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Chapitre 18

Ciel

    La tête posée contre la vitre, en mode « je suis au bout de ma vie, aidez-moi » je continuais de l'observer avec intérêt. Un sourire venait même apparaître sur mes lèvres, amusé quand je la voyais soupirer pour la vingtième fois. Cette fille me fait beaucoup sourire mine de rien. C'est cool, j'aurai moins de rides dans le futur et ça attirera plus les gonzesses.

— Ça va ? Tu as le mal de voiture ? demandai-je avec amusement, tandis qu'elle fermait les yeux.

— Si je le pouvais, je te vomirai dessus pour te faire taire, grommela-t-elle, avant que je ne lui pince doucement la joue.

— T'inquiète on va bien s'amuser ensemble. Alcool à volonté et petits apéritifs des familles. Si tu veux, étant donné que tu as été gentille aujourd'hui, je vais même essayer de te trouver un mec, repris-je d'une voix joyeuse, en entendant un rire de notre chauffeur.

— Si tu me trouves un homme, alors j'aimerai bien voir sa tête. Je suis sûre que tu pourrais me trouver un vieux de soixante ans, alcoolique et fumeur.

— Oh... je ne suis pas comme ça. Tu me connais mal.

— Il aurait juste cinquante ans, mais il ne serait pas alcoolique... me murmurai-je, avant de recevoir une claque contre la cuisse.

— Je t'ai entendu sale crétin.

— Je rigolais. Alala, les femmes de nos jours.

    Violette ronchonna encore dans son coin et dix bonnes minutes plus tard, nous arrivions enfin dans l'un de mes endroits préférés -après les lits de mes ex-. Je sortis de la voiture avec un grand sourire, en attendant ma superbe coéquipière. Violette descendit de la voiture, puis replaçait son petit gilet sur ses épaules.

— Ça va mamie ? Tu as bien mis ta petite laine ?

— Tais-toi, t'es chiant, répliqua-t-elle, en rejoignant Liberty et Max au loin.

    Évidemment je les suivais et plus tard, nous rentrions tous dans le bar déjà bien bondé. Bien entendu Max nous amenait vers le petit coin VIP, nous laissant un moment pour rejoindre son pote au service. Violette se plaça à côté de Liberty, et je me fis aussitôt une petite place vers elles.

— Le shooting était génial. J'ai hâte de voir les photos ; vous étiez très beaux ensembles, s'exprima la rousse, en donnant un petit coup de coude à la fleuriste.

— Si Max est heureux pour les photos, alors je le suis, répondit Violette. Il s'est bien débrouillé lui et a donné de très bons conseils.

— C'est sûr que le modèle masculin était plutôt pas mal, après... intervins-je devant la tête ébahie de Violette.

— C'est surtout moi qui ai sauvé toute l'affaire, oui. Toi tu n'étais pas très cadré je te rappelle, compléta-t-elle.

— Calmez-vous, vous étiez très bien et surtout au même stade. C'est ensemble que vous avez su faire de belles photos et non solo, enchaîna la rousse, avant l'arrivée de Max.

Plateau en mains, il distribua des verres à tout le monde, me servant pour ma part l'un de mes cocktails favoris. Je regardais ensuite le verre de Violette, puis le pris pour le sentir.

— Oula, tu vas vraiment boire de l'alcool ? Tu sais que c'est interdit aux mineurs, chouchou ? déclarai-je à son intention, alors qu'elle le reprit dans ses mains.

— J'ai fêté mes dix-huit ans hier, mais merci de t'en préoccuper.

— Fais quand même attention ; tu ne supportes pas du tout l'alcool et ce n'est pas une bonne idée d'en prendre ce soir, précisa Liberty, en me jetant un regard derrière son épaule.

— Ouais, on va lui servir un jus de fraise. C'est mieux pour tout le monde, complétai-je, avant de ramener son verre vers moi.

    Mais immédiatement Violette me le reprit. Elle le bu presque d'une traite. Sans tarder je lui retirais son cocktail pour le poser sur la table. Liberty regardait déjà sa copine avec des yeux ronds, la bouche presque ouverte de stupeur.

— Ok, fais-lui du bouche-à-bouche Ciel.

— Cela ne servira à rien ; elle est déjà faite, râlai-je en regardant l'alcoolique. Tu ne supportes pas l'alcool et tu bois ça d'une traite ?

— Je vais très bien. Je suis une adulte qui sait parfaitement me gérer contrairement à toi dit-elle d'une voix posée, pendant que Liberty me faisait des signes de tête derrière.

— C'est mort. Elle va être bourrée, me mima-t-elle en cachette.

Ah voilà, j'en étais sûr. Je vais devoir engager un vrai babysitteur pour la surveiller.

— L'alcool va bientôt lui monter à la tête. Je lui donne vingt minutes... dis-je en jetant un coup d'œil à ma montre.

