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Chapitre 21

Violette

    Des éclats de voix se firent entendre près de moi, m'obligeant ainsi à me réveiller. Dans un petit grognement, je bougeais un peu, en cherchant de nouveau ma source de chaleur qui était très agréable. La trouvant dans les secondes qui suivaient, je me dépêchais d'entourer mes bras autour de ma nouvelle bouillotte, tout en poussant un soupir de bonheur.

— Elle a les cheveux violets ? Waouh tu l'as super bien trouvé dis donc ! s'exclama étrangement une voix féminine. C'est trop drôle !

C'est qui ça...

    J'ouvris mes yeux et la lumière venait déjà me faire grommeler. Je m'accommodais de ce désagrément, avant de voir une paire de yeux marrons me fixer. Depuis quand Ciel a-t-il changé de couleur de yeux et a une voix de crécelle ? Ne comprenant rien à la situation, je me surélevais pour observer...

Deux femmes.

    Une possédait des cheveux blonds cendrés, en carré, et une seconde avait de très longs cheveux bruns. Toutes les deux me fixaient comme si j'étais une bête de foire, ce qui fit soudainement accélérer mon cœur qui n'en demandait pas tant dès le réveil.

— Oh mais tiens ! C'est qu'elle est trop mignonne ! s'exclama la plus jeune, avant que Ciel ne me jette une couverture en pleine face.

— Putain mais vous êtes sérieuses ! Vous faites quoi ici sans prévenir ! gueula-t-il, alors que je retirais la couverture pour observer la scène.

— Chéri calme toi, enfin. Ça fait des semaines que nous n'avions plus de tes de nouvelles... Ta sœur a donc eu l'idée de venir chez toi, mais nous ne savions pas que tu avais... Hum, de la visite, intervint la femme aux cheveux blonds, avec un petit sourire.

Mon Dieu. Dites-moi que je rêve. Il y a vraiment sa mère et sa sœur dans la pièce, ou tout cela n'est que pure imagination ?

— Non mais n'importe quoi ! Depuis quand tu écoutes les idées de Lexia ! râla Ciel. Cette fille est complètement pétée du cerveau, je te rappelle maman !

— Eh le débile, je t'en pose des questions ? Moi au moins je n'ai pas des idées à la con pour me teindre les cheveux comme un schtroumpfs !

Ah. Ciel n'était donc peut-être pas le seul à avoir ce charmant caractère.

— Tu étais la première à kiffer mes cheveux ! Menteuse ! renchérit Ciel, tandis que je jetais un coup d'œil à sa mère.

    Avec un regard attendrissant et un sourire chaleureux, elle me regardait, me faisant étrangement rougir. Je lui rendais timidement son sourire et remontais en même temps la couverture sur mes cuisses. La situation est super bizarre, là. Beaucoup trop, même. Et ma tenue n'arrange rien à cela je crois. J'étais vêtue des vêtements de Ciel ; je me trouvais dans son canapé, dans son appartement. La situation ne prêtait pas en ma faveur, malheureusement. Ciel et sa sœur se disputaient pendant de longues minutes, avant que sa mère ne vienne poser une main sur son épaule. Elle lui faisait un signe de tête et Ciel arrêtait enfin de balancer ses mauvais mots à tout va, se taisant donc pour regarder sur sa droite.

— Merde, s'exclama-t-il.

Il attrapait soudainement ma main pour me tirer.

— Ok. On revient, déblatéra-t-il, en nous emportant ensuite jusqu'à sa chambre.

En moins de deux Ciel claquait sa porte, puis se retournait pour lâcher un long soupir. Il passa une main dans ses cheveux désordonnés, tandis que j'attrapais un t-shirt pour lui lancer.

— Habille toi, il fait froid, dis-je, pendant qu'il me grommelait un petit merci.

Désormais plus vêtu, Ciel enfonçait ses mains dans ses poches, en s'appuyant contre sa porte.

