendais son sourire.

Un homme galant ? Rêverais-je ?

— Merci, c'est très gentil, dis-je avec sincérité, avant d'entendre un bruit de verre.

Ciel posa brusquement son assiette devant moi, posant aussi sa cuillère d'un geste lourd. Il me lançait un regard, puis un autre au serveur, moins commode.

— On s'en passera, merci. Je n'ai pas envie de payer plus ; elle partagera mon gâteau, déclara-t-il.

— Il t'a dit que c'était offert, débile. Ne sois pas jaloux de ne pas avoir eu ce privilège, répliqua-t-elle Lexia, alors que le serveur me donnait subitement son portable.

— Je sais que ce n'est pas le truc le plus classe à faire et surtout lors d'un service ; je dérange peut-être, mais... pourrais-je avoir ton numéro ? me demanda-t-il d'une voix presque timide, l'air gêné.

— Ok. On l'adopte, chuchota Lexia.

— C'est très gentil, mais...

    Ma phrase fût coupée en même temps que je me ramassais un bon coup de pied sous la table. Mes yeux se déportaient de nouveau sur le coupable, qui prenait son verre en main pour le boire, l'air de rien. Putain il m'a fait mal cet idiot !

Il veut jouer ? Ok. On va jouer.

— Pas de soucis, ça ne me dérange pas du tout, répondais-je à l'intention du serveur, en notant donc mon numéro.

    Je sentis malheureusement ce pied revenir m'embêter sous la table, mais cela ne m'empêchait pas de rendre le portable à ce jeune serveur. Il m'offrait un sourire éclatant, heureux, puis repartait ensuite à son devoir. Je me retournais donc vers la charmante famille de Ciel, remarquant déjà tous les regards qui étaient encore braqués sur moi.

— J'avoue qu'il est à croquer, mais il me semble trop simple pour toi, déclara Lexia, pendant que sa mère hochait la tête.

Je lâchais un rire face à leur comportement, amusée de les voir si intéressées de ma vie amoureuse. Enfin. Je savais quand même pourquoi elles disaient cela.

    Il me semble qu'elles veuillent préparer un mariage dans les années à venir, même si les futurs mariés ne sont pas du tout d'accord. Non merci, je laisse Ciel à une autre femme. Déjà qu'il m'a fait mal au tibia avec ses coups de pieds, il peut davantage se gratter ce connard.

— Ça va Ciel ? Pas trop contrarié ? s'amusa Lexia, aimant visiblement bien le chercher.

Ciel marmonna quelque chose dans son coin, puis quelques secondes après, il décida de se lever. Il me lançait un énième regard et sortait ensuite son porte-monnaie d'un geste rapide.

— Bon on va y aller. On ne va pas passer toute notre vie ici, déclara-t-il avec sérieux, pour ensuite se diriger vers le comptoir au loin.

Nous nous lancions toutes les trois un regard puis nous décidions de nous lever de table. Plus tard nous sortions du restaurant, Ciel marchant derrière nous et toujours dans son coin.

— On y retournera bientôt, s'exclama Lexia d'un air joyeux. C'était super bon et le petit serveur était lui aussi à croquer !

— Serveur de mes fesses, ouais. Quel bouffon ce mec... disait soudainement une voix grave derrière nous, nous faisant arrêter.

Lexia et moi se retournions, choquées d'avoir entendu ses paroles prononcées par l'homme aux cheveux bleus.

— Ok, me chuchota sa sœur. On vous laisse dix minutes ensemble ; essaye de le calmer s'il te plaît. On se rejoins à la voiture.

Leur maman me faisait un nouveau sourire, puis elles disparaissaient tous deux derrière une ruelle. Je me retournais ensuite pour faire face à l'homme boudeur.

— Quoi ? grogna-t-il, charmant comme à son habitude.

— C'était quoi cette crise ? questionnais-je de sitôt.

— Rien. Je voulais juste partir et me coucher pour ne pas rester planter ici pensant six heures, répondît-il, en se remettant à marcher.

Hélas pour lui, je l'attrapais par le bras, le faisant donc se retourner. Ciel lança un magnifique juron, me dévisageant de nouveau.