    Les minutes passèrent et du coin de l'œil, je surveillais donc la fille aux cheveux violets. Je regardais de temps à autre la salle, mon radar de repérage de filles se mettant en place. M'ouais, rien de bien exceptionnel ce soir. Une brune aux courbes intéressantes me faisait un peu de l'œil, mais sans plus. Oh, quoique la petite blonde au loin n'était pas si moche que cela. Mais étrangement, cela ne me forçait pas à me lever pour aller les accoster.

— Tu ne vas pas chasser aujourd'hui ? me demanda mon frère en venant se placer à mes côtés.

— Non, il n'y a pas de bombes ce soir.

Max ne répondant plus rien, je me tournais donc pour le voir m'observer. Il m'offrit un étrange sourire de mec chelou, puis nota un truc rapide sur son téléphone.

— C'est ta petite mannequin qui te met dans ces états ? me chuchota-t-il près de mon oreille, avant que je ne le repousse dans un grognement.

— Et ta sœur, elle t'en pose des questions ?

— Ouais, elle s'en pose pas mal, rigola-t-il, en m'ébouriffant les cheveux comme un gamin.

Je râlais dans mon coin, mais malheureusement pour moi, mon abruti de frère revenait m'emmerder avec son vieux sourire.

— Psst. Tu sais, moi je vous trouve mignon ensemble. Des cheveux atypiques, un caractère assez merdique, ça fait un bon mélange tout ça. On est parti pour le m...

— Je vais m'amuser, bye, le coupai-je en me levant.

     Je jetais vite fait un regard à Violette, qui discutait encore avec sa meilleure amie de la vie, puis m'en allais. Je jetais mon dévolu sur la brune de tout à l'heure, n'hésitant pas à l'attraper en pleine danse.

— Salut toi, ne tarda-t-elle pas à souffler, une odeur de cigarette s'écrasant contre mon nez.

— Salut beauté, répliquai-je avec un faux sourire, en commençant à danser tout contre elle.

— Je t'avais repéré au loin ; c'est quoi ton petit nom ?

— Noé et toi ? répondis-je pendant qu'elle se collait à moi.

— Shana. C'est étrange, je ne t'ai jamais vu ici ; tu viens souvent ?

— Ouais ça va, ouais, répliquai-je simplement, n'ayant pas trop l'envie de parler.

    Pour une fois depuis longtemps, j'étais assez crevé. Et donc, pas assez compétent pour tenter quoique soit avec une nana ; je n'avais qu'une seule envie : retrouver mon lit. Ah ouais en y pensant, il faudrait d'ailleurs que je fasse laver mes draps. L'odeur de Violette est restée un moment, quand j'y repense. Ça m'a limite empêcher de dormir tant je n'avais pas l'habitude d'avoir une odeur si douce. Puis en y repensant aussi, elle ne m'avait jamais rendu mes fringues. Putain. Je me suis bien fait avoir en me souvenant ; il faut que je me ressaisisse. Allez Ciel, reprend du poil de la bête, merde !

— Tu habites loin d'ici ? la questionnai-je, en reprenant enfin mon sourire de séducteur.

    Les yeux de la fameuse Shana commençaient à briller, et elle ne tarda pas à me donner son adresse. Ça va, elle habitait juste à cinq minutes, derrière deux ruelles. Oh... pourquoi pas tenter un truc et agrandir mon harem. Ça m'a l'air sympa. Me reprenant au jeu, je commençais à danser bien coller contre elle, jouant un peu des hanches pour monter la température. À fond dans ma danse, je ne calculais même plus mon équipe de tout à l'heure. Mais quelques minutes plus tard, une nouvelle main se posa contre mon épaule. Et sachant que la Shana n'avait pas trois mains mais bien deux, je me retournais pour savoir qui venait m'interrompre.

— Désolé mon chaton, mais j'ai déjà une autre conquête pour ce...

— Tais-toi idiot, tu ne m'intéresses pas, me coupa mon frère, les sourcils froncés.

— Ah oui... C'est vrai que je n'ai jamais trop aimé les femmes avec une voix grave et une barbe. Excuse-moi ma princesse, mais je suis occupé là.

    Même si je voulais reprendre ma danse, Max m'attrapa le bras avec force, m'envoyant déjà balader à l'autre bout de la salle. Il m'emmenait même hors de la boîte pour terminer dans la ruelle derrière l'entrée.

— Mais tu fais quoi ! râlai-je directement.

— Ramène-la chez toi et vite ! Elle a perdu ses clefs et elle commence à s'endormir sur le trottoir ! gronda-t-il, en me montrant du doigt une masse violette au loin.

— Oh. Quelqu'un a oublié sa serviette de bain là-bas, ricanai-je, avant de me recevoir une bonne claque contre la tête.

— C'est Violette espèce de débile ! Elle ne va pas bien, donc dépêche-toi ! Il n'y a que toi qui puisse la ramener ! m'expliqua mon frangin, alors que je fronçais les sourcils.

— Attends... elle est vraiment bourrée ? Et pourquoi Liberty ne s'en occupe pas ? Elles sont censées être meilleures amies de la vie jusqu'au paradis.