— Ok faut trouver une excuse du pourquoi du comment tu te retrouves ici. Elles vont me poser des questions après.

— Bah tu n'as qu'à leur dire que je suis l'une de tes conquêtes. Elles doivent être habituées, non ? répondis-je automatiquement.

En vrai je rigolais. Il n'avait pas intérêt à m'assimiler à une conquête, sinon c'était ma main sur sa joue.

— Impossible. Ma mère ferait un malaise s'il elle savait pour ça ; elle croit juste que je n'ai toujours pas trouvé la perle rare, c'est tout. En revanche ma sœur le sait, mais reste cependant dans la confidence.

— Tu ne vas pas dire que je suis ta perle rare, on est bien d'accord ? Je suis une simple amie que tu as hébergé pour cause de perte de clefs, c'est tout, renchéris-je avec méfiance, pendant qu'il acquiesçait.

— Évidemment, idiote. Ma mère serait déjà en train d'organiser le mariage sinon. Je pense qu'on va garder ton idée ; ça vaudra mieux pour tout le monde.

— Nous sommes d'accord. Normalement ça devrait passer, conclus-je, avant qu'il ne s'approche de moi.

    Ciel et moi se tapions donc dans la main en signe d'accord commun, et rejoignons ensuite les nouvelles femmes de la maison. Rentrant de nouveau dans la grande pièce, je sentais malheureusement leurs regards se fixer sur une seule personne.

Moi.

— Et les présentations arrivent quand ? Je sais que tu n'e pas très poli et avenant, mais quand même. On aimerait bien savoir qui est cette jolie demoiselle, annonça sa sœur, en me jetant un petit clin d'œil.

Je lâchais un petit rire gêné et rejoignais donc le reste de la famille sur le canapé. Ciel me jetait un regard en biais, pendant que j'offrais un sourire à sa sœur qui me fixait toujours.

— Je m'appelle Violette, enchantée, décidai-je de me présenter.

— Waouh, dis donc... Maman, tu n'as donc pas été la seule à donner des prénoms étranges à tes enfants. C'est fou ça.

— Lexia arrête de te moquer du prénom de ton frère et celui de Violette, soupira d'une voix douce leur maman, en posant une main sur le canapé.

— Je suis aussi enchantée de te connaître, Violette. Ton prénom est d'ailleurs très joli, n'est-ce pas chéri ? reprit-elle en lançant un regard appuyé à son fils.

— Ouais ça va. Y a quand même mieux dans la vie.

Toujours le mot gentil pour compléter, celui-là.

— Ciel... soupira sa mère, tandis que je lui offrais un sourire pour montrer que cela ne me gênait en rien.

Après tout on ne fera pas de commentaires sur son prénom.

— Je suis habituée pour ses remarques ne vous en faites pas, renchéris-je.

— Ah bon... habituée ? Ça veut donc dire que vous êtes... ? intervint la pétillante Lexia, très intéressée.

— Mari et femme et bientôt parents d'un p'tit mec qu'on nommera Nuage. Ça te dérange la fouine ? répliqua Ciel.

— Oh putain ! Sérieux ! s'exclama sa sœur, en croyant malheureusement à ses mensonges.

— Ah non mais...

— Je rigole les nanas, précisa Ciel. On est juste potes, c'est tout. Il ne faut pas se faire de films.

— Arrête de faire des blagues de merde, bon sang ! J'y ai cru ! ronchonna sa sœur.

— Ciel... soupira sa mère d'un ton lassé.

— Non mais attends maman. Regarde les fringues de Vio ! Ce sont les fringues de Ciel, aucun doute là-dessus. Ils ont donc bien dormi ensemble et peut-être que... Mon Dieu ! continua la fougueuse Lexia, en me pointant du doigt.

— Disons qu'il y a eu un léger accident hier soir, obligeant donc Ciel à me donner ses vêtements, précisai-je rapidement. Mais il n'y a vraiment rien entre nous, je vous le promets.