— Tu étais jaloux, ou bien je rêve ?

— Tu rêves.

— Alors c'est quoi ton problème pour me donner des coups de pieds, ne plus parler à table, et vouloir vite dégager d'ici en étant encore plus grognon que d'habitude ? continuais-je, n'arrivant toujours pas à le cerner.

    Car qu'on se le dise, c'est bien à partir du moment où nous avons évoqué le nom du serveur que tout a changé. Ciel est devenu pénible et encore plus con que d'habitude. Pourtant, comme il le dit, il n'est pas jaloux. Et comment pourrait-il l'être, d'ailleurs ? Il n'y a rien entre lui et moi.

— C'est juste que je ne comprends pas une chose, reprit-il après un court moment de silence. Tu connais ce mec ni d'Ève ni d'Adam et pourtant tu lui files ton numéro ? Tu ne sais même pas son prénom, son âge, son identité quoi !

— Et toi tu ne fais pas pareil avec tes princesses, peut-être ? Ne me donne pas de leçons alors que toi-même tu ne les respectes pas, commençais-je à m'énerver, n'aimant pas du tout la tournure de cette discussion.

D'où il me fait la morale à moi, celui-là ? Je suis majeure et je sais encore ce que je fais !

— Putain mais moi je suis un mec ! Ce n'est pas pareil pour toi, réfléchis ! Imagine s'il te donne rendez-vous quelque part ; tu ne sais même pas ce qu'il peut t'attendre une fois arrivée ; sois plus prudente ! renchérissait-il, lui aussi énervé.

— Mais merde, laisse-moi faire ce que je veux ! Je n'ai pas de compte à te rendre, Ciel ! Occupe-toi plutôt de ton harem et fiche moi la paix !

— Tu vas le revoir ? me demanda-t-il d'une voix moins forte, mais néanmoins toujours teintée de colère.

— Peut-être. Ça ne te regarde pas.

— Je connais très bien ce mec et je peux te garantir qu'il n'est pas net, dit-il sur un ton terriblement sérieux. Pour l'avoir vu se pavaner avec des filles différentes chaque soir dans des clubs, je sais ce qu'il vaut. D'ailleurs, il a su se créer une sacrée réputation ; mettre des femmes enceintes et les laisser dans la merde, ouais c'est tout lui. Avoir osé les frapper et finir en taule, ouais je t'interdis absolument de le revoir.

Il rigole là ?

— Pourquoi tu n'as rien dit quand nous étions à table ? Pourquoi cet homme est-il encore ici et non en prison ? questionnais-je avec méfiance, le cœur commençant à battre à tout rompre.

— Parce que si je me levais, je le défonçais net. Et je ne pense pas que cela aurait bien fini. Je te rappelle aussi qu'ici, la justice est totalement pourrie ! répondît-il furieusement, avant de s'abaisser vers moi.

    N'ayant le temps de répliquer quelque chose, Ciel posa subitement ses lèvres contre mon cou, un gémissement incontrôlé s'échappant aussitôt de ma bouche. Je lui donnais des coups contre le dos pour l'arrêter mais hélas, rien ne semblait fonctionner à cet instant.

— Arrête ! m'exclamais-je, en sentant toujours cette chaleur se diffuser avec plus de force contre ma peau frissonnante.

Ciel se recula brusquement quelques secondes plus tard, se redressant ainsi pour me jeter un regard.

— Maintenant il saura que tu n'as pas que ça à faire que d'aller traîner avec lui, finissait-il, en se retournant en un rien de temps.

    La bouche ouverte, le cœur battant toujours aussi vite, je posais une main sur cette zone qu'il venait de toucher, brûlante et couverte de milles frissons qui m'en feraient presque mal. Après un long moment sans bouger, je me dépêchais de sortir mon téléphone, regardant ainsi les dégâts à l'aide de l'appareil photo.

Un énorme suçon.

Putain. Je vais le tuer.



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(Merci des 100 000 vus passés sur ce livre ! Ça me fait très plaisir !) ♥️☺️

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