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Chapitre 19

Boum.

    Réveillé par un bruit bizarre, je me relevai, faisant au passage craquer mon pauvre cou qui n'en demandait pas tant. Me remettant un peu les idées en place, je décidais de me lever, en entendant toujours au loin des gémissements étranges. Je me dirigeais vers mon immense salon, remarquant peu de temps après... Une masse violette tout aplatie contre le tapis.

Merde mais oui ! J'avais complètement oublié la fleuriste !

    Mais d'ailleurs, elle fait quoi par terre ? Croyant qu'elle faisait un malaise ou je ne sais quoi, je me précipitais sur elle. Je commençais ensuite à l'observer de haut en bas, remarquant qu'elle respirait vite et avait en plus de cela, quelques mèches humides. Un peu trop paniqué et n'ayant pas l'habitude de tout ça, je partis chercher une bassine d'eau, une serviette, ainsi qu'une bouteille.

— Eh réveille-toi ! m'exclamai-je, en la secouant doucement pour essayer de la réveiller.

Ses yeux clignaient plusieurs fois d'affilées ; elle revenait enfin à la vie. Je l'aidais à se redresser contre le coussin, la main toujours bloquée derrière son dos.

— J'ai mal à la tête... murmura-t-elle d'une voix pâteuse, alors que je posais une main contre son front.

— Waouh mais tu es chaude ! Mais pas dans le bon sens du terme que j'aimerai, merde ! m'exclamai-je, en lui plaquant aussitôt un gant froid sur le front.

Je lui donnais ensuite la bouteille d'eau, la sermonnant bien du regard pour boire et s'hydrater. Je lui balançais ensuite un doliprane en sachant que cela ne lui ferait pas de mal non plus.

— Bois, prend tes cachets, et si tu peux, va te brosser les dents après. Visiblement je dois m'occuper de toi pour éviter de t'emmener aux urgences.

— Ah si mademoiselle souffle, c'est que ça va quand même. Allez bois maintenant.

    Violette buvait pendant un moment, avant de se lever et de se diriger vers la salle de bain. Bien évidemment je la suivais de près, n'ayant guère envi qu'elle vomisse quelque part ou même s'écrase contre le sol. Il semblerait que je dois jouer son babysitteur pour cette nuit. Violette tanguait un peu dans mon grand couloir, ce qui me fit accélérer mon pauvre cœur qui ne demandait rien. Je lâchais un grognement dans mon coin, préférant -au cas où- mettre mes mains derrière elle. Finalement arrivés dans ma salle de bain, je sortis une nouvelle brosse à dent.

— Vas-y, je te surveille, dis-je, en m'asseyant sur le rebord de ma baignoire.

    Violette ne disait rien, se contentant juste de se brosser les dents pendant de longues minutes bien précieuses. Plus tard je la rédigerais dans le salon et lui redonnais son gant en même temps qu'elle s'allongeait.

— Tu fais souvent ça quand tu bois de l'alcool ? Avoir de la fièvre et vomir de partout ? demandai-je finalement.

— Je ne sais pas... Je ne me souviens plus...

— C'est sûr que l'alcool ne doit pas être encore descendu, là, me murmurai-je, en lui prenant le gant des mains.

Je le remettais dans la bassine, puis lui plaquais de nouveau contre son front. Violette me soufflait un petit merci, alors que je regardais son nouveau t-shirt, plutôt canon au passage.

—Tu veux te changer ou pas ?

— Ah... Tu m'as déjà changé... ? dit-elle d'une voix lente, toujours à moitié pommée.

— Bah ouais. Il me semble que rester dans son vomi n'est pas très hygiénique et confortable.

— En effet...

— Bon t'en veux un autre ou pas ? Tu as beaucoup transpiré, non ?

— Merci, ce serait gentil de ta part, dit-elle, avant que je ne me lève.

Je partis chercher un t-shirt, attrapant au passage un jogging, le moins beau et surtout le moins coûteux. Je donnais le tout à Violette, qui m'ordonnait bien du regard de ne pas me retourner.

— T'inquiète chouchou, après m'avoir gerbé dessus j'ai une tout autre vision de toi.

Quelques secondes passées, Violette était de nouveau toute propre et neuve. Je me replaçais à ses côtés sur mon grand canapé.

— Ça va mieux ou il faut aller aux urgences ? demandai-je, pendant qu'elle remontait la couverture sur elle.

— Je vais survivre, merci de t'inquiéter, soupira-t-elle, avant que je ne pose une main sur son front.

Je fronçais les sourcils, constatant qu'elle était encore bien brûlante. Un peu trop, même.

— Tu es sûr d'avoir avalé ce cachet ? Car c'est étrange, tu chauffes tellement qu'on pourrait faire cuire des œufs sur ton front.

— Les cachets n'agissent pas d'un coup, Einstein. Il faut attendre.

— Ah ouais ? Genre dans cinq minutes tu n'auras plus de fièvre, c'est ça ?

Violette rigola étrangement à ma demande, tandis que je restais toujours face à elle, interrogatif.

— Je n'ai été malade que deux ou trois fois dans ma vie, tu sais. Je n'en sais rien quand agisse un médoc ; puis je ne suis pas pharmacien ou médecin.

— Arrête de rigoler ou je te laisse seule sur ton lit de mort.

— Ta maman devait vraiment s'amuser avec toi quand tu étais malade, dit-elle en me tapant la cuisse. Ah, même en ayant de la fièvre et n'ayant pas la forme, tu arrives à me faire rire.

— Calme toi quand même, fleuriste. On va finir par devenir super proches à ce rythme-là.