— Oh... Pourtant il me semblait que ce jeune schtroumf n'était habituellement pas sociable avec les femmes, ricana sa sœur, en balançant ses longs cheveux bruns d'un coup d'épaule.

— On est juste meilleurs amis, c'est tout, finit Ciel, avant de me donner une tape sur la cuisse.

— Oui. De super meilleurs amis, appuyai-je, en lui rendant sa tape.

Ciel me lançait un nouveau regard, en plus d'un un sourire séducteur. Un sourire séducteur qui ne restait pas inaperçu aux yeux de sa famille, hélas.

— Meilleurs amis... dirent soudainement les deux femmes en même temps.

    Je lâchais un petit rire gêné, essayant également de pincer le dos de Ciel pour qu'il essaye de me sortir de là. Pourtant nous ne sommes que simples amis et encore. Je me vois pour l'instant, très mal lui révéler un secret ou bien lui parler de mes relations amoureuses. Ciel est bien trop bizarre pour ça.

— Bon sinon les nanas, vous comptez faire quoi ici ? Ce n'est pas que je suis occupé, mais presque.

— Maman voulait qu'on mange ensemble ce midi.

— Je suis désolé mon chéri, je ne savais pas que tu étais déjà occupé avec ta meilleure amie, enchaîna sa mère d'une voix toujours aussi douce, pendant que son fils lâchait un petit râle.

— Mais on peut peut-être manger tous ensembles ce midi, non ? reprit-elle subitement avec un plus grand sourire, accompagné d'un regard excité.

— Violette n'a pas de fringues car elle a perdu ses clefs d'appartements, déclara Ciel. Ça ne va pas être possible, hélas. Pourtant je te jure maman, ça me tentait vraiment.

— Pas de soucis, je m'occupe de tout ! intervint Lexia. Violette peut aller se laver, je reviens dans quinze minutes !

Personne n'eut le temps de dire quelque chose que déjà, elle claquait la porte et s'en allait. Ciel lâchait un long râle, visiblement ravi de la tournure des évènements.

— Fais chier cette gosse, grogna-t-il, avant de se lever du canapé.

Ciel s'étira un court instant sous nos regards, puis se retourna vers moi.

— Bon et bien nous n'avons pas d'autres choix. Je vais te préparer de quoi te laver et on ira manger avec les nanas. Ça te va ? annonça-t-il à ma plus grande surprise.

— Disons que...

— Va te préparer et dans vingt minutes on se rejoins dans le salon, me coupa-t-il avec un sourire très suspicieux, en me poussant ensuite dans le dos.

Une fois arrivés dans la salle de bain, je me dépêchais de questionner Ciel du regard puisque je ne comprenais pas à quoi il jouait.

— Elles vont se faire des films et je n'ai pas envie de leur faire une fausse joie, annonçai-je en première.

— Non au contraire, ça renforce notre relation d'amitié. On va juste grailler un truc entre potes. Puis ça m'arrange car je n'avais plus rien dans le frigo, donc bon.

— Je ne savais pas que toute la famille était aussi généreuse que toi. Merci. J'appellerai le serrurier après le dîner ou je trouverai une autre solution pour mes clefs perdues.

— Tu as besoin d'aide pour te laver, ou ça va aller chouchou ? me questionna Ciel, alors que je le poussais d'un coup d'épaules.

— Un infirmier sexy n'aurait pas été de trop, mais malheureusement il n'y en a pas. Allez part. Ta maman va se sentir seule.

Ciel s'en alla finalement quelques secondes plus tard et je fermais enfin la porte à clefs.

**

Lexia donna un coup contre la porte et je lui ouvris donc pour qu'elle rentre. Toujours emmitouflée dans ma serviette, je l'observais déballer les affaires.

— J'ai cru comprendre que tu n'avais pas d'habits et que tu vivais dans ceux de mon stupide frère. Je me suis dit qu'une robe et des petits accessoires feraient l'affaire, commença-t-elle avec engouement, avant de sortir des sous-vêtements noirs en dentelles.