— Car Liberty est aussi dans le mal et les deux se sont fait voler leur sac ! Donc moi je m'occupe de Liberty et toi de ta coéquipière, tu as compris ? Je ne peux pas prendre Violette chez moi ; il n'y a pas assez de place, s'exclama-t-il, un peu trop énervé sur les bords.

    Eh bien, pour une fois qu'il sort de ses gonds, c'est que cette situation ne lui plaît vraiment pas. D'habitude il est calme et tout mignon mais là, il joue plutôt bien son rôle de grand frère. Pourtant cela ne venait pas trop me convaincre quant à l'idée d'emmener Violette chez moi. Pourquoi devrais-je m'occuper de cette fille alors que j'avais d'autres plans pour ce soir ? Et en sachant en plus qu'elle avait perdu ses clefs ?

— Ciel, bouge-toi. Je ne rigole plus, donc va chercher Violette et ramène-là chez toi. On se rappellera demain matin, reprit Max, en ne perdant plus de temps pour aller chercher la rousse à moitié endormie contre le mur.

Dans un râle, je les rejoignais donc, apercevant ainsi la fleuriste couchée sur un banc, les yeux fermés.

— Je dois vraiment...

— Dépêche-toi. Elles vont attraper froid, me coupa mon frère, avant que je ne m'avance vers mon cadavre attitré.

    Endormie et sans défense, je la pris dans mes bras et me dirigeais jusqu'à la voiture de Max. On plaçait les alcooliques sur la banquette arrière, gardant un regard sur elles pendant tout le trajet. Plus tard la voiture s'arrêtait devant mon appartement, et vu le regard noir de mon frère, je me dépêchais de reprendre mon cadavre dans les bras.

— Tu t'en occupes bien, ok ? Tu ne fais rien de suspects et tu ne l'as fait pas dormir par terre, c'est clair ? me dit-il de sa voix sérieuse.

— Oui chef. A demain.

     Comme si cela m'arrivait de laisser dormir une femme par terre... Quand même, il exagère parfois. Toujours le paquet dans mes bras, je montais les quelques escaliers pour ensuite rentrer dans mon appartement.

— Ciel... ? me murmura soudainement Violette à moitié endormie.

— Non c'est ta mère, grommelai-je, pendant qu'elle gesticulait dans mes bras.

— Je... j'ai... bafouilla-t-elle contre mon épaule, d'une voix toute pâteuse.

— Quoi ? Ce n'est pas le bon moment pour faire ta déclaration. Merci de la faire quand tu seras sobre.

— Je vais... gémit-elle.

    Je comptais la faire basculer sur le canapé, mais étrangement, un drôle de bruit m'en empêcha. Une vieille odeur de chaussette se fit sentir autour de moi, alors que je sentais l'arrière de mon t-shirt être couvert d'un truc. Oh putain. J'espère rêver là.

— D-désolée... murmura cette petite voix, me faisant déjà ouvrir la bouche en grand.

Elle m'a gerbé dessus cette idiote de fleuriste !

    En moins de deux je la lâchais sur mon canapé, pour me dépêcher de retirer mon t-shirt. Mon Dieu ! C'est horrible, il est tout taché ! Je me pressais pour me jeter sous la douche et me débarrassant de mes derniers vêtements. Je me lavais en cinq minutes chrono, puis sortais ensuite tout propre et sans vieille odeur de chaussette. Putain ! C'est la dernière fois qu'on me vomi dessus, je le jure ! Enfin propre, je revenais dans le salon, devant désormais m'occuper de l'autre cas. Merde. Faudrait que je la change parce que là, ce n'est pas possible. Elle pue le vomi, c'est horrible. Ok c'est définitivement mort. Jamais elle n'arrivera à se caser ; c'est fichu. J'irai lui acheter dix chats pour que sa solitude ne pèse moins, mais c'est tout ce que je ferai.

    Dans un soupir, je retirais son vieux t-shirt rempli de... ouais non. Bon je ne vais quand même pas lui retirer son soutif car après, ça va brailler comme je ne sais quoi. Je vais faire dans la simplicité et essayer de rester calme pour ne pas la réveiller. Après l'avoir nettoyé, je lui retirais sans gêne son pantalon tout aussi déguelasse. Je l'habillais rapidement d'un de mes longs t-shirt -le moins coûteux et le moins beau-. Pour qu'elle ne risque pas de s'étouffer avec ses cheveux, je les attrapais en boule, les fourrant ensuite dans un de mes bonnets noirs. Et voilà. Une Violette toute neuve et qui ne sentait plus le vomi. Un peu de parfum dans le salon, une bonne aération et tout a disparu.

    Bon après je ne peux pas lui brosser les dents, mais j'ai déjà fait un super boulot pour ce soir. Maintenant je lui balance une grosse couette sur la tête, je la cale entre trois oreiller histoire qu'elle ne tombe pas sur le tapis, et hop moi je vais dans mon lit me coucher. Elle a intérêt de me dédommager pour tout ce que j'ai fait. Je prends note.



**


(On espère que Ciel s'améliora dans le temps, pour prendre soin de Violette haha ! Ça va, au fond il a été gentil, même si elle lui a vomi dessus...

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