— Tu m'étonnes ; après m'avoir vu vomir et bourrée, on ne peut que devenir proches... murmura Violette, avant que je ne lui rende sa claque contre la cuisse.

— Tu as tout compris. Meilleurs amis de la vie, jusqu'au paradis, hihi, l'imitai-je avec une voix de fille.

    Après ce moment de foutage de gueule, je posais ma tête en arrière, laissant juste ma main poser contre sa jambe. Nous restions un bon moment dans le silence, mais je sentais cependant son regard fixé sur moi.

— Un problème mon amour ? demandai-je sans la regarder.

— Non, je me disais juste que finalement, tu pouvais être très gentil dans certaines situations.

— Je suis tout le temps gentil, tu sais.

— Pour me laisser dormir dans le couloir de l'immeuble, c'est vrai que ça renforce ton côté de gentil garçon, chuchota-t-elle.

— Et là ? Tu fais donc quoi ici, toute propre, changée, à la charge d'un beau mannequin qui s'occupe de toi et de ta misérable fièvre liée à l'alcool ?

— Sur ce coup-là tu marques un bon point. Tu as été et tu es encore, très gentil de t'occuper de moi. Merci Ciel, renchérit-elle, sa voix se faisant plus douce et surtout, sincère sur la fin.

— Bah je n'allais pas te laisser seule, alcoolisée, et vomissant de partout.

— Tu l'aurais fait pour d'autres femmes ? me questionna-t-elle, ce qui me fit réfléchir pendant de longues secondes.

— Ça dépend la situation. Toi tu n'avais pas tes clefs d'appartement et tu étais ivre morte contre un mur. Certaines sont plus entourées et peuvent se faire ramener par quelqu'un. Toi je n'allais pas te laisser, même si au début j'étais assez réticent.

Non en vrai, je m'en contrefous royalement des autres. Là j'ai juste changé car Violette est ma partenaire de photos, voilà tout.

— Tu m'étonnes. Ce n'est pas tous les jours que le grand Ciel s'occupe d'une femme au beau milieu de la nuit. D'autant plus quand elle vomit partout et a de la fièvre.

    Je comptais répliquer quelque chose mais Violette posa soudainement une main sur son ventre, un gémissement de douleur la prenant. Inquiet, je me surélevais d'un mouvement, en cherchant à savoir ce qu'il se passait.

— Tu as mal où ? demandai-je rapidement, en essayant de la redresser vers moi.

Violette se crispa encore plus, sa main était toujours posée contre son ventre. Elle fermait même les yeux et je commençais à sérieusement m'inquiéter.

— Merde mais pourquoi tu as mal ?! C'est le cachet ? Tu veux aller aux urgences ? Eh réponds moi !

— C'est bon... C-c 'est juste des contractions... murmura-t-elle en se rallongeant.

— Hein ? Des contractions ? Tu es enceinte ?!

— Je rigole Ciel... souffla Violette, le visage moins marqué par la douleur.

Putain elle m'a fait peur. J'ai cru qu'elle allait m'accoucher d'un gosse sur le tapis ! Je n'avais pas envie de couper le cordon ombilical !

— Ne fais pas cette tête là... C'était juste une douleur passagère, reprit-elle, en perdant peu à peu sa pâleur d'il y a quelques secondes.

— Dorénavant l'alcool est interdit pour toi. Si je te vois en boire de nouveau, tu auras affaire à moi, je te promets Violette !

Merde. Elle m'a fait flipper cette idiote.

— Oui papa, dit-t-elle, avant que je ne la décale vers la droite.

    Violette me lança un regard interrogateur, pendant que je balançais mon t-shirt sur la table basse. J'éteignais la lumière, puis je la repoussais pour m'allonger à ses côtés. Je remontais la couverture sur nos corps, avant de passer un bras derrière sa tête.

— Euh... Tu fais quoi ? me demanda-t-elle pendant que je sentais mon cœur se remuer un peu trop dans ma poitrine.

— Je vais devoir dormir avec toi. On ne peut pas te laisser seul sinon qui sait ce qu'il arrivera.

— Mais pourquoi as-tu enlevé ton t-shirt ? répliqua-t-elle, toujours interloquée.

— Pour pas que tu le tâches si tu me vomies de nouveau dessus. Il coûte cher et c'est l'un de mes préférés.

Je poussais un soupir d'aise, avant de sentir une petite main se glisser contre mon torse.

— Ah désolé chouchou, mais pas de galipettes pour ce soir. Tu es bien trop malade, même si tu restes quand même assez brûlante...

— T'es bête, râla-t-elle.

    Je ne répondis rien quant à son petit pique, préférant rester les yeux fermés et entendre nos respirations se mêler au silence. Sa main apportait une légère chaleur plutôt agréable contre ma peau, ce qui me berçait. Je me laissais aller, avant de sentir sa tête se poser contre mon épaule.

— ­­Merci pour tout, Ciel, murmura-t-elle d'une voix presque inaudible.

    Je sentis soudainement ses lèvres se poser contre ma joue et sans m'y attendre, un immense sourire me prit. Je la resserrais tout contre moi, en appuyant une main contre son dos. Bon pas grave si elle a vomi tout à l'heure ; maintenant elle sent bon et elle est tout propre. Je peux la prendre dans mes bras.

— À demain, chouchou. Repose-toi et retiens-toi bien de vomir sur moi ou mon tapis, chuchotai-je avec un grand sourire qui était heureusement, caché dans le noir.

Putain mais à ce rythme-là, c'est qu'elle va vraiment finir par habiter ici.




**



(Finalement, c'est qu'ils peuvent un peu se rapprocher... Et aussi, Ciel peut-être très gentil quand il le veut haha ! 😘)

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