— Bon ça c'était aussi utile, ricana-t-elle. Puis je pense que Ciel aimera bien cette nouvelle collection. Allez zou va t'habiller !

Je lui offrais un sourire gêné et préférais ne pas commenter sur cela. Je ne voulais même pas savoir comment elle connaissait mes mensurations.

— C'est très gentil Lexia mais ce n'était pas la peine... Je te rembourserai quand je le pourrai, merci.

— Oh pas de soucis belle-sœur ! Je suis certaine que Ciel va encore plus tomber sous ton charme avec ça !

— Ah non mais pour Ciel, ce n'est pas ce que vous croyez... Nous sommes juste ami.

— Il y a des signes et des regards qui ne trompent pas, chuchota-t-elle d'une voix limite démoniaque, en partant ensuite dans un rire de sorcière.

Euh. Quels signes ? Quels regards ? Je crois qu'elle se trompe...

— Waouh mais elle te va trop bien ! Faudra faire gaffe aux autres hommes qui la regarderont, n'est-ce pas Ciel ! s'exclama Lexia, en donnant un petit coup de coude à son frère qui ronchonnait.

    Ciel marmonna quelque chose d'inaudible dans sa barbe, les mains fourrées dans ses poches. Lui aussi s'était changé, abordant désormais une allure plus chic. Chemise blanche, pantalon noir... Ses cheveux faisaient vraiment le contraste avec tout cet ensemble. Mais étonnamment, cela ne me déplaisait pas. Je pense que je préférai le voir avec des cheveux colorés, que des cheveux noirs basiques.

— Tu es sublime Violette, enchaîna sa mère.

— Merci, c'est gentil, la remerciai-je dans un sourire bienveillant.

Lexia et sa mère s'échangeaient un regard complice, avant de quitter l'appartement. Ciel et moi faisions pareil, plus en retrait. Mais arrivés devant les escaliers, il s'arrêta soudainement. Il se retournait, ses yeux bleus me lorgnant sans gêne de la tête aux pieds.

— Mmm. Ma sœur peut parfois servir ; elle a de bons goûts.

— Ça veut dire quoi ? Que tu me trouves mignonne ? demandai-je, en croisant les bras.

Ciel haussa ses épaules, puis fit deux pas devant moi. Me devant de lever la tête pour le regarder, je lâchais un soupir, pendant qu'il continuait de me fixer.

— Tu es belle, me lâcha-t-il de but en en blanc, avant de se retourner et de descendre les escaliers.

Sa silhouette disparut et les bruits de ses pas rapides s'accordaient désormais à ceux de mon cœur. Un sourire béat élargissait mes lèvres sans que je ne puisse rien faire.

— Ciel qui fait un compliment ! Tu es malade ? m'exclamai-je dans le couloir, avant de me dépêcher de le rejoindre.

    Évidemment Ciel baragouinait, tout en se bougeant pour espérer me semer. Dommage pour lui, entre deux marches je sautais sur son dos et me dépêchais de passer mes bras autour de son cou. Je déposais un petit baiser contre sa nuque, ne devant même pas se faire ressentir tant il était léger. Il lâchait aussitôt un juron, mais pour que je ne tombe pas et devant faire ressortir son côté galant, il attrapait mes jambes pour me retenir. Je rigolais contre ses cheveux, pendant qu'il râlait tout en descendant les cinq dernières marches.

— Allez Pégase ! m'amusai-je, avant de me rendre compte d'une chose.

Merde. J'avais oublié le fait qu'elles avaient elles aussi prient l'escalier et donc, nous avaient gentiment attendu dans le hall. Elles étaient devant la porte d'entrée. Elles souriaient. Elles avaient les yeux pétillants. Un téléphone pointait devant, nous éblouissait par sa série de flash.

Ah non mais nous ne sommes qu'amis, hein...



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